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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 catch one's breath (maxy)

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mad max
Maxyne Oakley
Maxyne Oakley
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catch one's breath (maxy) - Page 2 Tumblr_inline_numfohozR71qlt39u_250
○ âge : 34 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

○ posts : 3170
○ points : 105
○ pseudo : Boston
○ avatar : Margot Robbie
○ DC : Laya & Álvaro
○ crédits : ava - vesna, code signa - batphanie, gif profil - maya, gif signa - myself (boston)
○ inscrit le : 04/04/2020
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MessageSujet: Re: catch one's breath (maxy) (#)   catch one's breath (maxy) - Page 2 EmptySam 31 Oct 2020 - 0:28

I'm falling
In all the good times I find myself
Longin' for change
And in the bad times I fear myself

@Chance O'Brien

Après le ressentiment et les incompréhensions qui avaient accompagné leurs retrouvailles, Max redécouvrait Chance. Et la vision de cet homme vulnérable, les yeux embués de larmes, la tourmentait. Trop de choses avaient saccagé son âme, trop de souvenirs couvraient son cœur abîmé. Alors que des gens cherchaient à se détruire avec une force peu commune, lui luttait pour retrouver sa vie d’avant, celle qu’il avait laissé derrière lui avant de partir, celle qui représentait son refuge d’enfant. La nageuse ne connaissait pas encore cette partie sombre de lui, celle derrière laquelle il avait érigé des barrières. Au fond d’elle, Maxyne savait que Chance ne s’était pas encore remis du traumatisme qu’il avait vécu. La chute serait douloureuse. Et elle serait à ses côtés, présente comme elle devait l’être, gardienne de ce meilleur ami beaucoup trop téméraire pour se soucier des conséquences. Rares étaient ces moments suspendus entre eux, où leur silence se conjuguait au lien puissant qui les unissait. Il avait erré dans les pièces, hésitant à avancer avec elle dans cette salle de bains, terrifié à l’idée de rencontrer son reflet. Terrifié à l’idée qu’elle découvre à quel point l’armée l’avait ravagé, brisé de toute part. Alors, elle l’avait laissé avoir un moment pour recouvrer ses esprits. Après avoir préparé les infusions, Max s’était assise sur la chaise et avait attendu qu’il la rejoigne. La jeune femme distinguait sans peine les veines bleutées qui saillaient sa peau translucide. Ses yeux rencontrèrent les siens, brillant d’une lueur incertaine. C’est alors que la voix de Max s’éleva et l’invita à partager la raison de ses songes tourmentés s’il le voulait. D’abord, il s’excusa de l’avoir réveillée et se retrancha derrière l’humour dans l’espoir de masquer son trouble. Du Chance tout craché. « Non pas trop. » Quand ils étaient plus jeunes et que l’un ou l’autre avait une peur irrationnelle, ils se racontaient des histoires pour se rassurer et se convaincre que ce n’était rien. Aujourd’hui, ils n’étaient plus des enfants. « Peut-être des rides avant l’heure ? » Max essayait vraiment de se calquer à lui mais elle n’arrivait pas à éloigner l’émotion vive qui l’avait parcourue depuis qu’il avait ouvert la porte de sa chambre. Un pincement douloureux l’avait saisie, tordant son ventre de manière inconfortable. Les muscles de son visage étaient crispés, elle avait besoin de redescendre. Rassemblant son courage pour lui livrer les mots qui se bousculaient en lui, Chance lui expliqua alors les détails de cette fin qui l’avait frôlé et qui demeurait présente dans ses cauchemars, comme en témoignaient ses cernes sous les yeux. O’Brien lui avait déjà évoqué Medrick mais pas ce qui lui était arrivé, du moins pas les circonstances exactes. Jamais, l’ex militaire n’avait pensé que son partenaire serait le premier à partir, celui qui brillerait par son absence. L’ennui avec la mort, c’état qu’elle ravissait les âmes sans crier gare et elle laissait le cœur de ceux qui restaient en lambeaux, impuissants et désorientés. Au fur et à mesure que Chance se libérait du poids qui lui pesait, la vérité résonna dans toute son horreur dans la pièce. Un élan de dégout souleva le cœur de son meilleur ami, le vide s’installa autour d’eux, répandant ses racines pour pallier à la souffrance émotionnelle qu’elle sentait naitre en lui. Le vide souverain, le vide destructeur. Chance devenait ce vide. Prisonnier de ses émotions, il évacuait enfin la tristesse qui s’était accumulée en lui. La culpabilité du survivant. Au couvert des sourires confiants et séducteurs qu’il affichait depuis son retour, il affrontait en réalité le monde contre les prismes de son passé. Personne ne comprendrait jamais ce qu’il avait vécu, personne ne comprenait non plus qu’il resterait toujours cet homme brisé par la perte de son ami, prisonnier de ce moment où tout avait basculé et qui le poussait sans nul doute aujourd’hui à dédier sa vie à sauver celle des autres, à trouver un sens à ce qui était arrivé. Lorsqu’il s’étouffa dans ses sanglots, Max se leva, se pencha vers lui et le serra longuement contre elle, toujours en silence. Au bout d’un moment, il attrapa la tasse et but une gorgée comme pour reprendre ses esprits. La nageuse desserra son étreinte et s’assit en face de lui en entrelaçant ses mains dans les siennes, faisant fi des distances qu’ils instauraient habituellement. « Je comprends que tu ne pouvais pas, comment mettre des mots sur ça ? Je suis désolée que tu ais dû traverser tout ça, que tu aies perdu ton partenaire… Je suis sûre que je l’aurai adoré, oui. » Intérieurement, elle était horrifiée par cette histoire de bombe et n’était pas certaine qu’elle aurait réussi à s’en remettre à titre personnel. Il y avait de quoi déboussoler n’importe qui, voire même pousser des personnes à la folie. Pas étonnant que des soldats revenaient traumatisés de leur mission. Mais Chance n’était pas n’importe qui, il était solide. « Ça aurait pu être toi, comme ça aurait pu être n’importe qui d’autre de votre groupe. Tu n’y peux rien. » Max marqua une pause, cherchant les bons mots. Il aurait beau essayer de trouver un sens ou une raison, il n’y en avait pas en dehors de la bêtise humaine à se faire la guerre tout simplement. « D’une certaine façon, il a continué à veiller sur toi. Tu nous es revenu. Il n’aurait pas voulu que tu passes le reste de tes jours à te reprocher ce qui s’est passé. Et je suis sûre qu’il serait fier de l’homme que tu es devenu. Une tête brûlée fonceuse qui a pris de la bouteille et qui veut dédier sa vie à sauver celles des autres. Tu t’es rapproché de l’homme que tu as pris en modèle. Je ne vois pas de plus belle façon de l’honorer. » Le dernier souvenir qu’il gardait de Medrick était cette scène terrible mais Maxyne essayait de l’orienter vers de meilleurs souvenirs. Les cauchemars ne cesseraient pas de le hanter en une nuit mais ils finiraient peut-être par s’atténuer si Chance trouvait la paix avec ce qui s’était passé. « Tu m’as dit qu’il avait toujours le mot pour rire. Que crois-tu qu’il aurait dit maintenant ? » Demanda-t-elle, d’une voix plus légère.

