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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mars 2024
11° - 22 ° // du soleil est à prévoir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


le jardin d'eden est un café/pâtisserie qui commence à se faire un nom à island bay.
si vous voulez rejoindre l'équipe, les portes vous sont grandes ouvertes !

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 i hate you, i love you (breo)

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MessageSujet: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyLun 26 Nov 2018 - 19:27


i hate you, i love you

S’il y a bien une chose que Leo sait faire mieux que de vendre des maisons, c’est faire la fête. Il a l’impression d’être né pour ça et ça le dérange grandement quand il termine une semaine sans être passé une seule fois dans un bar ou dans une boîte de nuit. À son âge, pourtant, on essaye de s’assagir et de ralentir sur la consommation d’alcool, sur la musique trop forte et sur les corps qui se collent à soi. Ce n’est pas son cas, surtout depuis l’arrêt brutal de son mariage. Ce n’est que quand il a l’esprit trop occupé par d’autres femmes qui se déhanchent qu’il arrive à oublier – pour quelques minutes – celle qu’il désire réellement. Il reste en retrait et ne passe jamais à l’acte, c’est vrai qu’il discute avec certaines femmes et prend quelques numéros, sauf qu’il ne rappelle jamais. À quoi bon ? Il y a toujours une alliance de disposée sur sa table de chevet et ce n’est pas un papier qu’ils n’arrivent pas à signer qui change quoi que ce soit au fait qu’il soit un homme marié. Il a oublié le corps de Brooke quelques nuits, quand il vivait encore à New-York, mais ça ne s’est pas reproduit depuis son retour à Island Bay. Il ne peut pas nier que ça lui a fait quelque chose de la revoir, de l’embrasser et de ressentir toute la haine qu’elle peut lui porter. Il faudrait vraiment que quelqu’un se décide un jour à écrire un livre cohérent sur la psychologie féminine parce qu’avec elle, il ne comprend jamais rien. Tout ne se passe jamais comme il l’avait imaginé et, si autrefois c’était plaisant, aujourd’hui, il ne sait plus comment faire face. Ça doit faire un mois qu’ils ne se sont pas revus, bizarrement, il n’a pas cherché à réapparaître sans qu’elle le désire. Il a compris ce que ça fait de ne pas avoir envie de faire face à une personne qu’on a autrefois aimé. Elle s’est immiscé dans un rendez-vous professionnel et a essayé de tout saccager avec sa cliente – heureusement pour lui, elle n’était pas très futée – mais ça lui a déplu. Et puis elle a dit ce truc sur la lassitude, qu’il n’arrive pas à oublier. C’est bien pour ça qu’il n’a plus fait le premier pas depuis, il a même songé à réellement signer les papiers du divorce. Il est arrivé dans le bureau de son avocat, déterminé, et il est reparti en se rendant compte qu’il n’y arriverait certainement jamais. C’est pas pour autant qu’il ne lui en veut plus, en fait, il en veut au monde entier. Et c’est pour ça qu’il est là, ce soir, pour oublier. Le temps d’une soirée, il ne veut plus songer à son mariage, ni au moindre de ses problèmes personnel. Il veut juste passer du bon temps, sauf que ça n’est pas les plans prévus par son destin. Brooke est là, elle aussi, il vient de l’apercevoir. Comme quoi, ils ont toujours eu les mêmes goûts concernant les extravagances de la nuit. Ce monde leur appartenait, autrefois. Mais ce temps est révolu, c’est bien ça qui pousse Leo à se rapprocher de son ancienne amante. Il veut qu’elle s’en aille, il était là avant elle, presque à l’ouverture. Avec les quelques verres alcoolisés déjà ingurgités, ça lui paraît être un argument en béton. Il vient lui faire face, ne la salue même pas. Je crois que la sortie c’est là-bas, si je ne me trompe pas. Il parle assez fort pour que sa voix passe au-dessus de la musique, tandis qu’il pointe son doigt vers une direction qu’il n’est même pas la bonne. Il a juste envie de la voir partir, cet endroit, ce soir, il lui appartient. Elle n’a pas le droit de débouler une seconde fois et de tout gâcher, la dernière fois était déjà la fois de trop. Allez, bouge. Il la presse, c'est presque insultant mais autant dire qu'il n'en a rien à faire. C'est la dernière personne qu'il a envie de voir, actuellement.
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyJeu 29 Nov 2018 - 0:34


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Ses talons claquent sur le sol, son pas est pressant. Brooke n'a qu'une hâte, rejoindre l'établissement qui l'a abrité bien des nuits. Véritable noctambule, la femme d'affaire - bien qu'influente de jour - s'épanouit véritablement une fois le soleil couché. C'est en ces moments qu'elle lâche prise, qu'elle se montre telle qu'elle est sans concessions. Il n'y a pas de faux semblants, pas de contrainte au crépuscule. Il n'y a qu'elle. C'est bien ce pourquoi elle ne peut consentir à renoncer à ce monde qui, selon la société, ne devrait être que passé pour une femme de son âge. Elle se fiche bien pas mal de ses conventions et elle en connaît beaucoup qui partagent son opinion. Elle les rejoint ce soir et ils veulent tous la même chose : se sentir vivant rien qu'un instant, ne penser qu'au moment présent. Cet exécutoire lui est vital, elle ne pourrait jamais essuyer tous les revers qui parsème sa vie sans cela. Une étrange impression l'habite en effet, comme s'il y a avait un trop-plein. Trop, c'est le bon mot. Trop d'évènements, trop d'émotions, trop de tout. Elle ne demande qu'une chose : que tout ça s'arrête. Le simplicité, c'est ce quoi à quoi elle aspire, ce à quoi elle n'a jamais eu droit. Sauf la nuit. Sauf quand elle se laisse porter par la musique, enivrée d'une de ses boissons qui ont un véritable effet médicinal sur son esprit tourmenté. Il n'y a plus rien qu'y compte alors, plus de pensées qui se bousculent. Il n'y a que le calme dans un chaos pourtant environnant. C'est d'une ironie qu'elle trouve exquise. C'est ce pourquoi le videur l'a reconnu avant qu'elle ne dise un mot, ce pourquoi il lui permet de briser la file pour qu'elle entre. Et elle, elle en profite sans aucun scrupule malgré les regards noirs de certaines. Elle se fiche de tout ce soir, elle l'a décidé. Alors, elle prend place, un verre à la main. Le verre qu'on connaît tous, celui qui à la miraculeuse faculté de les mettre tous et toutes dans l'ambiance. Assise près du comptoir où le barman lui propose de goûter un nouveau cocktail, elle se détend déjà. Voilà son erreur. "Je crois que la sortie c’est là-bas, si je ne me trompe pas." Lui, ici. Bien sûr, c'était évident. Il fallait bien qu'il le lui prenne aussi, ç'aurait été trop charitable de lui laisser ce petit espace qui lui plaît tant. Leo ravage tout sur son passage, c'est bien connu. Allez, bouge. Elle ne l'avait pas vu arriver, à vrai dire, elle a peine eu le temps de réaliser ce qu'il lui dit qu'il en rajoute déjà une couche. Qu'il dépasse les limites. Son sang ne fait qu'un tour, elle saute hors du siège qui la soutenait en une fraction de seconde, prête à riposter. Elle pensait pourtant en avoir fini avec tout cela, y avoir mis un terme pour de bon. Elle lui avait parfaitement fait comprendre que c'était fini, que ces petits jeux ne l'intéressaient plus. Elle pensait toute évanouit mais c'était sans compter sur l'impérialité sans pareil de son mari. Qu'elle s'en aille, elle ? C'est vraiment ce qu'il a osé dire ? "Va te faire voir Leo." Dans le vacarme environnant, sa voix résonne pourtant ; il faut dire qu'elle y a mis les formes. "Si y'en a un qui doit dégager c'est toi. C'est ma ville ici, toi t'es qu'un parasite." Elle s'approche sensiblement de lui pour cette dernière réplique qu'elle lance avec hargne, elle veut qu'il entende. Chaque putain de mots. C'est lui qui s'est imposé ici sans que personne ne le demande, c'est lui qui a obstinément refusé de partir. Il est hors de question qu'elle courbe l'échine à un hypocrite tel que lui. Lui lançant un dernier regard à glacer le sang, elle cherche à s'éloigner de lui en prenant soin de le bousculer au passage. Ça devait être une bonne soirée et il a réussi  à la mettre hors d'elle. Bordel.


