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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


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 mommy's on a flatline - ariane

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MessageSujet: mommy's on a flatline - ariane (#)   mommy's on a flatline - ariane EmptyMer 16 Jan - 4:09

Mommy's on a flatlineAriane et Lison
19h04 - Devant le 212th, West Bay

Je tapote nerveusement du bout du pied contre le mur, un peu plus loin dans le couloir. Ai-je vraiment fait le bon choix en venant ici ? Je l’ignore. Si une chose est sûre, c’est que je ne suis toujours pas prête pour ces retrouvailles. Ou cette confrontation, qui sait ? Entre une brève conversation au téléphone et un passage express pour emmener la petite à la piscine, difficile de savoir ce qu’a bien pu devenir mon aînée au bout de trois ans derrière les barreaux. Un long soupir, puis je glisse mes mains dans mes poches avant de profiter quelques instants des derniers rayons du soleil, à travers la vitre. Je ne suis pas une peureuse, ni même jamais la dernière à tenter une approche vers qui que ce soit, mais là… c’est différent. Ce sera toujours différent. C’est ma maman, la même que celle que représente peut-être Magdalena pour Aliénor en ce moment. Je me remémore ces souvenirs que j’ai d’elle, ceux d’une sœur qui se décarcasse pour qu’on puisse mener une vie saine – du moins pour les autres. Moi, j’étais surtout heureuse lorsqu’elle poussait la porte du commissariat pour me récupérer. Il n’y a que lorsque j’en parle avec elle que je ne suis jamais fière, comme si j’avais quelque chose à lui prouver. Putain, pas un message en trois ans, pas une lettre, rien. Pour quoi est-ce que je vais passer ? Je sais même pas si quelqu’un est passée la voir depuis qu’elle est sortie, si on oublie les jumeaux. J’attrape mon sac à dos, posé à même le sol, et glisse mon bras dans l’une des sangles tandis que le bruit de quelques cannettes de bière que j’ai achetées pour l’occasion retentit. Puis, une nouvelle fois, je souffle un bon coup avant de lentement me diriger vers la porte. J’observe un instant la sonnette mais me décide plutôt à taper, timidement ; il est tard, et je ne voudrais pas la déranger. Ça la foutrait vraiment mal, pour des retrouvailles. Je balance toujours avec la même nervosité le pied droit d’avant en arrière en attendant une réponse, puis, alors que je m’apprêtes à donner une nouvelle série de coups sur la porte, j’entends le cliquetis de la serrure et me crispe.

Puis la voilà, ma grande sœur, Ariane, qui apparaît dans la mince ouverture de ma porte. Je ne sais pas comment réagir, alors j’essaye d’articuler un bête sourire. Mais un sourire franc. Malgré tout ce qui peut se passer en ce moment, je suis heureuse de la revoir, et terriblement honteuse d’être restée terrée dans mon coin quand les autres avaient tout le loisir d’entendre parler de moi. J’entre-ouvre la bouche mais ne suis même pas foutue de dire quoi que ce soit, alors je me contente de pousser un peu plus la porte pour aller me blottir dans ses bras. Puis, enfin, viennent les mots. « Je suis tellement désolée. »
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MessageSujet: Re: mommy's on a flatline - ariane (#)   mommy's on a flatline - ariane EmptyMer 16 Jan - 12:35

