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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 A ray of sunshine | Reira

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MessageSujet: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyJeu 2 Juil - 21:25



A ray of sunshine
Reira & Abel

Abel était à Island Bay depuis de bonnes petites semaines. D'habitude, il n'avait pas vraiment de chance dans sa vie. Déjà à sa naissance, ça présageait la suite de sa vie. Né dans l'un des pires quartiers de Boston, de parents alcooliques, drogués, père absent. Puis à chaque fois qu'il voyait une petite lumière au bout du tunnel, il s'avérait que c'était un train qui venait à vive vitesse le mettre à terre. Quand sa sœur Mary naquit, il y voyait un peu plus clair, même si tout ce qu'il y avait à côté n'était pas spécialement bien agréable. Mais au moins, quand il la voyait et qu'il passait du temps avec elle, il avait un sourire permanent aux lèvres. Puis bam, le train a frappé, et la vie lui avait pris sa Mary. Puis après plusieurs années, Dylan était venue dans sa vie, peut-être pas dans les meilleures circonstances, mais elle était là, et il en était accro. Puis bam, elle disparut, et deux années plus tard, Abel finissait en prison parce qu'elle l'avait balancé. C'était d'ailleurs bien pour elle qu'il était là, à l'autre bout du monde. Lui qui n'avait jamais quitté les Etats-Unis, même pas pour aller Canada qui était à côté, s'était retrouvé à prendre l'avion pendant plusieurs heures pour se retrouver ici. Mais qui sait, c'était peut-être un nouveau départ pour lui ? Même s'il n'y croyait pas tant que ça, il n'avait pas vraiment d'objectifs, à part celui d'avoir des explications de Dylan.
Mais décidément, en posant les pieds en Nouvelle-Zélande, une petite lumière réapparut, celle qui lui avait permis de se trouver un studio où habiter, et un job en tant que barman, au bout des premiers jours suivant son arrivée.
Il avait passé son premier soir de travail la veille, le temps de prendre ses marques. Même si bon, être barman, il avait déjà fait plusieurs fois, et l'alcool n'avait pas de secret pour lui. Le superviseur avait bien remarqué ça à son premier service, et à partir d'aujourd'hui, plus besoin d'avoir quelqu'un derrière lui.

La soirée commença comme celle d'hier, le bar était un peu calme, mais se remplissait au fur et à mesure que la nuit tombait. Apparemment, il y avait des animations de temps en temps ici, et d'après ce qu'il avait entendu de ses nouveaux collègues, il y avait un numéro de danse ce soir. Cela expliquait peut-être le grand nombre de mecs présents. Il y avait des affiches dans le bar, mais Abel n'y avait pas du tout fait attention. Parce que s'il avait fait attention, il aurait vu un nom qui lui était bien familier. Il aurait su qu'après plusieurs années sans avoir de ses nouvelles, il allait revoir un autre des rares rayons de soleil qu'il avait eus dans sa vie. Reira. Cette jolie danseuse, qui lui avait tellement rappelé Mary à l'époque, et avec qui il avait partagé de bons moments dans les routes de son pays natal, l'accompagnant dans différentes villes du pays, avant qu'elle ne reprenne son tour du monde.

Forcément, sa surprise fut énorme lorsque l'annonce de son arrivée en scène fut prononcée. Il releva la tête pour poser son regard sur la scène, et il la voit arriver. Toujours ce beau visage angélique, cette taille fine, ce regard perçant, et ce si joli sourire. Sans le sentir, un sourire se dessina naturellement sur les lèvres d'Abel, et il regardait son numéro. Il attendait qu'elle finisse avec impatience, avant de pouvoir lui parler. C'est fou, de toutes les villes du monde où ils auraient pu se retrouver, il fallait que ce soit Island Bay.    


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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyVen 3 Juil - 18:46



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Abel & Reira


— Quitter son pays sous prétexte du tour du monde alors que derrière, seule l’envie de revivre la motivait. La décision avait été difficile à prendre ; le fait est que ça s’est imposé à elle comme une évidence, comme la seule façon de combattre cette dépression chronique qui la bouffait depuis une année. Elle a bien oublié tous ses soucis en traversant le monde en large et en travers. Rencontrer des nouvelles personnes, découvrir de nouvelles cultures, langues et villes, un quotidien loin de la routine qui lui a offert une adrénaline constante. Son cerveau carburait encore, mais plus pour le même type de pensées. Et ça, ça lui avait fait un bien fou à la danseuse déchue. Elle a fait de sacrées rencontres mine de rien pendant ce voyage. Des aventures d’un soir, aux amitiés éphémères, en passant même par des ennemis passagers. Parmi toutes ces rencontres, il y en a bien eu des plus particulières que d’autres. Comme Abel, ce frère de cœur qu’elle n’aurait jamais cru rencontrer. Au début, il s’agissait d’une rencontre tout ce qu’il y a de plus classique, et puis dans l’âme de Reira, il y a vu sa petite sœur. Alors leur lien fraternel a émergé petit à petit pendant qu’ils sillonnaient les routes américaines. Ces mois de tournée des États-Unis furent probablement les meilleurs moments de son long voyage. Puis, elle a dû le quitter, pour découvrir le reste du continent américain. Elle a bien essayé de garder contact mais le fait est que ce n’est pas pratique de conserver un seul et même numéro et une adresse constante quand on change de pays toutes les deux semaines ou tous les mois… Donc elle a perdu Abel, puis elle a retrouvé d’autres gens. C’était un chemin constant de nouvelles rencontres et d’abandons, jusqu’à ce que ça la lasse et qu’elle se décide à se poser, ici-même en Nouvelle-Zélande, à Island Bay.

