(rp loterie) the last one ;pv.amalya

♛ the last one

catapulted, finally made to go. parabolic, fighting a stranglehold. tear me from it, fears were manifold. terraform it, i was an embryo. it might be a little while, but maybe we’ll realign soon. made to reassign, but find me a little time too. half euphoric, fixing the ratios. teleport me, pushing the envelope. all ironic, given the way she slowed. you’re iconic, given the way you froze.

Et une séance naissance de plus, une... Qui s'est faite, cette fois-ci, à l'hôpital ! Zoë s'y est mise, il y a peu de temps, histoire de proposer un peu plus de diversité au catalogue du studio. Elle a d'abord travaillé sur diverses scènes dans plusieurs appartements de ses amis, entre vie avec animaux de compagnie et autres séances avec un ou deux enfants, juste pour se faire la main à ce genre de photographies. Et ça a tellement plu à sa patronne, qu'elle lui a proposé d'ajouter ça au catalogue ! Mais Zoë est la seule à pouvoir les réaliser... Alors quand un couple souhaite faire appel au studio pour une séance de naissance en direct, c'est Zoë qui est dépêchée. Quand elle est assignée à un contrat de ce type, elle doit se rendre disponible n'importe quand, à partir du moment où la naissance en question est censée approcher... Et ce jour, c'était cette nuit ! Zoë a été appelée vers vingt-trois heures pour se rendre de toute urgence à la maternité du centre, afin d'immortaliser une naissance dans la salle d'accouchement naturel... Un événement qu'elle n'oubliera pas de sitôt. Et qui ne lui a pas plus donné envie d'avoir des enfants, il faut l'avouer !

C'est la tête pleine de jolis moments -même si peu ragoûtants- et les yeux emplis de fatigue qu'elle sort de la maternité à la recherche d'une boulangerie pour s'offrir un petit-déjeuner de reine. Il n'est pas loin de huit heures, et Zoë sait qu'elle va pouvoir dormir toute la journée après avoir travaillé cette nuit de façon imprévue ! Une fois devant l'enseigne, elle bave quelques secondes sur les pâtisseries qu'elle voit par la baie vitrée. Tout lui fait envie, malgré les visions un peu sanglantes qui lui traînent toujours sur la rétine. Déterminée comme pas deux, elle entre dans la boulangerie et se met dans l'une des deux files face aux deux vendeuses. Quand vient son tour, elle demande instantanément la dernière part du moelleux au chocolat qui lui a le plus fait de l'oeil dans la vitrine. Par chance, il en restait un bout ! "Ah... Je suis désolée mais je crois que ma collègue aussi, a été sommée de le vendre..." s'excuse la vendeuse en montrant du doigt sa collègue qui a déjà la pince dans les mains, prête à s'emparer du dernier bout de moelleux au chocolat. Instantanément, Zoë saute sur l'occasion pour se faire entendre de sa voix la plus insupportable :

- Je l'ai demandé en premier, merci bien !

Amalya avait programmé un réveil à 7h30 ce matin. Elle démarrait une nouvelle semaine de stage et elle devait être à 8h au bureau de son patron. Pour se faire une bonne place dans la boîte et espérer avoir plus de responsabilités sur le prochain défilé, elle essayait de multiplier les bonnes attentions pour se faire apprécier du grand styliste. Ce matin elle avait donc décidé de se lever assez tôt pour passer à la boulangerie, et ramener des viennoiseries à toute l’équipe ainsi que le dessert préféré de son boss. Elle se glissa de son lit à sa douche, qu’elle fit couler tiède pendant une bonne dizaine de minutes. L’eau qui coula sur sa peau lui donna un élan de motivation, et elle sortit de la douche rapidement en enroulant une serviette autour d’elle. Elle ouvra sa commode et choisit une jupe près du corps, avec une paire de collants et un pull col roulé. Elle enfila ses vêtements rapidement et dessina juste un trait d’eye liner sur ses paupières. Un petit peu de parfum et quelques bijoux plus tard, et elle était prête à sortir de sa salle de bain. Elle enfila une paire de bottines à talons et sortit de son appartement pour marcher vers sa voiture.
Elle se stationna juste devant la boulangerie et sortit pour faire la queue au comptoir. Une fois face à la vendeuse elle lui sourit « Bonjour madame, je vais vous prendre 5 croissants et 5 pains aux chocolat ». Elle leva le doigt, se souvenant de prendre le dessert préféré de son patron « Oh et un moelleux au chocolat s’il vous plaît ! ». La vendeuse hocha la tête et prépara les croissants et les pains au chocolat. Quand elle fut sur le point de s’emparer du moelleux, une voix qui parut insupportable aux oreilles d’Amalya retentit « Je l'ai demandé en premier, merci bien ! ». Amalya souleva les sourcils, surprise par cette demoiselle qui semblait bien déterminée à avoir cette part de moelleux. Seulement voilà, Amalya avait VRAIMENT besoin de l’avoir « Je suis désolée mais non, je l’ai demandé avant, et en plus ce n’est même pas pour moi alors j’en ai réellement besoin ! ». Elle se tourna face à la jeune femme qui avait réclamé la part, en croisant les bras sur sa poitrine, bien déterminée à sortir de la boulangerie avec ce gâteau « Je peux vous proposer d’opter pour un cookie, ils sont vraiment très bons ici ». Autant commencer en étant courtoise, cela ne servait à rien de s’énerver après tout.