Dernière édition par Brooke Bailey le Dim 2 Déc 2018 - 14:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyJeu 29 Nov 2018 - 17:51


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Il sait qu’il aurait très bien pu l’ignorer, il aurait pu rester dans son coin et finir sa soirée de son côté, sans embêter qui que ce soit. Mais une part de lui ne peut pas s’empêcher d’aller vers elle, encore et toujours, même si ce n’est que pour la repousser. Il ne faut que quelques secondes à Brooke pour réagir, elle se lève de son siège et lui fait face. Et il connaît bien sa femme, il savait qu’elle allait riposter : personne ne peut la faire, personne ne peut l’intimider. La preuve, elle lui dit d’aller se faire voir et que si l’un d’eux doit s’en aller, c’est bel et bien lui. Il n’est pas d’accord, clairement, et il a envie de le lui faire comprendre. Sauf que elle, elle préfère s’échapper, c’est bien un de ces trucs, ça. La preuve avec leur rupture, ils se sont séparés après sa tromperie, certes, mais c’est surtout parce qu’elle est partie à des milliers de kilomètres. Il fronce les sourcils et attrape son bras quand elle passe à côté de lui, il n’a pas l’intention de se laisser faire, ni l’intention de la laisser fuir une nouvelle fois. S’il a fait tout ce chemin pour la retrouver, ce n’est certainement pas pour s’entendre dire qu’il est en trop et qu’il est chez elle. Son poignet dans sa main, le blond tire légèrement dessus pour qu’elle fasse volte face et se retrouve une seconde  fois face à lui. Rien de vraiment violent dans ce geste, non, il a déjà l’étiquette du mari infidèle, il n’aura pas celle du bourreau. Je suis un parasite ? Il lui pose cette question, comme s’il avait mal entendu la première fois. Et toi, qu’est-ce que tu es ? On peut repartir du début et voir où est-ce qu’on s’est rencontré : New-York, tu crois que c’était chez toi, là-bas ? Lui aussi, il pourrait lui reprocher tout un tas de choses. Personne t’a demandé de déménager aux États-Unis, personne t’a demandé de débarquer dans ma vie. Il ne regrette pas de la connaître, loin de là. Le seul parasite ici, c’est toi. T’as eu tout ce que tu voulais et tu t’es barré à la première difficulté. Voilà comment il définit sa tromperie, une « difficulté », mais peut-être que c’était bien le cas ? Un signe de faiblesse de sa part, le dernier recours d’un homme qui a la sensation de perdre sa femme à chaque jour qui passe. Moi je reste, toi tu pars. Lui, il ne parle que d’ici, pas de la ville. Il s’en fiche, qu’elle fasse ce qu’elle veut où elle le veut, tant qu’elle ne traîne pas dans ses pattes. Il est venu à la base pour elle, il a décidé de rester pour sa petite sœur, pour son travail, pour ses amis. Pour lui, tout simplement.
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyVen 30 Nov 2018 - 22:12


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Breo #4

Brooke ne voulait pas entendre ça ce soir, c'était même la dernière chose qu'elle souhaitait. En cette magnifique nuit, le plan était de tout oublier, de se laisser porter par la musique. Et surtout, par la boisson. Elle ne s'oblige jamais à esquiver ce genre de conversations habituellement, elle écrase au contraire ceux qui la blesse mais tout est différent ce soir. Elle a beau lui avoir dit le tréfonds de sa pensée, elle n'en reste pas moins beaucoup plus modérée qu'à l'accoutumé. La preuve en est : elle choisit de partir. Sauf que, bien évidemment, Leo en décide autrement. Il la force à faire demi tour, la maintenant par la bras. "Lâches-moi." D'un coup énergique, elle se détache de sa poigne. "Je suis un parasite ?" Elle l'a dit oui. C'était peut-être le verre qu’elle a ingurgité qui parlait à sa place ou son impulsivité légendaire d’ailleurs. Quoiqu’il en soit, les mots lui sont sortis de la bouche avec une aisance folle, comme s’ils détenaient la vérité suprême. "Et toi, qu’est-ce que tu es ? On peut repartir du début et voir où est-ce qu’on s’est rencontré : New-York, tu crois que c’était chez toi, là-bas ?" Elle lève son verre d'un air mauvais et bois d’une traite le reste de son contenu. La mixture lui pique un peu la gorge mais elle s’en fiche, ça l’anesthésie et c’est tout ce qu’elle souhaite. Si ça peut l’aider à faire face à la situation actuelle, ce n’est que mieux. "Non mais je rêve, tu te prends pour qui ? J'étais venue à New-York pour vivre ma vie, pas pour rencontrer un play-boy à la manque." Elle l'avait fait pour le travail, si elle l'a connu, c'est bien par hasard. Elle était en couple avec son ami à l'époque, parfois elle se dit que ça aurait été plus simple si s'était resté ainsi. Cole était quelqu'un d'attentionné, bien plus que Leo ne le sera jamais. Ce qui prouve une fois de plus que rien n'était rationnel dans le fait de le choisir. Rien n'était rationnel dans leur relation de toute manière. C'était purement et simplement guidé par la passion. Il avait le don de la faire sentir vivante. On ne le dirait certainement pas ce soir cela-dit. "Le seul parasite ici, c’est toi. T’as eu tout ce que tu voulais et tu t’es barré à la première difficulté." Un rire cynique lui échappe, il remet de nouveau son départ sur le tapis ? Comme si c'était le véritable problème ! Il est bien différent et il le sait pertinemment. "C'est pas moi qui suis allé baiser la première venue après une simple dispute. N'inverses pas les rôles, tu sais très bien ce qui s'est passé." Ça la met en rogne qu'il puisse ainsi lui rejeter la faute, elle est partie - oui - mais elle en avait toutes les raisons de le faire. Qui plus est, elle est fatiguée de toujours et encore ressasser le sujet, ce qui est fait est fait. "Moi je reste, toi tu pars." Il insiste encore une fois et elle croit rêver. Il lui en veut, elle peut le sentir mais ce n'est pas son problème. Ça ne l'est plus. Il peut bien penser ce qu'il veut mais elle, elle n'est pas prête de partir. "Si tu veux que je m'en aille, il va falloir que tu me traînes toi-même hors de ce putain de club parce qu'il y a aucune chance que je bouge, tu m'entends ?" Franchissant la distance qui les sépare, Brooke lui assène cet ultimatum alors qu'elle le regarde droit dans les yeux. Froide. Comme si, quelque part, elle le défiait d'oser le faire.