Elle commençait à bien s’habituer à sa petite vie, là encore elle avait fait des rencontres, plus durables cette fois. Dont son meilleur ami, et psychologue au passage. Même si le chemin reste encore long à cause de toutes ces années de déni, il l’a beaucoup aidé. Le fait de redanser l’a aussi beaucoup aidé, elle ne dansait pas vraiment pendant son voyage, hormis dans des soirées. D’ailleurs, ce soir, la voilà à nouveau sur scène après une petite pause pour cause de blessures. Un abruti qui l’a trop bousculé, un faux mouvement du genou et trois bonnes semaines de repos, à défaut d’avoir le courage d’aller dans un cabinet de kiné. Ce soir, elle a décidé d’opter pour quelque chose d’assez sobre, un adage sur une musique douce, vêtue d’une robe rose pâle, fluide. Ses mouvements sont lents et développés, elle en demande plus à son gainage et son équilibre qu’au genou directement, un avantage indéniable pour éviter de se blesser à nouveau. Elle termine son petit numéro comme d’habitude, en allant renfiler ses chaussures et un pantalon noir pour protéger ses gambettes du froid extérieur lorsqu’elle partira. Elle sort de la petite loge pour se diriger vers le bar comme à son habitude. Un petit remontant avant de filer.  Le gérant l’avait prévenu qu’un nouvel employé était arrivé, elle s’entendait bien avec le reste de l’équipe alors elle avait hâte de le rencontrer. Certains habitués la félicitent mais son regard est attrapé par le bar illuminé et un visage familier qui se distingue dans la pénombre. Elle en oublie ce que les autres peuvent lui dire lorsque son regard croise le sien. Un regard bleu, profond. Le regard d’Abel. Elle le reconnaîtrait entre mille. Depuis le temps qu’elle rêvait de pouvoir l’enlacer à nouveau, elle se précipite vers lui en bousculant quelques danseurs du dimanche qui profite de la musique. Il est derrière le bar mais ça ne l’arrête pas, elle saute à genoux sur le tabouret et se penche par-dessus le comptoir pour pouvoir l’enfermer dans ses bras et le serrer contre elle. Elle a le cœur qui menace d’exploser tant elle est heureuse de le revoir. Elle finit tout de même par se détacher de lui après ce qui semble être une bonne minute. Elle a un sourire jusqu’aux oreilles quand elle s’adresse à lui. « Bon sang Abel qu’est-ce que tu fais là ? Tu t’es décidé à quitter le rêve américain ? » Ses pieds reviennent au sol et ses fesses s’enfoncent sur le tabouret. Elle s’accoude au comptoir en observant son âme sœur fraternelle avec des yeux remplis d’étoiles. « Tu m’as tellement manquée ! Ça fait quoi, six ans déjà ? T’as pas changé, à part quelques cheveux blancs et rides en plus. » Elle lui adresse un clin d’œil, le visage luisant de malice. À peine retrouvé, elle le taquine déjà.
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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyLun 20 Juil - 16:02



A ray of sunshine
Reira & Abel

Abel avait eu l’habitude, tout au long de sa vie, d’enchaîner les petits boulots. Alors faire des travaux de construction, de plomberie, ou se retrouver derrière un bar à servir des bières, il connaissait bien. Il ne comptait plus le nombre de petits jobs qu’il a eus depuis près de trente ans, car oui, il avait commencé très jeune, à chercher à se débrouiller tout seul pour avoir des sous. Il ne pouvait pas compter sur ses parents de toute façon. Il a eu une période où il était son propre boss, la période où il est entré dans le monde de la drogue. Ce n’était pas le métier le plus noble, dealer de drogue, mais s’il avait l’occasion de revenir en arrière, il aurait sûrement refait les mêmes choix. Vous voyez, pour quelqu’un comme lui, les choix étaient assez limités. Et qui dirait non pour être son propre boss, ne pas avoir à suivre les ordres d’une hiérarchie qui vous voit comme une machine, et qui vous paie deux sous à peine suffisants pour payer le loyer ? Alors non, il n’avait pas honte d’avoir fait ce qu’il a fait. Après tout, il n’avait jamais forcé qui que ce soit à se droguer, lui il était là pour fournir uniquement. Est-ce qu’on jugeait les magasins de liqueur pour le nombre d’alcooliques dans le monde ? Non. Alors c’est tout pareil, en tout cas pour lui.
Malgré cela, Abel ne va pas jusqu’à trop raconter cette partie de sa vie, par forcément par honte, mais parce qu’il voulait éviter ces regards des personnes qui le jugent, qui le verraient comme un simple voyou et taulard. Il l’était, en vrai, mais il était aussi bien plus que ça. Et s’il y avait bien une personne avec qui il n’avait jamais vraiment abordé le sujet, en rentrant dans les détails, c’était Reira. Cette sœur de cœur qu’il s’est fait lors de ses années à New York, après la prison. Il n’aurait pas voulu que Mary sache ses crimes, et comme Reira lui faisait beaucoup penser sa petite sœur défunte, alors c’était pareil. Mais s’il y avait un endroit où il aurait pu la revoir après tant d’années, il n’aurait jamais imaginé que ce serait en Nouvelle-Zélande. Alors lorsqu’il la voit arriver sur scène, puis ensuite vers le comptoir avec un air surpris et grand sourire, Abel laisse lui aussi place à un sourire sur ses lèvres plutôt que sa mine souvent sérieuse. Il la prend dans ses bras, sentant une joie qu’il n’avait pas senti depuis des années. C’était son petit rayon de lumière, qu’il pensait ne plus jamais revoir. Quand je disais que depuis son arrivée dans ce pays, il avait bizarrement plus de chance que jamais.

