Quand le passé fait une interview... (Briséïs)

@briséïs riley & riley hepburn

Quand le passé fait une interview...

Le grand jour est arrivé... Le fameux jour où je vais rencontrer ma demi soeur. Après quelques recherches qui m'ont couté un salaire entier, je me sens vraiment au bord d'un gouffre invisible. Oui bon, je joue un peu le mélo mais en réalité, je sais pas comment me comporter. Je sais que mon père a une autre vie ailleurs, et il a fondé sa famille et il m'a oublié complètement, je ne suis pas sensée me taire. Ce n'est en rien dans mes habitudes de faire une chose pareille. Cependant je dois bien admettre que c'est particulier, peu commun et bizarre d'aller voir sa demi soeur, ne pas dire qui je suis et lui poser des questions. Elle a accepté de me rencontrer, pour une interview. Je vais voir ce que je peux faire, je vais avoir le coeur au bord de mon estomac certes mais voilà quoi... quand il faut y aller, il faut y aller. Je me présente à l'accueil, on m'indique gentiment un endroit où l'attendre. Quand je la vois arriver, mon coeur à un raté. Elle est magnifique cette femme est tout simplement magnifique et je ne sais pas quoi dire, hormis wahou. Je ne me reconnais pas dans ses traits, peut-être les yeux, les mêmes yeux chocolats. Je me mordille la lèvre, j'ai clairement pas son physique. Je souris, et je tente d'être naturelle malgré l'émotion qui me prend. « Bonjour, Riley Hepburn, je suis enchantée, et ravie que vous ayez accepté cette petite interview. » Avouais-je essayer de me maitriser le plus possible. Ce qui n'est pas gagné au bu des sentiments qui me prennent à l'instant. Je relève les yeux vers elle, assez surprise attendant une réponse ne sachant si elle connait ou non mon existence, ce que je trouve, je le sais... peu probable...

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briséïs riley & riley hepburn

Quand le passé fait une interview...

Aujourd’hui, tu devais donner une interview. En effet, une journaliste voulait faire une interview sur toi, ou plutôt, sur ton travail. Toi, ta vie n’était pas vraiment intéressante de toute façon et tu n’en avais rien à en dire. Tu avais acceptée mais tu étais un petit peu angoissée. Tu ne savais pas trop pourquoi mais.. tu l’étais quand même. Pourtant, ce n’était rien et tu aimais ton boulot, tu serais donc capable d’en parler toute la journée. Bon, pas toute la journée mais voilà, tu pouvais en parler avec facilité. Tu étais arrivée un peu plus tôt au boulot pour pouvoir te préparer et faire ce que tu avais à faire en premier. Tu te préparais donc un thé avec un sucre, que tu touillais. Tu déposais le tout sur le bureau. Tu regardais ta montre afin de savoir l’heure et te levais pour accueillir la jeune femme quand elle arrivait. Tu lui tendais la main pour la saluer. « Bonjour, il y a pas de soucis, c’est avec plaisir. » Tu lui disais avant de lui montrer ton bureau et la chaise. « Allez y, installez vous. » Tu lui lançais avant de contourner le bureau. « Vous voulez boire quelque chose ? J’ai du thé, du café ou bien de l’eau. Comme vous le souhaitez. » Tu ne connaissais pas la jeune femme mais, tu savais que cela pouvait être stressant. Enfin, tu tentais de la mettre à l’aise du mieux que tu le pouvais. Tu ne sais pas si cela fonctionnait mais bon. Tu t’installais ensuite à ton bureau, la regardant. Tu souriais à la jeune femme avant de poser tes mains sur ton bureau. « Alors dîtes moi, que souhaitez vous savoir ? » C’était elle la journaliste, alors, tu attendais qu’elle te questionne, prête à répondre.

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Quand le passé fait une interview...

