fire on fire (jon)

jonathan cox

kings never die

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 001. une relation love/hate avec la cigarette depuis l'adolescence. régulièrement il annonce d'une voix forte que cette fois-ci, c'est la bonne, il va enfin arrêter de fumer mais un événement fini toujours par l'y replonger. la clope comme un échappatoire, un anti-stress. il avait arrêté pendant l'infiltration mais les souvenirs, les cauchemars, l'angoisse d'avoir changé à cause de celle-ci était trop difficile à gérer alors il a replongé. il tente de se limiter à trois clopes par jour, n'en est pas encore capable. 002. marvin gaye. that's (the tweet) it. une légende dit qu'il suffit de prononcer le nom du chanteur pour conquérir le coeur de jon. 003. il a abandonné le sport en quittant le poste de police. il devrait s'y remettre, c'est ce qu'il se répète régulièrement mais il ne fait jamais mine de vouloir enfiler un jog' pour aller courir et il évite toutes les salles de sport qu'il aperçoit au loin. 004. la violence, elle a toujours été plus ou moins présente avec son caractère impulsif. la réplique facile, l'envie de foncer plutôt que de réfléchir. rejoindre les forces l'avait calmé, dompté. ses années sous une fausse identité ont réveillé tous ses vieux travers, les années à côtoyer la violence gratuite, à manipuler les poings plutôt que les mots. il travaille dessus, jour après jour, mais c'est long. et jon, il n'est pas très patient. 005. déteste la paperasse et tout ce qui est administratif. du coup, sur sa boîte aux lettres est encore affiché le nom de l'ancien locataire. et ses papiers d'identité sont encore à son ancienne adresse. 006. prétend être l'oncle préféré des gosses (en vérité, ils ont tous tendance à avoir peur de lui entre 0 et 3 ans et il ne sait pas trop quoi en penser). sûrement parce qu'il a toujours les poches pleines de friandises et qu'il jure plus vite que son ombre. il aurait adoré devenir père mais l'occasion ne s'est jamais présenté. 007. enfant unique, pas faute d'avoir espérer un petit frère à terroriser, jon a vite tendance à dire de ses potes qu'ils sont ses brothers from another mother. 008. il a été infiltré pendant quatre ans dans une organisation qui faisait trembler les rues de chicago depuis de nombreuses années. quatre années à devoir jouer des poings, redoubler de discrétion, devenir quelqu'un d'autre au point d'en venir à oublier qui il était, pendant un temps. quatre années à prétendre, à côtoyer le sang et la mort, à les provoquer pour s'attirer la sympathie des grosses têtes, à jouer à la loi du plus fort. quatre années complètes, les menottes passées aux poignets, des courts séjours en prison pour parfaire cette identité factice. jon, il s'est perdu pendant ces quatre années. lors du grand final, la descente de ses collègues qui a permis l'arrestation des grandes pointures, il n'arrivait pas à ressentir un sentiment d'accomplissement. il avait trahi, mais il ne savait pas vraiment qui. ces longs mois à jouer à être un autre l'ont conduit sur le fauteuil d'un psychologue - un passage obligatoire durant son long congé post-mission. il est revenu au poste, assigné à du travail de bureau malgré sa haine de l'administratif pendant neuf mois. a été réabilité pour le travail de terrain mais il n'a pas tenu une semaine. l'oeil constamment par-dessus son épaule, la violence dans les veines. il a démissionné la semaine qui a suivi. 009. il a déjà des habitudes de vieux et n'aime pas beaucoup qu'on les dérange : la clope après le petit dej, la télé branchée sur la chaîne d'informations même s'il ne la regarde pas, (s'endormir devant le soir à l'heure des poules, pas qu'il l'admette), la section sport du journal. 010. il suit les match des chicago dogs et des windy city bulls autant qu'il le peut (foutu décalage horaire, foutu nouveau pays). il ne jure que par ces deux équipes même s'il a conscience qu'elles sont loin d'être les meilleures.

useless facts - liste non exhaustive de ses talents : faire la vaisselle, jongler, quoter jurassic park (le premier, vaguement le reste de la première trilogie mais le spin off est à oublier), les premiers accords de in the end à la guitare, maîtrise des briquets et zippo, grande aptitude à se prendre les meubles les plus visibles (bonus point si c'est une armoire), les crêpes à la française, imiter différents accents (britannique, allemand, sud américain, new yorkais). - réflexe de flic mais il ne s'assied jamais dos à une fenêtre ou à une ouverture, s'arrange pour avoir une vision d'ensemble de la pièce où il se trouve, repère automatiquement les sorties possibles et a tendance à ne jamais mettre sa ceinture. réflexe de malfrat, il envisage chaque objet comme une arme et ferme le poing rapidement. trop rapidement. - la peau tatouée ; la première fois dans le plus secret (et plus grande illégalité, il a menti sur son âge au tatoueur, véritable punk de quinze ans). des courtes citations, quelques symboles, aucun qui n'ait pourtant de véritable signification pour lui. sûrement qu'il est pas assez philosophe pour ça. - un crush mal dissimulé pour mandy moore (la raison pour laquelle il a regardé this is us, d'ailleurs). - liste non exhaustive des domaines où il est le pire (ou presque) : danse (même s'il paraît qu'il a un bon jeu de hanche, il écrase les pieds de tout le monde et n'a aucun sens du rythme), réseaux sociaux, incapable de manier des baguettes chinoises, faire cuir des carottes, donner des conseils, le shopping. - aime prétendre qu'il ne sait pas lire s'il n'y a pas d'images. - il n'est pas un amateur de films d'animations mais aladdin sera toujours son exception (principalement grâce à robin williams) même si mushu est son spirit animal. - une petite tendance à la maniaquerie, il fait le ménage quand il a besoin de se vider l'esprit.