    La voix si caractéristique de James Blunt s'élevait du poste de télévision laissée branché sur la chaîne musicale. Un décors d'île paradisiaque, un bob et une histoire de carte postale … non en vérité elle n'écoutait pas vraiment. La télé lui servait surtout à occuper la pièce. Sans Aliénor c'était plutôt vide. Assise sur le canapé, une clope à la main et un verre dans l'autre elle regardait sans vraiment regarder les images plutôt colorées qui se succédaient en repensant aux évènements des derniers jours. Dieu elle passait son temps à se morfondre, mais elle ne voyait pas quoi faire d'autre. Aujourd'hui c'était la petite qui lui avait porté le coup de grâce. Toute la journée elle avait demandé après « mamaglena », si elles pouvaient aller la voir, quand elle y irait chez elle et Magnus. Il n'en avait pas fallut plus pour qu'Ariane une unique fois trop sèchement et elle s'était avec la petite tête blonde couverte de larmes. Tu parles d'une après midi mère/fille réussie. Résigné elle avait fini par aller déposer la petite chez sa cadette, prétextant un entretien d'embauche tôt le lendemain matin qui l'empêcherait d'amener Ali à la garderie. Elle ne doutait pas qu'une telle chose ne ferait qu'attiser le feu qui consumait peu à peu sa relation avec Magdalena… Voilà comment elle s'était retrouvée avec ce verre à la main à regarder sa cigarette tomber en cendre. Pathétique n'est-il pas ? Mais elle n'avait pas été tout le temps comme ça. Non les deux premiers verres l'avaient placé dans un léger état d'euphorie elle s'était même surprise à chantonner en rangeant les affaires de la petite qui traînaient dans le salon. Grâce à la vodka ses tracas s'étaient envolés un instant la laissant seule avec une tâche simple: ranger. Ariane n'aimait vraiment pas laisser les affaires de la petite dans cette pièce quand elle y fumait. D'ailleurs elle laissait la fenêtre grande ouverte. Elle ne voulait pas que sa fille rentre dans un appartement qui sente trop la cigarette froide. Ariane ne voulait pas rajouter une nouvelle ligne à son dossier. Bref. Le moment de légèreté passé, elle était retournée sur son canapé a fixer la télé en attendant que les heures passent jusqu'à ce qu'elle aille se réchauffer un plat micro-ondable. Le bac à glaçon était plein, la bouteille de vodka a moitié pleine … une soirée de réjouissance en perceptive quoi ! Des coups discrets sur sa porte la tirèrent de sa léthargie. Dix-neuf heures passée qui cela pouvait bien être ? Au cas où elle écrasa sa cigarette, secoua sa main devant elle, comme si elle pouvait faire disparaître l'odeur et la fumée d'un coup. Juste le temps passer une main dans ses cheveux et de remettre son t-shirt un peu en ordre la voilà en train d'ouvrir la porte…

    Elle se serait attendue à n'importe qui derrière cette porte, mais pas à Lison. Leurs rapports ces dernières années s'étaient limités à un coup de téléphone et un passage éclair. Un air de surprise manifeste apparut sur son visage alors que sa cadette semblait vouloir la gratifier d'un sourire sincère mais passablement gêné. Souriant à son tour elle recula d'un pas quand la blonde se blottit dans ses bras ne laissant s'échapper qu'une seule et unique phrase « Je suis tellement désolé. » L'espace d'un instant elle resta interdite, immobile. Puis tout un tas de sensations envahirent son corps et elle serra un peu les bras autour de Lison. Les yeux fermé elle profita de ce câlin inattendu … ça faisait longtemps qu'elle n'avait pas eu de câlin de la part d'un des membres de sa fratrie. « Quelle surprise … » D'un coup de main elle replaça une de ses mèches rebelles pour faire disparaître l'émotion qui perlait au coin de son oeil. « Entre, entre … » D'un pas sur le côté elle laissa Lison passer avant de refermer la porte derrière elle. D'un oeil bienveillant elle regarda sa cadette blonde, de dos, faire les quelques pas jusqu'à la pièce de vie. Elle ne pouvait s'empêcher de revoir la petite fille rebelle, en colère, qu'elle avait été chercher un certain nombre de fois au commissariat. Quel chemin … Revenue subitement à la réalité elle passa les quelques mètres qui la séparaient de Lison. « Qu'est ce qui me vaut cette visite ? » demanda-t-elle en tapotant un peu les coussins pour essayer de rendre le vieu canapé un peu plus présentable … mais oubliant de dissimuler la bouteille de vodka a moitié entamée qui trônait sur la table basse.
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MessageSujet: Re: mommy's on a flatline - ariane (#)   mommy's on a flatline - ariane EmptyMer 16 Jan - 15:33

Mommy's on a flatlineAriane et Lison
Je reste un instant dans les bras de mon aînée, à la serrer toujours plus fort contre moi, et il semblerait que cette étreinte ait un effet salutaire sur elle aussi. Je n’avais même pas pris la peine de lui demander comment elle tenait le coup, la dernière fois que je suis passée. Je m’étais contentée de rester courtoise, de récupérer la petite ainsi que ses affaires, et de l’emmener à la piscine. Rien de plus. Et je m’en veux pour tout ça ; j’ignore quelle énorme connerie elle a bien pu faire, mais elle ne mérite pas tout ce qui lui arrive en ce moment. Elle doit sûrement avoir besoin de soutien, le même genre de soutien qu’on a pu avoir de sa part quand on était que des gosses ; ce qui a fait de nous ce qu’on est aujourd’hui, en somme. Pour Ariane, ça a toujours été différent : elle s’est pourrit la vie pour nous élever alors que personne était là pour l’élever, elle. Elle nous a regardé grandir comme si on était ses propres enfants, et voilà où on en est.

