Jag ska dela en del av mig † svess #3

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my paradise with you.

song † w/"svess #3"

Alors que tout le monde commence à rentrer, et que nous n’allons plus être seul, rien que tous les deux, je te propose une petite sortie, ouais, nocturne, mais au moins on sera encore tranquille. Une fois que nos vestes sont posés sur notre dos, je te fais signe de me suivre jusqu’à ma voiture. Je t’ouvre la porte avec galanterie puis une fois que tu es à l’intérieur je la referme juste derrière toi. Je monte à côté de toi en souriant. « Je te kidnappe jusqu’au petit matin et tu n’as plus le choix ! » je laisse entendre un petit rire quand je te dis ça, et puis de toute façon j’ai l’impression que ça ne te dérange pas tant que ça pour le coup. Je démarre la voiture puis je commence a rouler. Certes ce n’est pas bien loin, mais si on y serait aller à pied je pense que là, le chemin allait être long. Et puis, si on est fatigué on pourra plus vite rentré. Alors que ma musique c’est mise en route quand j’ai allumé le contact, on a une musique espagnol, el motorcito exactement. C’est une musique qui me plait beaucoup et je commence a danser un peu pendant que je conduis, mais aussi je chante juste quelques mots que j’ai réussi a tenir. Même si elle est plus dansante que chantante ce n’est pas grave, c’est assez appréciant. Je sens, je le sais que tu vas te moquer de moi mais ce n’est pas pour autant que je me dégonfle et je continue a danser la dessus. Mais on arrive rapidement à l’endroit ou je voulais t’emmener. En endroit ou je me suis enfilée dans un petit chemin de terre, mais ou il y a une sorte de route pour y aller. Une fois arriver au bout de ce chemin je me gare. « Le reste ce fait a pied ma belle. » je te fais un signe de sortir de la voiture. Retirant les clefs du contact, je viens vers toi pour te présenter mon bras pour que tu puisses me suivre. Je ferme la voiture même s’il n’y a pas de voleur mais je m’en fous. On fait quelque pas pour arriver au bout de cette colline, y se trouve un banc en bois. Ce banc de moi qui a subit mon cul pendant des années et subira encore pour longtemps. Mais aussi on a une vue sur la ville assez belle. Les lumières noctures nous prouvent qu’on est quand même un certains nombres ici mais aussi qu’on peut voir au-delà de la ville. Je viens alors m’asseoir sur le dossier du banc en te laissant surplomber cette vue. « J’ai découvert cette endroit avec mon cousin quand on est arrivés ici... » je dis calmement en posant mon regard sur la ville, puis je viens doucement t’observer, en silence. Je te vois calme, posé, mais aussi silencieuse, c’est alors qu’une petite idée me vient en tête. J’ai envie de jouer. Je prends alors voix des plus sérieuses. « C’est dit aussi que cette endroit n’est pas très fréquentable… » je me lève d’un pas de velour, sans un bruit même, puis je continue a parler. « Qu’un serial killer venait ici pour tuer des jeunes femmes, il les poussaient du haut de la colline... » je souris malgré moi, tu es dos à moi. « Leur corps était retrouvé des jours plus tard à cause des arbres qui se trouve en bas. » Je m’apprête à te faire peur jusqu’au bout. « Ce sont souvent des jeunes femmes blonde, aussi jolie que toi et dans ton âge et puis... » je ne finis pas ma phrase que je viens t’attraper par la tailleur pour te soulever un instant et te reposer au sol. J’éclate de rire en entendant ton cris de peur. Quand tu me fais face, je recule un peu. Je sais que tu vas m’insulte de tout les noms ou autres choses, mais ça m’a bien amuser. « Ce n’est pas vrai, en réalité, il y a souvent des jeunes qui viennent faire des soirées et j’en faisais partie avec mon cousin. C’est un repère qui est perdu maintenant et où plus personne ne vient. Je voulais t’effrayer un peu et ça a bien marcher. » je ne peux pas m’empêcher de rire en te regardant, voyant ton visage qui était effrayée et qui a subitement changer. Jouer des rôles c’est mon point fort. Mentir, faire peur, mais aussi être persuasif c’est ma plus grande qualité, comme ce soir. Comme ce que je viens de faire avec toi. Et oui, oui je suis amusé en réalité et je ne m’en cache, mon rire en dit long.

