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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

une fratrie de trois enfants attend d'être complétée.
alors si vous désirez jouer l'un d'eux, venez voir ce pré-lien !
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 Tiredness [Anibal C.]

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MessageSujet: Tiredness [Anibal C.] (#)   Tiredness [Anibal C.] EmptyMar 16 Oct - 22:32

TirednessLe parrain & L'oncle
Tennessee Whiskey ♫ Jake baille à s'en décrocher la mâchoire. Il est si bruyant que sa nièce se tourne vivement vers lui, se demandant presque si quelque chose de grave était arrivé. Le boxeur passe sa main dans les longs cheveux de la petite et esquisse un sourire d'excuse avant qu'elle ne se lance dans l'une de ses tirades dont elle a le secret ces derniers temps : "La maîtresse a dit qu'il ne fallait pas..." Elle n'a que ces mots là à la bouche depuis quelques jours, c'est limite si elle ne referait pas l'éducation de son oncle. Jake ouvre la porte de l'appartement et machinalement il lève son bras pour accrocher au porte-manteau le petit cartable qu'il trimbale depuis presque une demie heure. Sans regarder ce qu'il fait, il lâche le sac dans un soupire, qui finalement s'écrase au sol comme une vieille serpillière. Il continue son chemin sans même se rendre compte qu'il a foiré son coup. Ses jambes sont en pilotage automatique, direction son bon vieux canapé, où il s'affale dedans. Le trentenaire est complètement crevé. Cela fait plusieurs jours qu'il enchaîne son taf au Holster et celui qu'il a au restau. Il est sur les rotules, il a besoin de dormir, juste un peu, quelques minutes. Maya s'approche et pose son menton contre l'épaule de son oncle. « Dit on peut faire de la peinture cette après-midi ? » Qu'elle demande en battant des cils. « Ouais ouais y a des choco dans l'placard. » Les mots sortent de sa bouche avec une incroyable difficulté. La blondinette relève alors la tête et une petite moue s'installe sur son visage. Son tonton est complètement à la ramasse, il n'a pas compris un seul mot de ce qu'elle lui a demandé. « Mais non mais... » Pas moyen pour elle de revenir à la charge, les yeux du combattant se sont déjà fermé. Le voilà dans les bras de Morphée.

Ses yeux se rouvrent enfin. Il se tourne dans un sens, puis dans l'autre, se redresse et se gratte le ventre. Jake émerge difficilement. Il regarde autour de lui... C'est bon il se souvient de l'endroit où il est. Il est tellement dans le cirage qu'il n'a aucune idée de l'heure qu'il est et combien de temps il a dormi. « Louloute tu m'as laissé des choco ? » Ouais c'est le ventre qui parle en premier mais il n'a aucune réponse. « Louloute ? ... Maya ? » Toujours rien. Bailor entreprend de jeter un coup d’œil dans chaque pièce parce que forcement elle se cache pour faire sa chipie. Mais rien. Rien du tout, pas la moindre trace de la blondinette. « Maya t'es où ?! Ça m'fait pas rire ! » Le cœur de Jake commence à battre de plus en plus fort et de plus en plus vite. Il ne comprend pas, il a pourtant fouillé l'appartement de fond en comble. L'inquiétude le gagne puis la peur. La prunelle de ses yeux s'est envolée sans qu'il ne s'en rende compte. Il ne prend même pas la peine de mettre ses chaussures, il fonce dans le couloir, frappe chez ses voisins en chaussettes -ces mêmes voisins qui le prennent pour un barge- mais Maya n'est pas avec eux. Il s'arrête devant la porte d'Eden puis fait demi-tour. Il sait d'avance qu'elle l'engueulera comme du poisson pourris et qu'elle lui fera la morale, alors non, il n'ira chez elle qu'en dernier recourt. Finalement ses pas l'emmènent jusque devant l'appartement d'Anibal, lui au moins c'est un vrai, un bon, un parrain en puissance, il l'aiderait à retrouver sa gamine. Il frappe, c'est limite s'il ne défoncerait pas la porte à cause du stress. Un grand type lui ouvre et là Jake perd le peu de calme qui lui reste. « Putain Ani j'suis dans la merde ! J'retrouve plus Maya, elle a disparu ! J'me suis endormi cinq minutes et puis... Faut qu'tu m'aides bordel ! Elle a disparu !! » La panique s'est entièrement emparé de lui.

