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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

une fratrie de trois enfants attend d'être complétée.
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 lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris.

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MessageSujet: lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. (#)   lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. EmptySam 8 Sep - 16:31



chris&sierra
Lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'.

« C'est rien. Juste une fille dont j'ai complètement rien à foutre. » Les mots résonnent. Ils sont là. Toujours là. Depuis des jours, tu les entends sans cesse. Il parlait de toi, Chris. Tu le sais. Tu as surpris la conversation avec cette fille. Ton prénom a été balancé. Tu étais là. Venue pour lui faire une surprise. Un panier à pique-nique entre les doigts. Sobre. Deux bières pour accompagner la bouffe. Les deux pour Chris. Tu étais là parce qu'il te l'avait proposé. Venir l'aider au port. Passer du bon temps. Tu avais pris cette décision d'avancer. Celle qui te remotivait un peu. Venir au port pour te changer les idées. Pour que tu puisses avancer. Votre dernière conversation résonne encore. Aujourd'hui, avant tout ça, tu voulais t'en sortir. Comme un déclic que Chris a provoqué en toi. Il te remotivait. Tu n'es personne, Sierra. Juste cette chieuse. Celle qui lui colle au cul. Celle qui n'est rien. T'es tombée de haut. D'un peu trop haut alors que tu pensais qu'il y avait plus. Plus que cette rancoeur qui vous a bercé pendant tant de temps. Mais au fond, tu ne devrais pas être étonnée. Alors, tu as rechuté. Vice qui a refait surface. L'alcool qui imbibe ton corps entier. L'alcool qui te soutient. Ton seul ami. Le seul en qui tu peux avoir confiance. Tu n'as plus donné signe de vie. Tu sortais seulement les soirs. Pour traîner les bars quand le loft était dénué d'alcool. Les bars, avec Petra. Bordel, ça en fait trop pour toi. Trop d'un coup. Trop pour que tu encaisses. Ouais, tu n'encaisses pas. Pas du tout, même. Tu es complètement déboussolée.

Et ce soir, tu ne réponds plus de toi-même. Les verres se sont enchaînés. Tu les as bu à une vitesse folle. Et autant dire que tu es complètement ivre lorsque tu viens frapper frénétiquement à la porte d'entrée. Sa porte d'entrée. Peu importe si tu réveilles les voisins. Peu importe si tu le réveilles lui. Tu as besoin de lui dire ce que tu as sur le coeur. Tu as besoin qu'il sache. Qu'il sache qu'il t'a blessé. Parce que c'est le cas. Alors tu frappes contre sa porte. Jusqu'à ce qu'il ouvre. Tu en oublies qu'il vit avec quelqu'un d'autre. Tant pis si elle est là. Tu as tout oublié, de toute façon. Loin d'être sobre, mais encore assez consciente pour calculer les conséquences de tes actes. Ouais, tu as sûrement l'air d'une folle. Tu l'es peut-être devenue, même. Mais tu as besoin de te vider. Tu as besoin de lui dire. La porte s'ouvre finalement. Et tu ne prends même pas le temps de le regarder avant d'entrer. Ton regard ne doit pas croiser le sien si tu veux garder un temps soit peu de courage. Un courage qui t'est donné par l'alcool que tu as ingurgité. « Alors, c'est ça que tu penses de moi, hein ?! » Tu le pousses, ne le regardes toujours pas. La blonde n'est pas dans le salon puisque tu y as déjà fais interruption. « J'peux savoir pourquoi t'as couché avec moi si t'en as rien à foutre de moi ? J'peux savoir pourquoi tu m'as promis d'être là, si tu n'en as rien à foutre de moi ? » Tu le pousses encore. Encore et encore. Tes petits bras aujourd'hui frêles qui donnent leu peu de force qu'ils ont encore. Une crise ? Ce pourquoi Chris ne s'attache pas. Il te détestera ensuite. Il ne voudra plus te voir. Tu le sais, tu le connais. Mais tu as besoin de cette conversation. « J'te faisais juste pitié en fait, c'est ça ? T'as juste voulu jouer avec moi ? T'as pensé que ça pourrait être amusant, t'as cru que je n'allais pas m'attacher parce que c'est toi. Parce qu'il ne faut surtout pas s'attacher à Chris. Oh bah non, quelle idée après tout ! Mais ça. Ça fallait t'y attendre. » Tu continues, tu viens lui frapper le torse avec tes petits poings plutôt que de le pousser. Tu viens le marteler de coups. Toujours sans le regarder. Ouais, ne surtout pas le regarder. Parce que ouais, tu t'es attachée.


