A sound of something breaking - Jaeyoon

Jaeyoon Park

sleep like a winter bear

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Are you calling me a sinner ? Deuxième fils des Park, Jaeyoon a grandi dans l'ombre d'un frère talentueux à l'avenir prometteur. Cette seconde place l'a terriblement affecté, et a incrusté chez lui un complexe d'infériorité dont il peine à se débarrasser encore aujourd'hui. Il a fini néanmoins par accepter son sort : non, il ne sera jamais le fils prodige, non la gloire familiale ne reposera pas sur ses épaules ; et finalement peut-être que c'est mieux ainsi, car il n'est pas sûr qu'il aurait su gérer cette pression. Et même si la quête de l'excellence est inscrite dans ses veines et fortement encouragée par la cellule familiale, Jaeyoon arrive à s'en détacher parfois et à goûter au simple plaisir d'exister. L'attachement aux siens est sujet à controverse : réels sentiments ou simple obligation ? A ce jour, Jaeyoon l'ignore encore. ○ Over the winter lake i was thrown. Né un 30 décembre à Séoul, c'est un enfant de l'hiver dans l'hémisphère nord. Et il garde un attrait particulier pour cette saison. La morsure gelée de la neige, les flocons qui dansent et virevoltent dans l'air, la brise glaciale du vent, le manteau blanc immaculé qui recouvre tout et pose un voile céleste sur la terre. Le froid a toujours su réchauffer son cœur sans qu'il ne puisse l'expliquer et cette saison est sa favorite. Et pour retrouver cette sensation exceptionnelle que lui offre l'hiver, il part fêter la nouvelle année dans le Sud pour se rapprocher des neiges éternelles du mont Cook. ○ We’re each other mystery. Il s'est tourné vers les sciences humaines, Jaeyoon et a développé un intérêt particulier pour la psychologie. Analyser, comprendre, donner du sens à tout ce qui semble inexplicable, étrange, farfelu ou même incompréhensible. Nous sommes tous si différents, si uniques et Jaeyoon trouve cela fascinant. Pour ses études, il a quitté les siens et s'est installé à Wellington. Il est actuellement en plein master2 de neuropsychologie. ○ Stay by my side. Amoureux des animaux, Jae donne de son temps fréquemment pour toutes les petites âmes abandonnées, maltraitées, oubliées et mises sur le côté. Bénévole dans un refuge, il participe fréquemment aux événements visant à récolter des fonds pour des associations. Il n'est pas rare de le croiser lors des portes ouvertes, ou de le trouver en train d'animer un stand d'emballage de cadeaux durant la période de Noël. Il a adopté depuis peu un loulou de poméranie, Yeo, dont il est complètement gaga.  ○ Sharing my fragile truth. Jaeyoon est un garçon curieux, constamment à l'affût de nouvelles découvertes. Il aime être au contact des gens, prendre part à des discussions animées ou plus tranquilles et posées. Il recueille les confidences avec une patience infinie car il est de très bonne écoute. Empathique et sensible, cela peut le desservir car parfois les témoignages le heurtent violemment. Il a alors besoin de temps pour se reconstruire, raison pour laquelle parfois, il s'éloigne, prend du recul et se fait plus discret. C'est sa façon à lui d'affronter le monde, en se repliant par nécessité quand le négatif l'atteint et ébranle sa paix intérieure. Et il cache bien des souffrances, Jaeyoon, derrière un visage de façade et un sourire travaillé, car s'il s'inquiète toujours pour les autres, il refuse qu'on s'inquiète pour lui. Il devrait pourtant, se laisser aller parfois et s'épancher au lieu de tout garder à l'intérieur. ça explosera un jour tout ça.  ○ Moonchild. Il aime lire, Jaeyoon et se passionne pour les sagas fantastiques ou l'heroic fantasy. Harry Potter n'a pas de secret pour lui, et il est très fier de connaître les lieux de tournage de l'épique trilogie du Seigneur des anneaux. En matière de films, il voue un culte à Star Wars, les incontournables Matrix, Retour vers le futur, Indiana Jones, Jurassik Park, Batman sont ceux qu'il a vu et revu un nombre incalculable de fois. Curieusement, il n'est pas trop adepte de Netflix et des séries proposées par l'application. Il préfère largement ses vieux films, ou jouer en ligne pour se détendre. C'est un rêveur qui aime plonger dans d'autres dimensions pour se divertir et laisser son cerveau emprisonné s'échapper le temps de quelques heures... ○ Feels like a river rushing through my mind. L'expression sous toutes ses formes le fascine. Il ressent un appel, un écho au fond de lui qui a hâte de se faire entendre et connaître mais il ignore comment y parvenir, Jaeyoon alors il erre, subjugué, attiré, admiratif et se laisse séduire par l'art. Musique, chant, danse, peinture, lecture, écriture, photographie, il est en quête de tout mais surtout de lui-même. ○ Me from the moon, you from the stars. Loyal en amitié, c'est une personne sur laquelle on peut se reposer sans crainte. Serviable, gentil, c'est un fabuleux gardien de secrets. Naturellement, on se confie à lui car il sait mettre à l'aise les autres. Altruiste, à l'écoute, bienveillant, Jaeyoon est un garçon qu'on aime fréquenter mais qu'on peut aussi facilement oublier. Très discret et poli, il reste souvent en retrait et n'ose pas ou peu. Peu souvent au cœur des conflits, il n'en a cependant pas peur et n'hésitera pas à hausser le ton s'il en éprouve le besoin. Il brime totalement une éclatante personnalité, persuadé qu'il ne sera pas compris ou considéré comme trop étrange alors. Parfois, sa folie lui échappe, en de rares occasions où il se sent vraiment à l'aise. Il savoure ses rares opportunités ou il a la sensation d'être enfin lui-même. S'il savait, Jaeyoon, qu'il ne sert à rien de se cacher et qu'un leurre n'a qu'une faible valeur face à la richesse de sa personnalité. ○ Have I lost myself ? Or have I gained you ? A 25 ans, il a eu le temps de tomber amoureux, Jaeyoon. Et s'il a eu des amourettes mignonnes avec quelques femmes dans le passé, elles ont été balayées et effacées par sa dernière histoire en date qui a laissé de profondes cicatrices. Il est arrivé et son monde a changé, radicalement. Pour la première fois, il était important. Pour la première fois, il était observé, admiré et complimenté. Pris dans le jeu de la séduction et de l'amour, Jaeyoon n'a absolument pas vu l'étau se refermer autour de lui. Il a plongé, la tête la première dans les flammes de l'enfer, sans parachute ni espoir d'en sortir vivant. Et il s'est brûlé, entièrement carbonisé par cette relation toxique qui l'a poussé à se renfermer sur lui-même, à ne plus voir ses amis et à n'exister que pour satisfaire l'autre. Il n'est devenu plus que l'ombre de lui-même et si tout était splendide au début, tout s'est bien vite fané. Les reproches, les ressentiments, la rancune et la colère, la culpabilité, l'échec, le fond... ○ Deeper, the wound just get deeper. Alors, dans un ultime rebond de survie, il a fait son sac et a disparu, Jaeyoon. Il a quitté Wellington pour s'installer à Island Bay. Changement d'adresse, de téléphone, il a tout effacé sur les réseaux sociaux pour qu'il ne puisse pas le retrouver. Il vit dans la peur depuis, terrorisé à l'idée qu'il puisse réapparaître dans sa vie, et il essaie de faire bonne figure, Jaeyoon mais son coeur saigne et la blessure est profonde. Il va falloir réapprendre à vivre, doucement. Se faire confiance, prudemment. Et vivre pour soi, à nouveau.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ kim taehyung </pris> park jaeyoon