Dernière édition par Brooke Bailey le Dim 2 Déc 2018 - 14:43, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptySam 1 Déc 2018 - 19:11


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On peut facilement croire qu’il a – encore une fois – fait exprès de venir à sa rencontre. Sauf que cette fois, c’est bel et bien le hasard qui est en cause. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il insiste tant : il veut qu’elle s’en aille, il veut profiter de sa soirée. Elle en a suffisamment fait avec sa cliente, la dernière fois, il est hors de question qu’elle s’amuse à lui gâcher la vie. Il est revenu pour des raisons qu’il trouvait nobles et c’est également pour ça qu’il n’a plus l’intention de partir. Et si elle ne veut vraiment plus de lui dans sa vie, si elle s’est effectivement lassée de tout ce qu’il représente, grand bien lui fasse. Mais qu’elle disparaisse une bonne fois pour toutes, c’est tout ce qu’il désire. Cette dispute qui vient d’éclater entre eux n’a aucun sens, il le sait. Ça ne l’empêche pas de prendre le tout trop à cœur et de répondre vivement à celle qui – logiquement – devrait bientôt devenir son ex-femme. Entre eux, c’est comme un match de n’importe quel sport qui consiste à se renvoyer la balle : ils visent les faiblesses et frappent toujours plus fort dans l’espoir de gagner la manche. La dernière fois qu’ils se sont croisés, ça a été un match nul, ils ont tous les deux été blessés par ce qui a été dit. Il imagine qu’il l’a été plus qu’elle, finalement, car ce qu’il a dit n’était rien d’autre qu’un mensonge. Alors que elle, elle semblait le penser sincèrement. Et le fait qu’elle ne veuille réellement plus de lui, le fait qu’il commence à le réaliser, ça ne lui plaît pas. Alors quitte à se faire jeter, autant qu’elle reste éloignée au maximum de lui. Et tout aurait été beaucoup plus simple si, à la base, elle n’était pas venue à New-York. C’est ce qu’il ne manque pas de lui dire mais comme toujours, sa femme à réponse à tout. Comme si tu regrettais quoi que ce soit. T’aurais pas passé autant d’années avec un type si notre mariage t’avait autant déplu. Il sait ce qu’il dit, elle n’est pas du genre à se laisser faire quand quelque chose la dérange, elle fait tout son possible pour régler le problème. Si lui-même en avait réellement été un, ils auraient divorcé bien avant qu’il ne songe à aller voir ailleurs. Et finalement, malheureusement pour lui, c’est ce sujet qu’elle remet une énième fois sur le tapis. Il lui reproche d’être partie, elle lui reproche de l’avoir trompé. C’est une conversation de sourds qui dure depuis des mois, cette histoire. Il lui offre un long soupir pour seule réponse, clairement, il n’a pas le courage de débattre encore à ce sujet. Il ne l’a pas fait par envie mais par pulsion, parce qu’il perdait pied et que leur mariage battait de l’aile. Il n’est pas parti à la première dispute, non, il y en a eu des centaines – peut-être même des milliers – avant qu’il ne dérape. Finalement, il lui demande une nouvelle fois de s’en aller et Brooke refuse. Elle le provoque même en lui disant qu’il ne peut se débarrasser d’elle que d’une seule manière : en la faisant sortir par ses propres moyens. Son regard plongé dans le sien, il ne peut pas s’empêcher de penser que c’est une sorte de défi. Ne me sous-estime pas comme ça. Parce qu’il en est bel et bien capable, et elle le sait. Il aurait pu s’arrêter là, avec cette phrase qui semble légèrement menaçante, mais il a déjà bu suffisamment de verres pour être porté par son impulsivité légendaire. Chez Brooke, il y a qu’une seule chose d’imposant : son caractère de merde. Elle, elle mesure un mètre les bras levés et pèse moins lourd qu’une plume. Du moins, c’est l’impression qu’a toujours eu Leo quand il portait son épouse dans ses bras. Et c’est la sensation qu’il retrouve quand il répond à ses attaques en l’attrapant par la taille pour la soulever et l’entraîner hors du club, qu’elle se débatte ou non ne change strictement rien au dénouement de cette action : il y arrive. Il ne la relâche qu’une fois devant la porte, quand l’air frais de la nuit vient caresser leur peau. Il reste cependant bien face à elle, ne recule pas d’un seul pas. Si elle veut jouer au plus con, il gagnera pour sûr. Et maintenant ? Est-ce qu’elle va partir ? Il a un gros doute et bizarrement, une part de lui ne veut déjà plus la voir s’en aller. Il prend le temps de la regarder – chose qu’il n’a pas fait à l’intérieur – et, à la lumière des néons et de la lune, c’est fou ce qu’il la trouve belle.  
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptySam 1 Déc 2018 - 21:10


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Comment en est-elle arrivée là ? Comment peut-elle être encore en train jouer à ce petit jeu avec Leo ? N'arrivera-t-elle donc jamais à s'en défaire ? Est-elle piégée à vie ? C'est ce qu'elle se demande en tout cas alors qu'ils se lancent comme toujours des vacheries à la figure. "Comme si tu regrettais quoi que ce soit. T’aurais pas passé autant d’années avec un type si notre mariage t’avait autant déplu." Elle pourrait lui donner raison mais elle n'en a aucune envie, pas alors qu'il veut tout faire pour qu'elle parte de ce club où elle a tout les droits d'être. Ce serait lui donner trop de crédit. "Je m'étais peut-être résignée à me contenter de peu." Si elle ne peut pas profiter de sa soirée à cause de lui, elle va faire en sorte qu'il la sente passer lui aussi, c'est de ce bois là qu'elle est faite. Quant à Leo, il insiste encore, il veut qu'elle parte. Elle, elle lui a dit clairement qu'elle ne bougera pas à moins qu'il le fasse pour elle. Elle s'était naïvement dit que ça le dissuaderait, qu'il y avait bien trop de monde autour d'eux pour qu'il se donne en spectacle de la sorte. Visiblement, elle a méjugé la rancoeur qu'il lui porte ce soir. "Ne me sous-estime pas comme ça." Et il met sa menace à exécution, l'attrapant par la taille pour la soulever dans les airs. Surprise, elle en lâche son verre vide. "Qu'est-ce..." Interdite, elle ne bouge pas les premières secondes alors qu'il la porte à travers le club. Elle n'arrive tout simplement à intégrer le fait qu'il le fasse vraiment : il est en train de la jeter dehors comme si elle n'était qu'une vulgaire chaussette. "Qu'est-ce..." Elle reprend bien vite ses esprits et une rage folle s'insinue lentement mais sûrement en elle. Elle n'est pas un objet dont il peut disposer comme il le souhaite et elle va le lui faire comprendre. Ainsi, elle se débat comme elle peut, lançant ce qu'elle considère être de magistraux coup de poings et coup de pieds en sa direction. Toutes ses tentatives restent cela-dit veines. "Poses-moi Leo, je rigole pas !" Il ne l'écoute pas ; il continue sa route, impassible. Brooke, elle, ne ménage pas ses efforts, elle essaie de se dégager tant qu'elle peut, elle lui hurle dessus mais rien n'y fait. Le pire dans tout ça, c'est que personne autour d'eux ne réagit, ils sont tous bien trop occupés à vivre leur petite vie pour daigner s'intéresser à autrui. "Bordel mais tu vas me lâcher enfoiré !" Il finit par le faire mais seulement devant l'entrée du club. Brooke fulmine, elle tremble de colère. Ça fait bien des années que personne ne l'avait mis dans un pareil état ; même lorsqu'elle a appris sa tromperie elle n'était si hors d'elle, la peine atténuant sa foudre. Ce soir, par contre, une rage féroce l'habite. Pire, elle se sent humiliée par la manière dont il l'a si négligemment porté, comme si elle n'était rien, comme s'il avait tous les droits. Son geste n'avait beau rien avoir de violent, elle l'a trouvé tout ce qui a de plus blessant et surtout profondément déplacé. "Et maintenant ?" C'est la goûte d'eau qui fait déborder le vase. Une larme de frustration lui échappe et sans même y réfléchir, elle intercepte le verre d'un client un peu trop éméché pour finir par jeter son contenu directement au visage de son mari. Elle ne l'avait pas prémédité, c'était presque comme si Brooke était spectatrice de la scène, qu'elle voyait quelqu'un d'autre faire ce qui n'est pourtant que son oeuvre. Elle ne le regrette pas pour autant, elle estime qu'il l'a amplement mérité après l'outrage qu'il lui a osé lui faire. "Et maintenant ?" Elle répète ce qu'il vient tout juste de lui dire comme pour lui montrer qu'elle ne se laissera jamais faire, qu'il n'obtiendra pas ce qu'il veut si facilement. C'est la guerre à la sur-enchère, elle en est bien consciente mais en cet instant, elle s'en fiche, elle apprécie trop de le voir ainsi trempé. Elle aime vraiment ça. Peut-être un peu trop.


