AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

 

 fuckin' joke [tawan #18]

Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyMar 12 Mar - 11:28

Epuisée, Tawny s’endort rapidement. Je la rejoins un peu perturbée par ce que je viens de voir dans la pièce où je me suis changée. Un pic de culpabilité m’envahie, je peine à trouver le sommeil. J’écoute la respiration calme de la brunette, veille sur elle comme elle l’a déjà fait pour moi, mais ça ne suffit pas à apaiser mon sentiment de l’avoir en quelque sorte trahie en jouant les curieuses. Ces quelques mots lu rapidement m’ont touchés, je ne suis pas stupide, je sais à quoi ils font référence et mon cœur reste serré depuis. J’ignore combien de temps il me faut pour enfin trouver le sommeil, mais une chose est sûre j’ai trop peu dormi lorsque je sens de l’agitation à côté de moi. Avant que j’ai le temps de comprendre ce qu’il se passe, Tawny a déjà passé ses bras autour de mon corps, me serrant contre elle comme si elle craignait que je disparaisse. Son souffle est saccadé, je perçois son affolement et malgré mon esprit embrumé par le sommeil, trouve la lucidité nécessaire pour glisser une main apaisante dans son dos. Je ne pose pas de question, d’elle même la brune m’explique son réveil brutal. Elle a fait un cauchemar dans lequel nous avions un accident et vraisemblablement l’issue n’était pas du tout en ma faveur. Paniquée elle s’inquiète de mon état et bien qu’un peu prise au dépourvue par son affolement je lui adresse un sourire qui se veut rassurant. Je pose mes mains sur les siennes « Ça va, je vais bien. C’était juste un cauchemar. ». Malgré la pénombre je perçois sa détresse, une fois de plus ça me fend le cœur de la voir comme ça. Son arcade a déjà légèrement gonflée, sa lèvre aussi… stigmates de sa soirée éprouvante et de bien d’autres choses encore. « Je vais bien. » répété-je en caressant sa joue « Je suis là. » mon cœur s’accélère et sans réfléchir je pose délicatement mes lèvres contre les siennes en prenant garde de ne pas lui faire mal. Je veux la ramener à la réalité, la rassurer et ce geste m’est apparu comme la meilleure solution à cet instant. Je me trompe sans doute, mais au moins c’est spontané. Je recule un peu, comprends qu’il y a parfois dans l’envie de faire bien une marge d’erreur que je viens probablement de franchir. Je lâche un léger soupir « Tu vois ? » mon palpitant s’affole, par peur d’avoir fait plus de mal qu’autre chose pour elle mais aussi pour moi, de remuer le couteau dans la plaie. « Essaye de te rendormir. » dis-je finalement en me recouchant de mon côté.
Revenir en haut Aller en bas
Kiana Davis
Kiana Davis
ONGLET 1
fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 Tumblr_pp5iap43p81svh4goo6_400
○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3977
○ points : 80
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyJeu 14 Mar - 10:50