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MessageSujet: Re: lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. (#)   lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. EmptySam 15 Sep - 18:28

Lookin' through the glass find the wrong
within the past knowin'
Sieris

Musique qui résonne dans le garage. Écho sur les murs, toi à ta place. Comme d'habitude. Rien ne change ici. Et c'est ça qui te fait du bien. Refuge contre cette vie qui ne fait que t'en foutre une à chaque détour. Abri contre les nouvelles, quelles soient bonnes ou mauvaises. Ta forteresse à toi, t'es loin d'être un super héros, mais ici.. ici on vient rarement te faire chier. Te chercher des emmerdes et dieu soit louer car tu n'es guère d'humeur à ce qu'on te prenne la tête. La sentence est tombée ces jour-ci et depuis tu te focalises sur tes bateaux. Tu bloques ton esprit sur ce que tu connais. Tu t'empêches de penser à ça. Cette nouvelle qui t'a pris sur le coup… non tu n'y songes pas. Tu n'en parles pas. T'as pas encore digéré la nouvelle.. et tu sais vers qui tu devrais te tourner pour parler de ça.. seulement tu crains sa réaction. Toi qui n'en veut. Lui qui en demande. Lui qui n'attend que ça depuis des années. Karma, destin, qu'importe le mot se moque cordialement de vous .. alors ouais en attendant tu l'évites et ça te ressembles pas. Tu prétextes beaucoup trop de boulot, ce qui n'est pas faux. Depuis l'acquisition de ton propre bateau, tu passes tout ton temps libre sur le port, déjà que c'était le cas avant, mais là.. là c'est foutu pour ceux qui désirent te voir, hors ce lieu. Toute façon c'est là que tu t'y sens le mieux. Une fois de plus ta forteresse t'empêche de faire des conneries, pire de penser et ce n'est pas plus mal. Pas d'humeur. T'es d'humeur à rien, mots de ta colocataire. Heureusement à présent vous avez chacun votre espace, votre chambre et t'es plus obligé de croiser le machin chose en te levant. Tes prières ont été exhaussé la vieille du dessous s'en est allé .. son appartement s'est libéré, à vous l'espace. Déménagement qui ne fut pas … une partie de plaisir, tel deux flemmards vous êtes restés fidèles à vos principes et ce n'est pas pour te déplaire. Toute façon tu comptais faire le moins de mouvement possible. Alors ouais aujourd'hui chacun à sa place, tu peux rester dans ton canapé sans peur de tomber sur ses sous vêtements. L'appartement vous représente, puisqu'il est en bordel, à croire qu'aucune fille ne vit dans ces lieux et ça te va. Encore mieux dans la salle de bain, pas de trace de produit ou autre délire à gogo que ces nanas ont toujours. Toi ça te ravit. T'as pas l'impression d'être dans un bordel. Enfin un autre bordel, mais un qui te plaît. Il te convient bien mieux celui là. Un bruit sur l'avant te ramène à la réalité. Tu constates que la musique s'est arrêtée ou du moins qu'elle a disparu. Visage toujours caché sous le moteur, tu pries pour que ça ne soit pas ton frère .. T'es pas prêt encore à subir son serment. Tu préfères le reculer… d'encore quelques jours. Parce que tu sais juste pas comment lui annoncer. Y a-t-il de bons moments ? Non. Surtout que tu le connais