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my paradise with you

Mes cadeaux pour Sven ont eu leur petit effet et j'en suis toute contente. J'ai bien vu à quel point l'attention avait touché le jeune-homme. Lorsque j'offre quelque chose à quelqu'un mes choix de présents ont toujours une valeur affective. L'amour que l'on met dans ses cadeaux est pour moi mille fois plus important que son prix. Pourtant c'est moi qui ai été la plus submergée d'émotions ce soir je crois. Mon visage entre les mains de Sven je me suis sentie à la fois fébrile et en sécurité, c'est un drôle de sentiment. Son baiser sur ma joue m'a stoppée nette dans mes paroles et j'ai seulement hoqueté en l'écoutant attentivement, mes yeux pleins de larmes plongés dans les siens.
Lorsque nous sommes interrompus je ne réalise pas de suite. C'est comme si j'étais enveloppée dans du coton, tout arrive au ralenti. Contrairement à Sven qui affiche un air agacé avant de s'éloigner j'accueille chaleureusement d'une étreinte Spencer qui rentre à l'appartement. Mon ami remarque mes yeux mouillés et je le rassure d'une caresse sur l'épaule. Demain je lui raconterais mieux ce qu'il se passe. Enfin en partie du moins car il y a des moments qui perdent de leurs magies quand on les raconte.

A la fois sage et curieuse de savoir où nous allions nous rendre j'attends que Sven me rejoigne dans l'entrée ma veste déjà sur mon dos. Ce n'est qu'une fois dans la voiture que je retrouve à nouveau des forces, enfin calmée. D'ordinaire je ne suis pas une grande fan des véhicules à moteur mais je me laisse entraîner avec plaisir. L'idée d'une balade qui s'éternise dans la nuit me plaît assez en réalité. Les soirées, les bars, les événements que j'organise, il s'en passe des choses une fois le soleil couché. J'ai toujours été un oiseau de nuit.
La radio allumée Sven est le premier à réagir et à se mettre à se trémousser. Cet homme est décidément plein de surprises. Amusée je le regarde faire et éclates de rire lorsqu'il se met à chanter. Puis je ne tarde pas à me joindre à lui et à danser des épaules et des bras. Ensemble nous nous défoulons jusqu'à ce que nous soyons arrivés.
« Le reste se fait a pied ma belle. » Invitée à descendre j'obéis et prête enfin attention à l'endroit qui m'entoure. Il ne fait aucun doute que nous sommes en hauteur mais je n'aperçois tout d'abord pas grand chose. Mon ami me prend donc le bras pour nous entraîner un peu plus loin. Silencieuse pour une fois, je laisse le paysage se dévoiler jusqu'à ce qu'il révèle ses mille et une lumières. Sous le charme je reste plantée là débout à observer cette vue à couper le souffle. C'est à peine si je remarque que Sven est parti s’asseoir tellement je ne peux détacher mes yeux de ce spectacle. « J’ai découvert cet endroit avec mon cousin quand on est arrivés ici... » « C'est... waow » sont les seuls mots que je suis pour l'instant capable d'exprimer.
Un instant je ferme les yeux comme pour immortaliser cette image dans ma tête. J'en profite aussi pour prendre une bonne bouffée d'air frais. C'est ce moment que choisit Sven pour me conter une histoire sordide. Je le vois tourner autour de moi pour me faire peur avant de se mettre dans mon dos. Si je ne le crois qu'à moitié il faut dire qu'il sait quand même bien mener son jeu car j'écoute le moindre de ses mots patiemment. Alors que je baisse la garde il passe à l'attaque. Mon instinct me dicte de crier tandis que mes pieds quitte le sol et je m'époumone presque jusqu'à retrouver la terre ferme. Alors je me met à frapper le bras de Sven. « T'es con, refais plus jamais ça ! » je crie. Ma force de mouche ne l'atteint même pas et je tire la langue tandis que mon ami se moque de moi. « Je me vengerais » je promet. A cette pensée il me vient une idée. « Tu veux vraiment jouer ? » je demande d'un air malicieux. « Alors fermes les yeux et comptes jusqu'à cinquante. » Oui Sven Bailor, je te teste. Si c'est ce que tu penses en cet instant tu as parfaitement raison. Je patiente le plus calmement du monde dans un sourire jusqu'à ce que le jeune-homme s'exécute et file à la seconde où ses paupières se ferment. Depuis toute petite je suis une excellente grimpeuse mais peu de gens le savent si ce n'est mes frères. Vive et silencieuse, il ne me faut que quelques secondes pour me cacher sur la branche d'un arbre un peu en hauteur. J'ai du être un chat dans une autre vie. Couchée je suis presque invisible et j'ai une très belle vue sur toute la colline. Ainsi je pourrais te voir me chercher en vain. C'est à ton tour d'avoir peur maintenant .