Je glisse de nouveau mes mains dans les poches de mon pull lorsqu’elle m’invite à entrer, puis je me décide à faire quelques pas timides jusque sa pièce à vivre. Je prends le temps de détailler son petit refuge ainsi que l’odeur de tabac et de fumée fraîchement expirée qui parfume – façon de parler – l’espace, ce genre d’odeur qui s’accroche à la vie lors des lendemains de soirées. Pour une fois, je me dis qu’il est peut-être préférable que je garde ma grande gueule fermée à ce sujet, tout comme pour la bouteille à moitié vide – où à moitié pleine si on préfère qui trône sur la table basse. Je suis inquiète à l’idée qu’elle se soit laissée sombrer dans quelques vices, mais de quoi j’aurai l’air si je l’interrogeais à peine arrivée chez elle, comme si on était au poste ? Après quelques instants à me regarder depuis l’entrée, elle finit par me rejoindre et s’attelle à passer un petit coup de nettoyage. Je dépose mon sac au pied du canapé avant de poser mes fesses sur l’accoudoir de celui-ci. Je profite de ce petit moment de répit pour la regarder : elle n’a pas tant changé que ça, en vérité. Moins que ce à quoi je m’attendais. Elle a simplement l’air… tellement fatiguée. Ariane m’interroge sur la raison de ma visite, alors je passe une main dans mes cheveux avant de lui répondre, calmement. « J’étais dans le coin, je… je voulais savoir comment tu allais. » Je détourne le regard avec la même honte qui me bouffait avant que je ne tape à la porte ; il en faut du culot pour dire des trucs comme ça, j’ai parlé avec elle à deux reprises, et voilà que je me retrouve comme une conne. « Je voulais passer avant, mais… j’avais juste trop peur. Je savais pas comment tu réagirais après trois ans. Et moi non plus. » Toujours aussi timidement, je m’installe dans le fauteuil avant de poser quelques secondes mon regard sur l’écran de télé. Ça combiné avec le cendrier et la bouteille… Je prends une claque en pleine tête à l’idée que ma sœur comble ses soirées de cette façon lorsque sa fille n’est pas avec elle. Parce qu’elle n’est définitivement pas avec elle ce soir. La petite Aliénor se serait empressée de venir m’accueillir. Mon regard se perd sur la bouteille de vodka à moitié vide. « Est-ce que… je te dérange ? Je peux repasser plus tard si tu préfères. »
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MessageSujet: Re: mommy's on a flatline - ariane (#)   mommy's on a flatline - ariane EmptyJeu 17 Jan - 14:26

    Tout en donnant des derniers coups du plat de la main sur les coussins du canapé Ariane écoutait sa soeur expliquer la raison de sa visite. « Je voulais savoir comment tu allais. » C'était le meilleur ça … deux contacts en trois ans et elle débarquait comme une fleur prétextant passer au coin pour prendre des nouvelles … une visite de culpabilité voilà ce que c'était. Un peu embrumée par les verres de vodka déjà avalés Ariane s'apprêtait à répliquer, mais elle s'arrêta en voyant la gêne manifeste, peut-être même un peu de honte, qui habitait Lison. La seconde phrase raisonna d'une grande sincérité pour Ariane qui déglutit pour empêcher un excès d'émotion d'envahir un peu plus son esprit. « Mieux vaut tard que jamais … c'est ça qu'on dit non ? » lui répondit elle avec un sourire trahissant son léger malaise.

    « Est-ce que… je te dérange ? Je peux repasser plus tard si tu préfères. » Alors qu'elle se baissait pour ramasser un briquet sauvage la phrase prononcée par sa soeur l'arrêta dans son mouvement. Relevant la tête elle eut tout le loisir de voir Lison le regard perdu face à la bouteille. Honteuse elle déglutit une nouvelle fois. Avant d'essayer d'agir le plus naturellement possible. « Non non tu ne me déranges pas du tout au contraire, j'essayais juste de faire passer le temps … y a des mauvais jours comme ça tu sais … » Ariane gratifia sa cadette d'un sourire qui se voulait rassurant. Mais cacher son malaise face à la situation n'était pas chose aisée. En quelque sorte c'était vrai c'était son moyen de faire passer les mauvais jours … et ce même si les bons jours se faisaient rares. Enfin… Debout face à Lison elle se passa une main dans les cheveux. « Je manque à tous mes devoirs … je peux t'offrir quelque chose ? » D'un geste rapide elle récupéra la bouteille a moitié vide pour la poser sur le bar qui servait de séparation entre la pièce de vie et la petite cuisine. « Je dois avoir … » L'espace d'un instant elle disparue derrière la porte du frigo « … de l'eau et … de la vodka … » Léger silence alors qu'elle refermait la porte du réfrigérateur « Je suis désolé j'ai vraiment pas grand chose, je n'ai pas été faire les courses récemment … » Comme pour essayer de passer a autre chose elle s'attrapa un nouveau verre dans lequel elle versa une lampée de vodka bientôt rejoint par deux glaçons.