C’est la panique au réveil, j’ai du mal à discerner le vrai du faux, j’ai l’impression d’être encore sur la route, à même le bitume, agenouillée devant le corps inerte de Joan. Ma respiration saccadée, je peine à reprendre contact avec la réalité. « Ça va, je vais bien. C’était juste un cauchemar. » La voix de Joan est un premier pas vers l’apaisement, mais j’ai ce besoin irrépressible de me serrer contre elle pour être sûre de la sentir bouger, entière. Sentir son corps chaud, son coeur qui bat. Elle est là. « Je vais bien. Je suis là. » finit-elle par dire pour me rassurer, caressant doucement ma joue. Je soupire, me calmant doucement. Je la regarde, l’esprit encore un peu embrumé. Mais lorsqu’elle s’approche pour déposer un baiser délicat sur mes lèvres meurtries, j’ai l’impression d’être repartie dans un rêve. Est-ce qu’elle a vraiment fait ça ? Je ferme les yeux pour apprécier pleinement son geste, et sens une petite pointe au creux de mon coeur de la sentir s’éloigner si vite. « Tu vois ? Essaye de te rendormir. » Je hoche à peine la tête, la laisse se rallonger et j’en fais de même. Seulement je ne trouve pas immédiatement le sommeil, et je ressens seulement le besoin de m’approcher d’elle, trouver un contact. Alors qu’elle est étendue sur le dos, moi sur le côté, je m’approche, collant ma tête à son épaule, glissant mon bras autour de son buste, comme pour me rassurer. Simplement me rassurer. Le sommeil s’invite à nouveau et le reste de la nuit semble plus paisible. Au matin c’est un nouveau vent de panique, par peur d’avoir rêvé cette soirée, que Joan ne soit plus là à mon réveil. Mais elle est encore là, heureusement. Je m’étire un peu, grimace en sentant de nouvelles douleurs au niveau de mes côtes, et celle dans ma lèvre qui se réveille. J’attends que Joan immerge et je lui souris tendrement. « Ça va ? Pas trop mal dormi ? J’ai dû pas mal bouger… » Comme toujours. Je m’étire encore un peu avant de lâcher. « Putain j’ai fait un genre d’inception de rêves j’te raconte pas, des rêves dans des rêves, j’ai même rêvé que tu… » m’embrassais. Je pose mon regard sur elle, comme pour chercher à savoir si c’était un rêve ou la réalité. « Ouais. Un rêve. Définitivement. » Je préfère penser que c’est un rêve plutôt que laisser mon esprit divaguer et réfléchir à la signification que ce baiser aurait pu avoir s’il avait fait partie de la réalité.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyLun 18 Mar - 10:55

Allongée à nouveau, des questions plein la tête, je sens celle de Tawny contre mon épaule et son bras autour de moi. Je pose ma main sur la sienne, lui offrant le contact rassurant qu’elle recherche. Je ne connais que trop bien ce besoin de sentir une présence concrète après avoir vécu un cauchemar traumatisant ou dans mon cas un délire lié à la drogue. C’est différent, mais la panique est la même, la brune avait été la source de mon apaisement et je suis la sienne cette nuit. Ce n’est pas un profit à sens unique, en dépit de tout ce que cela fait remonter, d’être ici avec elle dans sa chambre et plus encore dans ce lit en sa compagnie, je me sens à ma place… Et pourtant. Je me rendors plus facilement, essayant de ne pas penser à ce baiser. C’était juste pour la calmer, ça a marché, fin de l’histoire. Mon sommeil est ponctué par quelques réveils brefs dus à quelques moments d’agitation de la part de Tawny mais j’arrive à regagner rapidement les bras de Morphée jusqu’au matin. J’ignore tout de l’heure qu’il est et de combien d’heures de sommeil j’ai à mon actif lorsque mes yeux s’ouvrent pour de bon. La brune est déjà réveillée et m’offre un sourire suffisant à faire s’accélérer les battements de mon cœur. Je ne peux le nier, même si ce n’est pas arrivé souvent, me réveiller à ses côtés est un de ces plaisirs simples que j’affectionne le plus. Je lui souris en retour « Tu étais un peu montée sur ressorts mais ça va. » mais il y a une explication à cela, une succession de rêves au point qu’elle ne sache plus démêler le faux du vrai. Incluant sans doute ce moment panique au beau milieu de la nuit et ce baiser que je me suis risqué à lui donner. Est-ce à cela qu’elle fait référence ? Elle se stoppe net, mon cœur s’accélère, j’appréhende un peu sa réaction. J’arque un sourcil attendant la suite et elle fini par conclure que tout cela était un rêve. Je suis partagée entre soulagement et déception, soutenant son regard un instant. J’ai envie de lui dire que c’était pas un rêve, de l’embrasser à nouveau, mais c’est une foutue mauvaise idée. Je m’étire un peu pour me donner contenance, éloigner cette gêne croissante et mes conneries. « Pas trop mal à la tête ? Et ailleurs... » c’est tout ce que j’ai trouvé à dire, plus banal après une soirée trop arrosée je crois qu’on ne fait pas ! Je passe mes mains sur mon visage et me lève « Je… tu veux un café ? Un aspirine ? T’en as au moins ? » demandé-je. Il faut que je bouge avant de dire ou faire une bêtise qui n’aurait d’autres conséquences de nous blesser toute les deux. Parce que je lui en veux toujours, mais une part de moi est clairement faible face à la vulnérabilité passagère de Tawny. Et puis j’ai toujours en tête ce que j’ai lu, ce que ça m’a fait de le lire mais aussi ce sentiment de culpabilité que je ressens depuis. C’est un foutu bordel dans mon crâne, c’est moi qui vais finir par avoir besoin d’un aspirine !
Revenir en haut Aller en bas
Kiana Davis
Kiana Davis
ONGLET 1
fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 Tumblr_pp5iap43p81svh4goo6_400
○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3977
○ points : 80
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyLun 18 Mar - 19:53