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song † w/"svess #3"

Alors qu’on est partie de l’appartement, qu’on a prit la voiture avec toujours autant une conduite prudente même ça peut m’arriver que part moment je ne le suis pas. Alors qu’on arrive à l’endroit ou je veux t'emmener, je te laisse profiter de la vue, je te laisse t'imprégner mais aussi je te laisse le temps d’oublier un peu l’instant présente avant de faire le grand show à la Sven Bailor, j’ai entendus le fait que tu sois époustouflé. Mais le mieux, c’est quand je raconte ma petite histoire, une histoire ou l’on dirait que c’est tellement vraie que je viens te faire peur. Je t’ai attrapé, soulever du sol pour venir te reposer aussitôt avec ce cris si fort que j’ai limite perdu une oreille. Je rigole, au que oui je rigole, je ne peux m’en empêcher en ayant vue ta tête, cette tête terrifier mais aussi cette tête du je veux partir mais je ne peux pas. Quand tu entends que je ne dis pas la vérité, et que je sens ta petite frappe sur mon bras. « T'es con, refais plus jamais ça ! » mon rire résonne, je ne peux pas m’en empêcher. Je lève les mains en te regardant. « Je ne peux pas le promettre ça. » Je passe doucement une main dans mes cheveux pour les replacés, je te regarde me tirer la langue. « Je me vengerais » je viens doucement hausser des épaules toujours aussi amusé par la situation qui c’est présenter. « Tu veux vraiment jouer ? » j'acquiesce de la tête en te regardant. « Alors fermes les yeux et comptes jusqu'à cinquante. » je souris puis je viens alors fermé les yeux et je commence à compter à haute voix. Je viens alors jouer le jeu, je joue tellement le jeu que je reste les yeux fermé à compter à haute voix pour que tu m’entendes, que tu puisses faire ce que tu veux faire. « Cinquante, j’arrive ! » J’avais entendus quelque bruit de pas, mais je ne sais pas trop par où elles sont partie. Après, malgré que je comptais à voix haute j’étais très attentif au bruit qui m’entour. Les mains dans mes poches je commence a marcher, regarder derrière les arbres, mais aussi en hauteur ce qui ne sert à rien vue qu’il fait trop noire. Puis pour moi, non pas dans les arbres. Après plusieurs minutes de recherche je me mets doucement a soupiré. Ce jeu, n’était peut-être pas une petite farce pour que tu partes. « Tess… T’es où ça fait longtemps que je te cherche maintenant…! » je viens doucement faire retomber mes mains sur mes cuisses en soupirant un peu. Puis une fois que j’ai tourner en rond, peut-être que mon esprit tourne trop en rond. Je viens alors sans m’en rendre compte que je m'appuie sur l’arbre ou tu es en hauteur, a l’opposer de toi, je viens doucement me laisser glisser sur le sol en laissant le tronc derrière mon dos pour que j’en sois appuyer. Je passe doucement mes mains dans les poches de ma veste en soupirant à nouveau. Je sors malgré moi un petit carnet avec un crayon de papier et murmure doucement. « Bon bah… Je ne sais pas où tu es passé autant en profiter pour dessiner un peu je pense... » je hausse doucement des épaules, ouvre mon carnet a une page vierge. Je me frotte doucement la tête avant de venir faire quelques traits sur ma feuille vierge. Que dessiné ? Je ne sais pas, ça viendra tout seul. Je suis peut-être un peu trop serein. Tu es peut-être partie où cacher autre part mais je ne veux pas retourner tous les arbres qui nous entourent y en a beaucoup trop. Puis peut-être que je n’aurais jamais dû faire ça ? Qui c’est ? Je laisse glisser la pointe de mon crayon sur le papier, on peut limite entendre que ça. C’est quand je relève la tête sur la ville illuminé que je me perds doucement, je me perds dans mes pensées petit à petit en faite. Plus aucun bruit qui m’entourent j’en fais plus aucunement attention. Je suis bien trop concentré sur mon dessin pour le coup.