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l'histoire de ma vie

I buried my voice for you

Tu te rappelles du moment où tout a basculé ? Est-ce que tu te souviens du temps qu’il faisait ce jour-là, de l’odeur des arbres en fleur autour de toi, de la légère brise printanière et de la chaude caresse du soleil sur ta peau fine ? C’était un joli temps pour un mois d’octobre, propice aux rencontres et aux nouveaux départs. Tu te souviens de son regard ? Brûlant, ardent et périlleux. Non ? C’est que tu ne veux pas te souvenir, car un regard pareil, on ne l’oublie pas.

Tout se passait bien pour toi à l’époque : tu avais un avenir brillant tout dessiné, des amis avec qui partager tes soirées, on pouvait t’entendre rire et animer les karaokés. Un garçon tranquille qui traverse sa vie sans faire de vagues, qui se plie aux exigences familiales en travaillant dur et en occultant la folie intérieure qui l’habite et le pousse à expérimenter le bizarre. Le beau est toujours bizarre, écrivait Baudelaire et tu es bien d’accord avec cela, n’est-ce pas ? Pas pour rien que tu t’es orienté vers les sciences humaines avec ce besoin irrépressible de comprendre, de dédramatiser, d’expliquer. Tout est si bien ordonné chez les tiens, est-ce que pour cette raison que tu te retrouves en plein bazar ? As-tu l’impression d’être à ta place ainsi ? Et si tu cours depuis toujours à la recherche du bonheur, on peut dire sans se tromper qu’avant de le rencontrer tu y goûtais un peu. A la belle vie, celle de l’étudiant qui a obtenu un de ses diplômes et qui voit les portes de son avenir s’ouvrir un peu plus largement. Tu étais à l’aube de ta vie et tu as choisis de tout ternir pour le servir, lui.

Ah je te le concède, il savait y faire… Il avait le charme et le bagout, cette façon de sourire qui mettait tout ton corps en émoi et ce regard qui te faisait trembler de la tête aux pieds. Tu l’aurais suivi jusqu’au bout du monde sans hésiter, pour lui t’aurais déplacé des montagnes, vendu ton âme, rampé sur de la lave brûlante. Tu te serais cramé le cœur et le corps juste pour sentir la caresse de ses beaux yeux sur toi. Comment a t’il créé la dépendance ? Et comment toi, qui étudie les comportements humains, tu n’as rien vu venir ? Peut-être que tu as trop été protégé durant toute ta vie. La sphère familiale bien qu’écrasante, t’a aussi offerte une sécurité affective qui t’a permis d’évoluer en toute sérénité. La décision prise par tes parents de déménager et de s’installer à Aukland lorsque tu étais jeune, t’as permis de grandir loin de la pression et de la rude concurrence qui sévit à Séoul. C’était leur choix que d’offrir à leur progéniture un environnement plus apaisant, plus serein. Ça ne t’a pas rendu méfiant, malheureusement.

Alors, lorsqu’il est arrivé dans ta vie et qu’il t’a remarqué, complimenté et porté de l’intérêt, tu étais déjà sous le charme. Tu t’es perdu en le laissant entrer et tout ton monde est devenu sien, tu lui as ouvert en grand les portes de ton cœur qu’il a enchaîné sournoisement et rapidement, en l’espace de quelques mois, tu n’as plus existé autrement qu’à travers lui. Et tu ne comprenais pas lorsqu’on te faisait remarquer le changement, tu prenais mal les remarques ayant la cruelle sensation qu’on voulait vous séparer, l’éloigner de toi. Il était devenu ta raison de vivre, un voile d’illusion devant ton regard… Oh comme tout était noir alors ! Tu n’avais aucune idée, aucune conscience du danger car tu baignais en plein dedans.  La dépendance, c’est une chose que tu étudies et que tu as pu expérimenter avec lui. Elle s’immisce, vicieuse, et noircit tout à l’intérieur. Elle rend jaloux, aigri, violent et peureux. Après trois mois de relation paradisiaque, la réalité est venue te frapper durement et tu n’as pas compris son « besoin d’air ». Le rejet reste la pire sensation que tu aies ressentie jusqu’alors. Tu avais une laisse autour du cou, sur laquelle il tirait à souhait et tu es devenu sa marionnette préférée. Les mois qui suivirent devinrent les plus traumatisants de ta vie.

Jusqu’à ce que tu décides de te sauver. Jusqu’à ce qu’une lueur d’espoir vienne éclairer ton esprit embrumé. Jusqu’à ce que les pleurs obstruent tellement ta gorge et te fassent suffoquer, pour te mettre face à l’évidence : pour vivre, il fallait rompre. Alors, au lieu de l’attendre sagement comme cela était convenu, tu as fait tes valises et tu es parti. Sans un mot, sans un bruit, tu es tout simplement sorti de sa vie.

Nouvelle vie, nouveau départ, nouvel endroit. Island Bay est un petit cocon où tu souhaites te ressourcer, partir de zéro, recommencer et apprendre à vivre de nouveau. T’as changé, t’es plus le même, il y a une étincelle dans tes yeux qui s’est éteinte et parfois tu sursautes et tu trembles car oui, la peur de le voir réapparaître dans ta vie est omni présente. Mais t’es décidé à t’en sortir, à te consacrer à la fin de tes études, à ton diplôme et aux gens qui en valent la peine. Timide, tu n’oses pas encore vraiment sortir de chez toi mais Yeo, ton loulou de poméranie, t’y oblige. Et lorsque ton regard se perd sur l’océan, tu sens l’espoir enfler en toi. T’as envie d’y croire qu’un jour le manque se dissipera et la peine s’envolera…