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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 If only you'd know how it feels ○ Jilly

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MessageSujet: If only you'd know how it feels ○ Jilly (#)   If only you'd know how it feels ○ Jilly EmptyDim 28 Oct - 14:34


Ces jours et ces nuits où .. plus rien
Deuxième jour où je ne rentre pas chez moi. Cela n'a plus aucune signification depuis la venue de gens qui en ont amené d'autres en alertant les services sociaux de la situation dans laquelle ma mère et moi vivions. Je ne m'étais pas préparé à cette éventualité, mais les coupures d'électricité et d'eau n'avaient été qu'un avertissement face aux impayés s'amoncelant sur la table de la cuisine. Les factures, j'en ouvrais les enveloppes, regardais directement le montant à payer puis les déposai pour ne les relire qu'après avoir touché le peu d'argent que je touche chez les Thompson. Lorsque je parvenais à régler une somme due, sept autres s'étaient ajoutées à un tas qui grandissait de manière exponentielle. En dehors d'Emily, personne n'était au courant. Notre mère ne parlait plus depuis longtemps, renfermé dans son mutisme, et moi je ne voulais pas que les gens sachent pour ensuite nous prendre en pitié.

Mais avant-hier a été le jour où nous ne pouvions plus nous coucher. Différents services ont vu la vie que nous menions depuis des années, avant qu'on nous enlève le peu de confort qu'il nous restait. Des huissiers sont venus, des policiers, du personnel médical, des assistantes psycho-sociales. Et je n'ai rien pu faire. Je n'avais pas la force de les faire sortir de chez nous, alors ils ont inspecté chaque recoin pour probablement estimer quelle partie était la moins insalubre. Ils sont monté dans ma chambre, celle abandonnée et devenue poussière de ma soeur, pour redescendre avec mes économies. Ils avaient dans les mains tout ce qui alimentait l'espoir fragile de réussir à sauver ma mère. J'avais les yeux rougis par la rage et la fatigue quand ils m'ont interrogé sur l'origine des billets, à savoir si je trempais dans des activités illégales. J'ignore s'ils m'ont cru mais je leur ai répondu que non et leur ai donné le nom des Thompson après qu'ils m'aient reposé deux fois la question.

En échange, j'ai demandé un contact. Ils m'ont tendu une carte de quelqu'un qui travaille au commissariat dans l'accompagnement des personnes victimes lors d'un accident. Sauf que je ne savais pas qui c'était malgré l'insistance des deux agents, alors je n'en voulais pas. J'avais posé mon choix. Et ils ont suivi le prolongement de mon doigt du regard quand je l'ai tendu en direction de la fenêtre. Sur le devant de la maison, l'ambulance quittait les lieux avec l'infirmière qui m'avait ausculté afin de vérifier que je ne présentais aucun trouble lié à mon hygiène de vie entre ces murs. Au cas où je change d'avis, les policiers m'ont tout de même laissé les coordonnées de leur collègue. J'étais pris en charge par les services sociaux qui m'ont délogé. Temporairement d'après leurs dires, mais cela sonnait plutôt comme un adieu définitif à la maison. J'ai atterri dans un centre pour démunis, où des bénévoles s'occupent de garder les locaux propres et de préparer quelques plats basiques qui sont donnés à ceux qui n'en ont pas les moyens. J'en fais désormais partie, le temps de me faire une petite santé avec les sous des Thompson. Cette situation me déplaît, encore plus quand on m'a refusé de sortir le soir parce qu'à vingt-deux heures tout le monde restait dans l'enceinte du bâtiment. Si je voulais prendre l'air, il y avait une minuscule cour fermée à l'arrière. Et ce n'est pas une nouvelle brosse à dents et des draps frais qui compenseront cette privation de liberté.

Cet après-midi j'ai reçu la visite d'une femme, membre de l'équipe psycho-sociale qui s'était déplacée jusque chez nous il y a deux jours, mais j'ai refusé de coopérer. Au bout de longues minutes, elle s'est levée pour repartir et m'a tendu un bout de papier avec un numéro dessus. « C'est le contact que tu as demandé avant-hier », m'a-t-elle précisé en attendant une réaction de ma part. Déçue, elle a fini par s'en aller. Depuis plusieurs heures, je retourne ce rectangle de papier dans ma main, seul objet qui m'occupe dans cette chambre insignifiante. Je ne sais même pas pourquoi j'avais demandé ce numéro ; il m'est inutile en fait ... 22h15 je ne peux plus bouger de là, et j'ai déjà réfléchi à toutes les incertitudes de n'importe quel jour qui suivra celui-ci. Je tourne en rond, je n'avance sur rien. Alors je prends mon téléphone sans raison, ouvre le répertoire. Quatre noms, pas un de plus ni de moins.