« Tu étais un peu montée sur ressorts mais ça va. » Je me contente d’un petit hochement de tête, elle a une mine à peu près reposée, pas celle de quelqu’un qui n’a pas fermé l’oeil de la nuit, heureusement. Finalement, je lui avoue être un peu déstabilisée par un enchaînement de rêves bizarres, dont un où elle m’embrassait. Je ne sais plus démêler le faux du vrai, je suis plus paumée que je ne le voudrais, ça c’est une certitude. « Pas trop mal à la tête ? Et ailleurs... » Je glisse une main dans mes cheveux, hausse un peu les épaules. Pour la tête ça ira, j’ai l’habitude des gueules de bois, même si j’en suis pas fière. « J’sais pas, un peu là mais ça doit pas être grand chose. » dis-je glissant ma main par dessus mon t-shirt au niveau de mon flanc gauche. « Je… tu veux un café ? Un aspirine ? T’en as au moins ? » Je hoche la tête. « Les deux, j’suis pas contre, y’a un tube dans le tiroir sous la machine à café. Merci. » Joan se lève et je la regarde faire, me perdant légèrement dans la contemplation de sa silhouette jusqu’à ce qu’elle disparaisse de mon champs de vision. C’est alors qu’un long soupir s’extirpe de mes lèvres. Je me lève finalement, c’est un peu dur, ça cogne dans ma tête, et j’ai des courbatures partout. Je passe par la salle de bain pour aller boire un grand verre d’eau, et surtout regarder dans la glace ce… oh putain. J’ai jamais eu un bleu comme ça, et ça me fait un mal de chien. Ok. On respire. Je descends rejoindre Joan dans la cuisine, l’air un peu paniqué et le teint blanchâtre. J’ai l’impression d’avoir quatre ans et de m’être cassé la gueule de vélo, un trou dans le genou. Franchement on se demande qui a 6 ans de plus que l’autre. « Euh Birdy… t’as déjà vu un truc comme ça ? » Un bleu violet aussi gros après à peine huit heures, je crois qu’il faut qu’on s’inquiète. Je relève mon t-shirt jusqu’à la limite de ma poitrine pour dévoiler l’arc en ciel au niveau de mes côtes. C’est franchement pas beau à voir, mais je prie pour qu’elle me dise que ça passera avec de la pommade, pas envie d’aller faire des examens pour un truc comme ça. C’est rien, je m’en persuade. Mais la tête de Joan en voyant l’hématome n’est pas vraiment pour me rassurer. « Me dis pas que j’vais mourir ! J’ai encore des tonnes de trucs à vivre ! » Là j’en fais un peu trop, mais c’est pas de ma faute, quand je panique je suis une vraie gamine. Pourtant je me suis cassé plein de trucs, ouvert à des endroits improbables, et c’est pareil à chaque fois. Je joue les grandes dures mais au fond je reste juste une gamine - si tant est que je sois en sécurité face à quelqu’un qui je sais ne me jugera pas…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyLun 25 Mar - 10:07

