L'enfant déchu des Renzo

khalil renzo

semper resistere

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ se fait appeler par son deuxième prénom • fils aîné d'un ponte de la médecine portoricaine (chirurgien renommé et millionnaire), dont il n'a jamais parlé à personne depuis son arrivée à IB • aucun de ses amis, collègues ou conquêtes n'est au courant de son passé, ni ne sait rien à propos de sa famille • en conflit avec ses parents depuis 3 ans, après avoir obtenu son doctorat et craché littéralement au visage de son père, qui lui a toujours imposé une vie qu'il n'a jamais voulue... jusqu'à ce qu'il en ait marre ; son père l'a déshérité et il ne communique avec sa mère qu'à de très rares occasions • déteste les mondanités et tout ce qui va avec : hypocrisie, corruption, vanité, arrogance, mépris pour les classes "inférieures", conformisme, etc. • passionné de mécanique (auto et moto), adore conduire et se perfectionner avec de nouveaux véhicules, sur route et sur circuit • possède une magnifique McLarren P1 (qu'il conserve dans un garage de Wellington et n'a jamais montrée à personne, à IB) qu'il a achetée il y a 3 ans avec l'argent qui lui restait de sa famille, constituant ainsi une transition à la fois provocante et nostalgique entre la cassure avec sa famille et le début de sa nouvelle vie en solitaire • a emménagé à IB il y a 1 an, après avoir voyagé en amérique du sud, afrique du nord et népal ; la tranquillité de l'île a eu raison de son âme de baroudeur et il souhaite y construire une vie simple, loin des cages dorées qui ont encadré sa vie depuis sa naissance et qu'il exècre au plus haut point • adore monter à cheval, dès qu'il en a l'occasion, ou simplement passer du temps avec eux, loin des humains • joue un peu de la basse, mais en tant que simple amateur ; il arrive régulièrement que ses amis et lui passent des soirées entières à se prendre pour des stars du rock dans le garage de l'un d'eux • adore les femmes farouches, voire carrément sauvages et associables, qui savent ce qu'elles veulent et au tempérament indépendant ; il les admire et les respecte énormément, à tel point qu'il lui est parfois difficile de les "envisager" comme d'éventuelles conquêtes • ne recherche pas vraiment la "femme de sa vie" car il est désenchanté, blasé et méfiant ; la vie parmi les gens de la Haute lui a appris que tout n'est pas ce qui semble être, que l'habit ne fait pas le moine et que les rats sont partout • a trouvé un emploi de mécanicien en arrivant à IB, dans un garage sérieux ; le patron ne sait rien de son passé (famille et études).

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ avatar pris</pris> shiloh fernandez

Code: khalil

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l'histoire de ma vie

briser les codes, c'est le moins qu'on puisse dire...

Une famille des plus aisées, à Puerto Rico. Un père chirurgien, renommé, respecté, imbuvable. Une mère au foyer, sans intérêt, qui aime ses enfants. Ça s'arrête là, pas de voix, pas de souffle. Un frère cadet, puis une princesse pour clore le chapitre maternité. Des cuillères en cuivre, en argent, en or, en diamant. Des cages, de l'argent. À ne plus savoir qu'en faire. Sinon des soirées caritatives. Des écoles prestigieuses. Des plans tout tracés. L'avis des mômes ? Qui songerait à le leur demander ? Pas le ponte Renzo. Ni sa soumise. On croit tout savoir, on a réussi, on est brillant. Même brillantissime. Le monde n'a qu'à bien se tenir, puisque le docteur chirurgien Renzo est là. Il veille au grain, paie les vacances à Saint-Barth' et aux Balléares, amène son petit prince à Dubaï, lui offre les plus belles choses, surtout quand il n'en veut pas. Lui décolle la mâchoire quand il se rebelle, histoire de lui enseigner les bonnes manières. Lui explique méthodiquement comment prendre sa place, parmi les puissants. La faiblesse n'est pas tolérable, chez les hommes Renzo. Les femmes, elles, ne sont bonnes qu'à enfanter et à faire la boustifaille. Alors pourquoi s'en préoccuper. Nous, les hommes, on est là pour gérer. Et tu vas gérer, petit Gabriel, tu le dois. Tu dois reprendre le flambeau, monter les barreaux de l'échelle... sur laquelle tu es déjà à la moitié, puisque tu es mon fils. Mais tu vas devoir faire tes preuves, travailler dur, sans relâche, jusqu'à l'épuisement, pour devenir médecin. Mais père, je n'ai pas très envie de devenir méd... BIM ! Tais-toi on t'a dit. Pour qui tu te prends ?

Et ça dure, ça dure, ça dure. Le petit prince passe tous ses examens, les réussit, et recommence. L'université lui ouvre ses portes. Et pas n'importe laquelle. Non, la meilleure, payée entièrement par papa, évidemment. Rebelote, ça sort avec un doctorat en poche. Et papa est heureux. Et fier. Il organise une majestueuse soirée de bienfaisance en l'honneur des petits pauvres du Mali pour annoncer l'ascension de son rejeton. Mais voilà, le rejeton ne l'entend pas, ou plutôt plus, de cette oreille. Il en a marre. Alors il se met à sourire, d'abord, les bras croisés, adossé avec nonchalance contre un mur en écoutant le vieux. Puis il ricane, jusqu'à attirer vers lui des regards suspicieux, outrés, méprisants. Enfin il applaudit avant la fin du discours et s'écrie, les bras en l'air, bravo papa, t'es officiellement le type le plus con du pays. T'as voulu raquer pour mes études, t'as oublié que t'étais qu'un homme. Ouais, t'as du fric, mais tout ne s'achète pas. Comme l'amour de ton fils. Ou de ta femme, que t'es incapable de satisfaire, soit dit en passant, pour la galerie. T'as voulu tout miser sur ton premier-né, mais t'as loupé une marche. Le prince quitte le devant de la scène. Bye bye. Il se casse. Je viens à toi, papa chéri, pour que tu vois dans mes yeux à quel point je suis sérieux. Attends, je prends un peu de recul. Me racle la gorge. Je fais remonter tout ça. Tchac ! En pleine gueule. Tu veux un mouchoir pour essuyer ce que je pense de toi et qui dégouline sur ton visage ? Maintenant que tout est dit, je vous souhaite à tous une excellente soirée, messieurs dames les désabusés. Et une petite courbette pour terminer.

Le vieux Renzo a couru après son petit prince, le visage rouge et les yeux exorbités. Il a hurlé, frappé, hurlé encore, menacé, mais rien n'y a fait. Petit Gabriel deviendra grand Khalil, désormais. Désargenté puisque déshérité, baroudeur à ses heures, sur la route et quelle route ! Celle de Rio, Sao Paulo, Asuncion, puis Casablanca, Oran, Constantine, Tunis, Djerba, Louxor, pour terminer par Katmandou et Lhassa. Les poches vides, le cœur se remplissant enfin, le nouvel homme découvre la Nouvelle-Zélande et ses charmes. Une petit île, au large, attire son regard. Island Bay. Tranquille, simple, gai. C'est là qu'il établira sa vie, c'est décidé.