Je l’observe, du coin de l’oeil. Je devrais peut-être rentrer dans le vif du sujet. Lui demander si son père a tendance à avoir des relations extra conjugale. Mais je referme immédiatement cette idée, clairement je vais passer pour une folle. Ai-je envie d’en arriver là, non bien sur que non, passer pour une folle je le fais déjà trop souvent. Je dois prendre mon rôle à coeur montrer que je suis une femme de terrain, une personne capable de poser des questions sans faillir. Pourtant, je suis là, et j’ai en face de moi ma demi soeur. Un membre de ma famille que je ne connais pas et qui ne me connait pas, c’est hyper émouvant. Vraiment. Je grimace légèrement et j’essaye de ne pas trop le montrer, mais putain je suis hyper stressée. Et elle a l’air clairement hyper gentille. Je suis tombée sur une gentille, alors que j’imaginais cette famille comme… comme… je ne sais pas trop en réalité. Je m’installe, je mets mon téléphone en mode dictaphone et je sors les petites questions que j’avais imaginé avant de venir. Oui, comme ça j’ai clairement l’impression d’être une professionnelle. Mais au fond, je tremble comme une feuille et je me sens… stupide, qu’importe. « Non ce sera bon, merci. » Gentille, c’est bien ce que je dis, elle s’installe de l’autre côté du bureau et je me dis que j’ai vraiment pas pris la même génétique qu’elle, quand je vois la taille de sa taille. Mais qu’importe, je ne suis pas là pour cela, je me concentre. Je me concentre sur mes questions, c’est le plus important pour le moment. Je tousse légèrement, pour éclaircir ma voie et je dis d’un air tout à fait sur de moi. « J’ai  des questions banales pour commencer. Racontez-moi votre parcours professionnel. Comment avez vous décidé d’avoir ce poste ? » curieuse, j’essayais, de ne pas déborder, ne pas lui demander comment était son enfance, si elle était heureuse, si la vie la rendait heureuse, après tout c’était important, et puis je ne voulais pas paraitre intrusive, ce que je commençais à être et là, une petite angoisse grandissait. Fortement. Doucement, innocemment, mais bien réelle…

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Quand le passé fait une interview...

Ton boulot était ce qu’il te reste de plus important. Tu ne sais pas trop comment tu pourrais survivre sans cela d’ailleurs. Si tu venais à perdre ton travail alors.. tu ne sais pas comment tu ferais. Tu avais rendez-vous avec une jeune femme, une journaliste, une certaine Madame Hepburn. Tu ne la connaissais pas vraiment, après tout, les journaux et tout ceci ce n’est pas quelque chose dont tu t’intéresses. Tu regardes les infos quelques fois bien sûr mais tu as trop souvent la tête dans les bouquins. C’est ce que tu préfères d’ailleurs. Tu avais accueilli la jeune femme, l’invitant dans ton bureau. Tu lui proposais de quoi boire, et puis, par la même occasion pour qu’elle puisse se détendre. Tu ne sais pas depuis combien de temps elle fait son boulot mais, cela pouvait peut-être aider. Elle ne voulait rien et tu souriais. Ta proposition tenait toujours si jamais elle finissait par changer d’avis. Tu la laissais donc s’installer et prendre son temps. Tu étais prête à l’écouter et répondre à ses questions. « Hum.. le coup de foudre je dirai ? Non.. j’ai toujours aimé lire depuis toute petite, je crois que c’était en moi et je trouvais ça super justement de pouvoir collaborer avec les auteurs, les aider aussi en éditant leur livre. J’ai aussi une chronique que je tiens et où je parlais des livres que je lisais, je crois que ça m’as aidé. Bon, j’ai moins de temps avec mon poste pour tenir ce blog mais voilà. » Non plus vraiment le temps d’ailleurs parce que tu travaillais beaucoup à la maison d’édition et cela te laissait moins le temps d’écrire et te concentrer pour ça. Cela prenait du temps aussi que de le faire. « J’ai fais des études et puis j’ai postulé dans plusieurs endroits. J’ai eu des refus pourtant jusqu’à ce qu’on m’accepte ici. Cela fait quelques temps que j’y travaille et j’aime ce que je fais. C’est le plus important. » A quoi bon travailler ou se lever le matin si c’est pour aller faire quelque chose qu’on aime pas vraiment. Cela n’aidait pas et il fallait faire quelque chose qu’on aime, au risque de s’en dégouter. Tu ne changerai pour rien ton boulot.

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Quand le passé fait une interview...

