PETER + don't believe me just watch

Peter O'Connor

Les choses finissent toujours pas revenir, mais pas toujours de la manière qu’on croit.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1. Sa passion pour la musique et notamment la guitare ne l’a jamais lâché. C’est son exécutoire. Il aime jouer et chanter dès qu’il en a l’occasion en dehors de son boulot, du coup ça lui arrive d’aller dans des bars irlandais pour se mêler à l’ambiance et jouer avec quelques musiciens lorsqu’il y en a. 2. Peter n’est pas un grand cuisinier ce qui peut le faire tomber facilement dans la malbouffe. Il attache alors une grande importance au sport, car c’est ce qui le maintient en forme. Toutefois, ce nouveau départ est l’occasion pour lui d’apprendre à faire cuire des pâtes sans les rater. 3. Souvent considéré comme casanier, Peter se défend de ces jugements en expliquant que la vie de chirurgien n’est pas la plus simple et qu’en-dehors des gardes il a besoin de se reposer. Cependant, s’il doit être vraiment honnête avec lui, il doit avouer que rester chez lui était ce qu’il préférait tellement l’Angleterre ne l’attirait pas. Aujourd’hui, il compte bien changer la donne. 4. En parlant d’activité, Peter pratiquait la voile lorsqu’il était encore en écosse. C’est un homme de la mer. Il est donc ravi d’arriver dans une ville proche de l’eau. Il compte bien se remettre aux activités nautiques. 5. Il est allergique aux piqûres de guêpe. La dernière fois qu’il s’est fait piquer, il a failli y passer. Depuis, il en a une peur bleue. 6. C’est un homme qui a du mal à accorder sa confiance, il peut être très méfiant ce qui lui donne un côté froid au premier abord, or c’est quelqu’un d’extrêmement généreux qui donnerait tout ce qu’il a pour les gens qu’il aime. En revanche, il peut être aussi très rancunier, il suffit d’une fois pour qu’il n’accorde plus sa confiance. 7. Peter adore les chiens. Son ex-femme ne les supportait pas donc il n’a jamais eu l’occasion d’en avoir. Aujourd’hui, il aimerait franchir le cap et pourquoi pas en adopter un. Après tout, c’est un homme libre maintenant. 8. Son arrivée dans cette ville est vraiment un nouveau départ pour lui, comme une renaissance. Il ne connaît strictement personne et aucun membre de sa famille sait où il se trouve. Peter voulait faire table rase de son passé, oublier toute la manipulation dont il a été la victime bien trop longtemps. Même s’il sait que ses proches ne vont pas mettre beaucoup de temps à le retrouver, il souhaite profiter de ces instants de répit jusqu’à leur arrivée, après, il improvisera. 9. Ses études, son boulot, son ex-femme, ne lui ont pas permis de beaucoup voyager. Maintenant, il aimerait prendre du temps pour découvrir le monde. À 36 ans, il a l’impression d’être passé à côté de moments magnifiques. 10. Avant même de quitter Olivia, Peter avait envisagé d’adopter un enfant, pensant qu’il avait des problèmes d’infertilité. Aujourd’hui, il ne peut pas dire que cette envie soit une priorité, mais il n’abandonne pas son idée, souhaitant être père avant ses 40 ans. 11. Maintenant qu’il est en Nouvelle-Zélande, il lui reste une tonne de démarches administratives à faire, autant pour son divorce, que pour son visa. Peter a un peu la tête dans les papiers, ce dont il a une sainte horreur.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ Chris Evans</pris> james o'connor

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l'histoire de ma vie

C'est une belle journée pour sauver des vies

L’histoire de Peter n’est ni larmoyante ou encore extravagante, elle comporte ses hauts et ses bas comme la plupart des mortels. Il a la chance – ou la malchance – d’être né au sein d’une famille relativement aisée. Ses parents étant médecin, il n’a jamais manqué de rien, si ce n’est d’amour. Il s’avère que ses géniteurs ont souvent été absents, laissant l’éducation de leurs enfants aux grands-parents. En soit, les seuls souvenirs d’enfance qu’à Peter avec ses parents sont souvent liés à sa scolarité, car il subissait une pression constante de la part de son père. « Mon fils, un homme heureux est un homme qui réussit. » rabâchait-il. En ce sens, Peter n’avait pas droit à l’erreur et durant toute son enfance, il prit à cœur les exigences de ses parents afin que ces derniers le regardent avec fierté. C’était donc un garçon intelligent, non dû à ses notes à l’école, mais grâce à sa capacité d’adaptation. Peter avait vite compris que s’il voulait un peu d’attention de la part de ses géniteurs, alors il devait correspondre à leurs idéaux. A contrario de sa sœur ainée, Peter était donc un enfant modèle.