Cette soirée Tawny n’en est pas sortie indemne. Il y a les blessures visibles, celles que j’ai soigné hier et puis ces douloureuses contusions qui se révèlent à elle. Je lui propose un café ou un aspirine, les deux c’est ce qu’elle choisit et je me lève aussitôt pour aller accomplir cette nouvelle mission qui est la mienne. L’intention est réelle, mais c’est aussi un parfait moyen de m’éclipser quelques minutes loin de la brune… juste histoire de remettre mes idées en place. Je descends l’escalier, entre dans la cuisine et trouve facilement de quoi préparer un café. Je prends le tube d’aspirine dans le tiroir sous la cafetière comme indiqué par l’ancienne militaire et le galet effervescent commence tout juste sa dissolution lorsque la concernée apparaît, la mine paniquée et le teint blême. « Qu’est-ce que… » elle me coupe, soulevant son t-shirt en me demandant si j’ai déjà vu un truc comme ça. Un gros hématome au niveau de ses côtes. J’observe sa peau colorée, qui ne l’était pas autant hier soir… c’est clairement pas bon signe et surtout ça a l’air de la faire souffrir. Je la sens qui perd pied, cédant à l’affolement face à sa blessure. J’ai beau essayer de donner le change, elle remarque bien mon air plus que dubitatif. Toujours dans la mesure et jamais dans l’excès Tawny panique légèrement, révélant un côté vulnérable, un peu enfantin que je ne lui connaissais pas. Je lui souris, rassurante « Mais non tu vas pas mourir. ». Je regarde le verre d’aspirine alors qu’elle tend la main pour le prendre « Non ! Evite… » je l’attrape pour le vider dans l’évier « L’aspirine ça fluidifie le sang. Vaut mieux éviter. » je lui donne son café à la place « Ça tu peux. ». Je sais déjà que ça ne va pas l’enchanter le moins du monde mais là il n’y a pas trente six mille choix possibles « Je vais t’emmener aux urgences. » le regard qu’elle me lance à tout de celui d’une enfant apeurée, je ne peux  m’empêcher de rire un peu « Ça va, t’en as vu d’autre. » c’est typiquement le genre de truc qu’elle dit habituellement… mais là rien n’est comme d’habitude. « Si je te promets de rester avec toi tout le temps que tu seras là bas ? » elle a presque trente ans et je suis en train de négocier son accord pour aller à l’hôpital, si on m’avait dit hier que j’en serais là ce matin je ne l’aurais pas cru. Enfin y’a tellement de truc auxquels j’ai du mal à croire en ce moment, je ne suis plus à ça près. « Tu as sans doute des côtes cassés… » lâché-je avec une moue contrariée. Je pose ma main sur la sienne, la caressant doucement pour continuer de la rassurer « Je peux pas te laisser comme ça. ».
Revenir en haut Aller en bas
Kiana Davis
Kiana Davis
ONGLET 1
fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 Tumblr_pp5iap43p81svh4goo6_400
○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3977
○ points : 80
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyMar 26 Mar - 19:50

Joan m’empêche de boire mon aspirine, parce que ça fluidifie le sang. Mais oui. Je le sais en plus, j’suis pompier. Quelle conne. Je suis vraiment à l’ouest… Elle me tend finalement mon café, mais elle m’a pas répondu pour mon putain de bleu de l’espace là. On dirait la galaxie sur mon flanc, j’me savais pas une âme d’artiste en bodypainting naturel. « Je vais t’emmener aux urgences. » Je la regarde avec de grands yeux. Quoi ? Mais non ! « Ça va, t’en as vu d’autre. » Je secoue la tête. « Nan nan nan, je vais pas aux urgence, je vais aux urgences que pour amener les gens, je les sors du camion, je les accompagne je… nan… pas les urgences… » Je panique complètement, ça faisait longtemps que ça m’était pas arrivé. « Si je te promets de rester avec toi tout le temps que tu seras là bas ? » Mon coeur bat à une allure folle, j’ai presque du mal à respirer tellement ça me fait mal, j’ai envie de chialer comme une putain de gamine. Reprend-toi Tawny bordel ! T’as pas 4 ans ! Si… de toute évidence j’ai 4 ans actuellement. « Tu as sans doute des côtes cassés… Je peux pas te laisser comme ça. » dit-elle calmement en prenant ma main pour tenter de me rassurer. Fait chier. Je déglutis pour essayer de faire passer cette foutue envie de chialer. « Ok. Mais tu promets que tu me laisses pas toute seule là bas hein ? » Les rôles sont totalement inversés, et je sais très bien que je ne me serai comportée de cette manière avec personne d’autre qu’elle. Mes pères, à la limite, et encore. Ils se seraient bien foutu de ma gueule, même si c’était pas dans le but d’être méchants. « Tu veux bien me descendre mon jean et mes godasses qui sont dans la chambre s’te plait ? Et mon porte feuille sur la commode aussi. J’me sens pas de remonter… » Je sais même pas ce que j’ai fait pour mériter quelle soit là, qu’elle fasse tout ça pour moi aujourd’hui. Avec le mal que j’ai pu lui faire, même s’il était loin d’être volontaire, je pensais simplement qu’elle me laisserait croupir, et même pas. Elle est beaucoup trop bien pour moi. C’est désormais une certitude. Joan descend finalement avec mes affaires, j’ai juste eu le temps de boire mon café. Je m’habille comme je peux, même si c’est pas simple, et nous quittons la maison, direction l’hôpital. Dans la voiture, je suis silencieuse, le regard perdu au loin, pensive. « Pourquoi tu fais tout ça pour moi Birdy ? » que je lui demande avant de tourner la tête pour la regarder. J’ai besoin de savoir.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyMer 27 Mar - 13:19

