Like a flower made out of iron ♡ ARI

Arielle Young

ce sont les toutes petites choses qui changent tout

les informations en vrac

la partie anecdotes ○  Arielle adore danser, un peu pour tout. Elle croit que ça retire le stress de son corps et son esprit. Elle aime bien le yoga, mais c'est une personne qui tient à peine en place alors elle préfère danser lorsque n'importe quelle situation est trop pour elle. ○ Lorsqu'elle se perd dans ses pensées, Ari aime dessiner, gribouiller un peu tout ce qui lui chante. Elle n'est pas totalement nulle, mais aime bien écouter son intuition pour son art, ce qu'il fait qu'elle ne voudrait jamais consacrer le temps pour peaufiner ses oeuvres pour ainsi exposer par la suite, elle le fait beaucoup plus pour elle-même. ○ Étant de nature très maladroite, Arielle a causé de nombreux désagréments dans son entourage direct et indirect, que ce soit dans l'univers physique ou simplement un moment de malaise, mais elle vit bien avec ses maladresses et prend souvent le temps d'en rire. ○ Les animaux sont une passion pour Arielle depuis qu'elle est toute jeune. Venant d'une famille riche, mais occupée, Arielle étant la plus jeune de la famille se sentait souvent très seule, gardée par plusieurs nounous (à qui elle aimait faire vivre l'enfer, d'ailleurs), elle retrouvait réconfort auprès de nombreux animaux acquit par la famille. Ils devinrent pour elle un remplacement par rapport à l'absence de sa famille et l'amour dont elle avait réellement besoin. ○ Arielle est très tête en l'air, elle est peu organisée et oubli un peu tout ce qui est au programme pour la simple et unique raison que c'est quelqu'un qui profite des petits bonheurs autour d'elle, quelque chose d'anodin peut la faire sourire et capter son attention ce qui fait qu'elle en oubli quelques rendez-vous ici et là, mais ses amies proches ne lui en voudront jamais pour quelque chose d'aussi ancré en elle. ○ Très charismatique, Ari a un grand cercle d'amis puisqu'elle est très facile d'approche et fait preuve d'une grande empathie. Elle est souvent ce qu'elle aime appeler une éponge à mauvaises situations, la personne se vide de son trop-plein d'émotion et elle se considère la personne parfaite pour être à l'écoute et tendre l'épaule pour un réconfort instantané. Aillant vécu plusieurs désagréments, elle prend à coeur d'aider les autres, parfois à son détriment. ○ Ari est gourmande, elle adore la nourriture surtout le chocolat, se faire offrir de la nourriture est pour elle un grand honneur. Par contre, elle a quelques difficultés d'un autre sens avec celle-ci, longtemps terrassée par ses troubles alimentaires, Ari ne s'en sent pas totalement libéré. ○ Dans ses temps libres, Arielle aime bien jouer aux jeux vidéo. Munie d'une PS4 et d'une nintendo switch, elle passe de nombreux moments avec ses consoles. ○ Un peu impulsive, Arielle suit beaucoup son intuition, que ce soit au niveau de ses amitiés, ces coups de coeur et même ses aventures. ○ Si Arielle est témoin de quelque chose qui est à l'encontre de ses valeurs, elle peut devenir très agressive, méchante et sournoise.

les indiscrétions sur le joueur

 

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Always considered the big bad wolf

But i'm not a bad person.

« Qu’est-ce qui me rend heureuse? » Je ne sais pas, c’est si simple comme question, mais en même temps, personne ne vous demande un truc pareil. Nous assumons tous que la présence d’un être humain sur cette terre confirme qu’il y a une part de bonheur pour lui. S’il fait toujours partie de notre monde, il doit bien être livré d’une certaine… satisfaction, n’est-ce pas?

Nous marchons dans la rue et croisons les gens que nous connaissons, leur demandant « ça va ? » pour réussir à faire une conversation, mais réellement, nous ne demandons pas vraiment. Nous présumons que la personne confirmera et que la conversation anodine se poursuivra, comme c’est beaucoup trop le cas.  Nous sommes parfois pris par surprise lorsque quelqu’un exprime une hésitation. C’est parce que nous ne sommes pas prêts, à l’inévitable, au fait que la vie aussi sournoise soit elle, nous surprend. La nature humaine, dans son système de protection, décidera de se renfermer sur soi-même, se fermer du monde qui l’entoure pour pouvoir continuer sans perturbation majeure ou même sans petite égratignure sur son voile de culpabilité. Ainsi nous bafouillons quelque chose qui ressemble à « Oh.. Désoler.. » et nous continuons notre chemin, en mettant notre esprit sur quelque chose d’extrêmement banal afin d’éviter la gravité du monde qui nous entoure. C’est de la survie, mais le faire pour ce qui se rapporte à soi, qui est inévitablement grave, c’est extrêmement toxique.