    Son verre à la main elle alla se mettre près de la fenêtre qu'elle entre-ouvrit. Posé sur le meuble à proximité le verre fût remplacé par une cigarette. Doucement elle aspira la première taffe avant de la recracher à l'extérieur. « Tu sais ce n'est pas facile en ce moment … ». Lison était loin d'être stupide alors autant rentrer dans le vif du sujet. Sa cadette était surement très au fait des différents qui opposaient Ariane et Mag, et elle avait d'assez bon yeux pour voir son état de fatigue et l'état du salon. Notre blonde ne voulait pas tourner autour du pot, puis son invitée surprise était venue pour prendre des nouvelles non ? Et ne dit-on pas que la parole est libératrice ?
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MessageSujet: Re: mommy's on a flatline - ariane (#)   mommy's on a flatline - ariane EmptyVen 18 Jan - 1:54

Mommy's on a flatlineAriane et Lison
Mieux vaut tard que jamais… Ouais, c’est ce qu’on dit. Mais n’empêche que tard ça reste tard, et la façon dont mon aînée prononce ces mots me fait bien comprendre à quel point elle m’en veut. Après tout ce qu’elle a fait pour moi, pour nous, qui peut lui en vouloir ? Je hoche la tête en détournant le regard, bien trop honteuse pour affronter celui de ma sœur. « Ouais. C’est ce qu’on dit. » J’ai bien vu quelques instants plus tôt qu’elle luttait pour ne pas s’emporter. Et c’est sans compter les effluves d’alcool qui émanent d’elle. Je ferme les yeux pour ne pas penser à ça, pour ne pas repenser à ce même genre de situation lorsqu’on était toutes les deux des gamines et que notre mère tenait à peine debout.

J’ai le regard fixé sur la bouteille de vodka, posée de manière telle à ce qu’on pourrait penser qu’elle est faite pour être à cet endroit précis. Je me pose des questions, beaucoup : depuis quand ? Combien de fois par semaines ? Par jour ? Est-ce qu’elle boit quand la petite est avec elle ? Merde, Ariane… Tout, mais pas ça. « Non non tu ne me déranges pas du tout au contraire, j’essayais juste de faire passer le temps... » Passer le temps, Ariane ? C’est comme ça que tu passes le temps maintenant ? Ne m’oblige pas à te poser la question, je ne veux pas jouer à ça. Vraiment pas. Je me sens presque mal d’avoir des bières dans mon sac, à côté de… ça. « Y’a des mauvais jours comme ça tu sais... » Si elle est dans son fauteuil à enchaîner verres sur verres et clopes sur clopes, je veux bien le croire. Je lève un instant les yeux vers elle ; elle m’adresse un sourire, ce genre de sourire qui m’évoque un "tu comprendras quand tu seras grande". Elle se rattrape en me proposant quelque chose à boire, emmenant sa bouteille avec elle. Après un rapide – très rapide – inventaire, il se trouve qu’elle n’a que de l’eau et de la vodka. Je n’ose même pas lui répondre, je ne sais pas quoi dire, alors je me tourne de nouveau vers le poste de télévision et, tout en me mordillant nerveusement les ongles, laisse silencieusement perler des larmes le long de mes joues. Elle m’explique ne pas avoir fait de courses dernièrement et, tout aussi vite, j’entends le bruit du verre, du liquide qui coule, puis, ce qui confirme mes craintes, le tintement des glaçons contre les parois du même verre. De toutes évidences on ne sert pas des glaçons dans un verre d’eau, ce qui limite fatalement les possibilités. Elle s’installe près de la fenêtre et s’allume une cigarette. « Tu sais ce n’est pas facile en ce moment... » Toujours rivée vers la télé, je hoche lentement la tête avant de trouver le courage de dire quelque chose, entre quelques sanglots. « Je savais que ça allait pas. Mais… mais pas à ce point là. » Je passe mes mains sur mon visage et souffle un bon coup avant de me lever pour aller me servir un verre moi-aussi. Je rejoint ma sœur près de la fenêtre, tête baissée, et trinque avec le verre posé sur le rebord. « Est-ce que je peux faire quelque chose pour t’aider ? » Dis-moi que oui, je t’en prie. Je ne veux pas fermer les yeux là-dessus, faire comme si tout allait bien.
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