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ dominic cooper</pris> jonathan cox

Code: jonathan

Code: cox

l'histoire de ma vie

it's a good life that's what i'm told

Les mains rêches, les phalanges douloureuses, les articulations sèches. Le souffle court, les épaules affaissées. Il est exténué, assailli par les images de la veille, les éclaboussures, le regard implorant.
Les mots n’étaient pas sortis.
Ils auraient dû.
La porte lui semble lourde quand il la pousse, plus lourde encore quand il la referme derrière lui, les clés jetées sur le meuble à l’entrée, les chaussures retirées en deux coups de talons. Il se traîne. Jusqu’à la cuisine où il se sert un verre, jusqu’au salon où il se tire une clope, jusqu’à la fenêtre du balcon où il se fige, la lumière allumée par une seconde personne. Pendant deux secondes, il envisage le pire.
He’s done.
Il a été repéré, ils savent que c’est un flic, ils ont vu son badge, ils ont trouvé un dossier, quelqu’un l’a balancé – il imagine tout, chaque scénario défilant dans son crâne en quelques secondes, avant même qu’il ait le réflexe d’ouvrir le tiroir proche où il cache une arme secondaire. Il se rendra pas sans se battre. « Don’t shoot, it’s just me. » « Jeez, Donovan! I could have shot you! » L’autre laisse un rire moqueur qu’il choisit de ne pas relever. C’est mieux. « What’ya doin’ here anyway? » Pas qu’il se plaigne de croiser un visage familier – un visage loin de toute cette merde – après de longs mois passés à être le témoin des mêmes brutalités. « T’as raté le dernier rapport, Matthews t’a attendu quatre heures mais t’es jamais venu. Alors ils se sont inquiétés. » Jon a un rictus, pas certain que l’inquiétude ait réellement été au cœur des motivations de son capitaine. En tout cas, pas pour lui. Pour l’enquête, à la rigueur. Il se laisse tomber sur le fauteuil, s’autorise une gorgée avant de reposer le Glock sur l’accoudoir. « Y a eu un empêchement. » Ils ont massacré un môme de seize ans devant ses yeux – ils l’ont tabassé jusqu’à ce qu’il soit méconnaissable. Ils l’ont frappé à travers les pleurs, les suppliques, les excuses, les promesses. Ils ont cogné jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de ce gosse et lui, il n’a rien foutu, n’a pas bougé alors faire un putain de rapport, c’était juste trop.
Il a honte.
« Ils sont sur toi ? » Il secoue la tête, la langue sur les dents. Faut croire qu’il sait bien jouer les connards. « Ils avaient un truc à régler et fallait que je sois là pour ça. » Dans sa voix, une légère hésitation, une fêlure qui aurait dû passer inaperçue. Mais Donovan, il le connait. Alors Donovan, il remarque. « Si tu le sens pas on peut te retirer du programme, tu sais… » Le regard que lui lance Jon suffit à le faire taire. Tant mieux. « Et bousiller quasi deux ans, tu déconnes ? » L’autre n’insiste pas, Jon s’enfonce dans le fauteuil. Peut-être qu’il devrait, pourtant, se faire retirer du programme. Et tant pis pour le dossier. Parce que c’est pas la première fois, qu’il voit ce genre d’action. Parce que c’est pas la première fois, qu’il ne fait rien. Parce que c’est pas la première fois, qu’il se rend compte qu’il se prend une dose d’adrénaline devant le spectacle.

(...)
Sur la table, une page de carnet déchirée, quelques mots griffonnés dessus. Gone for a walk, don’t wait up. La pièce plongée dans l’obscurité, le silence dans l’appartement. Elle ne le lira qu’au matin, il ne rentrera que plus tard encore. Ils échangeront un regard, un baiser peut-être, et elle partira bosser et lui, il prétendra être prêt pour travailler. Il plaquera un sourire sur ses lèvres, se forcera à le conserver toute la journée, balancera quelques blagues, s’enfermera dès qu’il sentira la crise s’approcher.
Seul.
Parce que personne ne peut comprendre.
Seul.
Parce que ça vaut mieux.
Sur la table, une page de carnet déchirée, quelques mots griffonnés dessus. Gone, I’m sorry. La pièce plongée dans l’obscurité, le silence dans l’appartement. Elle ne le lira qu’en rentrant le soir et sans doute que ce ne sera pas une surprise, à peine un déchirement.

jon a écrit:

destinataire : nooms
alright, donne-moi le nom d'un bon hôtel, j'arrive demain.