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read the sky  ▬ look‌ ‌ahead‌ ‌the‌ ‌sea‌ ‌is‌ ‌coming‌, I‌ ‌know‌ ‌we've‌ ‌been‌ ‌through‌ ‌alot‌, but‌ ‌just‌ ‌wait‌, ‌wait‌ ‌for‌ ‌better‌ ‌days‌ ‌to‌ ‌come‌ and carry‌ ‌us‌ ‌like‌ ‌wind‌ ‌in‌ ‌our‌ ‌sails‌.


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MessageSujet: Re: catch one's breath (maxy) (#)   catch one's breath (maxy) - Page 2 EmptyJeu 5 Nov 2020 - 15:27


catch one's breath
@maxyne oakley

T’avais pas entendu les souvenirs revenir. T’avais pas prévu que ta première nuit ici se terminerait à hurler à la mort de dégager de ta vie. T’avais pas imaginé qu’elle te suive indéfiniment. Pour toi, ça se calmait, t’allais mieux, les cauchemars étaient de moins en moins fréquents. Mais c’est comme si toutes pendant toutes ces nuits calmes, ils attendaient patiemment le bon jour. Qu’ils se tassaient, tous, s’agglutinant dans une partie de ta tête, prêts à surgir quand tu y seras le moins préparé, quand ça te fera le plus mal. Ouais. T’as pris le temps qu’il te fallait pour reprendre tes esprits, te demandant ce que tu allais bien pouvoir raconter à la blonde qui t’attendait dans la cuisine de l’appartement. T’avais pas prévu de lui en parler tout de suite. Pour l’instant, les questions ne s’étaient pas trop posées par rapport à ton torse criblé de cicatrices plus ou moins anciennes, t’avais pu y échapper grâce à l’hiver ; tu te disais que tu aurais un peu plus de temps pour te préparer à lui expliquer. Au moins jusqu’à ce que les températures estivales arrivent. Tu passe ta main humidifiée par l’eau claire dans ta nuque, quelques gouttes perlant le long de ton dos t’éveillent un peu plus. Un coup dans les cheveux, pour te donner l’impression d’effacer la sueur qui avait prit une place qui ne lui était pas réservée. Sur le visage, une énième fois, pour effacer les gouttes salées. Tu t’empares de la serviette que tu avais étendu quelques heures plus tôt en déballant tes affaires, plonges ta tête dedans ; toujours en évitant soigneusement de croiser le reflet de ton regard, que tu savais perdu. Quand tu rejoins Maxyne, tu savais ce qui allait se passer. Tu savais que tu ne pouvais plus l’éviter, même si elle ne t’obligerait pas à lui raconter. Mais mentir à Maxyne ? C’était impossible. Inconcevable même, pour toi. Tu ne lui avais jamais menti délibérément. Tu savais omettre les détails. Mais tu ne pouvais pas lui dire tout simplement que tout allait bien, que c’était juste un mauvais rêve. Elle avait vu. Pourtant, c’est presque comme si tu essayais, quand tu essayes d’ironiser sur la situation. Tu souris quand elle répond sur le même ton taquin. Malgré tout, t’étais heureux. Parce que t’avais retrouvé celle qui avait la plus grande place dans ton cœur, au même titre que Loreleï. Tu ne réponds pas, pourtant et le silence se fait avant que tu ne te décides à lui raconter. Pas ton rêve, mais plutôt ce qui l’a provoqué. Une scène que tu revivais sans cesses, puisque tu étais là, tu avais tout vu, tout ressenti. La douleur que t’as éprouvée ce jour-là elle dépassait toutes celles qui ont suivies. Une douleur chimérique, mentale, puisque tu ne ressentais rien, tu n’avais rien eu, toi. Mais toutes ces fois où tu as vraiment été blessé, comme si tu cherchais à l’être ; aucune d’elle n’a su te faire ressentir la même douleur qu’à la mort de Medrick. C’était quelque chose que tu ne savais pas t’expliquer, quelque chose que tu refusais d’accepter. Tu défailles, ta gorge se serre, ta voix se perd. Mais tu retrouves les bras de Maxyne qui t’entourent, te serrent. T’offrent