Ouais, me fallait un changement de scénario ! Le rêve américain n’a jamais vraiment été pour moi.

Répondit-il, toujours le sourire aux lèvres. Bien sûr, il ne comptait pas lui dire la vraie raison de son arrivée ici, en tout cas, pas tout de suite.

Je suis content de te revoir aussi, après tout ce temps ! Et toi t’as pas changé, toujours aussi radieuse.

Et il le pensait vraiment, elle dégageait une sorte de douceur et délicatesse, du moins aux yeux d’Abel.

T’habites dans le coin ou t’es juste de passage ?

S’il posait cette question, c’était pour savoir s’il aura la chance de la voir souvent dans les parages. Il serait clairement déçu s’il apprend qu’elle passerait uniquement quelques jours ou semaines ici, avant de repartir, comme cela a été le cas lors de son passage aux Etats-Unis.

 


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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyVen 24 Juil - 16:11



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Abel & Reira


— C’est toujours curieux de retomber sur des gens du passé, de se demander ce qui poussent deux personnes à se retrouver après tant d’années, et parfois à l’autre bout du monde. Depuis son arrivée à Island Bay, Reira a retrouvé bon nombre de gens : cet amant d’Afrique, son meilleur ami qui avait disparu, et même une cousine qu’elle ne connaissait pas. Et maintenant Abel. Une rencontre fortuite qui s’est transformée en une relation fraternelle. Le genre de feeling impossible à expliquer, et qui ne se produit que très rarement. Des rencontres, elle en a faite pendant son voyage, souvent ce n’est qu’éphémère. Avec Abel, la chance avait été de leurs côtés et il a pu l’accompagner pendant son périple américain. Tant de moments et de rires qui les ont un peu plus rapprochés. Elle se souvient de chacun de ces instants, du bonheur qui lui a apporté. Il fait partie des seules personnes qui ont eu le droit, à l’époque, au récit du drame qu’elle a vécu. Sans aucun doute, il fait partie des personnes les plus importantes de sa vie, et le perdre de vue avait été difficile à vivre mais c’était le flot de sa vie qui devait continuer. Il devait poursuivre sa vie aux États-Unis et Reira ne se voyait pas s’installer là-bas alors ils avaient dû se séparer. Et voilà qu’aujourd’hui, il était là, dans ses bras, dans ce bar, dans cette ville. Ça lui tire un sourire qui s’étend jusqu’à ses oreilles. Ses dents apparaissent même lorsqu’il répond à sa question. « Je comprends, le rêve américain c’est surtout beau dans les films. » La jolie brune est russe, alors forcément avec la mentalité américaine, elle a un peu de mal. Le rêve américain, tout ça, ce n’est pas spécialement à son goût. Et, effectivement, elle n’a pas spécialement apprécié les gens dans ce pays, à quelques exceptions près. Heureusement, les paysages en valaient la peine. Elle ne peut d’ailleurs pas s’empêcher de l’embêter avec une petite pique amicale auquel il répond par un client. Un soufflement de rire s’échappe de ses narines alors qu’elle le regarde avec des yeux remplis de paillettes. « Oh arrête tu vas me faire rougir. » Elle ricane un peu plus, avant qu’il ne lui demande si elle vit ici. « Je vis ici. J’ai mis fin au tour du monde, faut dire que j’avais dépensé toutes mes économies. » Même si ce n’était pas réellement des économies, plutôt de l’argent qu’elle a soudoyé à son père. Une jolie somme ; parce que par chance il est riche, autant en profiter. « Me réinstaller en Russie ne me tentait pas vraiment et j’suis tombée amoureuse de cet endroit. » Elle ne saurait pas dire pourquoi cet endroit lui a tant plu. Probablement grâce au destin, la destination au hasard choisi au départ de Moscou, c’était Wellington. Elle a pris ça comme le sienne d’un nouveau départ. Donc quand elle a fini son tour du monde, elle est revenue ici naturellement. Mais la question qu’elle se pose à l’instant c’est de savoir ce qu’Abel fait ici. Pourquoi la Nouvelle-Zélande ? Pourquoi avoir quitté les États-Unis alors qu’il avait refusé de la suivre dans son tour du monde ? « Et toi, qu’est-ce qui t’a amené ici ? La douceur de vivre néo-zélandaise ? Me dis pas que c’était pour le boulot, j’crois pas que barman ça demande une mutation pareille. » Elle rit doucement en l’observant toujours avec son œil pétillant. Elle se doute qu’il est là pour un petit bout de temps, sinon il n’aurait eu aucun intérêt à se trouver un travail. Ça la titille encore plus de savoir la raison de sa venue par ici.
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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyDim 23 Aoû - 22:23