Dernière édition par Brooke Bailey le Dim 2 Déc 2018 - 14:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptySam 1 Déc 2018 - 22:23


i hate you, i love you

Leo a passé toute sa vie à mettre ses fautes sur le compte de son impulsivité, sans jamais chercher à se soigner de celle-ci. Il s’est rendu compte que c’était mission impossible et qu’il ne serait plus du tout lui même si, du jour au lendemain, il devenait quelqu’un de très réfléchi. Ça le changerait totalement, il deviendrait un autre homme et pour être tout à fait honnête, il s’aime comme il est. Son caractère explosif est parfois un défaut, parfois une qualité. Et ce soir, pour Brooke, ce n’est visiblement pas une bonne chose qu’il soit comme ça. Le blond n’a pas écouté ses plaintes ni ses insultes, n’a pas cédé sous ses quelques coups, non, il l’a emmené à l’autre bout du club, à l’entrée de celui-ci. Parce qu’il a eu la sensation d’être mis au défi et qu’il ne supporte pas qu’on le pense incapable de quoi que ce soit. Ce n’était pas l’idée du siècle, il s’en rend compte à la tête de son épouse. Pourtant il continue ses provocations avec ces derniers mots qui, visiblement, sont largement de trop. Il n’a pas le temps de réaliser qu’il reçoit la fin du verre d’un des gars qui était dans la même boîte qu’eux en plein visage, un geste désespéré juste pour l’emmerder bien comme il faut. Sur le coup, il est obligé de reculer de quelques pas pour pouvoir s’essuyer les yeux et essayer d’enlever le plus de liquide possible de son visage. Pas qu’il n’aime pas la boisson alcoolisée qu’il vient de se recevoir, non, mais il aurait préféré l’avoir au fond de sa gorge plutôt que sur ses vêtements. Il prend une grande inspiration quand il l’entend répéter ces deux petits mots, qu’il trouvait encore innocents il y a quelques secondes. Et maintenant, qu’est-ce qu’il va faire, lui ? Qu’est-ce qu’il peut faire face à ça ? Les deux sont allés beaucoup trop loin et dans l’immédiat, il ne voit pas ce qu’il peut faire de plus. La prochaine étape serait de se taper dessus mais ça, encore une fois, ce n’est pas son genre. Maintenant ? Il se pose la question à lui-même, il parle assez bas. Le blond fait un pas en avant pour la regarder, comme s’il avait une idée derrière la tête. Mais il n’y a rien, il n’y a pas que la boisson qu’il vient de se recevoir qui l’aveugle, non, il y a également sa colère. Va bien te faire foutre. Ce sont les seuls mots qui sortent. Il sait qu’il a tous les torts dans leur rupture, c’est bien la raison pour laquelle il a toujours fait au mieux pour ne pas aller trop loin avec elle, que ce soit physiquement ou verbalement. Mais les bornes ont largement été dépassées ce soir. Il ne tarde pas à lui tourner le dos pour se mettre à marcher dans une direction choisie au hasard, en fait, il cherche juste à la fuir. Il n’a qu’une seule chose en tête : elle a gagné, encore une fois. Mais ça ne dure que quelques secondes, que quelques longs pas, avant qu’il s’arrête. Il n’y a qu’une seule chose qui peut le faire changer d’avis comme ça : ses remords. Et c’est rare qu’il se sente désolé pour quelque chose, ça n’arrive même jamais. Il n’y a qu’une seule chose dont il se sent extrêmement coupable et c’était lié à une fuite comme celle-ci, après une dispute, cette nuit où il a terminé dans le lit d’une autre. Il s’est promis de ne plus jamais la quitter, après ça, de ne plus jamais lui tourner le dos et de faire face aux conflits, comme ils le faisaient très bien durant leur mariage : faire disparaître les tensions grâce à la passion. Est-ce qu’ils l’ont toujours au fond d’eux, cette flamme qui les consumait tant ? Bien que trempé à cause de ce qu’elle vient de lui envoyer à la figure, ce n’est pas cette boisson qui a pu l’éteindre. Elle est toujours là au fond de lui et c’est bien pour ça qu’il se retourne finalement, qu’il ne la laisse pas gagner. Il fait le chemin inverse qu’il vient d’emprunter pour revenir à sa rencontre et, sans dire quoi que ce soit, il revient placer ses mains sur sa taille. Pas dans l’idée de la porter cette fois-ci, c’est un acte bien plus doux, une vieille habitude qu’il a perdu au fil des mois loin d’elle, une étreinte qu’il pensait ne plus jamais connaître. Et il faut agir vite, parce qu’il imagine qu’il se fera repousser d’une manière toujours plus violente, après tout, sa femme est une boule de nerfs. Alors après l’avoir plaqué contre le mur juste à côté de la porte d’entrée du club, ses lèvres viennent retrouver la douceur des siennes. S’ils doivent agir désespérément, c’est sa manière à lui d’agiter un drapeau blanc.  
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyDim 2 Déc 2018 - 14:41


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Exaltée, Brooke se plaît à contempler un Leo trempé. Elle lui a tenu tête tant le qu'elle pouvait, elle ne s'est pas démontée un seul instant. Ça lui a fait du bien, plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. C'est sans doute ce qui lui fallait et de bien des manières. Elle ne s'était jamais autorisée à exploser : elle était simplement partie, elle fuyait. Mais ce soir elle a lâché prise et elle a l'impression qu'un poids a quitté ses épaules. "Maintenant ?" Il s'avance et elle attend qu'il passe à l'action. Elle ne sait pas ce qu'il va faire mais elle s'en fiche bien pas mal ; il ne pourra jamais faire pire que ce qu'il a déjà fait, pire que la forcer à quitter les lieux. "Va bien te faire foutre." Voilà ce qu'il lui lance avant de tourner les talons. Ça y est il abdique, elle a gagné. C'est bel et bien fini. Pourtant, un sentiment étrange l'habite, elle devrait être satisfaite - heureuse même - mais ce n'est pas le cas. Alors qu'il s'éloigne, elle se sent amère. Il vient tout juste de l'insulter, c'est la dernière chose qu'il lui a dit et ça pourrait le rester pendant un long moment. Peut-on réellement appeler ça une victoire en fin de compte ? Les sourcils froncés, c'est ce qu'elle se demande quand Leo fait soudainement demi-tour. Elle le regarde s'approcher, dubitative. Que va-t-il encore faire ? N'a-t-il pas finit de l'envoyer sur les roses ? "Si c'est pour en rajouter, tu peux..." Ses mains qui se posent sur sa taille la coupe nette. Hors de souffle, elle ne peut s'empêcher de les fixer, sa peau picotant si agréablement aux endroits où il la touche. Comme dans le temps. Elle n'a pas le loisir de se demander ce que ça signifie, Leo la force en effet à s'adosser tout contre un mur avant de capturer ses lèvres. C'est la deuxième fois que ça se produit depuis qu'ils sont à Island bay mais cette fois-ci, c'est bien différent. Différent parce que Brooke ne réfléchit pas, elle ne se force pas à rationaliser la chose, non. Au contraire, elle se laisse porter par les sensations que lui procure le baiser qu'ils partagent. C'est fort, ça la transporte. Elle se sent bien. Alors, elle vient elle-même taquiner ses lèvres, mordillant tout doucement la lippe de son mari. Ses mains viennent se poser naturellement contre sa nuque comme elles avaient l'habitude de le faire quand ils étaient encore ensemble. Elle profite de la douceur de ses lèvres, de la passion qui les animent. Elle se sent plus vivante qu'elle ne l'a été depuis des mois, c'est l'effet qu'il lui fait, qu'il lui a toujours fait. Elle voulait lâcher prise ce soir, oublier tous les tracas de sa vie et c'est chose faite. Là qu'elle est dans ses bras, elle pense à rien, elle ne vit que pour ses caresses. Et elle ne sent pas prête à quitter cet état qui la met en transe, elle ne le voudrait pour rien au monde. C'est ce pourquoi elle ne cesse de répondre à son baiser, un baiser qui n'arrête pas de s'intensifier alors que les secondes s'égrènent. Mais ce n'est pas assez, jamais assez. "Ramènes-moi chez moi." C'est ce qu'elle lui dit, hors d'haleine, après qu'ils aient été obligés de se séparer afin de reprendre leur souffle. Ses mains caressent toujours sa nuque alors qu'elle le dévisage intensément. Elle sait qu'elle va sûrement finir par regretter sa proposition mais ça n'a que peu d'importance en cet instant. Parce qu'ici et maintenant, il est tout ce qu'elle désire, tout ce qu'elle attend. Elle ne peut imaginer vouloir autre chose ; ce besoin d'être dans ses bras est impérieux, il surpasse tout. Peu lui importe le fait qu'ils s'écharpaient encore à en perdre la tête quelques minutes plus tôt, peu lui importe leur séparation et peu lui importe leurs différences. Elle se fiche de tout cette nuit. Sauf de lui.
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyDim 2 Déc 2018 - 18:35


