guts over fear. • phoenix.

Phoenix Cahill

say10.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1 ○ Phoenix a grandi dans les rues de Wellington. Donc il en connaît une grande partie. 2 ○ Il a toujours été très sportif. Depuis tout petit il pratique plusieurs sports. Il a essayé le foot, ça ne lui a pas plus, le rugby non plus. Quand ses parents ont accepté qu’il commence la boxe il était le plus heureux au monde. Bien sûr il avait interdiction de l'utiliser à l’école pour se battre ce qu’il ne respectait pas souvent, surtout adolescent. 3 ○ Il a un frère légèrement plus jeune, de quatre ans de moins que lui. Ils se sont toujours protégés l’un comme l’autre, mais aussi ils ont fait les quatre cent coup. Phoenix sait que son départ a été un choc pour son frère vu qu’ils étaient inséparables. 4 ○ Il connaît les combats de rue depuis son adolescence mais il a préféré partir à l’âge de ses vingt ans à Los Angeles pour pouvoir devenir boxeur professionnel. 5 ○ Une fois arrivé là-bas il est rentré dans l’armée pendant quatre ans, mais il a tout arrêté parce que ce n’était pas pour lui. Il a travaillé chez un disquaire au coin de sa rue. 6 ○ Il a rencontré sa femme chez ce même disquaire, c’était la fille du patron. Une belle jeune femme qui lui a retourné la tête mais qui lui donnait la force pour ses combats. 7 ○ Il a eu un entraînement de la vieille école comme il appelle ça. 8 ○ Alors que son père était en vacance chez lui, il a assisté à un de ses combats, il a eu le cœur déchiré à voir son fils se faire fracasser la figure comme ça. Alors le soir il a joué son rôle d’infirmier, celui qu'il a toujours eu. Il soignait son fils tandis que personne ne savait que lui-même était malade. 9 ○ Six ans en arrière il a eu une fille, une belle petite brune aux yeux vert/marron. Sauf que le jour de la naissance de la petite, la mère a pris la fuite, elle n’a pas assumé d’avoir un enfant. Pendant un an il a vécu à LA avec Sarah. 10 ○ Le soir où il a eu l’appel de son frère pour lui annoncer qu’il était dans la merde, mais surtout qu’il est tombé dans la drogue il n’a pas réfléchit. Il a pris le premier avion avec sa fille pour le rejoindre a Island Bay. 11 ○ il a fait rapatrier ses affaires avec celles de sa fille et il a réussi à vendre la maison tel qu’elle était. Il ne voulait plus de souvenirs de lui et sa femme. 12 ○ Alors qu’il soutient son frère pour qu’il s’en sorte il ne répondait plus aux appels de son manager car il ne voulait pas retourner à LA et il pense que ça serait mieux de se poser enfin. Surtout pour sa fille. 13 ○ Il a acheté une petite salle de sport dans les vieux quartiers de Wellington, dans cette salle il est coach mais aussi entraîneur de boxe. Il a encore ce besoin de pratiquer son sport, sa passion. 14 ○ Ca lui arrive souvent de faire des combats de rues, ou simplement des combats illégaux pour se faire un peu d’argent. 15 ○ Il a acheté un chien à sa fille. Elle en voulait absolument un mais il savait très bien qu’elle allait vouloir un gros chien, tel père telle fille. Donc depuis six mois ils ont un berger allemand qu’elle a appelé “toutou” mais en réalité ils n’ont pas trouvé de vrai prénom. 16 ○ Au bout de six ans son ex, donc la mère de sa fille se réveille et veut la revoir. Le seul problème c’est qu’elle n’a jamais eu de droit sur elle vu qu’elle a fuit à la naissance de la petite. 17 ○ Il a une alimentation très équilibrée. 18 ○ Depuis une semaine son père est à l’hôpital, pour cette fameuse maladie dont Phoenix n’était pas au courant, simplement parce qu’il ne voulait pas l'inquiéter. Sauf que pour le coup, il est inquiet car les traitements n’ont pas fait effet. 19 ○ Il y a des problèmes cardiaques dans la famille mais ce qui peut sauver Phoenix c’est qu’il est un très grand sportif, il ne fume pas et fait attention à ce qu’il mange comparé à son frère. 20 ○ Sa mère est la nourrice préféré de Sarah, sauf que pour le coup il cherche une nounou adéquate pour que sa mère puisse se reposer mais aussi veiller sur son père.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ jon bernthal</pris> phoenix cahill