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Reira & Abel

Abel a pas mal bougé dans sa vie, sans pour autant quitter les Etats-Unis. Mais il a quand même fait quelques villes, alors les rencontres, il en a fait plusieurs. Mais la grande majorité, quasiment toutes, étaient éphémères, sans intérêt pour lui. Ce n'était pas quelqu'un qui s'attachait aux gens. D'ailleurs, les amis, il ne les comptait que sur les doigts d'une main, et encore ! Il n'est pas vraiment doué pour garder le contact, alors il est persuadé que le peu de personnes qu'il considérait un minimum comme amis, allaient petit à petit disparaître de sa vie, et ça ne l'attristait pas plus que ça finalement. Mais de temps en temps, il y a eu des rencontres un peu plus intéressantes, certaines un peu plus agréables, comme celle avec Reira. Cette jolie russe qui le faisait penser à sa défunte petite sœur, Mary. Elles avaient le même regard perçant, et puis ce grand amour pour la danse. Naturellement, Abel s'est attaché à elle, et ils ont voyagé un moment ensemble, avant que Reira ne quitte les US pour continuer ses aventures. La probabilité de la retrouver ici, à Wellington, était faible, c'était même inattendue, ce qui la rendait encore plus surprenante. Comme si les deux femmes qui ont marqué sa vie avaient décidé toutes les deux de se retrouver au même endroit, pour qu'Abel puisse les voir en même temps. Le barman ne croyait pas à tout ce qui est destin, ou autre excuse qu'on avait pu lui sortir dans sa vie, que tout arrivait pour une raison, ou que l'on avait tous une voie, et que la vie suivait des rails. Facile à dire quand l'on se faisait pas écraser à répétition par des trains sur ces mêmes rails. Mais sur le coup, il se demandait s'il n'y avait pas eu une sorte d'alignement d'étoiles ou autre superstitions pour que Reira soit là devant lui, et que Dylan sera aussi devant lui dans pas longtemps.

Abel acquiesce à la remarque de Reira sur le rêve américain, il était bien d'accord avec elle. Cette image donnée des Etats-Unis comme étant la terre où les rêves devenaient réalité et tout le charabia, ce n'était qu'un gros foutage de gueule. Mais les gens semblaient de plus en plus se réveiller à la réalité de la chose. Ne serait-ce qu'en suivant les bourdes infinies du guignol qui leur servait de président. Il faut dire qu'Abel fait partie des abandonnés de son pays, et il était bien content d'avoir un bon système immunitaire, autrement il serait peut-être mort d'une grippe parce qu'il n'avait pas les moyens de se payer les soins. Le rêve américain, ouais.

C'est vrai que c'est pas mal par ici.

Reira est tombée amoureuse du coin, et il fallait dire qu'Abel a eu une bonne première impression du pays. Il n'avait pas vraiment d'attente particulière dessus, il n'est pas venu pour faire du tourisme après tout. Mais il fallait dire que c'était cool d'être dans un endroit aussi sympathiques, où les habitants n'étaient pas trop des connards. Il avait encore du mal avec l'accent, non pas que son accent de Boston était facilement compréhensible ici non plus. Mais au moins, il avait un toit, il avait un job, en attendant la rencontre tant attendue. La raison de sa venue ici, que Reira était d'ailleurs curieuse de savoir.  

Oh tu sais, je vieillis, j'avais besoin d'un pays plus calme et plus propre pour finir mes jours. Et puis la première ministre est plutôt sexy...

Dit-il, d'un air taquin, le sourire aux lèvres. Abel hésite un moment à lui dire la véritable raison, mais c'était compliqué à expliquer, toute l'histoire derrière, et il allait sûrement passer pour le méchant dans l'histoire, parce que, avouons-le, il avait une part de responsabilité, qu'il n'assumait bien sûr pas. Il préfère rester vague.

J'ai des anciennes connaissances dans les parages aussi, ça sera l'occasion de les revoir.

Des connaissance, au pluriel, pour ne pas avoir à donner un seul nom si jamais Reira lui demande, au cas où elle connaissait la personne aussi. Il y a moins de chance de demander une liste de noms.

Bon, je te sers quoi ? My treat, pour fêter ces retrouvailles !

 


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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyJeu 27 Aoû - 10:00



