hope is the only thing keeping us alive | newt

❝ hope is the only thing keeping us alive ❞
apolline & newt

L’espoir. Il n’y avait rien outre cela pour te faire avancer tous les jours. Pour te faire garder la tête haute. Tous les jours, tu ouvrais les yeux, gardant une once d’espoir présente dans ton coeur. Encore plus lorsque tu déposais une main sur ton ventre qui grandissait un peu plus tous les matins. Ce petit être à l’intérieur de ton ventre était la plus grande, mais aussi la plus belle source d’espoir que tu possèdes. L’espoir que tout ira pour le mieux. L’espoir que la relation avec Newt va continuer vers quelque chose de bien. L’espoir que vous allez être capable d’élever un enfant ensemble, et ce, sans trop de problème. L’espoir que ta soeur trouve une solution pour son fils. L’espoir qu’elle reste heureuse avec Elsa aussi. En réalité, il y avait une quantité phénoménale de chose pour laquelle tu gardais espoir. Toutefois, il était ta priorité. Chaque fois que tu avais une seconde de libre, ton esprit divaguait vers lui. Tu le voyais sourire, tu le voyais tenir contre lui cette petite fille. Tu le sentais près de toi, tu sentais son parfum. Il y avait toujours une série de frisson qui traversait ton échine dorsale lorsque tu sentais son souffle terminer sa course contre ta peau. C’était ainsi depuis le début. Tu ne pourrais expliquer pourquoi lui, il a atteint ton âme de cette façon. Toi qui savais que ce genre de relation ne pouvait exister à l’époque. Toi qui avait un boulot important, un poste que tu aimais. Pour lui, plus rien n’avait d’importance. Et c’est quelque chose qui t’effraie au plus haut point. Si tu as été capable de céder malgré les contraintes… Qu’adviendra-t-il pour la suite désormais. S’il fait les yeux doux, seras-tu en mesure de rester forte et garder ton point de vue? Une question qui, selon toi, restera sans réponse encore longtemps. Pour l’instant, tu te contente de quitter ton appartement pour aller le rejoindre chez lui. Il semblait vouloir te voir, vouloir te parler de chose importante. N’ayant rien à faire, tu n’allais guère refuser cette demande. Alors, tu enfile une veste et attrape les clés de ton logis avant de le quitter. La conversation par messagerie se poursuit tout au long du chemin, ce qui fait naître un large sourire contre tes lèvres. Au fil des messages, tu retrouve le Newt que tu as connu en France. L’homme gentil et prêt à beaucoup plus pour les autres que pour lui-même. Particularité qui avait séduit ton coeur à l’époque. Alors, le retrouver te paraissait presque étrange. Allais-tu céder à la moindre petite attention. Allais-tu céder au moindre petit regard pourvu de tendresse. Encore quelque chose que tu ignore et qui fait naître une certaine nervosité chez toi. Il te parle de bisou, il te parle d’apprécier un homme tel que lui. Sans pouvoir expliquer pourquoi, tu sens une teinte rosée sur tes joues. De même qu’un sourire timide, à la limite de la gêne. Jamais tu ne vas le lui avouer, mais l’embrasser de nouveau fait parti de tes rêves les plus fou du moment. Après l’avoir vu à l’appartement, après avoir repris contact avec lui de manière convenable, tu ne pensais plus qu’à lui. Il reste le père de l’enfant que tu porte, ce n’est pas rien pour toi. Bien au contraire. Au fond de ton coeur, tu ose croire qu’une relation de couple serait possible entre vous deux. Maintenant qu’il n’est plus ton élève. Maintenant que les circonstances sont différentes. Reste que tu aime sa présence, son sourire et bien d’autre chose à son sujet. Chose à laquelle tu ne dois pas penser pour l’instant. Cela serait te nuire alors que tu vas frapper à la porte de son appartement. Tu range ton téléphone au creux de la poche de ta veste, juste au moment où il ouvre la porte. “Me voilà!” Tu lui souris de plus belle avant de franchir la distance présente entre vous deux pour déposer un baiser sur chacune de ces joues. Habitude française que tu ne pouvais abandonner facilement. Encore moins avec quelqu’un que tu as connu là-bas. “Dis donc, mais ça sent bon ici!” Lui dis-tu, avant de poser un regard en sa direction. Un regard à la fois curieux et légèrement impressionné. “J’espère que c’est vraiment toi qui a cuisiné… Sinon, je risque d’être franchement déçue Newt.” À ces mots, tu lui adresse un clin d’oeil avant de t’écarter de la porte, permettant au principal résident des lieux de fermer la porte derrière toi. Laissant ton regard arpenter les environs, tu es agréablement surpris de l’installation de ce dernier. Ce n’était jamais arrivé auparavant que tu visite chez lui. Vos rendez-vous, en France, avait lieu dans ton bureau. Loin des regards indiscrets, loin des commères.