Puis la tendance s’inversa lors de l’adolescence, lorsque le jeune garçon commença à se rebeller. Ne supportant plus l’hypocrisie de son père et la distance de sa mère, il décida de vivre son adolescence comme il l’entendait. Peter se mit alors à sécher les cours pour trainer avec ses collègues et faire les 400 coups. Dans leur lubie, ils décidèrent de montrer leur propre groupe de rock, c’est ainsi que Peter se mit à jouer de la guitare, d’abord en apprenant avec le grand frère de Dean, son meilleur ami, puis en s’inscrivant au cours de musique de Mme Galaway. La guitare, c’était devenu sa passion, son moment d’évasion, au point de vouloir en faire son métier. Imaginez la réaction de son père lorsque Peter lui apprit qu’il voulait devenir musicien… « Alors ton but dans la vie c’est de faire la tournée des bars minables et de croire que ton espèce de groupe deviendra ta famille alors qu’ils n’attendront que ta chute ?! Peter, je crois que tu n’as pas très bien compris, que tu le veuilles ou non, tu feras des études ! » Le sujet était alors clos. Malgré son talent, Peter ne serait jamais accepté pour ce qu’il est. Le jeune homme se construisait sur la rancœur, ce qui fût intolérable pour son grand-père, seule figure paternelle convenable. S’il y avait bien une personne qu’il écoutait, hormis sa sœur, c’était son grand-père. « Papi, tu ne l’as jamais forcé, toi, papa à devenir médecin, pourquoi il est comme ça avec moi ? Pourquoi il ne comprend pas que je ne veux pas être comme lui ? » « Fiston, à ton père, je lui ai transmis la passion et non l’obligation. Peut-être qu’un jour, tu seras médecin, mais en attendant, fais de la musique. » Pete avait un énorme respect pour son grand-père, certainement car il se comprenait tous les deux. Alors qu’il était entouré que de femmes entre ses 3 sœurs et sa grand-mère, les moments privilégiés avec son grand-père lui permettait de partager des moments entre hommes. Malheureusement pour le jeune garçon, ces instants ne furent pas immuables. Les années passées et l’âge de son grand-père avec. Alors que le jeune homme entamait sa dernière année de lycée, il vit la santé de Jack, son père de cœur, se dégrader. Atteint de la maladie d’Alzheimer, ce dernier vit sa mémoire se délabrer au fil des mois.