lui et sa moustache, tout comme il te connaît.. cette discussion aura lieu, mais t'es pas encore prêt. Pas encore prêt à lui demander son aide. Pas prêt encore à te faire laminer. Parce que tu sais qu'il ne sera pas tendre. Pas parce qu'il t'en voudra, juste une once de jalousie ou autre sentiment.. plus de l'injustice et tu le comprendras .. tu le comprends et tu le ressens. Soufflant et finissant par sortir de ton trou. Bobby, tu souffles intérieurement. Quoique ? « t'compte d'mir ici encore ? » qu'il te balance, tabas dans la bouche. Tu sais ce que ça veut dire : dégage. Il n'a pas tort, en ce moment .. tu abuses sur les horaires, mais tu t'en moques. En règle général : lui aussi, mais là.. « va t'laver et dormir, vu ta gueule ça t'ferait pas d'mal. » toujours dans la finesse et tu l'en remercies pour ça. Balançant le chiffon, tu récupères tes affaires. À quoi bon discuter ? Tu sais qu'il a raison. Par contre tu sais pas si tu vas dormir .. pas comme un loir ça c'est certain. Saluant le vieux au passage, tu demandes pas tes restes et pars en direction de ta tanière. Tu sais de source sûr que la blonde n'est pas là ce soir. Elle a un truc avec tu sais plus qui.. à dire vrai tu n'as écouté qu'à moitié ce qu'elle t'a raconté. Elle rentrera tard, c'est tout ce que tu as saisi, mais tu t'en moques. Elle a sa chambre, toi la tienne, pas besoin de préciser. Juste préciser qu'elle t'a balancé. Précision qui est restée qu'en partie dans ta tête … à croire que tu trouves ses paroles très … intéressante. Restant de pizza, qui finit dans le micro onde. L'idée de t'affaler dans ton plumard te tente beaucoup, mais pas le ventre vide.. tu connais tes priorités. Faut pas déconner non plus. Claqué que tu es, tu n'oublieras pas de manger. Un coup, puis un autre. Visite ? Sûrement pour la blonde parce que t'es pas le plus loquace des hommes de cette ville. Et là.. là c'est encore pire, tu évites tout le monde ou presque. Oui car la blonde t'as pas encore le choix, l'appartement n'est pas une villa donc vous êtes obligés de vous croiser. Ainsi que Bobby, seuls humains qui ont pu voir ta tête ces derniers jours et ce n'est pas plus mal.. à peine tu ouvres la porte, qu'elle s'invite chez toi. Pas besoin de lui dire et tu comprends surtout que c'est le début des emmerdes .. tu souffles et la laisses déblatérer. Priant pour que son délire se finisse tôt car tu n'es pas d'humeur… et c'est qu'elle tente de quoi ? Te frapper, ses maigres coups sur ton torse ne mène à rien. Tu sens rien. Elle est juste ... « t'as fini là ? » pathétique. T'es fatigué et pas d'humeur à une de ces crises. « et c'est là que tu fais pitié ! » que tu lui balances. Te dégageant de 'son' emprise. Elle te regarde pas, tu en fais de même. Pas d'humeur que tu es, surtout pas pour subir ces crises existentiels, pour lui servir à nouveau de punching-ball. De plus tu comprends rien à ce qu'elle raconte. « t'veux quoi ? J'suis pas d'humeur alors viens en aux faits. » tu rajouterais bien et vite, mais ça sert à rien.. tu sens déjà qu'elle va te prendre la tête et tu regrettes de lui avoir ouvert .. si t'avais su.. tu serais pas rentré, ça c'est sûr.