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l'histoire de ma vie

the boy who fell into the sky

La vie commence toujours par une naissance, une dite belle naissance mais ce n’était pas mon cas. Déjà que durant la grossesse ma mère a été malade, elle a eu de sacrés problèmes de santé : hernie discale sévère, problème respiratoire mais aussi on lui a dit que le fœtus; donc moi, était en train de lui prendre toute son énergie. Alors je vous laisse imaginer les neuf mois, ou plutôt sept mois. Oui je suis né prématurément. Je suis partit en couveuse pendant plusieurs semaines mais aussi j’avais quelques tuyaux qui me nourrissaient, me tenaient en vie. Ma naissance n’était pas amusante pour tout le monde. Mon père qui était infirmier au service pédiatrie à ce moment-là, sa patronne l’a changé de service. Ma mère qui n’a pas voulu reprendre le boulot avant que je sorte de l’hôpital. Mes grands-parents qui eux étaient à la maison pour s’occuper de ma mère qui était détruite de tout ça. Mais la joie est rapidement revenue quand j’ai pu enfin être chez moi, avec mes parents qui m’entouraient.

Malheureusement pour eux ce n’est pas le seul souci que je leur ai fait. Quand mon petit frère est né; avec une grossesse bien plus agréable, j’ai dit à mon père que je voulais être le premier à le porter dans mes bras, à le voir, le toucher mais aussi à choisir son prénom. Je me souviendrai de ce jour, les portes de l’ascenseur qui s’ouvrent, mon père m’a donné le numéro de la chambre, je suis partit comme une fusée en disant -criant- « Je veux voir mon p’tit frèreeeeeeee ! » je pouvais entendre le rire de mon père dans le couloir. Bien sûr j’ai fait en sorte de ne pas rentrer comme un bourrin dans la chambre, ma mère et lui pouvaient dormir, ou bien... je ne sais pas. Quand ma mère a vu ma petite tête passer par la porte elle souriait. Elle était heureuse mais aussi elle était heureuse de me voir content, content d’avoir un frère. On a ravi la famille à ce moment-là.

Mais quand on ravissait moins nos parents c’était quand j’entraînais mon frère à faire des conneries. Même si on a quatre ans d’écart, quand il rentrait dans une classe je finissais mon année pour ma part. Alors oui je le protégeais mais quand j’ai vu qu’il se débrouillait pas mal, je l’ai laissé faire au fur et à mesure. Nos parents se faisaient du mauvais sang quand on sortait en douce et qu’on rentrait limite pour le petit déjeuner. C’est moi qui lui ai fait goutter sa première goutte d’alcool. Mais par contre je l’empêchais de toucher aux saloperies de drogues. Ce qui n’a pas marché pour le coup. Vu que j’ai quand même brisé en quelque sorte mon frère quand j’ai pris la décision de partir. De partir d’ici.

Je suis partit pour un pays bien plus grand, plus peuplé mais aussi moins civilisé. Dans un premier temps je suis rentré dans l’armée de terre. Ouais je ne voulais pas être sans rien faire et c’était un peu mon grand-père maternel qui m’avait donné cette envie. J’ai touché aux armes, j’étais même promu sniper. C’est quand on m’a dit que je devais partir, dans un pays où même les gamins ont des armes, je n’avais pas la force. Alors j’ai tout quitté. J’ai entamé ma plus grande passion : la boxe. Ce que je pratiquais depuis petit. J’ai un peu trop usé de mes poings aux lycée mais aussi dans les rues de Island Bay. Sauf que là j’ai pris la décision de suivre encore plus des cours mais aussi d’être le poulain d’un club pour faire des combats qui fonctionnaient plutôt pas mal. A côté, pour ne pas demander de l’argent à mes parents je travaillais en tant que vendeur chez un disquaire. Ce même disquaire où j’ai rencontré la mère de ma fille.

