you're gonna be fine // basile

basile malachi walsh

high on humans

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ avant, ça a été de très nombreux instruments, cours de violon demandé par sa mère, rapidement assez bon. les cris stridents du dernier ont fini par se transformer en quelque chose de plus fructueux, et ce sont surtout les églises de la campagne aux alentours qui ont su en profiter. guitare à ses heures perdues, basse pour apprendre à faire comme son oncle, il devait // aujourd'hui le violon est trop haut pour lui, ses épaules sont absolument hors de portée, la guitare est trop lourde aussi, c'est récent, mais il l'a vu arriver. c'est le ukulele qui les a remplacé pour accompagner sa voix, dernière option sur la liste de ce qu'il peut encore essayer. dommage pour un musicien, c'est dans le chant qu'il se retrouve le plus maintenant. // pas la voix la plus puissante, les poumons sont plus fragiles qu'ils le devraient, le diaphragme ne lui permet pas les plus grandes élancées. pourtant on reconnaît facilement son timbre et sa voix cassée, et d'après sa chaîne youtube, elle plaît. composes ses propres chansons, s'inspire d'artistes reconnus pour des cover quand il le peut, intéressé par tout, même si son identité d'artiste commence à se dessiner // refuse d'être vu en fauteuil là où il se présente sur internet, toujours posé sur une chaise, trop timide pour faire valoir ce qu'il est. crainte de remarques et autres, c'est avec son oncle qu'il travaille sur ce point, parce qu'il y a aura bien un moment où il ne pourra plus s'en cacher. // les parents sont de nature chrétienne, les grands-parents aussi, mais il n'a pas vraiment subi ce qu'il refusait. pas de communion ou autres, pour quelqu'un qui s'en fichait. les églises ont été utiles pour pratiquer le violon qu'il aimait tant, mais la volonté de le guérir à chaque fois n'a pas tardé à le mettre dans un profond embarras qui n'est toujours pas passé. // il n'y a rien à changer, pour une maladie qui ne s'améliorera pas avec le temps, et toutes les prières du monde n'y feront rien. pas de traitement, juste de quoi retarder le processus, c'est génétique et implacable, n'importe quel enfant pourrait le comprendre et il continue de penser qu'il mérite un effort des gens qu'il a fréquenté. // les petites villes sont rapidement impossibles pour des personnes handicapées, et le manque de ressources l'a vraiment peiné. c'est en ligne qu'il a continué ses études, trop fatigué par la route à faire et ses camarades de classe, et ça lui a un peu manqué. alors c'est sur internet pour se trouver des amis qu'il s'est retranché. rarement de son âge, arrivé sur les réseaux sociaux beaucoup trop tôt, parfois beaucoup trop. sa communauté s'est malgré tout vite montée, et beaucoup de commentaires sur ses vidéos datent encore de l'époque du violon, sans qu'il ait eu le courage de se clarifier sur la question. // si ça n'avait pas été pour son oncle, il n'y aurait pas cru une seconde, avec ce qu'il a perdu récemment. travaille d'arrache-pied pour compenser ce qu'il a perdu, passe la plupart de son temps à s'entraîner, corps fatigué mais mental d'acier. avec une personnalité pareille dans sa famille, et ses tendances à pousser ses artistes jusqu'au bout, il a appris rapidement à se dépasser - jusqu'à en trembler d'épuisement s'il le devait, l'esprit est toujours là, alors pourquoi arrêter. // un des sujets sur lequel il s'exprime le plus, c'est l'environnementalisme, et en général la défense des animaux. passionné par le changement climatique depuis ses plus jeunes années, vegan depuis un bon moment maintenant, famille d'accueil en ce moment pour des chatons, sait déjà qu'il craquera pour beyoncé avant qu'elle ne soit adoptée - tous les chatons qui passent entre ses mains ont des noms de chanteurs ou de musiciens, même si peut le gardent après.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ daniel laros</pris> basile walsh

Code: basile

Code: walsh

bitter sweet symphony

but I'm a million different people from one day to the next
i can't change my mold, no, no, no, no, no, no, no

2001. enfant accident, d'une certaine façon, même s'il a longtemps été désiré. c'est le père qui est parti rapidement, appelé par wellington, avant que son fils ne puisse y arriver. pas intéressé par la vie de famille après s'être pourtant fiancé, l'homme a assez rapidement rétro-pédalé. ce sont ses propres parents qui l'ont surtout élevé, la mère rapidement dépassée, absolument éplorée. cœur brisé qu'on ne saurait jamais réparer, et même la frimousse rousse n'a pas su l'apaiser. dépression post-partum qu'elle a eu du mal à maîtriser, et liens qu'elle a eu du mal à maintenir et à créer. l'enfant n'a jamais manqué de rien, la famille de son ancien partenaire s'en est assurée. elle a pu elle aussi rester, devenue souffleuse de verre pour les touristes qui passaient une fois qu'elle a été remise sur pieds. basile a gardé le nom de son père, et n'a jamais manifesté le souhait d'en changer. ses grands-parents portent le même, et ils l'ont pratiquement de bout en bout élevé.