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MessageSujet: Re: lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. (#)   lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. EmptyVen 21 Sep - 15:02



chris&sierra
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Il y a beaucoup trop de choses qui se bousculent dans ta tête. Trop de choses que tu as sur le coeur et que tu voudrais lui sortir. Il te manque, c'est indéniable. Il te manque parce que tu t'es bien trop accrochée à lui. Plus que tu n'aurais dû, c'est certain. Plus que de raison. Ses mots résonnent dans ton crâne. Ils tournent en rond depuis des jours. Ils t'ont fait mal, beaucoup trop. Parce que tu n'imaginais pas ça, en réalité. Ouais, mais en fait, tu ne sais pas ce que tu devais t'imaginer. Et puis, il y a eu cette rencontre avec Petra. La blonde devenue une amie. Les révélations faites. Chris a un fils. Un enfant. Tu t'étais promis de t'en sortir. De ne plus boire, de sortir la tête de l'eau. Mais, tu t'es plus enfoncée qu'autre chose. A croire que tu n'as aucune volonté. C'est sûrement le cas. Tu te complais dans cette misérable vie que tu t'es toi-même imposée. L'alcool, ton exutoire. Ton échappatoire. Pas de rédemption. Pas de pardon. Tu t'éloignes de lui, il s'éloigne de toi. Et tu es bien consciente que tout ça n'arrangera rien. Ta venue chez lui. Tes poings qui frappent contre la porte, puis sur lui. Tu as fais irruption en plein milieu de la nuit. Une tornade qui s'invite, qui crache son désespoir. Ton regard qui n'ose croiser le sien. Tu parles, tu hurles presque. Tu ne retiens pas de larmes. Parce que tu n'en as plus à donner. Tu es loin d'être sobre, comme d'habitude. L'alcool t'aide. Ça t'aide à parler et à sortir ce que tu as sur le coeur. Un fossé qui se creuse entre vous. Chris, il aurait pu être bien plus. Les mots que tu as sur le coeur qui sortent. Les siens qui te blessent d'avantage. Encore un peu plus. Ton coeur se tord, tu as l'impression de recevoir un coup de poignard en plein milieu. Tu es indécise, Sierra. Tu ne sais pas quoi croire, ni qui. Trop d'information dans ton encéphale qui se bousculent et te hantent depuis plusieurs jours. Les faits sont là. Bougre qu'il est. Tu n'en attendais pas moins, après tout. Il s'impatiente, tu le sais. Il ne comprend pas ce que tu veux, évidemment. Il s'éloigne, tes poings arrêtent de s'abattre sur son torse. Tu restes planter devant lui, silencieuse. Est-ce que tu as terminé ? Sûrement pas. Pas avant que les choses soient mises au clair. Pas avec que tu puisses comprendre, toi aussi. J'suis venue au port, l'autre jour. J'voulais venir t'aider, j'étais sobre et j'avais apporté à manger. Une erreur. Une de plus. Tu as voulu t'en sortir. Tu t'es accrochée à lui pensant qu'il t'aiderait réellement. Tu as bien cru que ça allait être le cas. Mais tu l'as entendu. J'voulais te faire plaisir et passer du temps avec toi. J'savais que tu étais occupé avec ton nouveau bateau. J'ai pensé que ... Phrase en suspens, tu déglutis difficilement. Toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Ni même à entendre. J'ai entendu ce que tu as dis à cette fille à mon propos. Juste une fille dont j'ai complètement rien à foutre. Ton regard se pose enfin sur lui. La voix plus calme, mais le coeur qui manque un battement. Peut-être deux, même. Tu es en colère, Sierra. Contre lui, contre le monde entier. En colère parce que tes espoirs ont été balayés en quelques secondes. J'me suis attachée à toi, Chris ! La voix s'élève. Comme un cri de désespoir. Tu avoues, Sierra. Ce que tu t'étais promis de ne pas dire. Ce que tu t'étais promis de ne pas faire. Tu t'es attachée à lui, et tu n'aurais pas dû. Et j'voulais pas. Je savais qu'il ne fallait pas. Sauf que maintenant, t'es là à dire que j'suis rien pour toi. T'es là à m'éviter et à me détester alors que j'pensais que ce n'était plus le cas. Tu sais que cette irruption va signer la fin de votre histoire. Tu en es persuadée. Même si au fond, tu te rends bien compte qu'il n'y a jamais eu de vraie histoire entre vous. Tu pousses un léger soupir, baissant les armes. Au fond, tu ne te sens pas mieux d'avoir craché ce que tu as sur le coeur. J'sais que t'es pas comme ça. Enfin, j'le pensais. Tu m'en avais convaincu, en tout cas. A s'occuper d'une nana en détresse sans le moindre petit quelque chose. A coucher avec toi sans qu'il y ait autre chose. Tu pensais qu'il n'était qu'un connard. Jusqu'à ces derrières semaines. Jusqu'à ce que tu penses réellement que tu avais appris à le connaître. Une autre erreur. De toute façon, ça n'a plus aucune importance. Petra est revenue, t'as un gamin. J'dois juste disparaître. Ce que tu feras. Tu n'as jamais voulu t'imposer. Tu t'es toi-même bercée d'illusions. Tu t'es sûrement fait des films. Et tu te rends seulement compte de tes mots. Est-ce qu'il savait ? Est-ce que Petra avait enfin osé lui dire ? Tu n'en as aucune idée. Peu importe, il est trop tard pour reculer. Tu continues à le fixer, à attendre une quelconque réponse de sa part après ton long discours. Monologue qui n'a aucune importance.