tout l’amour que tu pouvais attendre d’elle. Il y a des choses comme ça qui ne se perdent pas. Même après des années. Tu te concentre sur ta respiration, cherchant à calmer tes émotions pendant que Maxyne te répond sur ce que tu venais de lui déballer. Tu n’attendais pas forcément de réponse, tu n’attendais pas forcément qu’elle s’implique autant. Mais elle le faisait, et ça t’atteignait, forcément. Tu acquiesce à ses affirmations. Oui, ça aurait pu être quelqu’un d’autre. Mais tu t’en serais voulu, de la même manière. Parce que perdre quelqu’un, ce n’était jamais simple. Tu voulais tout contrôler, et t’as pas réussi. T’as de plus en plus de mal, d’ailleurs. T’es plus maître de rien, depuis quelques temps. Trop longtemps maintenant. La blonde te fait savoir que Medrick serait sans doute fier de toi, aujourd’hui. S’il était encore là, c’est sûr qu’il t’aurait poussé à rentrer. Peut-être même que tu serais rentré plus tôt, quelques mois peut-être après lui. Tu te serais peut-être installé près de chez lui, à Wellington. Ou c’est lui qui serait venu ici. Il aurait eu un gosse, vu comment il parlait d’en vouloir un. T’aurais été comme un oncle. Malheureusement, cette vie n’existait pas. Tu ravales un rire, remplacé par un soufflement amusé quand elle répète que t’es une tête brulée, tandis que quelques heures plus tôt elle te reprochait d’avoir rejoint les pompiers. Décidément, Maxyne et son caractère t’étonnerons toujours. Bien sûr, tu savais pertinemment pourquoi elle avait pensé ça. L’inquiétude, encore et toujours. Tu portes la tasse tiède à tes lèvres alors qu’elle te demande ce qu’il aurait dit, face à ça. T’imagines la scène, et tu prends une voix grave, essayant malgré tes sanglots ravalés, d’imiter Medrick. Piètre imitation vue que tu parlais du nez, mais c’était toujours ça. « Redresses-toi couillon, t’as une jolie blonde à convaincre de ta santé mentale. » pour le coup, c’était bien plus toi qui te le disais, adressé un peu, quand même, à Maxyne. Mais ça, elle l’avait bien compris. Pour le coup, Medrick aurait été capable de te le dire aussi, peut-être tourné différemment cependant. « Je sais que je ne devrais pas me le reprocher. Mais c’est plus fort que moi. Et puis avec ces rêves qui reviennent… c’est difficile de me dire que je n’y suis pour rien. » tu souris, désolé. Parce que tu l’étais, de penser à ça presque de façon permanente. Tu finis ta tisane ; la chaleur du breuvage te faisait un bien fou. Mais tu sentais un point assaillant tes tempes : la fatigue était bien présente. « Je pense que je vais retourner au lit. » tu dis à Maxyne, avant de rajouter en voyant son regard. « Ne t’inquiète pas, je fais jamais deux fois le cauchemars. En général, la deuxième fois, je dors comme un bébé. » tu souris. Et puis tu te rappelles que ça t’est quand même déjà arrivé, de refaire des cauchemars. Et t’avais pas envie. Alors tu te rappelles ces fois où l’un de vous rejoignais l’autre et que vous finissiez par dormir ensemble après un bon film d’horreur, ou une peine de cœur, une mauvaise nouvelle, ou juste un besoin de l’autre. « Mais… on pourrait dormir ensemble sinon ? J’veux dire, comme avant. Par contre, pas dans mon lit. Demain j’vais devoir faire une machine pour les draps. » tu grimaces en riant avant de prendre Maxy dans tes bras, enfouissant ton nez dans le creux de son cou. Un murmure, qui voulait tout dire. « Merci d’avoir été là. »
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MessageSujet: Re: catch one's breath (maxy) (#)   catch one's breath (maxy) - Page 2 EmptySam 7 Nov 2020 - 14:14