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Il n’y a plus rien qui compte à partir du moment où ses lèvres rencontrent celles de sa femme. Et tout doucement, l’espoir renaît dans la tête et dans le cœur de Leo. Il se rappelle du dernier baiser qu’il lui a offert il y a quelques semaines ; paraît que c’était une erreur. Une erreur qui a cependant été répétée une seconde fois avant qu’ils se détachent définitivement pour mieux pouvoir se crier dessus. Il se demande si l’histoire va se répéter tandis qu’il ferme ses yeux, il lui partage tout ce qu’il a au fond des tripes dans ce dernier geste : tout l’amour qu’il lui porte, toute la passion qui l’anime quand il pense à elle, tout le désir qu’il ressent dès qu’il la voit. S’il a été marié à elle toutes ces années c’est bien parce que l’alchimie qui lie les deux amants n’a jamais pu se briser, a contrario de leur mariage. Ça a toujours été plus simple pour eux de ne pas faire face aux problèmes et de les fuir en se cachant sous la couette, en profitant de l’un et de l’autre. Et c’est lorsqu’il en vient à se remémorer toutes ces folles nuits qu’il ressent un grand frisson lui parcourir tout le corps : les mains de Brooke se sont posées sur sa nuque. Et en cet instant, il se dit qu’il est le plus chanceux des hommes et que plus rien ne peut les séparer. Ça ne durera peut-être que le temps de ce baiser, peut-être que cinq minutes de plus, peut-être qu’une nuit. Il n’en sait rien, c’est la raison pour laquelle il profite de chaque seconde qui s’écoule. Ses mains retrouvent le chemin qu’elles empruntaient toujours auparavant. Il est fou de son corps, fou de ses courbes, totalement fou d’elle. Il sait déjà qu’il ne pourra jamais exprimer en mots toutes les émotions par lesquelles il vient de passer, que ça restera à jamais enfoui en lui. C’est pour ça qu’il n’a pas grand-chose à dire quand son visage s’éloigne du sien, il a simplement envie de répéter cette dernière minute encore et encore. Et finalement, c’est ce qu’il pense pouvoir faire quand elle lui demande de la ramener chez elle. Ça lui fait tout drôle, il n’a pas entendu une phrase comme celle-ci depuis des années. Ça arrivait à l’époque où ils ont commencé à se fréquenter et qu’ils n’avaient pas encore les clés de chez l’un ou de chez l’autre, qu’ils n’avaient pas encore envisagé de s’installer ensemble dans un appartement. Ils se retrouvaient à une soirée et ils terminaient la nuit chez l’un ou chez l’autre, dans les bras de l’un et de l’autre. Et c’est cette relation qu’il a l’impression de retrouver, ce soir, après toutes les crasses qu’ils viennent de se faire. Faudra pas me le demander deux fois. Ça, c’est sûr, pourtant il prend son temps et ne relâche ses hanches qu’après lui avoir volé un second baiser. Il n’a qu’une seule idée en tête : profiter. Profiter au maximum de sa femme et de tout ce qu’il a perdu en s’égarant dans les draps d’une autre. Il lui laisse enfin de l’espace en s’enlevant de devant elle pour pouvoir attraper sa main, pas question de la lâcher plus d’une seconde. Il ne sait pas comment elle est arrivée jusqu’ici mais il sait comment elle va repartir : avec lui, dans sa voiture, jusqu’à chez elle. Il la prend aux mots quand elle lui demande de la ramener chez elle, cette fois il n’est pas question de s’en débarrasser, non, mais de la raccompagner. C’est pour ça qu’il entame sa route vers son véhicule qui n’est pas garé très loin de l’entrée du club, une chance pour lui. Il a l’impression que c’est une course contre la montre, que le tempérament explosif de sa femme ne sera apaisé que pour une durée limitée. Et autant dire qu’il a envie de toute l’intimité possible pour pouvoir mieux la retrouver et savourer chaque instant de cette trêve. Il ne faut pas très longtemps aux mariés pour retrouver la voiture de Leo et seulement quelques minutes pour qu’il se gare dans l’allée de la maison de Brooke. C’est ici qu’ils se sont embrassés il y a quelques semaines, dans cette maison. Il se demande si c’est lié, si ça a un sens, si toutes ces histoires mèneront finalement quelque part. Il coupe le moteur et tourne son visage vers Brooke, la réponse est là : il n’en a rien à faire. C’est pourquoi il détache sa ceinture de sécurité avant de se pencher vers elle pour pouvoir – encore une fois – goûter à ses lèvres. S’il le pouvait, il resterait collé à elle toute la nuit et peut-être même toute la vie.  
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyLun 3 Déc 2018 - 11:48


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Brooke a beaucoup changé ces derniers temps : la vie l'a forcé à s'adapter, à évoluer. Sa maladie surprise, son travail qui ne cesse de l'accaparer ou même encore son mariage au bord de la déroute lui ont fait comprendre qu'elle ne peut pas tout contrôler. Il lui a fallut du temps pour accepter la chose, beaucoup de temps. Mais aujourd'hui elle se sent mieux, elle sait que certains évènements ne peuvent être évités, que rien ne sert de s'agacer, qu'il vaut mieux simplement l'accepter. C'est ce qui se passe ce soir avec Leo : il l'a embrassé, elle a apprécié ; elle pourrait tout faire pour lui résister parce qu'elle sait pertinemment que rien de bon n'en ressortira, elle pourrait écouter ce que sa raison lui dicte pourtant elle décide de ne rien faire. De se laisser porter. Elle sait qu'elle va droit dans le mur mais elle s'en fiche, c'est sa nouvelle philosophie. Elle n'est peut-être pas la meilleure qui soit mais c'est celle qui lui a permis de supporter son éprouvante mauvaise passe. Et si elle doit se brûler les ailes alors ainsi soit-il. C'est donc dans cette logique qu'elle ne l'a pas repoussé, qu'elle a répondu à ses avances, qu'elle a même renchéri. Elle s'est montrée cavalière en lui demandant de la raccompagner chez elle mais elle sait que ça lui plaira. Elle le connaît. "Faudra pas me le demander deux fois." Une petit sourire en coin habille son visage, elle est satisfaite de la tournure que prennent les évènement. Elle l'est encore plus quand il scelle sa promesse d'un baiser. Un baiser qui l'a transporte, qui l'enivre. Elle se sent bouillonner intérieurement, elle a besoin de le retrouver. De le retrouver vraiment. Elle se laisse guider jusqu'à sa voiture, main dans la main. C'est une sensation étrange que de sentir sa paume brulante contre la sienne, elle avait presque oublié ce qu'on pouvait ressentir. C'est intime, peut-être un peu trop. Elle chasse néanmoins cette pensée de son esprit, elle ne veut pas réfléchir ce soir, elle se l'est promis. Le trajet jusqu'à chez elle lui semble durer une éternité, Brooke a du mal à canaliser le feu qui brûle en elle, elle le désire si intensément que c'en est presque douloureux. Lorsqu'il coupe enfin le moteur, le coeur de la brune manque un battement. Elle ne peut détacher ses yeux de lui comme sous l'emprise de son regard et quand il se penche vers elle pour de nouveau l'embrasser, elle se sent fondre. Littéralement. Folle de désir, Brooke éternise le baiser, sa langue titillant la sienne désespérément. Ses mains, quant à elles, viennent explorer ce corps qu'elle connaît si bien. Elle s'attarde sur son torse qui l'a jadis rendue folle, elle se délecte de chaque caresse. Elle se veut aguicheuse, tentatrice. Lorsqu'elle se détache enfin de son mari, c'est pour chercher ses clés et sans un mot, elle l'invite du regard à la suivre. Elle n'aurait jamais pensé que cette maison abriterait leurs ébats, pour elle, tout s'était à jamais arrêter à New-York. Comme quoi, il ne faut jamais dire jamais. Alors qu'ils pénètrent dans le salon, Brooke lui jette un regard de biais, fiévreuse. Pendant un instant, elle hésite, ça fait si longtemps. Ses instincts prennent bien vite de nouveau le dessus cela-dit. Elle a envie de sentir sa peau contre la sienne, envie de lui tout simplement. Sa bouche capture alors la sienne dans un baiser langoureux qui en dit long sur ses intentions. Elle y met pourtant un terme rapidement, comme pour jouer avec ses nerfs. "Et maintenant ?" Elle répète de nouveau cette question, un sourire diabolique aux lèvres. C'est un jeu pour elle, un jeu qui lui plaît énormément.
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyLun 3 Déc 2018 - 18:30