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my paradise with you

La nuit est douce. Malgré les hauteurs sur lesquelles nous sommes le vent est faible et le ciel d'un bleu resplendissant. Je profite de la lueur de la lune pour explorer le jardin, grande aire de jeux qui s'offre à moi. Et comme lorsque j'étais petite je me mets à escalader les arbres tout en écoutant Sven compter. La nuit est ma plus grande complice, mon amie de toujours. Elle me protège si bien que mon ami n'arrive pas à trouver où je me cache. Je m'amuse quelques instants de la situation, vengeance à son petit jeu, avant de songer à redescendre quand je le sens agacé. Mais c'est à ce moment-là que le jeune-homme s'appuie précisément contre l'arbre sur lequel je me trouve. Curieuse je patiente encore un peu. A l'appartement je n'ai jamais eu l'occasion de le regarder dessiner. Sa chambre était un peu comme son atelier mais aussi son jardin secret et jamais je ne me serais permise d'y entrer sans invitation. Je n'en n'avais jamais franchis le palier dans ses moments d'intimité et clairement les instants durant lesquels son art se manifestait en faisaient partis.
Allongée sur ma branche je l'observe donc faire danser son crayon sur son carnet. C'est comme si ses gestes étaient instinctifs, naturels. Comme si Sven était ailleurs le temps d'exprimer ce qu'il avait au plus profond de lui en cet instant. L'art m'a toujours fasciné mais pas autant que les artistes en eux-même, leur vision de la vie, leur façon de la retranscrire, leur sensibilité. Il n'y a rien de plus fascinant au monde que de parler de son art à son créateur.

En silence je laisse Sven dans son monde jusqu'à ce que l'envie de le rejoindre soit la plus forte. En catimini je me laisse glisser jusqu'à descendre de mon arbre. J'ai bien pris soin de ne faire aucun bruit et me glisse derrière mon ami pour le surprendre en posant ma main sur son épaule. « Bouh » je murmure tandis qu'il sursaute. Dans un sourire je révèle ma silhouette à ses yeux et à la lumière avant de venir m’asseoir en face de lui. « Je gagne toujours à ces petits jeux. Quand on a deux frères à la maison il faut toujours leur prouver que même en étant une fille on peut avoir le dessus. » Et Dieu sait que j'en ai fait voir de toutes les couleurs à Will et Finn mais qu'ils me l'ont toujours bien rendu. Comme dans de nombreuses familles on prônait l'amour vache chez les Llewellyn.

« Je t'observais de là-haut, je ne t'avais jamais vu dessiner avant. C'est assez impressionnant à voir. » Mon regard se pose à nouveau sur le carnet de Sven puis sur lui. « Tu es vraiment doué. » Mon but n'était pas de le flatter mais simplement d'être sincère. D'une certaine manière j'avais été émue d'assister à un tel spectacle et je voulais que Sven le sache. « Gamine je rêvais de savoir dessiner mais j'ai jamais été douée. Au Pictionnary je suis la pire coéquipière au monde » je plaisante. D'ailleurs je détestais ce jeu auquel je perdais toujours. Heureusement pour moi j'avais d'autres talents. La photo par exemple.

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TESS &
SVEN

my paradise with you song † "svess #3"