J'ai l'impression d'être une intruse, la fille qui n'est clairement pas au bon endroit. Je m'en veux vraiment mais je ne peux clairement pas passer à côté de cela. Je ne peux pas fermer les yeux, je ne peux pas faire en sorte que le monde tourne normalement. J'ai appris que j'avais une famille, et je dois tout faire pour y arriver. Pour la connaitre, pour savoir si j'ai des points communs avec cette famille. J'ai besoin de savoir qui je suis. Oui, c'est exactement cela, j'ai besoin de le savoir. Je me mordille légèrement la lèvre à cette pensée alors que je l'écoute attentivement. Elle me parle avec passion, elle a clairement trouvée sa voie, elle sait dans quoi elle doit vivre et je l'admire pour cela. J'aurai aimé être aussi sur d'elle après quand rien ne vient se mettre sur son chemin c'est beaucoup plus simple. Je prends des notes, afin de comprendre sa vie, afin de faire la fille sérieuse parce que c'est ce qu'elle croit que je suis même si au fond je n'ai pas l'impression d'être cette personne là. Je suis clairement un imposteur, j'ai l'impression de l'être en tous les cas. « C'est rare. » Je me reprends avant de rajouter pour justifier mes paroles. « Je veux dire de tomber en amour sur un job et de s'y épanouir complètement. C'est rare et impressionnant. Ca donne envie. » Je souriais, je ne savais faire que cela, pour le moment. Glissant une main dans mes cheveux je cherchais des questions un peu plus personnels mais qui n'iraient pas la mettre mal à l'aise ou la soupçonner de quoique ce soit. Je me mordillais la lèvre. « et votre famille vous a toujours soutenu dans vos choix professionnels ? » Voilà, voilà j'ai osé. Je ne sais pas ce qu'elle dira elle trouvera peut-être ma question un peu trop osée ou pas du tout d'actualité. Certes, mais j'ai fait uniquement ce qui me passait par la tête comme toujours malheureusement. Comme toujours...

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Quand le passé fait une interview...

Tu n’avais pas pour habitude de faire des interviews. Tu ne crois pas en avoir fait beaucoup d’ailleurs. On ne t’avait pas beaucoup proposé de faire cela ceci dit. Tu n’étais pas du genre à être totalement à l’aise avec les questions et tout ça. Ce n’était pas vraiment ton truc mais tu avais accepté de le faire. La jeune femme avait demandé à te voir et te rencontrer. Elle était désormais là, devant toi. Elle avait commencé à te poser des questions et tu lui répondais, sincèrement. Tu n’avais pas pour habitude de mentir de toute façon. Tu souriais aux mots de la jeune femme. Elle n’avait pas tort en disant cela. « C’est vrai.. je crois que j’ai eu de la chance alors. Enfin, il y a deux types de personnes : celles qui savent immédiatement ce qu’elles veulent faire. Et celles qui se cherchent pendant quelques temps avant de trouver. » Tu lui disais alors que toi tu avais trouvé toute suite. C’était comme si cela avait été inné chez toi. Comme si tu avais fait ça toute ta vie. « Et pour vous, comment vous avez su que vous vouliez faire ça ? » Tu lui demandais donc. Certes tu n’étais pas la journaliste dans l’histoire mais tu te demandais malgré tout si la jeune femme avait toujours voulu être journaliste ou non. Finalement, elle en revenait à toi et tu te pinçais la lèvre. Tu cherchais les bons mots, la bonne réponse. Ta famille. Cela avait toujours été un sujet compliqué pour toi. Du moins, hormis pour ta sœur. « Hum.. ça a été un peu compliqué car mes parents voulaient que je sois comme eux, dans les affaires familiales mais ce n’était pas ce que je voulais. Ce n’était pas ce que j’aimais et ils n’ont pas forcément compris mes choix. J’avais quand même ma sœur et un de mes frères qui ont compris mais voilà. » Tu lui disais avec un petit sourire. Tu buvais une petite gorgée pour reprendre du courage. Oui, le soutien de ta famille, cela t’avait manqué quand même.

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Quand le passé fait une interview...