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MessageSujet: Re: lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. (#)   lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. EmptyMer 17 Oct - 22:32

Lookin' through the glass find the wrong
within the past knowin'
Sieris

Fatigué. C'est exactement ce que tu ressens. Toi qui a été happé face un programme simple. Face à une soirée simple sans prise de tête. Juste ce que tu avais besoin, mais non. Non t'as pas le droit de te reposer. Tu dois gérer encore cette gamine ivre. Celle qui déboule en plein dans ton repos pour te sortir des choses.. dont tu comprends rien. Absolument rien. Et bien sûr que ça te fatigues. Parce que t'as pas envie qu'on vienne te faire chier. T'as pas envie de te prendre la tête. T'as envie qu'on te foute la paix, mais apparemment.. c'est pas possible. Elle qui pense t'atteindre. Toi qui ne sens rien. Tu es juste las. Las de ses conneries. Tu lui annonces les faits, parce que toi tu comprends jamais rien à leur délire. Les femmes et leurs langages. Les femmes et leurs mots. Toi tu vas directement aux faits.. parce que là.. là tu es exaspéré par ses propos. Elle est pathétique et tu lui dis. Pourquoi tourner en rond ? Elle te prend la tête, elle te pique une crise. Pourquoi ? T'en sais rien. Alors ouais à ce moment précis, tu regrettes de lui avoir ouvert la porte. Tu regrettes même de l'avoir aidé la dernière fois. Parce que t'as pas signé pour les emmerdes qui viennent après .. toi t'as signé pour rien, mais apparemment.. et vas y qu'elle te déballe ce qu'elle pense. Ou bien qu'elle a sur le coeur. Tu soupires en levant les yeux au ciel. L'écoutant à demi mot, parce que tu es fatigué de tout ça. Si tu n'es pas en couple, c'est qu'il y a une raison. Puis y a aussi le fait que tu n'es pas facilement sociable et que tu supportes pas qu'on te prenne la tête. Pendant qu'elle déballe ton procès, toi tu pars en direction de ta cuisine. À la recherche de quelque chose de fort, un café ? hm. Pas une si bonne idée.. sauf que vu le désastre qui s'offre à toi, t'as peur de ce qui pourrait arriver si tu prends une bière. Et là. Là t'en as marre. Depuis quand tu te prends la tête pour une meuf ? Au diable, les conneries, c'est pas une minipouce qui te fait peur. Attrapant ta bière, la laissant causer. Parce qu'apparemment ça lui fait du bien. Tu l'écoutes, sans un mot. Toute façon t'as rien à dire. T'as rien à lui dire sur ce qu'elle sort.. t'as pas à lui être redevable. Ou alors t'es pas au courant.. et puis elle continue.. tu soupires. Parce que ouais là t'en as marre. Et là. Là elle prononce le mot qu'il ne faut pas. Tu lèves enfin ton regard sur elle. La fusillant du regard. Elle se fout de ta gueule ? Tu ne vois pas d'autres explications. Parce que ce n'est absolument pas le moment .. pour balancer ce sujet. Et quand bien même, elle serait la dernière personne avec qui tu voudrais en parler. T'en as parlé à personne et elle croit quoi ? Que tu vas te livrer ? Elle attend quoi de toi ? T'en sais rien. Tu l'avais mise en garde, mais elle t'a pas écouté. Bordel monstrueux qui se créée et toi.. toi t'as rien demandé. Raison de plus qui te confirme que les nanas sont sources de problème. Serrant tes poings et buvant une gorgée. Elle est là. Toujours planté chez toi. Tu soupires. « t'attends quoi ? » que tu lui balances. Parce que des explications, elle peut se les mettre où tu penses. « j'te dois rien. » que tu finis par répondre. Parce que tu es comme ça. T'aimes pas qu'on t'accuse de chose. T'aimes pas qu'on vienne chez toi et te balances de choses. Choses qui la concernent pas. « aux derniers nouvelles j'ai pas d'comptes à t'rendre, » oui t'es méchant, mais en même temps t'es fatigué. Fatigué de toutes leurs conneries. À elle ou la blonde. T'as rien demandé toi. Et les conneries te tombent dessus. Elle s'attend à quoi ? Que tu lui déballes ce que tu ressens ? Erreur. Pas ton style. Tout comme tu vas pas aller la rassurer. T'es pas ce genre là. « j't'avais prévenu, » que tu finis par dire. Froid. Distant comme tu l'as toujours été. Buvant à nouveau ta bière. Sans la regarder. Parce que ouais ça te saoule tout ça.. et que t'as pas envie de parler à quelqu'un qui t'attaques. Tu lui dois rien dans le fond.. et si elles est déçue par tes mots. Toi tu l'es encore plus par ses actes.