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Dernière édition par Jake Bailor le Jeu 25 Oct - 14:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Tiredness [Anibal C.] (#)   Tiredness [Anibal C.] EmptyMer 17 Oct - 20:39


YOU POOR LITTLE FOOL
can't stay at home, can't stay at school. old folks say "you poor little fool". down the streets i'm the girl next door. i'm the fox you've been waiting for. (CHERRY BOMB)

L'eau qui coule sur ses épaules, la buée sur la vitre. Il ferme les yeux et il s'y revoit. C'est une idée qui l'obsède, un désir qui le traque. Trop longtemps qu'il a pas servi son pays. Chaque mois, chaque semaine, ce foutu entretien d'aptitude : toujours recalé. Les résultats du bilan sanguin sont mauvais sergent. Toujours le même problème. Faut vous soigner, vous reprendrez votre rang une fois que ce sera fait. Ce même discours qu'il a entendu des dizaines de fois, qui résonne dans sa tête. Accablante frustration. Une maladie qu'il ne veut, qu'il ne peut pas soigner. Il avait claqué les portes du poste de soin sans aucun ménagement, le sac de sport sur le dos et sa peine sur le coeur. Il avait déversé sa colère dans la salle de sport la plus proche. Il avait sué sa rancoeur et frappé ses remords. Et ça lui avait fait du bien, en apparence. En rentrant, il s'était jeté sous la douche.

Le pantalon de survêtement enfilé, tout comme un vieux t-shirt des Rolling Stones, son prochain but fut le frigo dans lequel il attrapa une bière. Le bord de la table abîmée dont il se sert comme décapsuleur, il prend ensuite la direction du salon. Avec la grâce d'une otarie, Anibal saute dans le canapé, s'empare de la télécommande et commence sa longue séance de zapping, incapable de s'arrêter plus de deux minutes sur une seule et même chaîne. Gorgées après gorgées, les minutes défilent aussi vite que les images qui se bousculent sur l'écran et c'est quelques petits coups presque inaudibles sur la porte d'entrée qui le font sortir de son demi-sommeil. Il se lève, presque grogui par Morphée qui lui faisait déjà les yeux doux, et va ouvrir la porte, la paume qui frotte l'arrière de son crâne. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Les yeux ronds, le cubain passe la tête sur la pallier, regarde à droite, puis à gauche. Pas l'ombre d'un oncle à l'horizon. Un pas sur le côté et la petite entre dans l'appartement qu'elle connaît sur le bout des doigts. Tonton s'est endormi dans le canapé et moi je voulais faire de la peinture du coup je suis venue ici parce que tu comprends Ani, faire de la peinture toute seule c'est ennuyant et … Les monologues, c'était sa spécialité à Maya. Aussi longtemps qu'il était son parrain, le cubain avait appris à ne plus rien dire et à écouter sagement le temps que la tirade se termine. Il referme doucement la porte derrière la blondinette qui se dirige en bavardant vers le placard où sont rangées toutes les affaires qui lui appartiennent, à elle. Parrain à temps plein mais baby-sitter à temps partiel, le destin avait bien fait les choses pour qu'il s'installe un étage en-dessous de celui de Jake. Elle n'avait toujours pas fini de raconter sa journée lorsqu'elle déballa pinceaux et feuilles en papier sur la table basse. Les deux prochaines heures allaient être bien différent de ce qu'il avait imaginé mais tout aussi plaisantes.

