Arrivée de la petite Russel!

Sky Russel

Tout ce que l’esprit peut imaginer est réel. Picasso

les informations en vrac

la partie anecdotes ○

○ Elle aime le théâtre, l’ayant appris depuis son plus jeune âge, elle aurait presque pu se lancer dans cette carrière-là. C’est un véritable plaisir pour elle de jouer différents rôles, personnalités. C’est une réelle passion. Pas toujours apprécié de sa mère qui l’aurait plus vu danseuse d’étoile.

○ Elle aime beaucoup aller à des vernissages ou dans des musées d’art. C’est une passion que lui a transmise sa mère. Elle avait essayé la peinture étant plus jeune mais elle ne se trouvait pas bien doué alors elle garda ce passetemps pour le regarder.

○ Bien qu’elle essaie de jouer à la fille parfaite durant des années, elle a plus une âme d’aventurière et de combattante. Pour elle l’argent de sa famille, ne lui appartient pas. Elle s’est battue et a montré ses compétences pour en arriver là. L’argent qu’elle gagne lui permet de vivre sans manquer de rien. La vie de luxe ne l’intéresse pas du tout. Cependant elle aime faire la fête toute la nuit avec des copines et des cocktails.  

○ Elle était à deux doigts de se marier, elle plaqua toute sa vie et son histoire pour retrouver son grand frère Rayan. Bon il faut avouer aussi que sa vie à Londres n’était plus ce dont elle voulait. Une absence qui l’a blessé pendant de nombreuses années. La famille avant tout...

○ Pendant un voyage elle a découvert une nouvelle facette d’elle. Elle eut une aventure avec une fille. Une grande première. Cela l’avait surprise puis comme elle était à l’autre bout du monde, elle a cédé à la tentation. Ça ne lui a pas déplu puisqu’elle a recommencé plusieurs fois. Cela dit, elle préfère nettement les hommes.

○ Une de sa plus grande envie inavouée est de jouer dans un film de son père. Certes il est le grand boss de la société mais il lui arrive d’écrire et produire lui-même quelques films. Elle souhaiterait que son cher papa l’invite à en être l’actrice principale.

○ Pratique de la boxe à l’insu de sa famille. Sport dans lequel elle trouve beaucoup de réconfort. Elle s’en sert pour penser ses blessures et s’épuiser quand elle réfléchit un peu trop. C’est son plus gros secret.

○ Pour la séduire, rien de plus simple qu’un repas autour d’un feu de camp et de contempler les étoiles. Elle a développé une admiration du ciel avec son prénom. Bon l’emmener au cinéma ou voir de l’art marche aussi

○ C’est une personne sensible, romantique, entière, honnête, joueuse, loyale, acharnée et elle a un grand sens de la famille. A contrario, elle manque de confiance en elle, elle est jalouse, parfois timide, peut être rigide et désobéissante.

○ Elle a beaucoup d’admiration pour son frère. Jusqu’à ce qu’il dérape. Elle essaya de l’aider autant qu’elle put, mais il ne voulait pas de son aide et a préféré partir. Elle le prit comme un abandon. Elle a beaucoup de mal à lui pardonner bien qu’ils se soient retrouvés.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ marie avgeropoulos</pris> sky russel

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l'histoire de ma vie

Tout ce que l’esprit peut imaginer est réel. Picasso

Chapitre 1 – L’arrivée

Sky entre sur scène. Le projecteur braqué sur elle. Elle s’assit sur le tabouret haut. Face à la salle. Enfin, face à la caméra. Elle testa le micro. Un, deux. Un, deux. C’est ok. Elle se racla la gorge et commença.

« Bonjour, mon nom est Sky Russel. Mais appelez-moi Sky. Ou autrement si vous un surnom à me donner. Vous allez connaitre beaucoup de choses sur moi. Vous aurez l’impression de me connaitre. Vous aurez la sensation qu’une relation va naitre entre nous. Alors faites comme si c’était déjà le cas.

Nous ne sommes pas là par hasard, aujourd’hui je vais vous raconter mon histoire. Mon passé. Ma route jusqu’ici à Island Bay. Bref, appelez ça comme vous le voulez. Le terme n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est ce que je vais vous dire. Alors soyez attentif et écoutez-moi bien. Bonne lecture. »

Elle prit une gorgée d’eau. Elle inspira. Elle fixa la caméra et se lança.