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Abel & Reira


— Le rêve américain, oui, une belle arnaque. Reira a visité les États-Unis seulement pour les paysages que le pays a à offrir, et sûrement pas pour la mentalité. C’est bien connu, les russes et les américains ne s’aiment pas. Pour la russe, il y a de quoi. Un peuple sans cervelle mais qui se pense au dessus de tout le monde… Elle a croisé de sacrés cons pendant son voyage, là-bas mais ailleurs aussi. La connerie n’est pas réservée qu’à eux, heureusement, ou malheureusement. Enfin, peu importe c’est du passé. Aujourd’hui, elle vit à Island Bay entouré d’un peuple bien plus accueillant et ouvert d’esprit. Aussi, elle a la chance de faire face à Abel. Un américain certes, mais bien plus intéressant qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Au début, elle se disait qu’entre eux ça ne pourrait jamais fonctionner, même amicalement. Parce que la différence d’âge était bien trop conséquente. Puis comme si une entité supérieure lui avait fait ouvrir les yeux, elle a vu en Abel autre chose que de l’amitié. Quelque chose de plus fort : un lien fraternel. Elle qui a perdu toute sa famille, volontairement, retrouvait une personne capable de la faire sentir chez elle, à des milliers de kilomètres de sa terre natale. Il a eu quelque chose qui lui a donné l’impression d’être couvée et aimer naturellement. Un lien très précieux dont elle a eu du mal à se détacher. Pourtant, elle devait continuer son périple. Les États-Unis ne lui donnaient pas envie de s’installer, malgré tout, ce ne sera jamais un pays pour elle. Puis, elle le retrouve maintenant. Cette fois, c’est lui qui est venu à elle. Il aime bien l’endroit même s’il ne le dit qu’à demi-mots. Ça lui tire un énorme sourire car elle se dit qu’elle va avoir la chance de l’avoir près d’elle un bon moment. Et si un jour il venait à déserter, hé bien, elle ne pourrait pas lui en vouloir. Mais ses nouvelles paroles la confortent dans l’idée qu’il est voué à rester. Même prêt à finir ses jours ici. Elle n’aime pas l’idée qu’il parle déjà de ça alors qu’il est encore jeune, m’enfin. Si la ministre sexy peut lui permettre de survivre longtemps, ce n’est que plus bénéfique. Elle ricane d’ailleurs à sa remarque. « J’avoue qu’elle a du charme. » Reira n’est pas pleinement bisexuelle, disons qu’elle tend à l’être. Elle ne se ferme pas de portes, si une femme la tente, pourquoi pas. Elle a bien eu un rendez-vous avec Jenny pour la Saint Valentin et ça s’était super bien passé. Bon, ensuite elle a revu Chance, ce beau soldat qui lui a déjà fait tourner la tête. Donc les chances de construire quelque chose avec Jenny se sont amoindries. Peu importe, tout ça pour dire que oui la Première Ministre est une jolie femme.

La brune plisse les yeux lorsqu’Abel évoque de vieilles connaissances par ici. Tout d’abord, elle pense mal entendre à cause du brouhaha musical. Mais non, elle a très bien entendu. Et pour être surprise, elle l’est. Non pas qu’elle pense qu’Abel est un loup totalement solitaire. Il a la tchatche et sait parler au gens. Mais qu’il ait autant de connaissances par ici, elle ne s’y attendait pas. Mais ça expliquerait pourquoi il a fait le voyage jusqu’ici alors qu’il ne sort jamais des murs américains. « Des connaissances ? Dis donc, t’es déjà famous dans le coin on dirait ! » La danseuse esquisse un sourire, pour le taquiner. Elle trouve toujours ça un peu louche, que de simples connaissances le poussent à sortir des États-Unis, mais s’il ne veut pas lui donner la véritable raison de sa présence ici, il a le droit. « Dis surtout que tu m’as cherché partout et que t’es là pour me retrouver. » Son sourire s’agrandit un peu plus, dévoilant ses belles dents blanches. Elle se doute aussi que ce n’est pas pour elle, sauf s’il travaille maintenant au FBI, mais ça lui plaît de l’imaginer. Cette idée se fond merveilleusement bien avec leurs retrouvailles surprenantes. « Un Sex on the beach tiens, ça fait longtemps que j’en ai pas bu ! » Elle esquisse un sourire avant de lui glisser. « Tes collègues ne t’ont pas encore formé à mon p’tit privilège. » Elle ricane doucement à sa remarque. « J’ai toujours droit à une ou deux consos gratuites après mes petits shows ? Ça fait partie du deal, comme ça je traîne un peu dans le coin et ça force les clients de type masculins à rester et à consommer. » Elle lui offre un jeu de sourcils, amusée. Elle passe un peu pour du bétail vu comme ça, mais ça fait partie du show de continuer à être présente, disponible pour discuter. Il faut croire que ça fidélise les clients. Puis, elle n’est pas payée très cher pour se produire, alors le patron peut bien lui offrir ça.
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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyMar 8 Sep - 22:54



A ray of sunshine
Reira & Abel

Le rêve américain, oui, clairement pas pour Abel. Il faisait partie des oubliés de la société après tout, et même s'il avait une petite part de patriotisme bien enfouie, qu'il refuserait de croire qu'il y avait de meilleurs burgers qu'aux States, et qu'il pouvait parler du Super Bowl pendant des heures, cela n'empêche qu'il avait beaucoup de mal avec le système. Ce système qui réussit aux riches, et qui oublie ceux qui n'ont pas les moyens, et les minorités. Encore plus maintenant, et Abel était sur le coup bien ravi d'avoir quitté le pays. Il ignorait s'il allait rester longtemps ici, en tout cas il fallait déjà qu'il arrive à son objectif, celui de revoir Dylan et d'avoir des explications, et il verra par la suite. Il n'a jamais été du genre à planifier très loin. A vrai dire, les seuls moments où il était organisé et avait des plans, c'est quand il dealait, pour pouvoir agrandir son business sans se faire choper. Mais bon, il a fini par se faire arrêter quand même, au moment où il s'y attendait le moins, alors à quoi bon se casser la tête à faire de son mieux. Il y aurait toujours quelque chose ou quelqu'un qui mettrait fin à tout espoir. Pas très joyeux tout ça, certes, mais Abel a appris à vivre avec, il n'attend pas grand chose des autres, de la vie de manière générale, il vit simplement au jour le jour. Il fallait quand même dire que les rencontres et retrouvailles comme celles avec Reira étaient une sorte de rayon de soleil dans toute cette histoire.
La jeune femme était curieuse de savoir comment Abel a fini par se retrouver ici. Après tout, ça faisait tout de même loin des Etats-Unis, et contrairement à Reira, le barman n'était pas du genre à se lancer dans des longs voyages pour un tour du monde. Abel n'avait pas spécialement envie de parler de la véritable raison, il gardait ça pour lui, pour le moment. Alors il contourne sa réponse, de sorte à ce qu'il ne dise pas un mensonge complet, mais cache seulement une partie de la vérité.