J’ai longtemps été comme ça, toxique avec moi-même par ignorance, par échappatoire. Je croyais que si je ne m’ouvrais pas les yeux, j’aurais plus de réconfort avec mes nombreuses nounous qu’avec ma mère ou mon père qui étaient absents chacun de leur côté. Peut-être que je ne me rendrais pas compte que je finissais souvent seule la moitié du temps parce que mon père avait des aventures avec presque chacune d’entre elles. J’aurais peut-être consacré mon temps pour autre chose que d’aider ma mère à se lever le matin puisqu’elle lavait son chagrin à coup de somnifères.  On m’a souvent dit ; « le temps arrange les choses » ou alors « c’est un nouveau départ pour notre famille » ou encore « mêle-toi de ce qui te regarde ». J’ai fini par y croire, que mon indifférence qui me servait de masque qui était en réalité du déni allait finir par me servir. Alors je n’ai rien fait lorsque j’ai vu mon père abuser de l’alcool et frapper mon frère. C’est après qu’il est parti de la maison familiale que mon père a décidé d’aller en désintox. Satisfaite, je croyais encore aux belles paroles de mes parents, ils s’étaient réconciliés pour le mieux et ont vécu de leur grand espoir envers moi de devenir une grande personne.

Vous savez, l’amour c’est puissant. Parfois, c’est assez puissant pour sauver des âmes perdues, pour mieux vivre un peu chaque jour, ça peut être sain et réparateur d’une manière puissante. D’un autre côté, l’amour peut être dévastateur comme une tornade, vous arrachant petit à petit à votre âme, vous transformant en une certaine chose conditionnée à ce que la personne attend de vous, mais qui ne vous ressemble pas du tout au final. Vous vous formez comme un nouveau visage, une sorte d’enveloppe de vous, mais qui n’est pas du tout représentatif. Puis peu à peu, sans vous en rendre compte, vous vous tuez à devenir cette personne-là .

C’est exactement ce que j’ai fait, me tuer à être la personne que mes parents voulaient, à essayer d’être la meilleure en natation, à l’école, à la maison et dans toutes les sphères de ma vie et de ma personne. J’ai fini par développer une boulimie à vouloir éliminer ce sentiment de dégoût que j’avais envers ma personne. J’ai fini par être malade, au fond du baril comme certains disent. J’ai décidé un bon jour de me réveiller, de me lever et de faire vraiment ce qui me plaît. Ça semble anodin, mais c’est extrêmement difficile. J’ai changé ma vie de A à Z, j’ai écrit une lettre à mes parents avant de partir avec mes effets personnels, j’avais réservé un vol pour le Canada où j’y passai quelques années pour me faire oublier de mes parents, pour vraiment couper les ponts. Je voulais redécouvrir qui j’étais et vivre pour moi pour une fois dans ma vie.

Ce fut le début des plus beaux moments de ma vie. Jamais je ne m’étais sentie aussi vivante, aussi heureuse que lorsque je trouvai enfin ma solitude. Je réalisai peu à peu que c’était le meilleur cadeau que je m’étais fait de toute ma vie. Je changeai de nom de famille, prête à ce que mes parents ne me contactent plus. J’ai réalisé que, aussi radicale ma décision pouvait être, elle était justifiée par l’intensité de toxicité qu’avait ma relation avec eux, puis que si nos chemins avaient à se recroiser dans un futur lointain, je fixerai mes règles quant aux parties de ma vie que je choisis de partager avec eux. Le destin c’est que des balivernes, il faut le choisir notre destin et foncer vers lui.

Je retournai en Nouvelle-Zélande puisque bien franchement, le Canada c’était bien, mais j’avais le mal du pays, si bien que je m’étais demandé avec excitation à quoi ressemblerait ma nouvelle vie dans le même pays, peut-être pas la même ville, je visais quelque chose de plus tranquille. Cela fait maintenant quelque temps que j’y suis et je ne regrette rien de m’être installé à Island Bay.

Alors qu’est-ce qui me rend heureuse ? De m’avoir donné le droit d’être moi-même sans me soucier des autres, je crois.