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@Chance O'Brien

Maxyne enlaça longtemps Chance contre elle avant de desserrer son étreinte. L’inconscient de son meilleur ami avait pris le dessus cette nuit, faisant exploser la façade fragile qu’il avait érigée, évacuant les émotions qui peuplaient son cœur et compromettaient sa survie. Prisonnier de ses démons, le militaire ne cherchait plus à lutter contre son cerveau et les souvenirs marqués au fer rouge qui l’habitaient depuis des années. Il avait enfin posé des mots sur les circonstances macabres qui lui avaient enlevé son compagnon d’arme, cédant à la peine qui le rongeait. Il n’y avait rien à dire, seul le temps œuvrerait à atténuer ses blessures. Pourtant, la nageuse s’efforça de trouver des mots destinés à l’apaiser et le réconforter. Et puis, elle demanda ce que Medrick aurait trouvé à redire pour rire. Réceptif, il tenta d’imiter son ami et se fustigea avec humour pour retrouver ses esprits. Sans répondre, Maxyne esquissa un sourire entendu. Chance n’avait pas sombré dans la folie, elle le savait. Il n’en restait pas moins marqué par les traumatismes vécus à l’armée et elle espérait qu’il ne reprenait pas le travail (chez les pompiers) prématurément. Comme la blonde l’avait compris, il culpabilisait pour ce qui s’était passé même en ayant conscience qu’il n’était pas le responsable. « Et pourtant, c’est le cas. Tu n’y es pour rien. » S’il le fallait, Maxyne le répéterait autant de fois que nécessaire jusqu’à ce qu’il arrive à s’en convaincre aussi. Chance termina de boire son infusion puis se massa légèrement la tempe. La fatigue reprenait le dessus. Face au regard inquiet de la jeune femme, il lui assura qu’il ne cauchemardait pas deux fois dans la même nuit. « Tu es sûr que ça va aller ? » Maxyne pouvait sans souci rester auprès de lui, ça ne la dérangeait pas de veiller. Il hocha la tête, puis comme en écho à ses pensées, il lui proposa alors de dormir ensemble. Ce n’était pas une mauvaise idée, elle y aurait pensé aussi. Ainsi, en cas de nouveau cauchemar ou de sommeil agité, elle serait tout de suite auprès de lui. C’était ainsi qu’ils fonctionnaient, adolescents, quand l’un ou l’autre avait une peur irrationnelle ou ne se sentait pas bien. « Oui, viens. On va aller se recoucher. » Avant qu’elle se redresse, Chance rigola doucement et se pencha vers elle pour la prendre dans ses bras, signe qu’il relâchait la pression et le stress. Il la remercia alors d’être là mais c’était normal. Maxyne lui rendit son étreinte et ils restèrent un moment ainsi. Puis, la nageuse se releva et éteignit les lumières dans la cuisine, entrainant ensuite le militaire dans sa chambre. Dans le lit, la jeune femme se glissa à côté de son meilleur ami et se blottit contre lui. Malgré dix longues années sans se voir, leur amitié retrouvait ses marques, comme si la présence réconfortante de l’un devenait vitale pour l’autre. Ils n’avaient pas besoin de se parler beaucoup pour se comprendre, pour redevenir fusionnels comme avant. La dureté de leur amour fraternel résidait dans ce pacte silencieux, et non-dit ; l'acceptation de tout sans contrepartie. Une confiance totale, oublieuse des détails malheureux qui avait entaché le silence radio de son meilleur ami. Le repousser et le laisser à son sort n’avait jamais été dans les projets de Max, aussi abîmée qu’était devenue leur relation, il savait qu’elle ne le lâcherait pas et qu’elle resterait s’il en avait besoin. Quand la jeune femme entendit la respiration de Chance ralentir, elle ferma les yeux et s’endormit à son tour. Demain serait un autre jour.

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