C’est le soutien de Grace qui sauvera notre beau brun. C’était la fille parfaite. Pete en était fou amoureux, mais hors de question de se dévoiler. Bien trop éprit par son passé, Peter avait peur que celle-ci le rejette dû à ses imperfections. Ils étaient donc de très bon amis et Grace était l’unique personne qui pouvait accompagner Peter lors de ses visites à son grand-père. Allez savoir pourquoi, mais tous les trois parlaient médecine. Grace était intriguée par ce métier et Jack transmis toutes les anecdotes vécues tout au long de sa carrière. Involontairement, il suscita chez la jeune fille l’envie d’être médecin. Ainsi, si Grace le pouvait, alors lui aussi. Peter profita des derniers instants de lucidité pour en parler avec Jack « Finalement, je peux être meilleur que mes parents, il en faut pas beaucoup ! Et trouver ce fichu remède contre l’Alzheimer » « Vous êtes neurochirurgien ? » « Non Jack, mais vous m’inspirez ». Il devenait compliqué pour le doyen de reconnaître les membres de sa famille, Pete avec donc arrêté de lutter contre ses pertes de mémoire pour profiter de ce qu’il pouvait, mettant la maladie de côté. Cette peine, cette souffrance, il l’a gardé pour lui, mais ses proches n’étaient pas dupes, notamment Grace qui occupait la plupart de son temps. La jeune fille était devenue son pilier, celle dont il ne voudrait jamais se séparer, sentiment ou non, mais vous savez, les affaires de famille ne sont jamais loin. Le père de Peter approchait de son but, reprendre l’hôpital dans lequel il avait évolué. Cela faisait tellement d’années qu’il dévouait tout son temps au directeur actuel, le voilà enfin proche de son objectif, malgré quelques sacrifices. En effet, il s’avère que le directeur était près à léguer sa place si toutefois l’affaire restait familiale. Le directeur ayant une fille et le père de Peter un fils, l’arrangement semblait limpide, cet accord s’unirait autour d’un mariage. Le jeune homme entra dans une rage folle lorsqu’il eut cette conversation avec son père, il était hors de question que son géniteur dicte sa vie. « Peter, tu ne comprends pas les enjeux, ta famille a besoin de toi, pour une fois arrête d’être égoïste, pense un peu aux autres ! Sinon je serais obligé d’intervenir ! » « Parce que tu crois que tu m’impressionnes ? Ça serait bien la première fois que tu interviendrais dans ma vie … » « Il me semble, si je ne dis pas de bêtise, que Grace désir faire son internat à Dublin … J’ai un ami là-bas, qui me doit un service, un seul mot de ma part et elle peut l’intégrer, comme elle peut être refusée » « Mais tu te fous de ma gueule ? Mêle-toi une seule seconde de la vie de Grace et crois-moi que tu le regretteras !! Sale con !! » « Peter, ne me pousse pas à faire ce choix ! Les conséquences sur sa vie seront dues à tes choix égoïstes !! » « Amuse-toi ! C’est ton propre fils qui ruinera ta réputation après ! » Sauf que les paroles de son père étaient sérieuses, après le refus catégorique de son fils à accepter ce mariage, Carl fit jouer ses contacts, ce que Peter apprendra de la bouche de Grace « Peter… » dit-elle en lisant une lettre « mon dossier … Il a pas été pris … Et la bourse qui devait aider mes parents, refusée également » C’était le désarroi le plus total, on pouvait lire toute la déception dans les yeux de Grace, la médecine était devenue une passion, comme Peter pouvait aimer sa guitare. « Attends, on va trouver une solution. Dublin n’est pas la seule ville à avoir une fac de médecine » « Peter, tu le sais ! Mes parents n’ont pas le moyen de me payer des études, alors encore moins un logement ! C’était la fac la plus proche, mon seul espoir. Je peux pas postuler ailleurs » « Mais si !! On va postuler tous les deux ! C’est moi qui payerais le logement, je prendrais tout à ma charge, mais on fera nos études ensemble » « T’imagine ce que tu dis … je peux pas accepter ça Peter ! Je peux pas juste vivre sur ton compte » « Ca sera le temps qu’on se trouve un job à côté des études ! S’il te plait, laisse-moi t’aider Grace ! » « Et on postulera où ? Tu es dingue ! » Dit-elle en retrouvant le sourire. « Où tu veux ! Je te suivrai n’importe où tu le sais ! » « Laisse-moi y réfléchir, c’est pas une décision à prendre à la légère ! » Peter était prêt à tout pour que ce sourire ne s’efface jamais de ses lèvres, mais Peter ignorait que son ennemi avait plus d’un tour dans son sac pour accéder à son projet. Les refus de dossier s’accumulaient jusqu’au jour où Peter compris qu’il ne pouvait plus rien y faire. C’était donc ce soir d’été, alors qu’il était en train d’admirer la mer depuis sa terrasse, que Carl eut enfin ce qu’il désirait « Alors mon fils ? Tu as compris que tu ne pouvais pas lutter ? » « Écoute, j’ai pas envie de discuter avec toi dix ans. Quelles sont tes exigences pour que Grace soit acceptée à Dublin avec sa bourse ? » « Tu rencontres Olivia, vous signez un contrat de mariage, tu fais ton internat à Cambridge et pour que votre mariage parte du bon pied, tu coupes les ponts avec Grace, ce serait dommage qu’elle gâche ta relation avec Olivia » « Donc ton but c’est vraiment de me pourrir la vie jusqu’au bout ? Et après c’est moi l’égoïste …. T’as pas d’âme ! … » Peter prit une grande inspiration « C’est ok ! Mais Grace devra réussir coûte que coûte ! » « Je n’ai peut-être pas d’âme, mais j’ai une parole d’homme ! Elle intégrera Dublin. » C’est donc ainsi que Peter quitta le pays de son enfance, le pays de son cœur, pour découvrir la mentalité anglaise. Les aux revoirs avec Grace furent brèves et froids. Peter se détestait pour ça, mais il se serait encore plus haï s’il avait dû être un obstacle dans ses projets et rêves. C’est donc le cœur lourd qu’il déménagea en Angleterre, meurtrit par la haine.