Le salon comme dépotoire, le dessin animé qui s'égosille sur l'écran de télé et la gamine qui dort sur le canapé, lovée sous le bras de son parrain, Anibal a du mal à garder les yeux ouverts, lui aussi. Une fois de plus arraché à son sommeil, quelqu'un cogne à la porte, bien plus fort cette fois. Il se défait doucement des bras de Maya, pose son petit corps sur un des coussins et file vers la porte avec cette démarche robotique qui se veut hâtive mais silencieuse à la fois. La porte qui s'ouvre à la volée, l'oncle qui fait enfin son apparition. Chuuut. Calme toi cow-boy ! Un index contre ses lèvres, qui mime le mouvement, l'autre sur le buste de Jake lui signifiant de se taire rapidement. Elle est là la petite. Elle pionce dans le canap' alors ferme-là tarado. Le cubain invite son ami à entrer, referme la porte derrière lui. Du couloir, il peut être rassuré ; il peut voir Maya couchée dans les coussins, le roi lion comme berceuse. T'es vraiment un oncle en carton, elle m'a tout raconté. Il n'en pense pas un mot, rit de sa connerie en offrant une tape amicale sur l'épaule du rouquin. Il sait que Jake vendrait son âme et bien plus encore pour le bonheur de la petite. Le sourire jusqu'aux oreilles et les yeux moqueurs, le cubain prend la direction de la cuisine. Une bière ? Sur la table, déjà quatre bouteilles vides et un million de remords à noyer.

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MessageSujet: Re: Tiredness [Anibal C.] (#)   Tiredness [Anibal C.] EmptyJeu 25 Oct - 15:53

TirednessLe parrain & L'oncle
Tennessee Whiskey ♫ Jake baisse d'un ton. Son regard passe d'Anibal vers l'intérieur de l'appartement. Son cœur bat toujours à cent à l'heure et ne s'arrêtera qu'une fois qu'il aura posé les yeux sur sa gamine, qu'une fois qu'il aura la certitude qu'elle est bien là. Ce n'est pas qu'il n'a pas confiance en son pote, au contraire, il lui confierait sa vie mais lorsqu'il s'agit de Maya, le boxeur ne croit que ce qu'il voit. Il entre, s'avance rapidement vers le canapé. Elle est là sa petite blondinette, toute sage, profondément endormie. Il souffle tandis que son rythme cardiaque retourne à la normal. Il s'était imaginé le pire mais tout va bien à présent. Sa nièce est la seule chose que lui ait laissé sa sœur sur cette foutue planète, alors s'il devait lui arriver malheur il ne se le pardonnerait jamais. « Tu t'es fait amputer des mains récemment ? C'était trop dur d'm'envoyer un message pour m'prévenir ? » Il y a comme un goût de reproche dans sa voix mais qui s'envole bien vite lorsque le cubain lui offre une tape sur l'épaule. Il soupire finalement en passant sa main sur son visage. Un oncle en carton... Anibal n'a peut-être pas tort, Jake n'en sait trop rien, il lui arrive de douter parfois. « Putain j'me suis endormi comme une merde. Ça fait trois jours qu'j'ai pas fait une nuit complète, j'te jure. » Bailor a des obligations envers la Meute, envers Seth, il ne peut pas s'y soustraire. Alors quand ses combats tombent les mêmes jours où il bosse au restau, il n'a pas le choix, il doit enchaîner et prendre sur lui. Un de ces quatre son job finira par le buter mais il sera sûrement trop tard lorsqu'il s'en rendra compte. « J'sais même pas quelle heure il est, ni combien d'temps j'ai pioncé. J'ai eu la peur d'ma vie lorsque j'me suis aperçu qu'Maya n'était plus là. » Il se stoppe quelques secondes avant de reprendre. « J'suis complètement à la ramasse vieux. » Son regard se perd sur la chevelure doré de sa petite, puis sur la table basse encore recouverte d’innombrable dessins et du matériel de peinture. Au moins l'oncle sait qu'elle ne s'est pas ennuyée. Il a de la chance d'avoir Ani pour prendre le relais lorsque bien malgré lui il manque à son devoir de parent. Il sait qu'il ne le juge pas et que jamais il ne passera un appel à cette putain d'assistante sociale, comme certains ont pu le faire par le passé. Le cubain se barre dans la cuisine, ça tombe bien, Bailor meure de soif après avoir couru partout à travers les couloirs. « Ouais s'te plait ! T'sais comment parler aux hommes toi. » Il affiche un sourire stupide avant de rire un peu. Son visage se déride doucement. Il finit par remarquer les quelques bouteilles vides qui traînent à côté. « Tu t'emmerdes à c'point quand t'es avec ma gamine ? » Qu'il demande avec humour, en désignant les cadavres, sans se douter une seule seconde ce que cela peut bien cacher.

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