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MessageSujet: Re: lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. (#)   lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. EmptyVen 19 Oct - 0:23



chris&sierra
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Sûrement que tu auras des regrets demain matin. Sûrement que tu réaliseras que tu es allée trop loin. Mais peu importe, il est beaucoup trop tard maintenant. Parce que tu es là, chez lui. Tu dégueules toute cette haine et ces regrets. Ceux de t'être attachée à lui. Ceux de croire en ... En rien, en réalité. Parce que c'est vrai qu'il ne te doit rien. C'est vrai qu'il ne t'a jamais rien promis. Mais peu importe. Tu y as cru, Sierra. Tu as pensé que ça serait différent, cette fois. Mais ça ne l'est pas. Et ses mots te le prouvent encore plus. Un total désintérêt et le couteau qu'il plante dans ton coeur. Chris, c'est bien lui. Tu retrouves ce mec que tu as haïs pendant tant d'années. Celui qui méritait des claques plutôt que ton respect. Un respect qu'il avait, jusqu'à il y a quelques jours. Une confiance aveugle que tu lui portais. Juste parce qu'il t'a sauvé. Juste parce que tu as été bien trop conne pour comprendre. Bercée d'illusions. Bercée par ce que ton coeur te dictait. De sacrés connerie, en réalité. Il t'écoute à peine, te répond à peine. C'est donc tout ce dont tu as le droit. Pas même un regard. Il a bien changé, Chris. Et tu sais que tu empires les choses avec cette irruption. Tu sais très bien qu'il déteste ça. Et, à croire que tu le fais exprès. Tu n'es pas prête de bouger. Pas prête de partir avant qu'il ait craché le morceau. Avant qu'il ait juste un peu parlé. Plus que ces quelques mots qu'il vient de te balancer. Tu t'accroches encore, Sierra. A ces espoirs. C'est peine perdue, mais tant pis. Donc, tu n'en as rien à foutre ? De moi. T'en as rien à cirer de moi ? C'est tout ce que tu retiens, Sierra. Et la réponse, tu la veux franche. Tu veux l'entendre, une nouvelle fois. Comme si avoir mal te faisait en fait du bien. Tu as besoin de savoir. Et qu'il te le dise droit dans les yeux. Pas comme la dernière fois alors qu'il s'adressait à cette fille. Et en réalité, tu n'es même pas jalouse, Sierra. De cette brune ou de Petra. Non, tu es simplement déçue. Déçue qu'il puisse penser ça de toi. Toi qui avait l'espoir. Toi qui espérait que quelque chose se soit créé entre vous. Putain de doigt que tu t'es mis dans l'oeil, en réalité. Et tu as besoin de te réveiller. Alors, ses mots, même s'ils te font mal ; ils te ramèneront sûrement à cette putain de réalité. C'est vrai que tu n'as pas de compte à me rendre. Mais, j'pensais ... J'pensais que ce n'était pas juste rien. Tu le déçois peut-être. Encore une fois. L'alcool a eu raison de toi. Mais franchement, c'est sûrement mieux comme ça. Regard que tu dévies, tu n'oses plus le regarder. Tu t'es mise à nue, sentiments que tu as déballé. Mais toujours rien. Voix calme. Tu ne pleureras pas cette fois. Parce que même alcoolisée, tu te sens plus forte. Un bon point, déjà. Tu ne fuis plus, et tu affrontes cette réalité qui fait mal. Je ne t'emmerderai plus. Tu ajoutes, mains levées alors que tu recules d'un pas. Prête à partir. Prête à abandonner. Définitivement. Qu'il fasse sa vie comme il l'entend, après tout. Il a su s'en tirer sans toi. Tu pourras y arriver sans lui. Quoi que peuvent en dire les apparences.