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On dit souvent que le monde est cruel et que l’on ne peut pas avoir tout ce que l’on souhaite, dans la vie. Leo n’y croyait pas, il s’était toujours dit qu’à force d’acharnement, on obtient ce que l’on désire. Que rien n’est offert, que tout doit s’acquérir. Et il avait raison ; il a eu ses diplômes, son agence, sa maison et son épouse sans avoir besoin de l’aide de qui que ce soit. Seulement grâce à lui et à sa persévérance. Ce n’est seulement qu’il y a quelques mois qu’il a commencé à comprendre le point de vue des autres : on peut effectivement atteindre des sommets en essayant de toujours se pousser soi-même vers le haut. Sauf que plus on grimpe, plus on retombera bas, plus la chute sera douloureuse. Ça, il a commencé à l’imprégner quand il a vu les affaires de Brooke disparaître les unes après les autres de sa demeure ; elle déménageait, loin de lui, loin de New-York. Et depuis le jour où il lui a avoué tous ses torts, il n’arrive plus à faire face, il n’arrive plus à se relever pour récupérer ce mode de vie qu’il aimait tant. Pourtant, même les hommes coupables et histoires amochées ont droit à une seconde chance : ce soir est une brèche, une faille dans le système. Il dit « au revoir » de bon cœur à cette routine qui l’accompagne depuis une longue année pour accueillir à bras ouverts celle qu’il a toujours aimé, celle habitée par la passion de deux amants. Ses lèvres contre celles de Brooke lui rappellent l’homme qu’il était auparavant et celui qu’il compte bien redevenir : celui qui lui plaisait, celui qu’elle retrouvait avec grand plaisir chaque soir en rentrant à la maison. Leur maison. La route qu’ils empruntent ce soir n’est pas celle qui les mènera vers leur demeure, non, ils ne partagent plus le même lit depuis bien longtemps. La seule chose qu’ils ont en commun, c’est leur nom de famille, celui que Leo lui a transmis le jour où ils se sont dits « oui » pour le meilleur et pour le pire. Ça fait un an qu’ils traversent le pire, autant dire que le blond est totalement prêt à retrouver les joies du meilleur. Ça a commencé devant la boîte de nuit, ça se poursuit dans la voiture, garés dans l’allée qui mène à la maison de Brooke. Ils partagent un baiser passionné, elle est la seule avec qui il arrive à ressentir tant de sensations. Tout son corps vibre au rythme des caresses de la brune, ça lui fait un bien fou de la retrouver. Il en a assez de toutes ces disputes et de tout ce chaos, c’est enfin le moment de baisser les armes et de se rendre, de s’offrir l’un à l’autre. Ils quittent enfin la voiture et Leo se rend compte qu’ils n’ont plus besoin de prononcer le moindre mot : ils se connaissent par cœur. Ça a toujours été très naturel entre eux, pas besoin de prétendre être quelqu’un d’autre pour pouvoir comprendre l’autre. Du moins, dans des moments comme celui-ci. La dernière – et première – fois qu’il est entré dans cette maison c’était pour parler de la procédure de divorce qu’elle a relancé sans le prévenir. Il n’y a eu aucune évolution dans leur relation depuis ce jour-là, ce qui est actuellement en train de se passer entre eux n’a aucun sens. Et ce n’est clairement pas lui qui va chercher à s’expliquer le pourquoi du comment, il préfère lui offrir un large sourire quand elle lui repose cette question qui, il y a encore quelques minutes, était une source d’énervement. Ce n’est déjà plus le cas à l’heure actuelle : il continue cependant de prendre cette question pour un défi. Et là, il ne compte pas l’insulter et tourner les talons, au contraire. Ses mains reprennent place autour de ses hanches pour la soulever, d’une manière bien moins négligée que tout à l’heure. Cette fois le but n’est pas de l’emmener à l’autre bout de la pièce pour qu’elle s’en aille loin de lui, non, il veut l’emmener avec lui dans un endroit qu’ils partageront durant de longs instants. Et cet endroit, c’est là où ils se sont déjà embrassés il y a quelques semaines, là où il a foutu le bordel à cause des papiers du divorce : la chambre de Brooke. Quand il y arrive enfin, il referme la porte derrière lui à l’aide de son pied et il lui laisse enfin la liberté d’être sur ses pieds une fois devant le lit. Peut-être qu’elle imaginait ne jamais partager ses nouveaux draps avec lui et cette idée l’enchante particulièrement, il peut encore réussir à la contredire juste en réalisant des désirs qu’ils partagent tous les deux. Ses mains viennent se glisser sous le haut de Brooke, pour torturer chaque parcelle de sa peau du bout des doigts. Et il attrape le bas du tissu pour pouvoir le remonter petit à petit jusqu’à totalement lui retirer. Et si c’est un jeu entre eux : il gagne, parce qu’il est à un niveau au-dessus d’elle, maintenant qu’elle a un vêtement en moins. Et maintenant ? Encore ces mêmes mots, prononcés toujours de la même manière : du défi, seulement du défi. Et une once de désir parce qu’il ne peut plus vraiment se retenir de cacher ses envies maintenant qu’ils en sont là. Il termine cette question avec les lèvres plaquées contre la peau de son cou, un chemin de baisers fiévreux se créant dans ce coin-là. Il use de toutes les ruses pour tenter de la rendre folle, parce que tout a toujours été une compétition entre eux : c’est à celui qui cédera en premier.
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyMar 4 Déc 2018 - 15:37