Bingo !

Dit-il, lorsqu'elle lui demande s'il ne l'avait pas plutôt cherchée partout et avait fini par la retrouver et venir ici. Ce n'était pas vrai, et Reira le savait. Abel n'a jamais été doué pour garder le contact, la preuve d'ailleurs avec elle, aussi importante soit-elle dans sa vie. Les réseaux sociaux, tout ce qui va avec, peu pour lui. Il avait même passé des années sans téléphone, et il l'avait bien vécu. Il en avait un maintenant, qu'il oubliait très souvent chez lui. De toute façon, qui l'appellerait ? Ce n'est pas comme s'il avait des attaches dans son pays de naissance, ou que quelqu'un gives a damn about him.

Ah oui décidément, il me reste une formation à faire. La formation spéciale Reira !

Reprit Abel, lorsque Reira lui explique qu'elle avait toujours droit à des boissons gratuites après son show, ce qui était compréhensible, vu son talent. Le barman commence alors à sortir ce dont il avait besoin pour préparer son cocktail.

Tu fais pas mal de shows ici alors ? Je vais donc souvent voir ta petite tête ?

Abel affiche un sourire bienveillant aux lèvres, posant son regard brièvement sur Reira, avant de poser son attention sur la préparation. Il voulait avoir de ses nouvelles, savoir si elle venait ici souvent, si au milieu de tout ce brouhaha dans le bar, il pourrait de temps en temps apercevoir le rayon de soleil qu'elle était, et revoir Mary en elle aussi.

Au moins t'es sûre qu'il y aura pas de types mal intentionnés qui viendront t'embêter maintenant que je suis là.

Protecteur ? Lui ? Bien évidemment. Abel avait bossé dans tout un tas de bars, certains plus crades que d'autres, et il y avait toujours ce mec lourd en fin de soirée pour venir embêter une fille ou un groupe d'amies. Hors de question qu'il laisse cela se produire avec Reira.  
 


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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyMer 9 Sep - 12:42



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Abel & Reira


— Son ricanement se perd dans le brouhaha musical et les bavardages. Elle le connaît bien et était plus que certaine qu’il accentuerait sa blague. Même si elle se plaît à imaginer qu’Abel ait fait tout ce trajet pour elle, elle sait que ce n’est pas le cas. À moins qu’il ait réussi à la trouver sur les réseaux sociaux, il y avait peu de chance pour qu’il soit au courant de sa nouvelle vie en Nouvelle-Zélande. Et puis, de toute façon, ils n’avaient pas pu rester en contact, parce que Reira achetait à chaque fois une carte sim du pays en question pour pouvoir communiquer à l’intérieur du pays sans payer une blinde parce qu’elle tourne encore au forfait russe. Donc à force de changer de numéros, elle a fini par perdre contact avec tous ceux qu’elle avait pu croiser, bien qu’elle ait réussi à en garder certains sur les réseaux sociaux. Donc, clairement, à moins qu’Abel travaille désormais au FBI, il ne pouvait pas l’avoir retrouvée sciemment, seulement par magie. Il lui propose de boire un coup, qu’il mettra sur son compte et la brune rigole en voyant qu’il n’est encore qu’un petit nouveau qui ignore le traitement de certains artistes extérieurs. Notamment elle, il faut dire que les propriétaires voient plutôt d’un bon œil le fait que Reira reste dans les parages. Il en profite pour lui demander sa fréquence de show, elle lui offre un grand sourire en guise de réponse. « Exactement ! Pas toujours ici, j’ai deux/trois autres lieux où je peux me produire. Et c’pas tous les jours, une à deux fois par semaine suivant mon emploi du temps et ma santé aussi. » Elle grimace un peu avant de pointer son genou du doigt. « J’suis toujours éclopée, même si je fais gaffe. » Abel savait bien par quoi était passé Reira avec son rêve de danseuse brisée. D’autant plus qu’à l’époque, elle évitait la danse par tous les moyens, maintenant elle a réussi à trouver un bon compromis même si elle reste prudente. Déjà qu’elle outrepasse les ordres des médecins, ce serait dommage de perdre définitivement l’usage de son genou ou de déambuler comme une grand-mère. Un nouveau rire s’échappe de sa gorge alors qu’Abel joue les grands frères protecteurs. Il l’a toujours regardé avec un regard bienveillant, en plus d’être les poings pour frapper à sa place quand des gros lourds s’approchaient trop d’elle. Reira sait se défendre, au besoin, mais en général malgré la beauté de son visage, elle a les traits froids et durs donc les hommes finissent par fuir, surtout si elle adopte un accent russe. Comme quoi, les clichés peuvent parfois avoir du bon. « Mon sauveur… Qu’est-ce que je ferais sans toi ? » Elle rit un peu plus en le regardant avec des yeux qui pétillent avant qu’il ne lui serve son cocktail duquel elle boit une gorgée avant de le regarder avec un regard malicieux, s’approchant un peu de lui. « Et toi dis donc, toujours pas de Madame Mariano ? J’veux une belle-sœur moi. » Son sourire s’agrandit à sa remarque. Il est loin d’être laid Abel, bien au contraire, les femmes ont souvent tendance à le dévorer des yeux, vieilles ou jeunes. Alors forcément, la brune se demande s’il n’a pas quelqu’un dans sa vie depuis le temps. « L’horloge biologique tourne pas vraiment chez les hommes mais tout de même ! » Elle imagine Abel papa, il serait sûrement un papa poule. Probablement anxieux et stressé à l’approche du terme puis totalement gaga ensuite. Ce serait assez drôle à voir, surtout vu comme il peut se montrer protecteur avec Reira.
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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyLun 21 Sep - 16:37