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MessageSujet: Re: lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. (#)   lookin' through the glass find the wrong within the past knowin'. | chris. EmptyDim 11 Nov - 16:20

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within the past knowin'
Sieris

Déception c'est un mot que tu connais bien et pourtant t'es pas le genre de mec qui s'en fait pour ce genre de chose.. pas ton délire. Et pourtant.. pourtant tu as déjà été déçu des gens. Et pas qu'un peu. Comme tu as dû en décevoir. L'homme n'est pas parfait, t'en sais quelque chose. T'as jamais cherché à être parfait. Encore heureux. Tu cherches pas les emmerdes.. enfin ça dépend des jours. Là en l’occurrence, tu cherches rien. Tu n'attends rien. Sauf que bon con que tu es, tout te tombe dessus. Y a eu elle, ce soir là.. t'aurais pu être le connard qu'elle pensait et ne pas l'aider. Seulement ce n'est pas toi. T'avais beau ne pas la supporter à l'époque.. pas ton délire. T'as une sœur et tu respectes un minimum les femmes. Éducation que tu as eu. Alors ouais, tu as joué le 'preux chevalier', ne sachant pas dans quoi tu t'embarques. Si tu avais si.. eh bah t'en sais rien. Puis tu as dérapé.. parce que mine de rien, y avait toujours eu cette tension entre vous. Sauf qu'elle comprend pas. Elle est comme les autres. À croire qu'au final, elles sont toutes pareils. Toi t'es pas un homme à femme, pas un homme qui se met en couple ou autre délire. Tu t'en moques de tout ce délire. Tu ne sautes pas sur les nanas et t'en veux pas une à tes côtés. Ça a toujours été ainsi et ça ne changera pas. Ouais t'as peur être souffert et alors ? Non que tu ne veux pas entendre, encore moins prononcer et pourtant.. nom qu'elle a osé aborder. Une consternation dans tes iris. À se demander qui elle est pour osée faire ça ? Personne. Parce que rien vous unis.. tu lui as dit la dernière fois.. qu'elle ne devrait pas. Pas s'attacher à toi. Pas éventuellement ressentir un truc.. tu t'avances pas et tu ne présumes pas que ça soit le cas.. t'en sais rien à vrai dire. Ça te regarde pas, mais tu lui avais dit.. à ta manière. T'es pas ce genre de gars. Tu ne t'attaches pas facilement.. tu n'y arrives pas. Tu n'as pas menti en lui disant que tu serais là.. dans quel poste ou autre.. T'en sais rien. Pas ton délire. Et puis là. Là t'as tout qui te tombe dessus et elle est la goutte de trop. Toi t'avais juste envie de te reposer, de ne pas te prendre la tête et là. Là tu te retrouves à gérer une gamine et ses crises. Ses accusations, ses envies.. clairement t'en as rien à foutre. T'as pas envie. T'es pas en état et à tes yeux elle a largement dépassé les limites. Buvant ta bière. Tentant de retrouver un calme intérieur. Parce que t'as pas envie de t'emporter. T'es las de ça. Las de tout ces derniers jours. Alors ouais, la voir s'exhiber devant toi, étaler ses.. t'en sais rien ce qu'elle étale. Tu as écouté qu'à demi mot. Ça te fait plus chier qu'autre chose. Parce qu'elle est bien comme les autres : elle attend un truc. Elle peut attendre longtemps. Tu n'es pas le genre de mec qui parle. Surtout pas quand on lui demande. T'as pas envie. Tu n'aimes pas ça. Tu lui as fait comprendre que tu n'as pas de compte à lui rendre. Si elle se sent aussi dans le besoin, eh bien… c'est malheureux à dire, mais ce n'est pas ton problème. Parce que tu as assez de merde sur la tronche pour s'occuper de ses problèmes. Certes tu lui as dit que tu serais là… mais la voir ainsi, te fait regretter tes paroles. Gamine qui débute dans la vie, gamine qui a tout eu et là qui se sent perdu. Non tu as mieux à faire. Malheureux à dire ou penser, mais tellement vrai.. et elle continue. Tu souffles et restes à l'écart. Tu ne comprends pas ce qu'elle attend de toi. « tu connais la porte, » que tu finis par lui dire sèchement. L'invitant à quitter les lieux. Parce que pour toi c'est fini. Tu ne vois pas quoi lui dire de plus, que ce que tu lui as dit. Tu lui dois rien, pas d'explication.. pas parce que c'est elle.. mais juste parce que tu es ainsi. Y a qu'avec une seule personne que tu es différent, mais c'est grâce à lui que tu es toujours sur le bon chemin. Lui, tu lui dois tout. Sans te soucier de savoir si elle reste ou pas. Toute façon tu as donné, tu n'as rien de plus à lui dire. Si elle attend quelque chose : elle peut attendre longtemps. Toi en attendant, tu as faim et d'autres envies à gérer. Les tiennes et surtout tu veux du calme.  

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