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Bonsoir,
Je voulais vous remercier pour avoir pris soin de ma mère il y a 2 jours qd vous êtes venu nous vérifier. Vous devez avoir beaucoup de travail et vous avez pris de votre temps. J'espère qu'elle ne va pas trop mal, mais je dois vous avouer que nous ne pourrons pas payer les soins si vous nous aidez. Nous ne pouvons déjà plus payer tous les médicaments qu'on lui a conseillé il y a trois ans... Alors vous êtes gentils mais nos dettes ne pourront jamais couvrir une hospitalisation. Il n'y a qu'elle et moi.. et je n'ai qu'un maigre revenu d'apprenti pour tenter de payer les factures... Désolé, mais ne nous mettez pas dans une situation encore plus difficile svp... Je sais cb coûte des frais médicaux. C'est impossible pour nous.
Signé le garçon du 124 Easton Road


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Minuit quarante, 9% de batterie. Presque trois heures sur ce message que j'ai réécrit, dont j'ai changé des mots, des phrases pour au final retirer des dizaines de lignes et n'envoyer que le strict principal. J'appuie sur la touche. Je viens d'exploser la moyenne de temps que je passe sur mon téléphone.



@Jilly Jones
on avait dit textos, mais j'ai voulu planter le décor avant de passer en messages :s
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Dernière édition par Alvin Burgess le Dim 11 Nov - 10:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: If only you'd know how it feels ○ Jilly (#)   If only you'd know how it feels ○ Jilly EmptySam 10 Nov - 15:53


Ces jours et ces nuits où .. plus rien

Le dicton assurait que la nuit porte conseil. Un SMS. Il avait suffi d’un simple point lumineux sur le rebord de son portable pour la tirer de sa réflexion. A tourner dans son petit lit, à fixer le plafond de sa caravane et soupirer à répétition, Jilly comprenait mieux la signification du fameux dicton. Une main agacée attrapa le portable à elle. A cette heure, un message se devait d’être urgent.

« le garçon du 124 Easton Road »

Ainsi, l’histoire n’était toujours pas terminée. Se terminerait-elle un jour ? Lorsqu’un homme prenait les choix d’un autre, il ne pouvait rentrer chez lui et se laver les mains dans l’espoir que le destin avec lequel il avait joué partirait dans les égouts. Enfin, d’autres le réalisait sans ciller. Jilly, elle, ne pouvait s’y résoudre. Cinq doigts lissèrent la peau de son visage. Qu’importe combien d’autres suivirent, le poids qui pesait sur elle refusait de la quitter. Cette adresse lui trottait dans la tête depuis des semaines. Depuis qu’elle était retournée voir cette femme, un cas de conscience s’imposait. Madame Burgess avait toujours été charmante avec elle. Sa tignasse blonde s’était trainée à de nombreuses reprises dans les pattes de cette dame. Jamais celle-ci ne s’était fâchée ou l’avait repoussée et obligée à rejoindre son foyer. Mais aujourd’hui, elle n’était plus la même et c’était au tour de Jilly d’avoir cette personne dans les pattes, elle et son fils. Un sentiment s’accrochait à ses tripes. Que répondre ?

« Bonsoir, Alvin. »

Bien sûr qu’elle se rappelait de ce prénom. Personne n’oubliait ce genre de première intervention. On ne l’avait pas formé pour ça. On ne lui avait pas appris comment agir et réagir, comment se protéger et les protéger, eux. Alors elle se trouvait con parce qu’on lui avait demandé avant de transmettre son numéro à ce gamin. On lui avait conseillé de ne pas le faire. On lui avait rabâché qu’il fallait séparer le privé du professionnel. Mais c’était en devenant aussi impersonnel que le « on » que le monde finissait en lambeau.
Que dire ? Déjà que l’oral lui posait problème, l’écrit sonnait comme impossible. Pourtant, il convenait de faire un effort au vu de la situation. Elle avait accepté cette position. Malheureusement, elle ne pouvait pas prendre soin d’une personne en plus de sa propre mère. Le temps lui manquerait, l’argent lui manquerait, l’énergie lui manquerait… tout lui manquait. Le monde était cruel, parce qu’on ne pouvait le sauver en entier. Mais peut être pouvait-elle au moins soulager le quotidien de ce petit.