A ray of sunshine
Reira & Abel

Garder le contact, c’était presque mission impossible pour Abel, même avec les personnes de qui il était le plus proche, et il n’y en avait pas tant que ça finalement. Lui et la technologie un peu  trop avancée, ça faisait deux. Il ne voyait pas l’intérêt d’avoir dix mille applications sur un téléphone, et pourquoi faire ? Pour voir ce que font les autres, où et quand et avec qui. Lui qui a passé une grande partie de sa vie, si ce n’est la totalité, à se faire discret, il était donc le dernier à chercher à avoir le téléphone dernier cri qui captait super bien de la connexion ou autre. Son téléphone à lui, il l’oubliait souvent chez lui d’ailleurs, de toute façon, personne n’allait l’appeler, comme encore personne n’avait son numéro. Il ne connaissait pas son numéro par cœur d’ailleurs, trop d’effort pour lui. Mais là il pourrait avoir un premier contact, Reira. La jeune femme faisait des numéros ici de temps en temps, donc il était sûr de pouvoir la revoir assez souvent, ce dont il était réjoui d’ailleurs. Il était content de voir qu’elle avait continué sa passion, malgré les événements passés.

C’est cool, t’es toujours aussi douée en tout cas ! Mais ouais faut pas trop forcer non plus.

Reprit-il, son côté protecteur ressortant. D’ailleurs, il ressort encore plus lorsqu’Abel fit comprendre à Reira qu’au moins ici, il n’y aurait personne pour l’embêter alors qu’il était en service. Manière de dire qu’il garderai l’œil sur tout mec lourd venant l’embêter. La jolie russe lui donne alors le surnom de sauveur, ce qui fit afficher un sourire aux lèvres du barman, qui prend un air prétentieux le temps de quelques secondes.

Franchement, j’sais pas.

Elle s’en était bien sortie toutes ces années sans lui, il savait qu’elle n’avait pas spécialement besoin d’avoir un protecteur, il disait surtout ça pour rire. Mais bon, tant qu’il était là, il garderait un petit œil bienveillant sur elle, tout en lui préparant ses cocktails après ses numéros. Il lui tendit d’ailleurs son verre, ce qui fut suivi par un rire assez sarcastique face à sa question.

Alors là, je risque de briser tes rêves… C’est pas pour moi les relations sérieuses, alors c’est pas prêt d’arriver !

Il est tombé vraiment amoureux une fois dans sa vie, et ça n’avait pas spécialement bien fini pour lui, alors il s’était promis que ça serait la première et la dernière fois. Et puis, avoir des enfants, grand « non » écrit en rouge gras et souligné. Du coup, il enchaînait plutôt les relations sans lendemain, des fois avec la même personne, jusqu’au  moment où la femme commence à s’attacher ou vouloir sortir pour des dîners ou autre. Là, c’est next. Oui, pas très gentleman de sa part, mais justement, il n’a jamais prétendu être un gentleman.

Et toi alors, quelqu’un en vue ?

 


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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyVen 25 Sep - 12:29