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Le corps de Brooke est comme en ébullition, c'est l'effet qu'à Leo sur elle. Elle ne se rappelle pas avoir ressenti ça avec qui que ce soit d'autre. Elle s'était déjà beaucoup à un homme avant de le connaître mais ça n'avait cela-dit rien à voir. Max était drôle et tellement doux, il a d'ailleurs sans doute était le premier homme qu'elle a aimé. Pourtant elle n'a jamais ressentie cette alchimie, ce besoin impérieux de s'unir à lui. C'était différent oui, bien moins intense, bien plus rassurant. Ce qu'elle partage avec Leo, aussi destructeur que ce soit, c'est fort et surtout unique. Ainsi, lorsque leur bouche se détache, le regard de son mari semble la transpercer. Elle a soudain très chaud, tellement chaud. Cette façon qu'il a de la contempler lui ferait perdre jusqu'à ses mots. Depuis le premier instant où elle l'a vu, elle a su que ce serait ce qui la perdrait. Elle se rappelle très bien de cette nuit, Cole tenait à lui présenter ses amis. Ils étaient nombreux mais Leo est le seul qui a marqué son esprit. Dès qu'il a posé les yeux sur elle, son coeur s'était inexplicablement emballée. Ce n'était pourtant pas son genre mais il la troublait cela-dit de bien des manières. Toute la soirée elle fut douloureusement consciente de sa présence, elle ne pouvait faire autrement que de se sentir inexorablement attirée vers lui. Elle a lutté contre ce sentiment, tant qu'elle a pu. Mais rien n'y faisait, un peu comme ce soir. C'est pour ça que, bien vite, ses lèvres retrouvent celles de son amant. Elle bascule un peu la tête pour suivre le mouvement, sa bouche épousant la sienne d'une façon exquise. Il n'a rien de doux dans ce baiser, il est au contraire d'une rare intensité. Elle frisonne d'ailleurs lorsqu'elle sent de nouveaux ses mains se poser sur ses hanches. Il en profite pour la soulever légèrement et elle enroule automatiquement ses jambes autour de sa taille. Il prend les commandes, elle aime ça. Ils se dirigent ainsi, collés l'un à l'autre, jusqu'à la chambre. Elle se retrouve bien vite allongée sur le lit, Leo prenant place au dessus d'elle. Il s'attelle avec habileté à retirer le t-shirt de sa femme, non sans caresser de façon exquise chaque parcelle de sa peau. C'est une délicieuse torture qu'il lui fait subir et les yeux fermés, elle ne peut faire autrement que de profiter du moment. Elle veut se souvenir de chacun de ses baisers, de ses caresses. Au cas où. Elle ne sait pas ce que ça va donner après tout, elle n'en a même aucune idée. "Et maintenant ?" Elle ne peut s'empêcher de sourire, Leo sait parfaitement comment la rendre folle. Elle ne s'est jamais sentie aussi en phase avec quelqu'un et visiblement, ce n'est pas prêt de changer. Ça devrait l'alarmer mais elle est bien loin de ses considérations à l'heure actuelle, elle ne pense qu'à lui. C'est comme si son monde venait soudain de passer du noir et blanc à la couleur, elle se sent plus vivante qu'elle ne l'a jamais été. Exaltée, elle trouve sa bouche contre sa nuque qu'il titille de façon ensorcelante, la laissant hagarde de sensation. Elle y a toujours été particulièrement sensible, c'est sans doute pour ça qu'un léger gémissement lui échappe. Instinctivement, elle arque le dos pour se coller à lui plus encore. Il joue avec elle, il veut la faire plier sous ses caresses mais elle n'a pas dit son dernier mot. De ses doigts, elle suit la ligne de ses abdominaux sous son pull, descendant toujours plus bas avec une lenteur calculée. Bien vite, ils se retrouvent sur la boutonnière de son pantalon. Arquant un sourcil - provocatrice au possible - elle lève les yeux vers lui. "Maintenant... on s'amuse." Un sourire narquois aux lèvres, elle ne le lâche pas des yeux alors qu'elle dégrafe le fameux bouton. Elle se fait rien d'autre, comme pour le faire languir.  
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyMar 4 Déc 2018 - 21:37


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Personne au monde ne peut plus être en phase avec quelqu’un d’autre que Leo l’est avec Brooke à l’heure actuelle. Dans ces moments-là, ils se comprennent tellement qu’on pourrait croire que tout a été écrit à l’avance. Comme deux acteurs qui entrent parfaitement dans leur rôle et qui, une fois la scène terminée, doivent de nouveau improviser. Ces improvisations riment avec le mot « disputes », qui interviennent dès qu’ils ne sont plus connectés par leur alchimie. La preuve ce soir : il n’était pas prévu qu’ils se rencontrent à cette soirée, Leo pensait arriver seul et rentrer seul. Il ne voulait pas la croiser et il peut appuyer cette idée avec ce qu’il s’est passé ensuite : il a voulu qu’elle s’en aille. Ils se disputaient comme s’ils n’arrivaient plus à supporter l’autre, comme s’ils étaient les pires ennemis du monde. Et ils sont redevenus complices à partir du moment où son corps s’est collé à celui de sa femme, à partir du moment où ils sont redevenus les Bailey, ce couple que l’on enviait tant à l’époque. Peut-être qu’ils se détestent, effectivement, mais ça équivaut à l’amour qu’ils se portent désespérément. Les meilleurs ennemis du monde, c’est eux. Et les plus grandes guerres connaissent des périodes de répit, sans attaques, avec un semblant de paix. C’est ce qu’il se passe, ce soir, et les lèvres de Brooke sont le meilleur des pansements pour toutes ses plaies. Il y a absolument tout qui le rend fou : ses lèvres, ses mains, son regard, son odeur, sa voix. C’est en allant jusqu’à la chambre de Brooke qu’il se rend compte de tout ce qu’il a perdu, en une année. De tout ce qu’il a foutu en l’air juste en allant voir ailleurs alors que clairement, il avait déjà tout ce qu’il lui fallait dans sa propre maison. Elle n’a rien à envier aux autres, sa femme, rien du tout. C’est clairement ce qu’il se dit quand il redécouvre son corps, quand il laisse ses mains parcourir ses courbes. Il y a toujours une compétition entre eux qui s’achèvera par un match nul, cette fois-ci également : deux vainqueurs. Parce qu’ils vont tous les deux profiter de ce moment, bien que l’un des d’eux risque de le regretter quand l’envie aura quitter son corps. Et là, ce n’est pas de Leo qu’il s’agit. Il rêve d’un moment comme celui-ci depuis qu’elle a claqué la porte derrière elle après cette énième dispute où il lui a dit avoir passé la nuit avec une autre. Ça a été l’instant le plus douloureux de sa vie et il s’est juré de tout faire pour la récupérer. Bien sûr, il a pas mal attendu avant de se lancer dans cette aventure qu’il imaginait semée d’embûches : il lui a fallu une année pour quitter New-York et finalement la rejoindre à Island Bay. Son arrivée ne lui a pas plu et toutes les fois où ils se sont retrouvés se sont mal terminées. Sauf ce soir, parce qu’il a décidé de prendre les choses en mains, il a compris qu’il a tout à gagner et plus rien à perdre. Et c’est dans cette optique de ne plus la perdre qu’il l’a contre lui, ce soir, qu’il profite de sa présence au maximum. C’est comme ça qu’ils commencent à jouer à ce jeu dangereux, qui consiste à se déshabiller toujours en provoquant l’autre un peu plus. Il n’y a pas une parcelle du corps de Brooke que Leo ne connaît pas et la réciproque est vraie pour la brune, les deux se connaissent par cœur. Il sait ce qu’elle aime, ce qui lui plaît et ça vaut de même pour elle, ce sont des habitudes qui ne se perdent pas, qui ne s’oublient pas. Après tout, leur mariage reposait surtout sur des moments comme celui-ci. Elle a répondu à sa dernière question en lui disant qu’ils vont s’amuser et c’est exactement dans cette optique qu’il la laisse déboutonner son pantalon. Après le t-shirt de Brooke, c’est au tour de son pull et du reste de leurs vêtements d’y passer : ils terminent tous un peu plus loin d’eux, pour ne pas être gênés par quoi que ce soit, pour pouvoir se redécouvrir encore et encore. Toutes les images de cette soirée s’ancrent dans son cerveau, il sait qu’il devra s’y rattacher à un moment donné. Et en attendant, il profite de cette chance qu’il a d’être de nouveau avec elle. C’est comme ça qu’ils finissent par ne former plus qu’un, comme à l’époque où ils se retrouvaient presque toutes les nuits, au gré des caresses, baisers et gémissements de l’un et de l’autre. Peut-être la plus belle des nuits qu’ils ont partagé, après tout, on dit toujours qu’il faut savoir s’éloigner pour mieux se retrouver.
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyMer 5 Déc 2018 - 14:10