« Tout a commencé quand j’ai décidé de montrer mon nez le 21 mars 1987. Il était tard, je crois, en fait je ne voyais pas grand-chose à ce moment-là. Ce que je savais c’est que j’étais né sur le sol Anglais. Rien qu’en entendant les gens parler autour de moi on pouvait comprendre cet accent Londonien. Alors vous allez me dire qu’à ce moment-là je n’entendais pas. Et je vais vous répondre que oui vous avez raison, mais c’est pour installer le contexte. Je reprends. C’est dans cet établissement, le St Bartholomew's Hôpital, que j’ai atterri. Je pris le prénom Sky. Je ne suis pas vraiment pourquoi mes parents ont choisi un tel nom avant mes 4 ans. Ce n’était pas pire que les autres enfants qui s’appellent Pearl, Destiny, Autumn. Bref vous l’aurez compris, ses prénoms, qui une fois traduit, veulent dire quelque chose. Je suis arrivée dans ce monde entouré de mes parents et d’un grand frère de 6 ans. Rayan. Il était très protecteur. Il s’assurait que je ne manque de rien. Même parfois à trop m’étouffer. Je ne vous raconte pas quand j’ai commencé à marcher ou à dire mes premiers mots.

A à peine 2 ans, un nouveau débarque dans la famille. Un petit garçon. Je l’aimais déjà tant ! J’étais ravie d’avoir un copain pour jouer. Rayan allait à l’école et commençait à avoir d’autres occupations. Je ne pouvais que compte sur mon petit frère. Mais comme Rayan l’avait fait pour moi, c’est un côté protecteur que j’ai développé à l’égard des deux hommes qui partagent ma vie.

Pour faire un point sur mes parents, je peux dire que maman n’avait pas vraiment besoin de travailler. Elle était issue d’une famille aisée. Puis elle préférait passer du temps avec ses enfants plutôt que perdre ses journées à aller travailler. Elle aimait beaucoup le style à la française. La danse, le classique, le romantisme et Paris, sa ville préférée. Maman adore avoir une vie parfaite presque trop belle pour la vie réelle. J’ai vite compris que c’était elle qui avait choisi mon nom. En ayant appris qu’elle attendait une fille, elle s’est imaginée toute ma vie. C’est comme ça qu’à 4 ans, j’étais en train d’apprendre à danser du classique. Elle voulait qu’on me voie comme une étoile dans mon ciel. Je ne suis pas très proche de maman mais elle m’a quand même fait aimer quelques-unes de ses passions. Sauf la danse classique. Concernant papa, lui au contraire travaillait beaucoup. Il avait hérité de la compagnie de grand-père. Une entreprise de studio de production de films. Quel domaine passionnant. Je n’étais pas non plus proche de lui. Cependant, j’ai le sens de la famille, prête à aider et partager parfois même à outrance. C’était la famille Russel avant tout. J’ai mis longtemps à me rendre compte que c’était comme ça.

J’ai vécu une enfance plutôt calme, à apprendre le classique, l’art, et le théâtre. J’ai cependant vite arrêté la danse classique une fois que j’ai été assez grande pour dire non. Ma scolarité s’est faite dans un établissement privé. Papa avait pour objectif de tous nous faire travailler ensuite pour l’entreprise de famille. Puis lui faire plaisir et n’ayant aucune autre envie de formation particulière je suivis cette voie. Ce qui comptait c’était que ma famille soit heureuse.

Rayan est enfin devenue neurologue. Après tant d’acharnement à l’école. Il peut être fier. Moi je suis si fière de lui. Mon grand frère est un peu mon exemple. Il a tenu tête à nos parents quand il a refusé de prendre la direction de l’entreprise de papa. Et malgré les disputes et les reproches il n’a pas flanché et a continué sa route. Je suis très admiratif. Puis mon admiration va faire que s’accroitre puisqu’il deviendra un médecin de grandes renommées en Europe.

Je continuai sur des études de commerce, me moulant encore aux exigences de papa. N’ayant pas le force de faire comme Rayan. J’aimais le théâtre. Le cinéma aussi. Donc le domaine de papa me convenait. Puis le commerce me plaisait bien en fin de compte. Je n’avais pas eu de véritable petit ami jusque-là. Enfin si, le voisin que l’on eut depuis toujours. Maman avait tellement voulu nous voir ensemble que nous nous sommes convaincus d’essayer. Mais on ne force pas l’amour. C’est seulement quelques flirts qui m’occupèrent sur ces années-là. Pour moi la priorité était les études et être aussi brillante de Rayan. C’est à London Business School que je finis mes études à l’âge de 24 ans. J’ai été major de promo pour ma dernière année. Je ne pouvais pas rêver mieux. Finir en beauté.