Oui j’avais commencé à jouer à ça un petit jeu qui était drôle sur le coup mais je n’aurais jamais cru que tu allais le faire toi aussi. J’avais qu’en prenant plusieurs de mes facettes c’est surtout un amusement pour moi, tout le monde adorait quand je racontais des histoire, surtout la petite Maya, elle adore quand c’est vue que je mets beaucoup d’action mais aussi que je sais très bien jouer la comédie. Peut-être que j’aurais du être acteur ? Allez savoir mais je me suis tourner vers une autre voix, ma voix, ma passion et plutôt celle qui n’est pas très légale pour le coup. Alors que je t’es chercher mais surtout que je n’arrive pas a te trouver au bout de plusieurs minutes je me résous à venir m’asseoir juste en dessous de toi sans le savoir. Prendre mon carnet mais aussi commencé à griffonner quelques traits sur mon carnet. Même les yeux fermé je sais très bien se que je fais alors le peu de lumière que nous avons ne me dérange pas. Je fais glisser mon crayon à papier, mais se que je sais très bien c’est que je suis entrain de faire un portrait, ton portrait, même si d’un côté j’aimerais que personne ne le voit. Pourquoi toi ? Je ne sais pas, surement parce qu’à un moment donné faudra bien que je me résous à le faire. J’ai mis un petit temps avant de vouloir le faire mais surtout je ne sais pas où tu es donc, tu es aussi l’un des derniers visages que j’ai vue. Habituellement j’ai toujours un fond de musique derrière quand je dessine mais pas ce soir, c’est le bruit du vent sur les feuilles, mais aussi le silence que l’on peut trouver ici qui me plonge la-dedans. Je relève une ou deux fois le regard sur le paysage offert mais aussi je me replonge assez rapidement. Je ne fais pas ça devant beaucoup de monde, mais quand ça m’arrive c’est que j’ai confiance en cette personne. Alors que je ne m’attendais pas a entendre ta voix, mais surtout à ce que ton parfum me viennent avec le vent. « Bouh » j’ai un petit sursaut et laisse malgré moi tomber mon crayon au sol. Je le récupère rapidement mais surtout je referme assez rapidement mon carnet pour que tu ne puisses pas voir que c’est toi que je dessine. Prêt à dire quelque chose tu enchaines. « Je gagne toujours à ces petits jeux. Quand on a deux frères à la maison il faut toujours leur prouver que même en étant une fille on peut avoir le dessus. » Je t’écoute en t’observant venir t’asseoir face à moi. Je ne te lâche pas du regard. « J’ai remarqué ça, mais après je ne sais pas trop ce que c’est. » je dis doucement en haussant un peu des épaules. Étant fils unique de mon côté, la seule personne que je considère comme mon frère c’est mon cousin et nous on avait des jeux un peu plus… brutale en faite. Même avec les filles, c’était elles qui nous en faisait voir de toute les couleurs principalement. « Je t'observais de là-haut, je ne t'avais jamais vu dessiner avant. C'est assez impressionnant à voir. » j’entre-ouvre doucement les lèvres puis je les refermes rapidement en baissant un peu mon regard sur mon carnet que je tiens fermer. « Une habitude chez moi quand je me retrouve seul en faite, je l’ai toujours sur moi. Je crois que je vais devoir en acheter un autre il est presque fini celui-là. » je dis en souriant doucement. « Tu es vraiment doué. » Je laisse apparaître un sourire sur mes lèvres, un sourire de remerciement en vérité. Je sais que beaucoup me le dise mais pas avec autant de sincérité que toi pour le coup. « Gamine je rêvais de savoir dessiner mais j'ai jamais été douée. Au Pictionnary je suis la pire coéquipière au monde » je laisse un petit rire m’échapper. « Je t’apprendrais des choses basiques à faire sur tu veux. C’est simple. » je dis en haussant des épaules. Oui pour moi je trouve que beaucoup de chose son simple mais là, ce que je veux te faire faire c’est bien plus simple. « Comme ça la prochaine fois que tu jouera au pictionnary tu pourras gagner. » je dis sur le ton de la plaisanterie, même si par moment c’est pas très simple de toujours perdre à un jeu ou l’on peut facilement gagné. Je dis en jouant un peu avec mon carnet. Puis je te regarde à nouveau en souriant. « Dit, reste comme ça, je finis un petit truc. » je dis en souriant, surtout quand tu me regarde. Je viens ouvrir à nouveau mon carnet pour finir quelques petites détails qui m’on échapper. Puis me mordille ma lèvre inférieur. « Je ne sais pas si tu mérite que je te le montre pour le coup, vue se que tu viens de me faire. » je te dis sur un ton taquin, en refermant mon carnet près à le ranger pour le coup.

Pando

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Fière de moi, c'est avec un sourire malicieux que je réagis au sursaut de Sven quand je viens poser ma main sur son épaule. Il avait cru m'avoir en voulant me faire peur mais je suis moi aussi la reine des blagues. J'ai des années d'entraînement avec William et Finn. Je raconte d'ailleurs à mon ami comment s'était de grandir avec deux frères, ce qu'il ne semble pas vraiment connaître. Il est vrai qu'il m'avait dit être fils unique pourtant je l'ai toujours imaginé grandir bien entouré. De nombreuses fois il avait évoqué Jake et ses cousines si bien que je le voyais très bien faire les 400 coups avec eux.