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La vie n'est pas parfaite. Elle est même compliquée au contraire mais il y a une certaine forme de beauté dans le désordre, une sorte de paix dans le chaos. C'est ce que se dit Brooke en ce moment, ce qu'elle ressent. Libérée de toute pensée et de toute morale, elle laisse ses instincts les plus primaires prendre le contrôle. Elle se perd en Leo, irrémédiablement. Leurs échanges sont passionnées, bruts. Elle a l'impression que ça fait une éternité qu'elle n'a pas ressenti ces sensations : chacune de ses caresses, chacun de ses baisers lui font l'effet d'une véritable piqure d'adrénaline. Elle voudrait que jamais ça ne s'arrête, qu'elle puisse ressentir cette plénitude pour toujours. Quand ils sont ensemble, plus rien n'a d'importance : elle est comme dans un autre monde. Et le temps semblent s'y arrêter. Elle ne saurait même pas dire quand elle a fermé les yeux, quand Morphée a décidé de lui rendre une petite visite. Elle ne reprend conscience qu'au petit matin, un brouillard désagréable emplissant son esprit. Si le bras de son mari n'était pas enroulé autour de sa taille, elle ne se serait pas su accompagnée. Il lui faut quelques temps pour émerger réellement, pour se souvenir. Déglutissant péniblement, tout lui revient en mémoire progressivement. Elle se rappelle du ton cassant de Leo quand il lui a demandé de partir, la colère qui l'a inévitablement envahit, leur dispute, le verre qu'elle lui a jeté en pleine figure. Et son baiser. Et tout le reste... Soupirant longuement, elle jette un oeil à celui qui partage son lit par dessus son épaule. Il dort si paisiblement... Ça lui arrache un demi-sourire, elle l'a toujours trouvé extrêmement séduisant ensommeillé, elle ne saurait dire pourquoi. Et ça ne lui plait pas du tout de penser ça, bien au contraire... "C'est pas vrai..." Voilà ce qu'elle murmure d'une voix à peine audible. Elle n'arrive pas à croire qu'elle ait pu faire ça, pas après tout ce temps, pas après ce qu'ils s'étaient dit. Elle cherche une échappatoire, un moyen de donner du sens à tout ça. Rien n'a changé pour elle, hier soir c'était... C'était un coup de folie, une façon pour elle d'oublier tout ces soucis. La dernière chose qu'elle souhaite, c'est que la nuit qu'ils ont partagé porte à conséquence. L'idée même de réfléchir à ce ça pourrait signifier lui file une trouille bleu. Y repenser serait une erreur, elle veut faire comme si rien n'était arrivé. Aller de l'avant sans regarder en arrière. Le problème, c'est qu'elle ne pense pas que son mari soit de cet avis. Elle ne peut pas simplement lui dire que c'était une erreur, il ne l'admettra pas. Il faut qu'elle s'y prenne autrement, qu'elle use de logique... "Allez, debout." Sa voix est encore enrouée mais elle parle d'un ton ferme. Se levant comme si de rien était, elle emporte le drap avec elle. "C'était bien amusant mais il est temps que tu t'en ailles." Elle ne panique pas cette fois-ci non, elle rationalise la chose. Ils ont passé la nuit ensemble et alors ? Il est séduisante, elle est séduisante, ça marche entre eux à ce niveau là : c'était logique qu'ils replongent au moins une fois. C'était purement physique, rien de plus. Couverte de ce simple tissu, elle cherche quelque chose de plus conventionnel à se mettre sur le dos, le plus nonchalamment possible. "Claques la porte en partant." Elle ne le regarde pas, jamais. Elle fait même pour l'éviter, c'est plus facile de sembler détachée ainsi. Elle ne veut pas de scènes, pas de cris : elle tient tout simplement à mettre ça derrière elle. Pourquoi ne le pourrait-elle pas après tout ? Les coups d'un soir, c'est tout ce qu'il y a de plus banal, elle ne voit pas pourquoi ça devrait être différent entre eux. Ils étaient en couple par la passé, c'est vrai, mais au demeurant ça ne change pas grand chose. C'est ce qu'elle dit du moins.
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MessageSujet: Re: i hate you, i love you (breo) (#)   i hate you, i love you (breo) EmptyMer 5 Déc 2018 - 21:05


i hate you, i love you

Une nuit magique, voilà ce qu’ils ont vécu aux yeux de Leo. Il a passé chaque seconde de chaque minute de chaque heure à profiter de tout ce qui s’est présenté à lui : le corps de sa femme est devenu son œuvre d’art, sa seule contemplation. Et c’était beau, comme à l’époque. Ils se sont finalement endormis dans les bras de l’un et de l’autre, ça faisait bien longtemps que ça n’était plus arrivé, ça aussi. Comme les baisers et tout le reste, finalement cette nuit était une piqûre de rappel. Pour leur remémorer ce qu’était la vie de mariés, ce que ça représentait et ce qu’ils vont perdre s’ils signent les papiers. C’est l’idée qu’a eu Leo avant de s’endormir après avoir embrassé le front de sa femme qui, elle, s’est endormie bien plus rapidement que lui. Il l’a regardé durant de longues minutes, apaisé, heureux. Il ne s’était pas senti comme ça depuis bien longtemps, elle est la seule capable de le mettre dans un tel état. Il a d’ailleurs passé une excellente nuit, comme quoi, on dort beaucoup mieux avec une autre personne. Il déteste aller se coucher depuis qu’elle n’est plus là : son lit lui paraît tellement vide, tellement froid. C’est beaucoup mieux quand on a une personne que l’on peut serrer contre soi, que l’on peut aimer même dans un profond sommeil. La chose qui le réveille finalement est la voix de Brooke et ce ton autoritaire qu’il reconnaît bien. Il lui faut quelques temps pour percuter ce qu’elle vient de dire, le réveil n’est pas si simple. Le blond se frotte les yeux avant de froncer les sourcils en regardant son épouse, est-ce qu’elle est sérieuse ? Malheureusement, il commence à la connaître un peu trop bien et elle a l’air d’être plus sérieuse qu’elle ne l’a jamais été. Il se contente de soupirer avant de se redresser pour attraper ses vêtements par terre et les enfiler, il n’a clairement pas dit son dernier mot mais il a besoin de quelques minutes pour réfléchir à ce qu’il va dire. Cette séance d’habillage lui suffit largement. Les habits de la veille sur le dos, il se tourne vers la brune qui, elle aussi, n’expose plus sa nudité. Si elle veut faire comme si de rien n’était, comme s’il ne s’était rien passé et comme si elle ne voulait pas que ça se reproduise : grand bien lui fasse. Mais lui, il n’ira pas à l’encontre de ses envies. Plus maintenant, du moins. Je ne te pensais pas comme ça. Avoue-t-il, avec une idée derrière la tête. Tu es donc le genre de femme qui expulse les hommes dès qu’ils sortent de ton lit ? Il fait une mine faussement outrée tandis qu’il se dirige vers la porte de la chambre, sans se soucier de ce qu’elle pense ou de ce qu’elle va dire. J’ai pris la formule p’tit déj, contrat non négociable. Déformation professionnel ou jeu dangereux ? Peut-être les deux, mais Leo est bien décidé à ne pas quitter cette maison sans avoir bu son café. Il peut être têtu quand il le veut et si elle veut réellement se débarrasser de lui, elle devra se plier à sa volonté. Il pourrait exiger beaucoup plus de choses, elle devrait s’estimer heureuse. Il veut simplement lui faire comprendre qu’il n’est pas un objet que l’on peut désirer une nuit pour le jeter le lendemain, il n’est pas éphémère et il a également des sentiments. Eh oui, enfoui sous son cœur de pierre, il y a bien quelque chose qui bat. Et c’est bien elle qui est à l’origine de tout ça, de ses sentiments, de cette envie irrépressible d’être avec elle. Elle l’a infecté, impossible de s’en défaire.
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