Cette femme brune aux yeux marron, elle avait un marron tellement perçant que je ne pouvais plus décrocher mon regard du sien. Ce n’était pas le genre de fille qui draguait tous les mecs, bien au contraire. Elle était discrète et attentionnée. Mais aussi assez impulsive, c’est ce qui m’a le plus plu chez elle. Même si c’était la fille de mon patron, il s’en moquait, il se moquait de ce que sa fille faisait. Elle a toujours été là à mes combats, elle était même photographe. Mais plus les jours passaient plus c’était beau, merveilleux comme si rien ne pouvait nous atteindre. Mais si, un truc nous a atteints. Elle est tombée enceinte de Sarah notre fille. Elle était comme heureuse d’avoir cet enfant, c’est ce qu’elle me montrait en tout cas, ce qu’elle montrait à tout le monde... sauf que le jour où elle a accouché, trois jours après je ne l’ai plus jamais revue. Elle a disparu, sans un mot, sans rien dire. C’était le jour où mon frère était présent, pour voir la petite, qu’elle est réapparue comme une fleur. Cette fleur qui pousse de partout, cette mauvaise plante en réalité. Ses propos étaient complètement décalés, mais surtout elle a donné l’excuse qu’elle n’était pas heureuse, mais surtout pas faite pour être mère... Mon frère m’a vu bien trop calme quand je l’ai revu mais surtout il a compris que je ne voulais plus la revoir il me connaît trop bien.

Un an après cette histoire j’ai reçu un appel d’un centre. Sur le coup je n’avais pas compris quel centre, mais quand j’ai entendu « désintoxication » j’ai pas cherché à savoir je savais qu’il avait fait une connerie. Que mon frère s’était mis en danger, qu’il avait failli à sa promesse de ne jamais toucher à ça. J’ai écouté la femme qui était au téléphone, et j’ai su qu’il ne voulait pas appeler les parents en premier lieu mais moi. D’un côté c’était ou il recevait les foudres des parents ou les miennes. Sauf qu’il sait comment je réagis et il a bien fait de donner mon numéro. Sans attendre, j’ai fait mes valises de la petite et moi et nous avons pris l’avion pour Island Bay. J’avais les clefs de chez mon frère, c’est là-bas que je me suis réfugié. J’avais rien dit à mes parents mais je savais qu’ils garderaient la petite avec grand plaisir si j’avais des choses à faire. C’était le cas. Chaque jour je la laissais à mes parents et j’allais voir mon frère. Quand il est sorti on vivait à trois dans son appartement pour que je l’aide. Mais il avait aussi un « parrain » c’était tout aussi bien. Malheureusement quand j’ai appris que son « parrain » n’était pas clean dans certaines choses j’ai eu peur qu’il retombe dans cet enfer.

Ce qui n’avait pas loupé mais ce n’était pas à cause de cette homme. Au contraire il l’avait aidé plusieurs fois à arrêter jusqu’au jour il s’est tourné vers moi. Il m’avait tout raconté pour cet homme. Il était en prison pour l’instant et ce n’était pas simple pour lui non plus. Alors que j’avais mon appartement avec ma princesse, il vivait à nouveau avec nous. Je n’aurais pu le laisser tomber. Même si j’avais la salle à côté je ne pouvais pas le laisser tomber. Quand il se relevait il pouvait être indépendant. Puis il a compris la gravité des choses quand Sarah était sous sa garde. C’était ou il se droguait et ne pouvait pas la surveiller, ou il n’en prenait pas et s’amusait avec elle. Elle a été une sorte d’aide à sa façon. Je l’entraîne toujours autant avec moi à la salle pour lui faire remarquer qu’il n’y a pas que ce côté sombre en plus. C’est après plusieurs dégringolades de mon frère que l’on a appris que notre père était malade. Une maladie du cœur exactement. Ce dont il ne nous avait jamais parlé. Sauf que le problème c’est qu’il a attrapé un cancer, un cancer incurable et insoignable vu qu’il a été pris en retard. Maintenant ce n’est plus mon frère que je vais voir au centre, mais on va voir notre père à l’hôpital...