La joie de cette étape de ma vie est vite passé au vinaigre, quand Rayan a quitté le pays cette même année. Il est parti. Sans rien dire. Ce départ m’a déchiré le cœur. Nous étions tellement proches. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à changer. Je ne voulais plus être la gentil Sky. Après tous mes efforts, à faire en sorte que la famille soit contente et finalement cela avait échoué. Rayan ne supportait plus sa vie ici. Il m’en avait parlé quelques fois. Je ne le croyais pas totalement. J’ai essayé de le convaincre que c’était juste une passade. De lui faire changer les idées. De le soutenir. Mais ça n'avait pas dû être assez pour lui.

J’ai quand même commencé à travailler avec papa. Gardant ma profonde tristesse en moi. Je m’impliquais beaucoup au travail mais plus à la maison. Il était temps pour moi de quitter le nid familial. J’ai pris alors logement non loin de la city. Je me mis à faire du sport, au début juste un footing pour me vider la tête. Puis c’est vite devenu pas assez. Alors je suis allé en salle. C’était tout bénéfique, je me sculptais mon corps et cela m’aidait à passer outre à la colère que je commençais à éprouver à l’égard de mon frère qui ne revenait pas au fil des années. J’ai finalement rencontré ce que je pourrais dire un coup de foudre. Tout s’était passé vite. On s’entendait sur beaucoup de points, la relation était-elle que l’on pourrait se l’imaginer parfaite.

Deux ans déjà. La firme de cinéma s’étendait dans le monde entier. Nous faisions de bon boulot. Souvent, je profitais de ces filiales pour voyager un peu. Le monde du cinéma me passionnait de plus en plus. Et ne regrettait pas une seconde le cursus que j’avais fait. J’étais fiancé. Sur le point de me marier. Puis un soir dans la troisième année du départ de Rayan, un signe de localisation en Nouvelle-Zélande. Rayan. C’était Rayan. Enfin il me donna signe de vie. J’ai fait ma valise aussi vite que j’ai pu et pris l’avion pour le rejoindre. Pendant 6 mois je parcourus le sol néo-zélandais à sa recherche. Mon tour s’était fini à Wellington. J’avais perdu sa trace. À bout d’espoir, je rentrais. J’ai fait croire à ma famille que j’avais fait un petit road trip en guise de vacances. Je crois qu’eux avait laissé tomber le fait de revoir Rayan un jour. Mon fiancé m’en avait voulu pour ce départ précipité de six mois et avait décidé de mettre en standby notre mariage.

Quelques mois passèrent à nouveau. J’essayais de sauver ma relation tant bien que mal et de gérer professionnellement. Plutôt mal que bien en y repensant. Avec mon voyage, je m’étais éloigné de lui. J’avais même découvert que j’ai été attiré par des filles. J’ai eu mes premières expériences avec des femmes. Je restais cependant plus attiré par les hommes. C’était que des expériences. Qui n’a pas envie d’essayer.

Durant, un repas d’affaires avec mon père, je lui confiais pourquoi j’étais allé en Nouvelle-Zélande. Il le savait déjà. Il m'a confié à son tour. Qu’après mon retour, il avait envoyé un détective privé retrouver les traces de Rayan. Et il l’avait trouvé. Mon père m’expliqua qu’il allait ouvrir une filiale là-bas. Et il me promut responsable de l’antenne en Nouvelle-Zélande. Il m’exposa mes points forts au travail durant ces dernières années, l’importance qu’avait mon frère pour moi, l’échec de mon couple depuis que j’étais revenue et surtout que lui devait rester au siège et avec maman.

Il ne m’a pas fallu longtemps pour lui dire que je valide sa décision. Ma vie n’était plus ici. Je le savais depuis un moment. Une fois la filiale en place et ma situation réglé à Londres. Je m’installai à Island Bay. Là où se trouvait mon frère. C’était une charmante et petite ville. Beaucoup de gens se connaissent ici. Je suis très vite tombé sur lui. Les retrouvailles plutôt froides au début se sont vite remplis d’émotions. Surtout pour moi. Je l’avais retrouvé. J’étais très heureuse. Ma vie était ici désormais. Il faudrait que je recommence un peu tout sauf le travail. Mais j'avais déjà mon frère. Nous asseyons de recréer une relation après tant de temps. Mais au fond de moi, sans jamais lui dire depuis 2 ans, je lui en veux toujours. »

Elle fit une pause. Elle but encore une gorgée d’eau. Elle finit par conclure.

« Voilà mon histoire. Tout est posé. Vous savez maintenant le chemin que j’ai parcouru pour arriver à aujourd’hui. J’appellerais ce passage le chapitre I. Je compte sur vous pour m’aider à écrire les suivants. Merci de m’avoir lu. »