« Dit moi avant comment va tu ? Tu es bien instalé ? »

Il devait se retrouver en centre. Jilly elle-même avait passé quelques temps dans ce genre d’établissement. Ce n’était pas aussi terrible que le montrait les séries à la télévision. Malheureusement, un centre ne remplacerait jamais un foyer, même s’il n’était plus si sûr, si sain et si agréable. Il symbolisait une rupture avec un ancien temps, d’anciens liens et malheureusement n’offrait pas de nouvelles solutions.

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MessageSujet: Re: If only you'd know how it feels ○ Jilly (#)   If only you'd know how it feels ○ Jilly EmptyDim 11 Nov - 10:48


Ces jours et ces nuits où .. plus rien
J'avais posé mon téléphone sur la petite table toute froide de cette chambre à peine plus conviviale dans son minimalisme. En même temps, je ne paie rien pour avoir la chance de passer la nuit sous un toit dans une pièce chauffée, avec des draps des serviettes propres, et avec un accès à un point d'eau tempérée pour me laver sans risquer la pneumonie ensuite. Je me suis levé pour inspecter chaque recoin de la pièce de onze mètres carrés dont j'avais fait le tour en moins de trente minutes la veille. Je ne découvre aucune particularité supplémentaire : un lit bien plus ferme que le mien, une armoire-étagère suffisante sans porte et cette table de chevet de la taille d'un cahier de dessin. Aucune fenêtre, ce que j'aurais apprécié pour voir le ciel le soir puisque nous ne pouvons sortir de l'établissement. Les murs et le plafond ont été peint d'un blanc ultra commun par-dessus le crépi original, m'y laissant m'inventer n'importe quelle histoire en les regardant. Une tonalité me parvient depuis le meuble réduit à sa plus simple expression, joint dans le prolongement de l'oreiller. Un texto que je lis après avoir retraversé la pièce dans l'autre sens. Des questions au lieu de réponses. Une volonté de comprendre ce que je vis. Pourquoi ? Pourquoi les gens veulent soudainement savoir comment je vais ? Pourquoi avec elle je me suis senti en confiance quand elle s'est présentée chez nous, et que j'ai envie de lui parler presque plus qu'à Victoria que j'ai déjà trop embêtée avec mes soucis personnels ?

Je présume que oui, pour le confort ca va. Le reste c'est autre chose.

Je réponds aussi évasivement que je suis étonné de rapidement recevoir une réponse. J'espère que je ne l'ai pas réveillée ; je sais que des personnes ne coupent pas leur téléphone quand ils dorment et la sonnerie peut facilement perturber leur sommeil. Je veux en avoir le coeur net, alors j'envoie un troisième message dans la foulée du second, alors que l'écran n'est pas encore repassé en mode veille. J'hésite à m'excuser, mais je fais plutôt court :

Vous ne dormez pas ?

Mes doigts continuent de tapoter sur les touches pour en composer un nouveau, mais j'estime en plein milieu que ce serait excessif de la bombarder autant. La batterie s'est encore un peu plus déchargée pour tomber à 7%. Je ne sais toutefois pas où se trouve le bloc à insérer dans la prise pour remonter ce chiffre que beaucoup considéraient critique. Pas moi, je m'en sers tellement peu que je tiens jusque une semaine et demie sans devoir utiliser de courant ; ce que de toute façon nous n'avions plus à la maison. Les dernières fois, j'ai piqué l'électricité de l'école, comme le font la plupart des élèves, mais pour autant je n'ai pas utilisé davantage mon téléphone bien que malgré cela il se décharge de plus en plus vite depuis quelques temps. Du coup, je pars à la recherche d'un câble pour alimenter mon appareil avant qu'il ne s'éteigne, si quelqu'un est dans les parages à cette heure de la nuit. Une heure dix.