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Abel & Reira


— Reira aime jouer un jeu dangereux avec la danse. Les médecins lui ont toujours interdit de continuer à pratiquer, alors elle ne va plus consulter. Aussi simple que ça. Elle a appris à se gérer elle-même, à savoir s’arrêter quand il faut, poser de l’argile sur son genou lorsqu’elle sent que ça commence à lâcher là-dedans. Au final, elle n’a jamais eu besoin de personne et a trouvé le moyen de vivre une partie de sa passion. Et encore, ça lui brise toujours le cœur de se dire qu’elle ne peut plus faire de pointes, de ne même plus pouvoir en acheter juste pour le plaisir de les casser, de les couper et les brûler pour qu’ils aillent parfaitement à ses pieds. Une pratique aussi exaltante que sadomasochiste en soi. Enfin, au moins, elle a réussi à trouver une solution de substitut avec ses petites représentations nocturnes. Et ça lui fait franchement plaisir qu’Abel relève le fait qu’elle soit douée. Même si on a pu lui dire des centaines de fois, lorsque ça sort de la bouche d’un proche, les mots ont une saveur différente, bien meilleure. Il lui fait remarquer que les soirs où elle sera là, personne ne viendra l’embêter et ça ne l’étonne absolument pas de lui, elle va même jusqu’à l’appeler son sauveur. Quelque part, il l’a un peu sauvé aux États-Unis, en lui offrant un voyage mémorable et le sentiment d’appartenir encore à une famille, de se sentir aimer et non juger. Elle lui sourit, tendrement. Reira boit une gorgée de son cocktail avant d’arborer un regard malicieux pour lui demander s’il n’a pas une femme dans sa vie. Même si franchement, elle trouverait ça bizarre de déménager si subitement ensemble dans un autre pays. À moins qu’il ait rencontré une femme sur les réseaux sociaux et qu’elle vive ici ! Oui, non, Reira ne voit pas Abel traîner sur les réseaux sociaux. Sa trogne mime une expression de déception. « Oh quel dommage ! Je m’imaginais déjà tata moi ! » Elle extrapole énormément, parce qu’elle et les enfants ça fait quinze. C’est bruyant, ça court partout et ça vous bouscule, non ce n’est pas tout de suite pour elle. L’instinct maternel ne doit pas encore être assez développée chez elle. Quoiqu’avec Blacky et Rocket, elle s’entraîne à devoir s’occuper de plus petit qu’elle. Le voilà qu’il lui retourne la question, évidemment. La brune secoue la tête. « Pas vraiment non. » Il y a bien Chance mais, même si elle l’apprécie énormément, elle n’imagine rien avec lui. Ce n’est pas parce qu’ils ont partagé deux fois le même lit que ça va aboutir à quelque chose. Et puis, au fond d’elle, Reira sait très bien qu’elle n’est pas prête à s’engager. Elle est encore dans la perspective de 2013 où elle veut vivre en fuyant les problèmes. Elle a soigneusement évité de s’attacher à des gens depuis son départ, mais Abel était la première exception. Puis s’en est suivi une longue liste une fois qu’elle s’est réellement posée en Nouvelle-Zélande. « J’crois que je suis encore trop immature pour m’abandonner indéfiniment à une personne. » Ses lèvres se portent à nouveau à son verre et le cocktail dévale son œsophage, faisant en même temps passer la pilule de ses propres mots. Un sourire s’étire sur ses mêmes lèvres encore brillantes de sucre. « J’crois même pas que j’en ai besoin. J’ai réussi à renouer avec la danse, et je dois déjà m’occuper d’un chien et d’un chat. Ce serait trop de boulot de devoir me coltiner un homme en plus ! » Un rire amusé s’échappe alors qu’elle se redresse soudainement, les yeux écarquillés par une idée brillante. « Oh mais d’ailleurs, il faudrait que tu passes à la maison ! Que tu me racontes tout ce que j’ai loupé depuis mon départ ! » Parce que dans un bar, au milieu du brouhaha, ce n’est pas super pratique pour discuter.
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MessageSujet: Re: A ray of sunshine | Reira (#)   A ray of sunshine | Reira EmptyJeu 5 Nov - 22:08



A ray of sunshine
Reira & Abel

Ce regard perçant, ce sourire radieux, et cet indéniable talent et amour pour la danse, Abel s'imaginerait presque que c'était sa sœur, Mary, qui était devant lui. C'était peut-être égoïste de sa part, d'avoir bâti cette relation avec Reira en premier lieu parce qu'elle lui rappelait la seule personne de sa famille qui avait vraiment compté pour lui, mais finalement c'est ce qui leur avait permis de créer ce lien unique et de pouvoir continuer là où ils s'étaient arrêtés, même après des années sans se voir. Reira ne l'avait pas oublié, et lui non plus, il y avait toujours cette place dans son cœur pour la belle russe. Certes, elle lui rappelait Mary, mais la brune était bien unique, et les chances pour qu'il la retrouve un jour, encore plus en Nouvelle-Zélande, étaient minimes voire inexistantes selon lui. Mais des fois, juste des fois, l'univers lui réservait de belles surprises. Serait-ce pour se rattraper de toutes les merdes qu'il avait fait subir à Abel pendant ses quarante années sur terre ? Peut-être bien. Le barman ne s'attardait pas trop sur ce sujet, le plus important, c'est que dans ce pays totalement étranger pour lui, dans cette sorte de nouvelle vie, il avait retrouvé un repère. Et le rire qu'il lança à la jeune femme était probablement le premier rire franc depuis qu'il est arrivé ici.

Ecoute, si tu veux, je m'achète un cactus, je lui donne un prénom et tu pourras être sa tante. C'est le max que je puisse faire !

Enchaîna-t-il, toujours sur le ton de la plaisanterie. Il était souvent ronchon et bourru, Abel, mais il aimait bien se marrer aussi, passer du bon moment avec de bonnes personnes, alors lorsqu'il avait l'occasion de sortir des conneries, il le faisait, aussi bête son humour pouvait-il être.
A son tour de demander à Reira si elle avait quelqu'un dans sa vie, non pas qu'il pensait qu'un homme la méritait. Oui, il était protecteur. Pas étouffant pour autant. Mais décidément, la russe n'avait pas comme plan de se poser avec quelqu'un non plus.

T'as bien raison. De toute façon, love is over-rated.

Et il parlait par expérience. Il n'avait pas eu la meilleure expérience aussi, mais pour lui, c'était suffisant pour se dire que toutes ces histoires d'amour surfaites dans les films, où tout allait bien dans le meilleur des mondes, c'était clairement jeter de la poudre aux yeux des spectateurs.

Avec plaisir ! T'habites où d'ailleurs ? Moi j'ai pu me choper un studio à West Bay.

Quelle belle surprise que d'apprendre que Reira était également au même quartier, et pas très loin de là où Abel habitait. Oui, clairement, l'univers cherchait à se faire pardonner.

Sujet terminé A ray of sunshine | Reira 1242777542  
 


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