Imposteur. C’est le mot qui me vient en tête lorsque j’écoute attentivement Briséïs en face de moi. Elle semble si gentille, loin de l’idée que je m’étais faite de mes demis-soeurs. Après tout, je n’avais que l’affreuse image que l’on se fait, lorsqu’on est la fille illégitime d’un homme. Elle est douce et gentille, incroyablement belle et terriblement passionnée par ce qu’elle est en train de faire. A côté je suis pathétique, c’est clair. Je devrais peut-être lui dire qui je suis… Elle attend peut-être cela, non bien sur que non, elle ne se doute pas un seul instant que je suis la fille illégitime de son père. bien sur que non. Je secoue légèrement la tête, je dois me concentrer sinon je risque de déraper, et je ne veux pas, pas maintenant en tous les cas. « Donc, vous faites partis des gens qui savent ce qu’elles veulent faire, c’est super… » Sa question me surprend, et je ne sais pas quoi dire. En réalité, pendant un petit moment je me mets à beugé. Je ne sais pas quoi lui dire en réalité. Dois-je être honnête ? Je peux l’être en tous les cas, parce que finalement, je mens sur tellement d’autres choses que je peux me permettre de lui être honnête. « Je ne dirais pas depuis toujours, mais je crois que j’avais cette curiosité là depuis toute petite. J’aime poser des questions, tout le temps. J’ai connaitre la vérité, j’aime que la vérité soit connue. Enfin depuis pas mal de temps je fonctionne comme cela. » Je lui souriais me demandant si finalement je ne faisais pas une grosse erreur. Mentir ? Je devais arrêter et lui dire la vérité. Mais ma curiosité étant un vilain défaut, je ne peux m’empêcher de lui poser la question, savoir comment son ses parents. Son père particulièrement, je suis idiote, elle va se rendre compte de quelque chose, ou tout du moins comprendre mon petit jeu. Je me mordille la lèvre un instant, mais j’écoute… J’écoute tout depuis le début… « Ils vous ont soutenus alors ? Combien de frères et soeurs avez vous ? » Je faisais en sorte de prendre des notes mais je tentais surtout de calmer mes tremblements, elle allait se rendre compte de quelque chose… Je relevais la tête vers elle. « Vous êtes proches d’eux ? » Finissais-je par lui demander directement.

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Quand le passé fait une interview...

Tu avais toujours su ce que tu voulais faire, c’est vrai. Tu avais voulu travailler dans le milieu du livre et ce depuis longtemps. Tu t’en étais donc donné les moyens pour y arriver et tu étais fière de cela. Tu étais contente de toi, d’avoir pu atteindre ton but, ton objectif. Tu travaillais comme éditrice depuis quelques années maintenant. Tu aimais ce que tu faisais et tu ne souhaitais pas changer de travail. Loin de là. « Oui disons que cela faisait quelques temps que je savais que je voulais travailler dans ce milieu. » Tu lui disais donc avec un sourire. Tu la questionnais finalement sur ses choix, sa vie. Bon, elle était la journaliste et pas toi. De ce fait, tu n’avais pas vraiment à lui poser la question mais tu étais curieuse quand même. « Oui je comprends, la vérité c’est mieux que le mensonge, même si ça peut blesser parfois. » Mais tu étais ainsi de ton côté. Tu préférais également connaître la vérité plutôt qu’on te dise des mensonges. Tu n’aimais pas les mensonges de toute manière, il n’y avait rien de pire pour toi. Tu passais une main dans tes cheveux quand elle te questionnait sur ta famille. Tu n’aimais pas trop parler de cela enfin.. tes relations avec ta famille étaient plutôt compliqué il faut dire. « J’ai deux frères et une sœur mais je suis surtout proche de ma sœur. Moins avec mes frères. » Bon, un tu ne t’entendais pas avec et pour l’autre les relations étaient tendues mais elle n’avait pas besoin de le savoir. « Disons que je sais qu’ils auraient préféré que je continue dans l’entreprise familiale mais cela ne m’intéressait pas. J’ai voulu faire ce que j’aimais. » Tu leur avais tenu tête pour faire ce que tu aimais, ce que tu voulais. Cela ne leur avait pas plu mais.. est ce que tu regrettais ? Non. Encore moins quand tu voyais les choses aujourd’hui. « Vous avez des frères et sœurs ? » Tu demandais finalement, histoire de savoir si ce n’était que le bordel dans ta famille. « Désolée.. c’est vous la journaliste pas moi. » Sauf que, tu faisais l’inverse là.

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Quand le passé fait une interview...