2005. on a depuis deux ans voulu en faire un futur athlète, et le grand-père ne semble pas prêt d'abandonner. à l'inscrire à toutes les activités possibles, tenter la pêche avec lui. pas le moins du monde intéressé. les arts martiaux ont ses grâces tant qu'on ne vient pas à le toucher, le karaté maintenu pendant un long moment, la danse aussi, même si ça a moins plu naturellement, parce que les sports en commun sont trop compliqués ; il sait d'avance qu'il y est mauvais. c'est sa mère qui l'a initié à la musique, et ça a tout de suite beaucoup plus marché. talent naturel pour reconnaître les sons, bonne mémoire pour placer ses doigts, sa professeure a rapidement été passionnée, leçons offertes à moitié tant qu'il l'accompagnait à peu près partout, célébrité locale quand son oncle crevait le plafond.

2009. c'est pendant une appendicectomie classique que le corps s'emballe dans des températures qu'il n'a jamais atteint, hyperthermie maligne traitée à coup de deux jours de coma alors que la nouvelle a secoué toute la famille, et que ce ne serait pas terminé. dystrophie de becker jusqu'alors jamais diagnostiquée, pas de signes tant que ça qu'ils se disaient, juste un enfant plus lent naturellement, rien de plus alarmant. le corps brûlant de l'enfant amené en réanimation, réaction classique des patients en tout début d'opération, et une sentence qui n'a plu à personne, alors qu'il serait difficile de l'ignorer maintenant. pas d'effets encore, mais ça ne saurait tarder, et d'après ce que la mère avait compris, ça le démolirait. espérance de vie incertaine mais dans tous les cas limitée, pas plus d'une quarantaine d'années. recherche d'une cure tous les instants sur internet, avant que tous ses espoirs se voient annihilés.

2010. dans sa vie à lui, pas grand chose de changé. c'est de plus en plus difficile de se relever, de passé de la position couchée à assise, mais c'est encore possible de pratiquer, et c'est ce qui compte pour le moment. le reste viendrait, il attendrait. pas besoin de se lamenter pendant des années alors que tout le monde dans sa famille le faisait, grand-père énervé de le voir perdre son énergie, mère qui a peur de le voir à tous moments se briser. difficile de la convaincre de le laisser à l'école avec les autres, alors que le plus jeune tait sa maladie à tous ses camarades, pousse sur ses muscles le plus qu'il le peut, pas prêt de s'arrêter. c'est une qualité qu'elle saura apprécier plus tard, qu'elle se dit, même si le silence du gamin sur ses difficultés l'inquiète, qu'elle ne peut pas se le cacher.

2013. c'est dans sa treizième année qu'il a perdu son premier combat, impossible de se rendre à l'école sans s'y endormir les rares fois qu'il y va depuis déjà plus d'un mois. l'établissement est loin, accessible via un bus qui demande une station debout pour quelqu'un d'aussi jeune, les enfants parlent énormément, tout le temps, et ça n'aide pas. les trois options qu'il a choisi non plus, et pas envie de les arrêter pour autant. la première à disparaître serait l'histoire musicale, et c'en est hors de question. après une longue pause, enfin l'école qui est ramenée à la maison. et dans la même période, ses premières vidéos qui sont postées, et un compte twitter qui est créé sans que sa famille soit réellement au courant, histoire de passer le temps.

2015. on le reconnaît déjà un tout petit peu plus souvent. sa voix a changé, et ça a été difficile de se l'approprier, alors il a compté sur ses instruments plus souvent. la guitare qui l'accompagne parce que c'est impossible de chanter accompagné d'un violon, et que tous les styles lui sont enfin accessibles, ce qui aide énormément sa popularité. la tignasse rousse est devenue après des années de harcèlement elle aussi son alliée - plus difficile de l'oublier sur les recommandations locales, et c'est tout ce dont il a besoin. pas de nécessité de parler de son oncle en soi, alors que leurs styles sont différents, basile plus intéressé par la folk en soi, et de se servir de sa célébrité. leur lien est fort pourtant, et son amour pour sa cousine ariel illimité de la même façon, même s'il passe peu de temps physiquement à leurs côtés.