L'heure n'est pourtant pas aux nostalgies familiales et j'enchaîne plutôt sur ce que j'ai pu observer de ma cachette. Regarder Sven dessiner avait eu le don de m'apaiser et j'essaie de lui faire comprendre l'effet qu'il pouvait produire sur les autres en laissant exprimer son art. « Une habitude chez moi quand je me retrouve seul en faite, je l’ai toujours sur moi. Je crois que je vais devoir en acheter un autre il est presque fini celui-là. » Il dessinait avec la même facilité que je prenais des photos. Naturellement doué. La modestie du jeune-homme me fait pourtant sourire. Oserais-je un jour avouer que pour ma part la seule chose que j'emportais absolument dans mon sac était une tablette de chocolat ?
« Tu es vraiment doué. Gamine je rêvais de savoir dessiner mais j'ai jamais été douée. Au Pictionnary je suis la pire coéquipière au monde. » « Je t’apprendrais des choses basiques à faire sur tu veux. C’est simple. Comme ça la prochaine fois que tu jouera au pictionnary tu pourras gagner. » A mon tour je ris. La bonne humeur est au rendez-vous, de même que la moquerie on dirait. « C'est gentil à toi mais je crois que je suis vraiment pas faîtes pour ça. J'ai toujours rêvé de savoir dessiner pour avoir un coté artistique mais je me m'énerve à chaque fois que j'essaie de griffonner quelque chose. En vérité je serais un véritable cauchemar si tu étais mon prof, crois-moi. » En confiance avec Sven je lui dévoile l'un de mes défauts. Il faut dire qu'après avoir été colocataires il est plus facile pour moi de révéler mon véritable caractère. Sven m'avait déjà vu dans mes pires états. Quand je râlais par exemple, chantais sous la douche, faisait cramer mes plats au moins une fois par semaine ou encore foutais le bordel dans le salon à la recherche de mes affaires. Sans parler des fois où je pétais un câble parce que je perdais à toutes les parties à nos soirées jeux de société entre colocs. « Il n'y a que quand je prend des photos que j'arrive à rester calme et concentrée. » Je hausse les épaules d'un air désolé. On ne se refait pas comme on dit mais j'ai toujours accepté mon tempérament tel qu'il était. Je préfère en sourire et m'en amuser.
« Dis, reste comme ça, je finis un petit truc. » Un peu surprise je souris timidement avant d'accepter. « Ok. » Mes joues rosissent légèrement quand je vois Sven sortir à nouveau son carnet. J'avais bien remarqué qu'il l'avait rangé précipitamment à mon arrivée mais ne voulais pas poser de questions qui aurait pu le mettre mal à l'aise. A présent c'est moi qui suis un peu gênée tandis que je devine son crayon en train de reporter mes traits. Au fil des secondes pourtant je me prend au jeu. C'est le regard bienveillant de mon ami qui me détend. Ses yeux bruns ne me quittent pas et je suis comme... comment dire, hypnotisée. « Je... heu tu me dis quand je peux bouger. » Parce que je n'ose plus bouger à vrai dire, ce qui est parfaitement ridicule.
Après quelques secondes silencieuses Sven finit par reposer son crayon. « Je ne sais pas si tu mérites que je te le montre pour le coup, vue ce que tu viens de me faire. » « Quoi !? » je m'exclame totalement désemparée et frustrée sans pouvoir retenir ma réaction. Il faut dire que je suis curieuse de voir le résultat maintenant. « J'ai été tout ce qu'il y a de plus sage ! » je tente de me défendre en faisant les yeux doux du chat potté. On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher ! « Et puis c'est toi qui a commencé d'abord ! » Bravo Tess, réflexion digne d'une enfant de 5 ans.

Laissant le temps à Sven de prendre la décision de me montrer ou non ses travaux je regarde à nouveau autour de moi. « J'ai rarement vu un aussi bel endroit dans le coin, c'est ici que tu amènes tes conquêtes d'habitude ? » je demande sur le ton de la plaisanterie. Passé outre l'humour je cherche peut-être un peu à tester le jeune-homme et j'ose d'ailleurs enfin lui poser franchement la question qui me brûle les lèvres depuis tout à l'heure. « Dis moi Sven... Il t'arrive souvent de faire le portrait de tes amis ? Ou des femmes que tu peux rencontrer ? »

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TESS &
SVEN

my paradise with you song † "svess #3"