Je prononce le mot “urgence“ et Tawny cède un peu plus à la panique, plus seulement à cause de ce bleu gigantesque sur son flanc, mais également à la simple perspective d’aller à l’hôpital. C’est d’abord un refus catégorique, sauf que vu son état les choix sont très limités. J’entre en négociation avec la jeune femme, lui assure que je vais rester avec elle cependant ça n’a pas l’air de totalement lui suffire. Je me montre rassurante tout en la mettant face à la réalité. Il est impossible qu’elle reste comme ça et de toute façon je me refuse à ne rien faire… les choses pourraient s’aggraver. Hors de question de laisser sa peur prendre le dessus, et je sens que la brune prend sur elle même si c’est difficile. « Oui. Promis juré. » dis-je en lui souriant, d’une manière volontairement enfantine pour me mettre à son niveau. « Même si on doit attendre longtemps, je ne te lâcherai pas d’une semelle. » ça peut prendre la journée entière, je tiendrai ma promesse. L’étape négociation prend fin, je ne traine pas pour aller lui chercher ses affaires à l’étage, en profitant pour m’habiller au passage. Je ne veux surtout pas prendre le risque qu’elle change d’avis et freine à nouveau des quatre fers. Je l’aide à se préparer, elle souffre c’est indéniable. Quelques minutes plus tard je démarre la voiture et prends la direction de l’hôpital. Tawny reste silencieuse, préoccupée et inquiète, je respecte son silence jetant simplement quelques brefs coup d’œil dans sa direction de temps à autre. Finalement l’ancienne militaire sort de son mutisme pour me demander pourquoi je fais tout ça pour elle. Mon cœur s’accélère légèrement « T’en as déjà fait autant pour moi… quand on avait mis un truc dans mon verre. » lâché-je d’abord, peut-être de manière un peu précipité « Quand j’étais en panne, tu m’as aidé… » je fais passer mon geste pour un simple retour pour service rendu comme si je lui étais redevable et qu’après ça nous allions être quittes. Ce n’est pas faux, ce n’est pas non plus l’entière vérité mais dans les circonstances actuelles de notre relation, et tout le mal que l’on s’est fait c’est peut-être mieux de s’en tenir là. Néanmoins en agissant ainsi je fais exactement ce que j’ai reproché à Tawny, ne pas dire les choses, rester dans le flou par manque de courage ou par fierté. Je soupire « Tu sais très bien pourquoi… » dis-je plus bas, mon cœur battant cette fois encore plus vite « Parce que je tiens à toi. » lâché-je finalement, alors que nous arrivons à l’hôpital. Je me gare sur le parking, je sens la brune encore plus hésitante que lorsqu’il a fallu quitter la maison, je prends sa main dans la mienne « Allez, viens… Si t’es sage le médecin te donnera peut-être un bonbon. » plaisanté-je pour tenter de la détendre un peu « Ou faut que je te promette qu’on ira manger une glace après ? Elle aimait quoi la petite Tawny de cinq ans quand elle avait un bobo ? » il n’y a rien de moqueur, j’essaie juste de faciliter les choses en faisant un peu d’humour. Mine de rien ça fonctionne, on arrive dans le hall des urgences, il y a moins de monde que j’aurais pu le croire, nous sommes chanceuses. Ça ne nous évite pas une bonne heure d’attente avant que la brune soit accompagné dans un box de soins, où bien entendu je l’accompagne. J’ai promis juré.
Revenir en haut Aller en bas
Kiana Davis
Kiana Davis
ONGLET 1
fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 Tumblr_pp5iap43p81svh4goo6_400
○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3977
○ points : 80
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyMer 27 Mar - 15:58