Elle était agréable, super agréable… Et gentille, et j’avais envie de la connaitre. Je me sentais vraiment mauvaise, alors que j’étais la fille cachée qui venait de découvrir la véritable identité de son père. Je détestais le sentiment qui gonflait de plus en plus en moi. J’avais honte, je devais surement lui dire la vérité, ce que je faisais là, pourquoi j’étais là avec elle… Je soupirais légèrement à cette pensée essayant de ne pas lui montrer ce que je ressentais désormais. Je devais faire avec, je devais être forte. Bordel quelle salope je fais franchement ! « C’est super de savoir ce qu’on veut faire, de se connaitre. » Moi, je ne me connaissais pas, toujours pas en tous les cas. J’avais beaucoup trop de questions concernant ma vie, qui j’étais pourquoi il avait fait cela… Mais bien sur elle ne connaissait pas mon existence, comment pouvait-elle me répondre finalement. Elle avait raison concernant le mensonge, je devais le lui dire non. Je devais lui dire mon identité, ce que j’avais découvert et ce que j’avais besoin de faire. Mais elle allait, surement me prendre pour une folle et elle n’avait peut-être pas besoin de savoir que j’étais sa demi soeur, que son père avait trompé sa mère d’ailleurs. bon sang, dans quelle impasse je me trouve. « Oui. » Je faisais une grimace, toute petite avant de regarder les notes que j’étais en train de prendre concernant cette interview. Lui demander combien elle avait de frères et soeurs, je voulais être sur des informations que j’avais trouvé. J’avais peur d’entendre sa réponse, peur de la réalité des choses. Ça faisait peur, je ne savais pas si je pouvais être le genre à m’imposer. JE ne voulais pas cela. Deux frères et une soeur. D’accord, poaw, comment allais-je faire ? Ils étaient déjà une famille, je ne pouvais pas m’imposer, et tout… Oh bon sang. Mais qu’est-ce que je fais ? Ses parents sont vraiment… vraiment comme cela ? Je fermais les yeux un moment, nous n’étions pas du monde, mais vraiment et c’était troublant et je ne savais pas si je voulais en savoir plus franchement. Je me mordillais la lèvre à sa question. la vérité ou le mensonge ? Je n’en savais rien, je pouvais omettre certain détail. Je toussotais légèrement. « J’ai vécu seule pendant quelques années et j’ai récemment appris l’existence d’une famille. J’ai apparemment des frères et des soeurs, enfin demi-frères et soeurs. »  Lui avouais-je, je ne voulais pas trop mentir ça ne faisait que plus de mal qu’autre chose. bon sang je suis la journaliste, je suis celle qui est incisive. « Vous avez le droit d’être curieuse, je le suis avec vous. » Je souriais avant d’ajouter. « Est-ce que c’est compatible ? Votre vie au travail et votre personnelle ? Enfant ? Petit ami ? C’est facile ? » Je lui faisais un sourire pour l’encourager dans cette voix, finalement je voulais la connaitre. Je voulais vraiment la connaitre parce qu’elle semblait vraiment adorable et elle m’était sympathique. Très.

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Quand le passé fait une interview...

Tu te connaissais oui, du moins, tu savais ce que tu voulais faire. Tu avais toujours aimé les livres et eu envie de faire ce boulot d’éditrice. Tu ne te voyais pas faire autre chose que cela. C’était ainsi, c’était ta destinée. Chacun avait son destin, son envie, son avenir. Chacun devait faire ce qu’il appréciait et tu ne te voyais pas changer de métier. Peut-être un jour après tout, tu ne pouvais pas le savoir. L’avenir était fait de beaucoup de choses. On ne pouvait le prédire. Cela ne servait pas vraiment de faire des projets d’avenirs. « Oui c’est vrai. » Tu lui disais alors que la jeune femme en fasse de toi te questionner sur ta vie, sur ta famille. C’était toujours compliqué comme question. Du moins, c’était ta famille qui était compliquée malheureusement et tu ne pouvais rien faire. Tu n’allais pas changer pour eux, s’il ne voulait pas t’apprécier comme tu étais. Tu n’allais pas les forcer, loin de là. Tu l’écoutais avant d’hocher la tête. Tu ne sais pas trop comment tu réagirais de ton côté si tu apprenais l’existence d’autres personnes dans ta famille. Ce serait sûrement un choc mais.. tu étais déjà différente de tes autres frères et sœurs alors, tu pouvais comprendre quelque part l’autre personne. « Oh… j’espère que cela va aller pour cette histoire alors. Ca ne doit pas être simple. » Tu ne voulais pas trop être intrusive dans sa vie, c’était elle la journaliste et le reste ne te regardait pas. Tu te mordillais l’intérieur de la joue à sa question. Merde. Mari et enfant.. tu n’avais pas envie de parler de cela. Pas du tout même. C’était un sujet assez sensible et personnel mais elle n’y était pour rien. Elle ne pouvait pas savoir seulement, tu n’avais pas envie qu’elle soit exposée cette vie, dans les journaux. « Si ça ne vous dérange pas, j’aimerai qu’on évite de parler de ma vie privée dans les magazines. » Tu lui disais avec un léger sourire. « Ce n’est pas contre vous mais je.. enfin, je gère très bien ma vie, peu importe le côté. » C’était tout ce qu’il y avait à savoir.

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