C’est sur que oui, oui tu me parle des tes frères mais aussi que tu en as l’habitude. Même si personnellement j’ai grandis une grande partie avec mes cousines et mon cousin, ce n’est pas pareil. Je me suis toujours sentis comme fils unique et pas avec grande compassion. Mais c’est comme ça. Alors qu’on parle de mon habitude de dessiner quand je suis seul, c’était comme ça, j’ai toujours eu cette habitude mais aussi j’ai jamais voulu quitter ça. C’était une façon pour moi d’exprimer mes sentiments ou bien même d’être moi-même… Mais oui j’avoue que je porte toujours mon carnet avec moi, modestie ou pas, mais au moins je l’avoue et je ne m’en cache pas une seconde. Alors que l’on parle du fait que tu es pas si bonne que ça au jeu du pictionnary, je me permets de rire mais aussi que j’allais t’apprendre quelques trucs basiques mais je vois que tu ris aussi. « C'est gentil à toi mais je crois que je suis vraiment pas faîtes pour ça. J'ai toujours rêvé de savoir dessiner pour avoir un coté artistique mais je me m'énerve à chaque fois que j'essaie de griffonner quelque chose. En vérité je serais un véritable cauchemar si tu étais mon prof, crois-moi. » je me mets à rigoler à nouveau quand tu me dis ça. « C’est normal, tu as une idée bien précise en tête mais tu n’arrives pas à la reproduire. Tu t’énerve mais aussi tu as envie de tout balancer ? » Ce n’est pas vraiment une question mais une supposition vue que j’ai connu ça à un moment donner de ma vie. « Et je pense que tu ne sera pas pire que certain de mes élèves qui sont... » hausse des épaules. « Affreux. » je dis en rigolant. Après ce qui est de sur c’est que rien ne me surprendrait de toi. Ayant vécu plusieurs mois en ta présence j’ai pu te voir dans plusieurs états d’esprits que beaucoup ne voudrait pas voir, mais surtout que j’arrive à “contrôler” on va dire, plutôt à être une personne neutre sans risquer ta colère plus extrême quand elle présente. « Il n'y a que quand je prend des photos que j'arrive à rester calme et concentrée. » Je me mets à sourire en te regardant. « Tu as trouver ce qu’il te plaisait c’est le principal. La photo c’est mal non plus tu sais. » Je dis en souriant, je sais que par moment quand on exprime ce que l’on aime beaucoup de monde se moque de nous, mais ça ne va pas être mon cas. Alors que je te demande de ne pas bouger pour que je finisse quelques chose. « Ok. » Je souris en te voyant, puis une fois que mon carnet est sortie mais surtout que je finis mes quelques traits qui me manque parce que, pour le moment avec la lueur qu’on a c’est parfait pour les détails de ton visage. Je me concentre mais surtout j’ai toujours le même regard que j’ai toujours eu sur toi. « Je... heu tu me dis quand je peux bouger. » Je me mets doucement à rire, puis quand j’ai finis je repose le tout, mais surtout je range mon carnet. « Tu peux bouger, j’en avais pas pour longtemps de tout façon. » alors que je repose à nouveau le regard sur toi et c’est là que je te dis avec taquinerie que tu ne me mérite pas trop de voir le résultat final. « Quoi !? » je ne peux pas m’empêcher de rire aux éclats. « J'ai été tout ce qu'il y a de plus sage ! » je hausse doucement des sourcils quand tu me dis ça puis je fais un non de la tête. « Et puis c'est toi qui a commencé d'abord ! » Je prends alors un air choqué quand tu me dis ça. « C’même pas vraiiii ! » je dis en plissant des yeux doucement, mais je reste un peu sur ma décision, en fait je ne montre pas toujours mes portraits aux personnes concernés. Simplement parce que, j’ai peur du jugement ? Je ne sais pas trop en réalité. « J'ai rarement vu un aussi bel endroit dans le coin, c'est ici que tu amènes tes conquêtes d'habitude ? » je me mets à sourire, un sourire amusé aux lèvres. « Tu es que la deuxième personnes que j’emmène ici en réalité... » j’hausse doucement des épaules. Oui j’en ai eu des conquêtes, et non, je n’avais pas envie que beaucoup de monde connaisse cette endroit. « Dis moi Sven... Il t'arrive souvent de faire le portrait de tes amis ? Ou des femmes que tu peux rencontrer ? » je souris doucement quand tu me poses cette question. « Il m’arrive d’en faire de mes cousins/cousines c’est certain, ça met souvent arriver. Sinon, non ça ne m’arrive pas souvent de faire des portraits, simplement des gens à qui je tiens en fait. » j’hausse doucement des épaules, je viens alors t’avouer que je tiens à toi. Sinon je n’aurais pas fais ton portrait.

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