J’ai besoin de savoir. Pourquoi elle fait ça pour moi alors que la dernière fois qu’on s’est vues, elle m’a largement fait comprendre qu’elle n’avait pas et/ou plus envie de me voir. Jamais, visiblement. Alors c’est quoi le retournement de situation exactement ? « T’en as déjà fait autant pour moi… quand on avait mis un truc dans mon verre. Quand j’étais en panne, tu m’as aidé… » Je hoche à peine la tête. Un prêté pour un rendu. C’est ça alors ? Pourquoi pas après tout. J’aurai sans doute aimé une autre réponse, mais je ne dois rien attendre d’elle. C’est comme ça maintenant que ça doit se passer, visiblement. Alors je ne dis rien, quoi dire après tout ? Je ne vois pas quoi lui répondre. Elle fait passer ça comme un geste totalement normal, pour sa culpabilité sûrement, ou pour jouer les parfaites petites honnêtes citoyennes. Et puis après un léger laps de temps elle lâche finalement « Tu sais très bien pourquoi… Parce que je tiens à toi. » Je ne peux retenir le rictus au coin de mes lèvres. Elle tient à moi. C’est une chose de le rêver, de l’imaginer, mais encore bien autre chose que de l’entendre le dire à voix haute. Parce que parfois les gestes se suffisent, parfois non. Et moi je sais pas ce qui me semble le plus important, peut-être un mélange des deux ? Joan immobilise la voiture devant l’hôpital, et je blêmis à nouveau. Je suis pas sûre d’avoir repris des couleurs, alors je dois avoir une sacré tête actuellement. « Allez, viens… Si t’es sage le médecin te donnera peut-être un bonbon. » Je lève les yeux au ciel et soupire un peu, serrant ma main dans la sienne. Dès que je bouge ça lance, et quand je dois utiliser mes abdos pour sortir de la voiture, je ne peux retenir un grognement de douleur. « Ou faut que je te promette qu’on ira manger une glace après ? Elle aimait quoi la petite Tawny de cinq ans quand elle avait un bobo ? » demande Joan souriante face à moi. Je plonge mon regard dans le sien et j’ai juste envie de lui répondre que je m’en souviens pas, mais ce que j’ai envie aujourd’hui, c’est un baiser, juste un baiser. Et pourtant je me ravise, comme une conne, parce que je flippe ma race, encore et toujours. « Juste pas être toute seule. » Parce que oui, la petite Tawny aussi casse-cou que casse-couilles, elle avait envie d’aventure, elle avait envie de liberté, encore aujourd’hui, mais dans les moments difficiles, c’est toujours plus difficile de se retrouver seule. Pourquoi j’ai toujours vécu en coloc à votre avis ? La solitude, c’est juste pas pour moi. Nous entrons dans les urgences et heureusement l’attente n’est pas trop longue. Un médecin vient me chercher au bout d’une heure et un peu plus il laissait Joan dans la salle d’attente. Surtout pas. « Elle vient avec moi. C’est ma petite amie, hors de question qu’elle reste là je veux qu’elle vienne. » J’ai eu besoin de préciser avant qu’il demande si elle était de ma famille. Et je comptais sérieusement pas dire que c’était ma soeur. Alors elle vient juste dans le box avec moi, un peu en retrait, pendant que le médecin m’ausculte et me prescrit une radio du thorax, parce que de toute évidence, j’ai au minimum une côte cassée, il faut vérifier qu’il n’y a pas une petit hémorragie à l’intérieur. Il dit ça et il repart lui, il est sérieux. On viendra me chercher pour la radio. Ok très bien. Joan approche et je la regarde paniquée. Encore. « J’vais mourir ? » C’est de pire en pire…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyLun 1 Avr - 10:25