La rencontre avec Olivia fut froide dans un premier temps, puis Peter compris assez vite qu’elle était autant piégée que lui, il ne devait donc pas lui en vouloir, mais accepter cette partie de sa vie. Les années passées et leur complicité grandissait. Il n’était pas le couple parfait, mais ils avaient accepté ce mariage arrangé. Peter se laissait attendrir par ses petites mimiques et Olivia était séduite dès qu’il jouait quelques notes avec sa guitare. Le temps avait amoindri ses blessures, toutefois Grace restait son plus gros regret. Pour l’oublier, le jeune homme se concentrait sur son internat, puis par la suite sa carrière. Les enfants c’était son dada, peut-être car il avait besoin de réparer cette enfance pourrie qu’il avait eu et leur offrir ce que son grand-père lui avait transmis. Ainsi, Pete se spécialisa en pédiatrie. C’est naturellement que le jeune homme imaginait une vie de famille avec celle qui était sa femme. L’idée d’avoir des enfants lui plaisait, même si au fond, il avait peur de devenir comme ses parents. Après cinq ans de mariage, il était donc près à passer ce cap, comparé à sa femme qui ne désirait pas être mère pour le moment. Peter appréciait son honnêteté et n’avait pas l’intention de la forcer, toutefois, c’était un sujet qui revenait de temps à autre, créant quelques tensions. « Olivia, si tu ne désires pas la même vie que moi, je peux le comprendre, maintenant, on a passé l’âge de répondre aux attentes de nos parents, on peut divorcer si tu es malheureuse, j’en assumerai la responsabilité » « Peter, tu sais bien qu’on peut pas, il y a des clauses à notre mariage. Je comprends ton envie et je te demande juste un peu de temps. On aura des enfants » le jeune médecin se sentait affreux, il avait l’impression d’infliger ses envies à sa femme, comme pouvait le faire son père. « Quand tu seras prête Olivia ». La jeune femme connaissait ses intérêts. Si elle voulait garder la vie qu’elle avait, à savoir les privilèges de son paternel, elle devait faire durer ce mariage. Par n’importe quel moyen, elle devait répondre aux attentes de Peter. S’il voulait un enfant, alors elle devait lui faire croire qu’il pourrait en avoir un. Cela fait maintenant trois ans qu’Olivia continue les moyens de contraception sans que Peter soit au courant. Il est donc persuadé qu’ils essayent tant bien que mal d’avoir un enfant mais se questionne sur le temps que ça prend. Le jeune homme était prêt à voir un spécialiste, ce qu’Olivia ne désirait pas pour le moment, et pour cause, elle ne souhaitait pas qu’il découvre la vérité, or, à un moment tout se découvre.

Pas plus tard que le mois dernier, alors qu’Olivia se croyait seule, il surprit une conversation entre elle et ce qui semblait être un homme très proche de sa femme « Je sais William, et tu sais bien que je peux pas le quitter, je te l’ai jamais caché. Nous deux, on est un couple dans l’ombre, mais c’est toi que j’aime. Tu crois vraiment que j’arrêterai la contraception, que je serais enceinte de lui alors que c’est avec toi que je veux être ? Je gère la situation William » Bien qu’Olivia n’était pas la femme de sa vie, Peter avait tout de même des sentiments pour elle. Il se sentait trahit, une fois de plus, mais pire que ça, il avait l’impression de ne compter pour personne dans ce bas monde. Il partit sans se faire remarquer, troubler par cette nouvelle. Peter avait conclu un pacte avec le diable, sauf qu’il en avait marre de vivre pour les autres. Cette nouvelle venait s’inscrire comme un électrochoc, il était hors de question que Peter s’inflige cette vie une seconde de plus. Sans tarder, il prit rendez-vous avec son avocat afin d’enclencher les démarches pour rompre le contrat de mariage, chercha un poste de chirurgien loin de chez lui et quitta la ville avec la demande de divorce sur la table du salon. Peter avait disparu, pour un nouveau pays, une nouvelle vie, dont seul lui serait le maître.