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Ce n'est pas dans les habitudes de Zoë de hausser le ton pour obtenir ce qu'elle veut, bonne pâte qu'elle est, mais ce matin, elle a réellement envie de chocolat. L'autre cliente qui semble avoir demandé la même chose qu'elle est bien plus grande, bien plus apprêtée et semble tout aussi déterminée à l'avoir qu'elle. Zoë hausse un sourcil quand elle prétend l'avoir demandé avant, ajoutant que ce n'est même pas pour elle et qu'elle en a par conséquent réellement besoin. Si elle s'écoutait, Zoë pourrait lui répondre que ce n'est pas de cette manière qu'elle pourra se faire le plus aimer de son patron, mais ce serait lui inventer une vie qu'elle n'a peut-être pas, et aussi au passage fortement l'insulter. Zoë se contente simplement de soupirer, avant de répondre :

- Parce que vous, vous avez peut-être bossé toute la nuit et qu'il s'agit de la seule chose qui vous ferait vous sentir récompensée à cet instant, peut-être ? Je ne crois pas... laisse planer Zoë, les bras croisés sur sa poitrine comme sa rivale de la file d'attente.

Des protestations se font entendre derrière elles, car la queue commence à s'amenuiser dans la pâtisserie, et qu'elles font certainement attendre d'autres clients. L'une des vendeuses décide de mettre la part de moelleux au chocolat dans une boîte, qu'elle pose sur le plan de travail derrière elle. "Quand vous vous serez décidées, faites-nous signe ! En attendant, laissez la place aux autres clients..." propose-t-elle, mais Zoë n'entend quasiment pas ce qu'elle raconte, complètement focalisée sur la remarque que vient de lui faire la brunette à la jupe courte.

- Ce n'est pas à vous de proposer une telle chose, et de plus, je préfère vraiment le moelleux au chocolat. Mademoiselle ? fait ensuite Zoë avec tout le dédain du monde en se tournant vers la vendeuse qui s'occupait d'elle. "Je suis pressée, merci de m'emballer cela rapidement."

Amalya n’était pas du genre impatiente en règle générale, mais lorsqu’il s’agissait de son stage, où elle n’était pas particulièrement comblée, elle perdait vite patience. Elle voulait à tout prix que son patron commence à la considérer, et puisque visiblement son bon travail ne suffisait pas, elle avait opté pour l’option lèche-bottes. Elle n’était pas sûre que cela allait fonctionner, mais après tout autant mettre toutes les chances de son côté. Cependant elle comprenait que vu de l’extérieur, cela pouvait sonner comme une excuse à deux balles pour obtenir la part tant convoitée de moelleux au chocolat
« Parce que vous, vous avez peut-être bossé toute la nuit et qu'il s'agit de la seule chose qui vous ferait vous sentir récompensée à cet instant, peut-être ? Je ne crois pas... ». Amalya soupira, effectivement sur ce coup-là, elle ne pouvait pas contredire la jeune femme. Connaissant la difficulté du travail de nuit, elle savait qu’après avoir passé des heures à travailler dans ces conditions, on avait envie que nos besoins soient satisfaits « Je n’ai pas travaillé cette nuit, je vous l’accorde… ». Elle se tourna vers l’une des boulangères « Vous mettez combien de temps pour faire un moelleux au chocolat ? ». La vendeuse leva un sourcil, sans doute agacée par leur petite querelle « Ca ne sera pas prêt avant au moins 1h30, voire 2h ». Amy se pinça les lèvres, ce serait trop tard pour aller au boulot. Elle reporta son attention sur l’autre cliente « Je suppose que vous ne voulez pas attendre ? ».
La jeune brune se fâcha face à la proposition d’Amalya de prendre un cookie « Ce n'est pas à vous de proposer une telle chose, et de plus, je préfère vraiment le moelleux au chocolat. Mademoiselle ? Je suis pressée, merci de m'emballer cela rapidement. ». Amalya fronça les sourcils « Je pensais que vous aviez travaillé la nuit ? Je pense donc que vous n’êtes attendue nulle part, contrairement à moi qui dois arriver à l’heure en stage, au risque de me faire renvoyer ! ». La boulangère soupira, et continua à s’occuper d’autres clients, s’éloignant de la part de gâteau.

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