Malgré le mal qu’elle m’a fait je ne peux pas laisser Tawny seule dans cette situation. Je n’ai pas pu m’y résoudre hier soir, rien n’a changé ce matin, elle a encore besoin de moi. La simple évocation des urgences suffit à la faire paniquer, alors une fois sur le parking elle blêmit encore un peu plus, je ne pensais pas ça possible mais si. Patiente, tout en essayant de me montrer le plus rassurante possible je joue la carte de l’humour pour l’inciter à avancer. Tout ce qu’elle veut c’est de ne pas être seule et ça tombe bien parce que je n’ai l’intention d’aller nul part. Je lui ai fait cette promesse et je compte bien la tenir peu importe les obstacles se dressant devant moi, comme le médecin qui vient la chercher avec l’intention de me laisser là. Je m’apprête à argumenter mais la brune est plus rapide que moi, déclarant spontanément qu’étant sa petite amie je la suis un point c’est tout. J’adresse un regard confiant au médecin « Croyez moi, vaut mieux. » ajouté-je pour terminer de le convaincre. De toute façon il n’a pas bien le temps de négocier, je suis le mouvement et nous nous retrouvons dans un box de soin. Me faisant discrète je laisse la consultation se dérouler. C’est l’affaire de quelques minutes aboutissant sur une radio au minimum et des examens complémentaires si nécessaire. Rien qui ne rassure l’ancienne militaire dont le regard traduit aisément l’inquiétude alors que le médecin repart déjà. Je m’approche d’elle et pour la seconde fois de la matinée elle me demande si elle va mourir. Je prends sa main et secoue la tête négativement « Pas aujourd’hui, ni demain, ni avant un très long moment. Mais un jour quand tu seras toute vieille, ridée et peut-être sénile, oui. » je lui souris « Je ne te savais pas si angoissée par le milieu médical. » il y a encore beaucoup de choses que j’ignore de Tawny et je me rends compte à cet instant qu’en dépit de tout ce qui a pu se passer, j’ai toujours cette envie de la connaître, passer du temps avec elle… Ce n’est pas le moment de penser à tout ça, les circonstances sont particulières mais indéniablement je n’ai pas fini de me prendre la tête. « Je ne vais pas pouvoir t’accompagner à la radio, mais je serai là dès que ça sera fini, ok ? » ça ne l’enchante pas, cependant cette fois il n’y pas le choix « Ça va aller. Peut-être que l’infirmière est jolie… » dis-je avec une pointe d’humour « Et là ce sera une vraie. » ajouté-je, complice en faisant référence au rôle que j'ai tenu la veille. D’ailleurs une jeune femme ne tarde pas à apparaître, emmenant la brune avec elle. J’attends sagement son retour, l’estomac un peu noué par l’inquiétude. J’ai pris les choses en main parce que c’était nécessaire, mais maintenant que je suis seule je peux laisser un peu tomber le masque. Ce que je crains c’est cette histoire d’hémorragie évoquée par le médecin. Le temps semble s’être ralenti, j’ai l’impression d’avoir attendu des heures quand Tawny revient enfin « Alors ? ».
Revenir en haut Aller en bas
Kiana Davis
Kiana Davis
ONGLET 1
fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 Tumblr_pp5iap43p81svh4goo6_400
○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3977
○ points : 80
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyMer 3 Avr - 10:44

Je ne réfléchis pas. Elle doit venir, alors je la fais passer pour ma petite amie. Y’a quelques temps, ça aurait pu être vrai, mais comme je suis pas foutue d’assumer ce que je ressens, voilà où on en est. Des côtes peut-être pétées à cause de mes propres conneries. Ça va loin. Une fois le médecin parti, un regain de panique m’assaille et je demande à nouveau à Joan si je vais mourir. Elle se rapproche et vient chercher ma main, ce qui a le don de me rassurer, même juste un peu. « Pas aujourd’hui, ni demain, ni avant un très long moment. Mais un jour quand tu seras toute vieille, ridée et peut-être sénile, oui. Je ne te savais pas si angoissée par le milieu médical. » Je fais une petite moue, baissant les yeux comme un chien battu avant d’avouer. « J’étais très proche de ma grand mère, elle est tombée malade, très malade , j’allais la voir tous les jours à l’hôpital, quand mes pères venaient me chercher je hurlais pour rester avec elle. Et puis j’étais allongée contre elle le jour où elle est partie, j’étais sa seule petite fille, on avait pas le même sang mais elle était super importante pour moi et… » L’émotion fait trembler ma voix. « Depuis je fuis les hôpitaux comme la peste. » J’avais une dizaine d’années quand c’est arrivé, et je m’en souviens encore, comme si c’était hier.