@Jilly Jones
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MessageSujet: Re: If only you'd know how it feels ○ Jilly (#)   If only you'd know how it feels ○ Jilly EmptyMar 27 Nov - 13:24


Ces jours et ces nuits où .. plus rien

Le portable retomba sur son ventre. Ce poids le rappela celui qu'elle avait pris quelques jours plus tôt. Le regret, le doute et la culpabilité la rongeaient. Plus jeune, le monde entier semblait nous hurler que le monde ne appartiendrait, qu'il suffirait d'avoir la foi et la force pour lutter contre le mal pour gagner. Mais une seule personne ne pouvait changer le monde à elle seul, une seule personne ne pouvait métamorphoser une vie. La vibration la sortie de ses songes. Alvin répondait très rapidement, probablement bien accoutumé à manier le portable et les SMS.

" Ta des têtes connues la ba ?" Une tête connue, même vaguement offrait un minimum de réconfort. Les repères s'effondraient autant s'en trouver d'autres même s'ils n'étaient qu’éphémères, eux aussi! Sa réponse à la question d'Alvin requit un temps de réflexion. Le jeune âge de son interlocuteur et sa situation actuelle interdisaient  à Jilly toute explication complexe. La réserve qu'imposait la pudeur inhérente à son éducation retînt toute réponse trop personnelle ou longue. Aussi, le plus simple fut une part d'honnêteté. "Dabitude, je bose la nui j'ai pas someil a cet eure."

Les nuits lui manquaient. Ce rythme de travail favorisait les soins indispensables qu'elle devait procurer à sa mère. Les nuits, la dame dormait du sommeil du juste, aidé par quelques pilules miracles. Le droit au repos demeurait un mythe pour les aidants! Ce point, Alvin le comprendrait probablement au vu de sa situation bancal et malgré son jeune âge. Lui aussi portait le poids d'un parent souffrant.

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MessageSujet: Re: If only you'd know how it feels ○ Jilly (#)   If only you'd know how it feels ○ Jilly EmptyDim 9 Déc - 20:51


Ces jours et ces nuits où .. plus rien
S'il m'arrivait fréquemment de faire des courtes nuits, la récente situation et le relâchement de mes nerfs faisaient que je dormais davantage mais par courtes séquences d'approximativement quarante minutes. Avec beaucoup de chance je parvenais à garder les yeux fermés pendant presque deux heures. Lorsque la zone des draps sous ma main vibra pour annoncer l'arrivée d'un nouveau message, mes paupières s'activèrent dans un élan de retour à la prise de conscience. La distance de l'appareil disparu d'entre mes doigts s'expliquait par mon assoupissement qui dura le temps compris entre l'envoi de mon dernier texto et la réception à l'instant de celui de l'infirmière. Soit dix-sept minutes, ou pour ainsi dire une absence minime et un repos dont le bénéfice ne s'est pas ressenti sur mon état général de fatigue.

Constatation est, à l'affichage de l'écran, que je n'avais pas un seul mais deux messages non-lus sur ce trou noir de ma nuit. Je pris connaissance de leur contenu et des interrogations de ma correspondante avant d'y répondre dans l'ordre grâce à deux envois successifs.

Non, je ne connais personne. Déjà en dehors de ces murs je n'ai pas beaucoup de visages familiers, alors cela aurait été sacrée coïncidence haha.

Il n'y a rien qui prêtait à rire mais je ne maîtrisais pas l'usage des smileys totalement ignorés dans mes SMS ni des particules censées traduire une expression comme le rire (haha), la fierté (hehe), l'indifférence (bwah), la colère (grrr - que je mets souvent quand j'écris à Victoria), la confusion (uh ou hmm) ou tout une liste non exhaustive de transcriptions orales à l'écrit. Alors j'en ajoutais de manière aléatoire qui ne correspondaient pas exactement au contexte ciblé. Souvent ca passait et l'on ne m'en tenait pas rigueur.

Tu dors le jour alors, comme les vampires ? Ca m'arrive parfois en cours :s Enfin ca m'arrivait...

Mes doigts ne veulent pas s'arrêter mais mon cerveau ne parvient pas à formuler une phrase ensuite alors j'appuie sur la touche verte. Après je n'allais pas rentrer dans les détails et l'embêter plus que je ne le faisais déjà. Puisqu'elle n'était pas sur le point de se coucher, je cherchais à comment formuler le « Bonne nuit ». A force de me retourner sous la couette, ma tête vira contre l'oreiller et le téléphone s'échappa encore de mes phalanges endolories, captives avec tout mon corps du sommeil qui m'envahit.
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MessageSujet: Re: If only you'd know how it feels ○ Jilly (#)   If only you'd know how it feels ○ Jilly Empty

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