2016. et c'est finalement enfin beaucoup plus difficile de marcher. il l'avait vu venir, il avait été averti, que ses muscles finiraient par s'auto-détruire, pas de grande surprise sur ce point. c'est devenu graduellement plus douloureux, et sa démarche sur la pointe des pieds n'a pas été socialement acceptée qu'il l'aurait souhaité. difficile d'accepter le fauteuil pour autant, évité autant que possible, quitte à ne pas quitter le pavillon qui habite la petite famille, doublé d'une toute nouvelle grande anxiété. c'est juste que c'est difficile de changer devant des personnes qu'on a connu toute une vie, surtout quand on a passé une petite dizaine d'années à le nier. les escaliers qui le menaient à sa chambre sont hors de portée, salon désormais habité, et grand silence sur ce qu'il en pensait. toujours autant du genre à forcer, alors que ça fait deux ans que le deuil de tous sports et autres activités brutales a été complètement fait.

2017. après trois ans de végétarisme, enfin une étape de passée. les produits laitiers sont désormais refusés, alors que sa famille ne compte pas changer de cap pour autant. plus difficile de s'alimenter, mais pas impossible, et de nouvelles ressources mises en place, même si dans un logement mal adapté c'est complètement impossible de cuisiner. le souhait d'avoir son propre sanctuaire animalier un jour, si possible pour des animaux de ferme handicapés. compliqué alors que les études semblaient hors de portée, la musicologie qui l'a accepté pour l'année prochaine mais il ne sait pas combien de temps ça va durer. rien d'autre ne l'intéresse en soi, la philosophie lui attire l’œil mais pas autant, et il sait d'avance qu'il doit être absolument fasciné pour compenser la fatigue totale que les études vont engendrer.

2018. et la majorité qui semble toute proche d'arriver. il ne l'a pas attendue pour avoir des opinions politiques fermes et bien défendues dans une famille plus conservatrice, bataille pour ses droits et ceux des autres, qu'importe tout ce qui pouvait arriver. sa pansexualité découverte il y a de nombreuses années a certainement aidé, alors que sa première romance sur internet a mis deux ans avant de s'effacer. couple adoré dans le milieu militant qu'il fréquentait, mais le futur médecin avait une vie d'adulte maintenant, et les a quitté. ça lui a fait mal au cœur, parce qu'il avait sincèrement cru qu'avec tout ce temps plus rien ne pouvait leur arriver. quelques rencontres physiques mais pas tant que ça, juste suffisamment pour lui faire penser qu'ils pourraient un jour tous les deux se retrouver.

2019. la musicologie à waikato est passionnante, mais le conservatoire de est dorénavant hors de portée. le violon est trop lourd à porter, les cours sont aussi épuisants qu'ils peuvent l'être, et la plupart des accommodations qu'il a demandé n'ont jamais été respectées. pas de tiers-temps dans la pratique des examen précipités par des professeurs trop pressés, des portes trop lourdes à pousser, des cours à toutes les heures de la journée, et d'un autre côté des soins médicaux qui demandaient maintenant d'être plus poussés. abandon en plein milieu de l'année, refuge dans le salon qui l'avait si souvent habité, dépression qui guettait.

2020. toujours la même déception quand les autres réussissaient leur vie alors que lui était coincé, alors wellington et island bay ont été la solution la plus saine pour lui quand son oncle lui a proposé. la ville est beaucoup plus adaptée à ses nouveaux besoins, sur un certain plan, et son intérêt pour la musique trouverait une meilleure oreille maintenant. engagé après une audition tout à fait normale par romeo, malgré l'éternel sentiment de l'imposteur d'avoir été largement favorisé, même si le fait aurait été loin du tempérament du parent, il le sait. dans ses paroles et dans ses gestes, pas de précautions particulières, au contraire. il est dur et ça lui fait du bien, quelque part. perfectionniste comme l'aîné peut l'être, au moins il devient meilleur, et ça se voit, doucement. dans ses relations avec les autres, aussi, il voit des changements.

bravo, tu es validé(e)

○ (j'ai pas trouvé de gif pour basilounet   )
cette fiche express   Bienvenue officiellement parmi nous, contente que tu ais craqué pour ce bijoux d'IB !
Basile est vraiment trop cool, comme je te l'ai dis : j'aime énormément ta plume   Bienvenue aussi dans la famille, tu verras, les Walsh sont cools  
(+1 t'es ma première validation   )

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