Après quelques secondes de flottement, Joan cherche à nouveau à me rassurer. « Je ne vais pas pouvoir t’accompagner à la radio, mais je serai là dès que ça sera fini, ok ? Ça va aller. Peut-être que l’infirmière est jolie… Et là ce sera une vraie. » Je soupire un peu en haussant les épaules. Ça aurait pu me faire rire. Et dans des moments comme ça je ne réfléchis même pas à ce que je dis, ça vient tout seul. « M’en fous, je préfère une fausse. » Une fausse infirmière. Une Joan fausse infirmière. Une jeune femme fait alors son apparition pour venir me chercher, et c’est le coeur lourd que je laisse Joan m’attendre ici. Le retour dans le box se fait un peu plus léger, et Birdy m’interroge. « Une côte cassée et deux autres fêlées. Je vais devoir rester au calme pendant un moment, et mettre une crème ou je sais pas quoi, pour atténuer les douleurs et l’hématome. Y’a pas grand chose à faire qu’attendre visiblement. » Ça m’enchante, ça se voit ? Rester chez moi toute seule pendant des semaines sans bouger, je vais finir par avaler une boîte de médocs…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 EmptyMar 9 Avr - 11:19

L’ancienne militaire qui affiche toujours une attitude nonchalante, prenant tout avec une apparente désinvolture, se montre sous un nouveau jour. Je découvre un autre aspect de sa personnalité, plus vulnérable. C’est une preuve indéniable de sa confiance à mon égard et peu importe qu’en ce moment les choses soient compliquées entre nous, ça me touche inévitablement. Sincère, authentique, Tawny m’explique son aversion pour le milieu hospitalier. Je ne peux que serrer sa main un peu plus fort dans la mienne durant le temps qu’il nous reste avant qu’elle n’aille passer des radios, continuant à jouer la carte de l’humour pour la détendre au moins un tout petit peu. Quelques minutes plus tard je me retrouve seule. Le temps me paraît long, peut-être parce qu’il me laisse le loisir de cogiter à plein régime en plus de m’inquiéter pour la brune. Lorsqu’elle réapparait, je m’empresse de demander comment elle va et ce qu’il en est de ses côtes. Une est cassée, deux autres fêlées. Si je sens Tawny rassurer, je sens également combien la perspective de devoir se tenir tranquille pendant plusieurs semaines ne l’enchante absolument pas. Soulagée qu’il n’y ai pas de complications je m’approche pour la prendre doucement dans mes bras, veillant à ne pas lui faire mal « Vois le côté positif des choses. » dis-je en déposant un baiser sur sa joue, je recule et lui souris « Tu vas être sage et respecter ton temps de repos, n’est-ce pas ? » je commence à la connaître, je sais qu’une fois la douleur atténuée elle risque d’en faire trop. Nous prenons la direction de la sortie d’un pas plus rapide qu’à notre arrivée, les anti douleurs font leur effet, tout comme le fait de quitter cet endroit. Ma mission se poursuit avec un passage à la pharmacie et le retour chez Tawny. Les choses redeviennent alors un peu plus étranges, après avoir été si proches durant les dernières heures, je ne sais plus vraiment comment me comporter à présent. Est-ce que je lui propose de rester encore un peu ? Est-ce je dois partir ? J’hésite et c’est la sonnerie de mon portable qui m’interrompt dans ma réflexion. C’est ma mère qui appelle, je décroche et notre courte conversation téléphonique met fin à mes hésitations, je dois rentrer. « Il faut que j’y aille… » déclaré-je avec une moue désolée « Ça va aller. » dis-je avec un sourire rassurant. Je me posais des questions, mais au final les choses sont plus claires qu’elles n’y paraissent, j’ai un mal fou à la laisser. « Reposes toi Tawny. Et si t’as besoin de quelque chose, tu peux m’appeler. » je compte bien prendre de ses nouvelles quoi qu’il en soit. C’est le cœur un peu serré que je rejoins ma voiture. Pourquoi c’est si compliqué ?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: fuckin' joke [tawan #18] (#)   fuckin' joke [tawan #18] - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
fuckin' joke [tawan #18]
Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: