andrei tsvetkov — now your love's no good for me.

andrei tsvetkov

I'm not who I am to anyone no not me at all

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1 — Andrei est originaire de Russie pourtant il parle parfaitement bien l'anglais, grâce à sa mère qui est britannique. Le jeune homme a eu une enfance solitaire, depuis son plus jeune âge il ne parvenait pas à se lier aux autres. Cela inquiétait beaucoup sa mère, alors que son père affirmait que cela lui passerait. Sa rencontre avec sa demi-soeur lui a permis de s'ouvrir à quelqu'un et aux autres. Andrei lui a ouvert son coeur. Il se brisa en mille morceaux, étrangement il ouvrira à nouveau son coeur à cette fille avant qu'il se brise à nouveau. Andrei est quelqu'un d'assez solitaire, mais il tente de s'ouvrir aux autres sans pour autant leur offrir son coeur. Lorsqu'il accepte un être dans sa vie, il est devient fidèle, prévenant et attentionné envers cet être. 2 — Depuis son plus jeune âge le jeune homme a toujours été attiré par les crayons et le papier. Si son père pensait qu'il deviendrait un brillant homme d'affaires sa mère à tout de suite remarquer son gout prononcé pour l'art. Andrei pouvait passer de nombreuses heures à griffonner des dessins. Ses parents ont commencé à lui offrir du matériel professionnel pour qu'il s'améliore et développe son art. Dès les années de collège et lycée Andrei a été fasciné par les tatouages. Enfant il s'amusait à se dessiner sur ses bras comme sur ceux de sa mère. En première année de lycée il a réussi à se procurer une machine à tatouer et a commencé ses premières réalisations sur sa propre peau avant de continuer sur la peau de ses camarades. Le jeune homme a gagné une certaine notoriété et il est très vite devenu populaire auprès des siens grâce à son art. 3 — Andrei a beaucoup souffert de la trahison de son père envers lui et sa mère. Avant de réaliser qu'il était le second enfant et non le premier. Sa mère apparaissait comme la maitresse qu'il avait accidentellement mise enceinte. Bien que sa mère a toujours affirmé que son mari était un homme complexe et qu'il avait tenté de bien agir en leur dévoilant la vérité. La haine envers son père a commencé à naître et n'a jamais cessé. Plus Andrei grandissait, plus son géniteur lui prodiguait des conseils sur les relations hommes/femmes, le mariage et les femmes. Le jeune homme n'a jamais écouté ses paroles et a toujours souhaité fonder une famille. Malheureusement ses mésaventures en amour lui renvoyaient les propres erreurs de son père. 4 — Lorsqu'il a rencontré sa soeur il a eu un réel coup de foudre pour elle. Pour la première fois il a engagé la conversation et éprouvé le besoin de se rapprocher d'elle. Au début il ne voulait pas assister à cette rencontre et avait supplié son père de l'annuler. Il affirmait que Reira était horrible. Après leur rencontre il s'est beaucoup rapproché d'elle, ils ont grandi ensemble de ses sept ans à ses quatorze ans. Ils avaient leurs habitudes, qui étaient davantage des rituels. Il adorait regardait Reira dansait. Puis elle a fini par disparaitre du jour au lendemain. Andrei a essayé de la contacter, de la chercher jusqu'à ce que tout espoir s'éteigne. Le jeune homme a continué de réaliser leur rituel, du moins au début avant de prendre conscience qu'elle ne reviendra jamais dans sa vie. Depuis il a développé une aversion pour la danse, cela lui rappelle beaucoup trop sa grande soeur. 5 — Andrei est un artiste qui se balade toujours avec un bloc noté de dessins et une boîte de crayon. Dès qu'il en a l'occasion il dessine ce qu'il voit ou ressent. Il possède une délicate discrétion, il n'est pas du genre à se mettre en avant, assez solitaire et rancunier. Quand on le rencontre pour la première on peut le trouver froid et distant, la peur de souffrir ne cesse de le dévorer de l'intérieur et l'envie de repousser les autres est parfois trop forte. Bien que lorsqu'on apprend à le connaitre on découvre un être sensible, brisé, ambitieux, talentueux et chaleureux. 7 — Andrei a acquis la mauvaise habitude de fumer beaucoup trop. Étant un être anxieux et stressé continuellement seul la cigarette ou le tatouage lui permette de décompresser et se sentir mieux. Il manque cruellement de confiance en lui, mais tente de le cacher car c'est une preuve de faiblesse d'après son géniteur. Pour combattre son mal-être le jeune homme s'est fait tatouer de nombreux tatouages deux shamrocks sur le torse, un corbeau, une boussole, un arbre mort sur le ventre, des hirondelles et diverses citations de Lovecraf et Émily Dickinson. Il possède également une boucle d'oreille, un anneau à l'oreille droite, avec un dente légèrement fêlé sur le devant cela lui donne un léger air de voyou.8 — Andrei était plus que timide avec les filles, tatoué cette demoiselle lui a permis de vaincre sa timidité et être davantage à l'aise avec elle et leurs corps. Il n'a jamais été un réel séducteur mais davantage provocateur avec elles. Comprenez qu'il a davantage reçu des gifles que des baisers, mais cela n'a pas empêché le jeune homme de s'épanouir et de connaitre quelques aventures avec le sexe opposé. Même si le schéma familial ne cesse de le tourmenter, craignant de commettre les mêmes erreurs que son père 9 — Après le lycée il est entré au sein des beaux-arts de Moscou. Il a continué sa passion pour le dessin et un apprentissage en tant que tatoueur en parallèle. Il a beaucoup appris sur lui et également sur son art au cours de ce court cursus qu'il n'a pas eu le temps de valider. 10 — Lors d'une exposition collective il s'est fait remarquer par une célèbre tatoueuse de Nouvelle-Zélande, cette dernière lui a proposé un poste au sein de son studio de travail. Il a accepté sans hésité, sentant le poids du rêve de sa vie entre ses mains. Cela fait à présent un an qu'il réside en Nouvelle-Zélande, il apprécie beaucoup sa nouvelle vie même si parfois il a le mal du pays et aimerait retrouver ses racines.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ aron piper</pris> andrei tsvetkov

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l'histoire de ma vie

“If I can stop one heart from breaking, I shall not live in vain.”

À quel moment commence une histoire ? Dès notre premier cri célébrant une nouvelle vie ? Lorsque notre coeur se brise en mille morceaux ou lors de notre plus bel éclat de rire ? La mienne a commencé lorsque ma petite main a saisi la sienne. Elle était plus âgée que moi, nous n’avions rien en commun mais je pouvais sentir son âme s’enrouler autour de la mienne. Ma main d’enfant a saisi la sienne et dans un faible sourire je lui ai demandé « Je peux t’appeler Grande soeur ? ». Je ne pourrais jamais oublier son regard étonné puis doux. Mon enfance n’a été ni bonne, ni mauvaise mais assez banale. La fortune de mon père me permettait de ne jamais manquer de rien sans pour autant laisser passer mes caprices. Ma mère a toujours veillé à ce que je me montre responsable, et soucieux du bien-être des autres. J’ignorais que je manquais cruellement d’amour. Ma génitrice a toujours fait de son mieux, mais l’amour d’un père ne peut être remplacé. Pourtant lorsque mon regard a croisé le sien dans ce café j’ai senti mon coeur se gonfler. Ce que j’avais toujours recherché était juste devant moi. Ma petite main d’enfant refusé de laisser partir cet être qui je le savais me comblerait de bonheur.

Ce qu’il y a de cruel dans toute relation humaine n’est pas de se faire trahir. C’est d’éprouver le manque de cette personne une fois qu’elle vous a trahi. Je n’avais jamais éprouvé autant de colère et de haine envers quelqu’un jusqu’à ce qu’elle me quitte. Je détestais encore plus mon père de m’avoir présenté cette grande soeur qui n’était à présent qu’un souvenir douloureux. Elle était partie, et je devais l’oublier me répétait ma mère. Je voulais lui hurler que je ne pouvais pas l’oublier, qu’on partageait le même sang, qu’elle n’était pas juste un objet que j’avais égaré. Elle était irremplaçable et je le comprenais amèrement. Mon père me présenta un bon ami à lui qui était un psychologue reconnu. Il affirma à mes parents que je devais réaliser les étapes du deuil. Cela me fit rire, On ignorait où était Reira et à présent on la déclarait morte ? En grandissant je compris que mes parents voulaient surtout que je passe à autre chose. C’est ce que je fis pour mon propre bien, ou pour lui faire mal d’une certaine manière. Dès que mes yeux se posèrent sur des femmes brunes mon coeur se serra, tout comme lorsque mes yeux rencontrèrent des danseuses. Tout me rappelait ce que j’avais perdu.

La libération fut tardive. Depuis son départ j’avais entamé une dépression avant de commencer à me consacrer entièrement au tatouage et dessin. Mon cercle d’amis ne cessa d’augmenter et ma relation éphémère n’était qu’une recherche de ce que je possédais avec elle. Lizza se présenta à moi. En vérité elle n’avait aucun besoin de se présenter puisque j’avais reconnu ce tatoueur de talent. Elle m’offrit l’opportunité de commencer une nouvelle vie, de tout oublier, de l’oublier définitivement. Cela fait à présent un an que je vis ici, dans cet endroit que parfois je m’étonne appeler maison. Je me surprends à être heureux, à sourire et à m’ouvrir aux autres. Ne me doutant pas que le passé et sa douleur sont plus proches que je ne le pensais.

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