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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 turn the tv on / fiona

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MessageSujet: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyLun 14 Sep - 14:55

@fiona hanson

Gagné par l’ennui, accoudé à la fenêtre, la clope au coin du bec, Jon a le regard qui erre sur les silhouettes en contrebas. Elles ne sont en réalité que des contours sombres qu’il distingue à travers la lumière déclinante du jour, des éléments floues qui vont et viennent sur le trottoir, quelques mots étouffés parfois prononcés montant jusqu’à lui sans qu’il ne parvienne à saisir la moindre conversation. Il n’a pas profité de soirées comme celles-ci depuis près de cinq ans – il a été trop sur ses gardes, trop craintif d’avoir été suivi par un membre du gang pour relâcher l’attention sitôt qu’il allait dans son appartement de fonction et après, il ne pouvait plus voir les rues de Chicago sans avoir l’impression d’y croiser les visages de ceux qu’il avait côtoyé pendant quatre ans. Les visages déformés par des rictus monstrueux de ceux qui ont réalisé avoir été trahis. Alors il s’est cloîtré, fuyant la présence d’autrui, un œil constamment par-dessus son épaule just in case. A Island Bay, il s’efforce de reprendre les habitudes qu’il a perdues ; alors il se poste à la fenêtre chaque soir ou presque, observe en tirant sur la cigarette. Alors il prête attention aux bruits du quotidien, retient chaque sursaut quand il croirait entendre un coup de feu ou un corps qui tombe – un pétard, un pot d’échappement un peu trop bruyant, tout autant de choses qui ont trop souvent accompagné les violences du gang.
Une brise et la cendre de son mégot s’éparpille dans les airs, emportée par un courant plus fort qu’elle. Il souffle, Jon, retrouve la chaleur du loft en refermant la fenêtre, croit reconnaître les premières notes d’un film à travers le mur. Il se fige une courte seconde, le temps de prêter une oreille plus attentive à la musique des différentes horloges à laquelle s’ajoute les informations et, finalement, le premier dialogue. Hey Doc? Is anybody home? Hey Einstein, come here boy. Des mots qui ne trompent pas, même à semi étouffés par le mur qui sépare son appartement de celui de sa voisine. Il a un sourire idiot qui se dessine, Jon, parce qu’il n’a pas besoin d’avoir le film sous les yeux pour savoir exactement ce qui va se passer. L’ampli géant, les branchements, la guitare et un seul accord avant que Marty ne soit envoyé plus loin.
Back to the future.
Peut-être qu’il aurait dû réfléchir plus longtemps avant de filer dans le couloir, une tablette de chocolat au lait et un pot de pop-corn qui sort du four à micro-onde dans les mains, et de frapper à la porte de sa voisine. Même s’il l’a croisé à quelques reprises, souvent dans la cage d’escaliers ou l’ascenseur et parfois (plus rarement) devant les boîtes aux lettres, ils n’ont pas échangé plus de dix mots du tout au tout.
Sûrement pas assez, donc, pour qu’il tape l’incruste chez elle.
Mais c’est Back to the future, c’est le Doc, c’est du Spielberg – du très bon Spielberg, même – alors what the hell.
Au pire, si elle veut pas de lui, Hanson pourra toujours lui claquer la porte au nez (elle finira juste sur sa liste des voisins les plus insupportables et ce serait dommage parce que du peu qu’ils se sont parlé, elle lui avait semblé être plutôt cool, comme nana, Fiona).
Il frappe à la porte, donc, prend son mal en patience et se demande s’il aurait pas dû piocher dans sa réserve de bonbons ou apporter une bouteille (soda ou vin, même s’il n’est pas sûr de posséder ni de l’un ni de l’autre dans son frigo). Ce n’est que lorsque la porte s’ouvre, le film ayant mis sur pause (il pourrait presque donner la seconde exacte et l’image qui s’est retrouvé figée à l’écran) qu’il se rend compte qu’il ne sait pas vraiment quoi lui dire. Let me in, pretty please? « Oh, hey, je… » Il se passe sa main libre dans ses cheveux, se frotte la nuque. « J’espère que je te dérange pas, j’ai juste, hm, entendu que tu regardais un film ? Et il me semblait avoir reconnu Retour vers le futur, très bon choix d’ailleurs, et, hm… Well. » Grimace, mise en avant du pop-corn et de la barre chocolatée, petit sourire charmant, peut-être que ça suffira pour faire passer le message (ou appeler les flics).
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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptySam 19 Sep - 22:36



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Jonathan & Fiona

Retour du travail, journée assez calme à la galerie aujourd’hui. Fiona en avait profité pour finaliser quelques petites maquettes pour un projet en freelance pendant sa pause du midi. Il y avait pas mal de demandes pour des flyers ou autre dernièrement, des préparatifs notamment pour Halloween qui approchait à grands pas mine de rien. Des publicités pour des soirées déguisés, pour des petits concerts spéciaux dans certains bars, il y avait de quoi faire. Bien sûr, Fiona ne pouvait pas dire oui à toutes les demandes, elle avait quand même un autre travail à côté, et hors de question de le laisser de côté pour ses projets indépendants. D’autant plus qu’elle aimait beaucoup travailler à la galerie, ça lui permettait de rester attachée au côté plus classique de l’art, loin du côté graphique plus électronique où elle passait la plupart de son temps sur Photoshop et tout un tas d’autres logiciels de création.
Elle aurait pu travailler aussi en rentrant chez elle, elle le faisait de temps en temps, lorsqu’elle n’avait rien de prévu. Ce soir, elle n’avait pas de plans particuliers, mais elle ne dirait pas non pour une petite soirée tranquille, cosy. Une petite demi-heure dans le bain et un masque hydratant plus tard, la voilà posée sur le canapé, en pyjama Harry Potter, parcourant Netflix, un simple sachet de M&Ms cacahuètes à ses côtés. Son choix a vite été fait, rien de tel qu’un bon classique, et elle n’hésita pas à appuyer sur « Play » lorsque l’affiche de Back to the future fit son apparition sur l’écran. Elle a dû regarder ce film tellement de fois, qu’elle serait capable de répéter une bonne partie du dialogue en même temps. D’ailleurs, c’est ce qu’elle fait juste après que Marty ne sorte de sous l’étagère tombée suite à l’unique accord de guitare amplifié à une grande puissance : Rock’n’roll.
Quelques minutes plus tard, juste au moment où Marty se rend compte qu’il est en retard pour l’école, on frappe à la porte de Fiona. Petit grognement alors qu’elle pause le film et se lève du canapé, les cheveux en chignon encore à moitié mouillés, se dirigeant vers la porte pour l’ouvrir et avoir Jonathan, son voisin, devant elle.

Hey !

Dit-elle en retour, alors que Jonathan avait l’air un peu gêné. Peut-être qu’il allait lui demander de baisser le son, qui sait ? Mais c’était tout le contraire, il voulait même s’incruster à la séance, ayant même un pot de pop-corn et du chocolat.

Ok, je crois que t’es officiellement mon voisin préféré !

Grand sourire, Fiona prend sans tarder le pot de pop-corn, ouvrant la porte de plus belle pour laisser entrer Jonathan. Son voisin avait emménagé il n’y a pas si longtemps que ça, et les deux se sont croisés de temps en temps dans les parties communes. Son accent américain était un bon starter de conversation. Il était de Chicago, elle était de San Diego, leurs brèves discussions avaient surtout tourné autour de ça. Mais là, avoir un voisin capable de reconnaître un des meilleurs films de Spielberg à travers les murs, et venir avec des snacks, jackpot.

Tu aimes donc les classiques ? Ou Doc et Marty sont une exception ?

Fiona aimant beaucoup de classiques, que ce soit dans le monde cinématographique que dans l’art et la littérature, elle était curieuse de savoir si c’était le cas pour Jonathan aussi. Un old soul dans la matière comme elle. Avant de se reposer sur le canapé, il fallait quand même sortir les bonnes manières, et puis, elle prendrai bien une boisson aussi.  

Oh, tu veux boire quelque chose ? J’ai de la limonade et du jus de pomme.

Oui, elle n’avait pas grand-chose, ce qui lui fit penser qu’il fallait qu’elle refasse des courses bientôt.   


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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyLun 21 Sep - 17:59

@fiona hanson

Elle a l’air prête pour une soirée indoors, Fiona, avec son pyjama (il ne peut s’empêcher d’avoir un rictus en reconnaissant des symboles de sorcier à baguette) et la base de ses cheveux mouillés. Autant d’indices qui devrait le laisser penser que son plan est une mauvaise idée – qu’il va déranger, que ça pourrait rendre les choses affreusement étranges parce qu’ils ne se connaissent vraiment pas assez bien pour qu’il s’autorise à squatter son canapé et certainement pas sous l’unique prétexte qu’il a reconnu son deuxième film préféré (sûrement que si ça avait été le premier Jurassic Park, il serait directement entré sans même prétendre avoir une once de politesse en lui : on ne fait pas attendre Jeff Goldblum ou Sam Neil). Jonathan, toutefois, est passé maître dans l’art d’ignorer les indices quand ça l’arrange. Et ce soir, ça l’arrange. Les victuailles présentées devant lui en argument ultime (et unique), il laisse un sourire large apparaître sur son visage. « Oh, je l’étais déjà officieusement, then ? » Un sourcil se hausse, le sourire se voudrait un peu plus charmant mais il y a Marty et le Doc qui sont figés alors il préfère lui emboîter le pas. Son regard survole l’ensemble de la pièce à vivre où elle l’emmène, note machinalement les objets présents, la décoration, les possibles moyens de sorties même si le loft est globalement composé à l’identique du sien. Il traîne vers les vinyles quand sa voix l’oblige à détourner les yeux des pochettes. « Je crois que je suis coupable d’aimer la bonne vieille pop culture. Certains films plus que d’autres mais la Dolorean fait définitivement partie du top trois. » Le pouce par-dessus son épaule pour désigner les vinyles et les quelques goodies qu’il aperçoit. « Je t’aurai jamais imaginé être une vraie nerd. Est-ce que je dois m’attendre à te croiser en cosplay de Black Widow un de ces quatre ? » A moins qu’elle soit davantage portée DC Comics et qu’elle choisisse Harley Quinn comme bon nombre de personne depuis la sortie de Suicide Squad – et il n’a pas aucun mal à l’imager dans le rôle. « Jus de pomme, c’est parfait. Thanks. » Il hésite une fraction de seconde avant de s’installer sur le canapé pendant qu’elle s’éclipse pour récupérer les boissons, déposant le pop-corn et le chocolat sur la table basse. « Au fait, le pop-corn est sucré, j’espère que ça te va ? Je trouve que le pop-corn salé est quelque chose qui n’aurait jamais dû être inventé. » Sweet tooth jusqu’au bout et l’esprit un peu fermé quand il s’agit de mélanger les saveurs – il ne se verrait pas manger un hot dog nappé de caramel alors il ne voit pas pourquoi il devrait avaler du maïs salé. « Nice PJ’s, by the way, » taquine-t-il alors qu’elle revient, bien obligé de commenter avec un regard entendu le choix de saga.
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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyDim 27 Sep - 18:16



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Jonathan & Fiona

Le grognement que Fiona pour aller ouvrir la porte est spécialement dû au fait qu'elle devait se lever du canapé, où elle était bien trop confortable, et qu'elle devait aussi pauser le film qui venait à peine de commencer. Elle espérait juste que ce ne soit pas quelqu'un qui venait pour lui vendre quelque chose, ou alors qui lui demande si elle avait trouvé Jésus. D'habitude, lorsqu'on sonnait chez elle, c'était soit de la compagnie qu'elle attendait, soit un livreur de bouffe pour les soirs où elle avait la flemme de cuisiner ou quand elle ratait ses plats, donc assez souvent à vrai dire. Mais là elle n'attendait personne, et elle n'avait rien commandé -ce qu'elle aurait dû faire, en y repensant. Elle est donc surprise de voir son nouveau voisin devant elle, avec du pop-corn et chocolat à la main, lui faisant comprendre indirectement qu'il aimerait bien s'incruster à sa soirée cinéma. Le grognement initial n'avait pas lieu d'être finalement, puisqu'un large sourire finit par prendre place sur les lèvres de Fiona, bien contente d'avoir un voisin qui puisse reconnaître l'un des meilleurs classiques, à travers les murs.

Ton nom de famille me fait toujours penser à Friends, so maybe ! Cox, Courtney, Monica, you know...

S'il avait la référence, alors elle l'apprécierait encore plus. Fiona était consciente que des fois, elle pouvait perdre l'attention de ses interlocuteurs lorsqu'elle parlait de certaines références, mais rien n'y fait, elle ne s'arrêterait jamais. Fi n'avait pas vraiment de filtre quand elle parlait, mis à part peut-être lors de réunions professionnelles, mais d'habitude, elle sortait toujours ce à quoi elle pensait. Alors oui, la première réflexion qu'elle avait eu en voyant le nom de famille de son nouveau voisin pour la première fois dans les boîtes aux lettres, c'était de penser à l'actrice jouant Monica Geller. Simple quand même, non ?

Oh, top trois hein ? C'est quoi les deux autres ?

Curieuse Fiona, surtout quand il s'agissait de sujets comme celui-ci. Sur le coup, elle était bien contente d'avoir Jonathan comme voisin, puisqu'avec la personne qui habitait ici avant lui, elle ne se contentait que de simples bonjours dans le couloir.

Y a moyen oui ! Le couloir a connu des nerd fashion shows depuis que j'habite ici !

Répond-elle, tout sourire. Non, elle ne faisait pas de spectacle de mode à faire des aller-retour dans le couloir avec un fond musical derrière, mais il lui arrivait de sortir en costume lorsqu'elle allait à une convention, ou tout simplement une soirée déguisée chez des amis.

Oui ça me va ! Je mange les deux, mais j'avoue avoir une préférence pour le sucré aussi.

Déjà qu'il se pointait avec des trucs à manger, elle n'allait pas faire la difficile. D'autant plus que oui, elle préférait le sucré, c'est ce qu'elle prenait tout le temps au cinéma par exemple. Elle ne mangeait le salé que lorsqu'elle n'avait pas vraiment d'autre choix, et elle ne trouvait pas ça dégueulasse. Pas très difficile Fiona, niveau snacks.
Elle revient alors de la cuisine avec deux verres de jus de pomme, dont un qu'elle tend à Jonathan avant de se ré-installer sur le canapé, à ses côtés. Elle sourit face à sa remarque, répondant par un simple "Thanks".

Bon, prêt à voir Calvin Klein in action ?

Demande-t-elle, la télécommande à la main, faisant référence au film, pour ne pas changer.      


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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyJeu 1 Oct - 10:12

@fiona hanson

Le sourcil se lève à la première remarque de Fiona – Jon, il ne voit pas bien le lien entre lui et la série mythique – mais les explications ont tôt fait de suivre et elles lui arrachent un sourire. On ne la lui a jamais faite, celle-ci mais l’idée d’être associé à Courtney Cox n’est pas pour lui déplaire (surtout dans les 90’s, époque pour laquelle il a peut-être, ou peut-être pas, eu un semblant de béguin pour l’actrice). Fiona laisse sa phrase en suspend et il est tenté, pendant une seconde, de prétendre n’avoir regardé, de balbutier si Courtney est bien la blonde sur les posters mais à place, il ne peut pas s’en empêcher. « I KNOW ! » L’imitation est ringarde, sa voix n’allant pas dans les tons aussi aigus que le personnage de Monica mais who cares, il ose espérer que sa voisine ne lui en tiendra pas rigueur (il est meilleur pour imiter Joey et il se tient prêt à avancer cet argument de poids si jamais elle critique sa Monica). « Non, en vrai, je suis ravi de voir que mon nom de famille me sert favorablement. » L’idée de prétendre être un cousin de l’actrice ne lui vient que trop tard et il se fustige intérieurement d’avoir raté une occasion en or, ne serait-ce que pour faire tourner Fiona en bourrique pendant une dizaine de minutes. Next time, qu’il essaie de se consoler sans être certain qu’une telle opportunité se présente réellement un jour (et puis, à bien y réfléchir, il n’est certain de connaitre d’autre Cox très célèbre, ce serait donc forcément un raté). « Well, mon numéro un est Jurassic Park et je n’accepte aucune critique. Des dinosaures, Jeff Goldblum, Samuel L. Jackson et Sam Neil ? Ce film est une légende, c’est tout. » Un doigt en l’air comme pour prévenir de tout argument qui viendrait le contredire. « Et Blade Runner, même si ça oscille un peu avec Total Recall mais il a vraiment mal vieilli. » Une grimace sur le visage, un air peut-être un peu trop fataliste pour le sujet. L’idée de coloniser la planète Mars avait eu raison de lui, et continue encore d’avoir raison de lui s’il se doit d’être honnête. Le sourire revient vite, toutefois, l’imagination essayant de donner une image à un cosplay qui aurait pu être interpréter par Fiona mais les idées viennent à lui manquer dans l’immédiat. « Non, sérieusement ? Ok, j’ai besoin de photo, il faut que je vois ça ! » Déjà pour s’assurer qu’elle n’ait choisit que de bons personnages, mais surtout parce qu’il est curieux – et sans doute que s’il reste un peu jobless durant les prochaines semaines, il va chercher à scruter par le judas de sa porte pour essayer de voir le résultat de ses propres yeux. « Donc tu fais des conventions ou c’est juste pour des photoshoots ? » Si la réponse s’avère être la première option, il s’avouera sans doute surpris – ça signifierait qu’elle est réellement une geek, bien plus qu’il n’aurait pu se l’imaginer (parce qu’il y a une limite entre apprécier la pop culture et se rendre en convention régulièrement). D’autant plus qu’il ignorait qu’il y avait des conventions organisées dans ce coin-là du monde, son esprit majoritairement focalisé sur le San Diego Comic Con. « Atta girl, » glisse-t-il alors qu’elle affirme préférer les pop corns sucrés – c’est qu’il aurait sans doute été capable de faire demi-tour si elle avait réclamé les salés. Il y a des choses avec lesquelles il se doit d’être intransigeant (l’appel du Doc aurait sans doute été plus fort mais il préfère ne pas trop se lancer sur ce terrain). « Et comment ! Oh, euh, avant que tu lances le film, excuse-moi d’avance si je ris avant les séquences, j’ai tendance à un peu trop anticiper les scènes quand je connais un film par cœur. » Et si lui s’en fiche, il a eu une ex qui n’a pas tellement apprécié – allant jusqu’à l’accuser de la spoiler alors que, vraiment, c’est pas comme s’il lui avait balancé la fin d’ET juste parce qu’il avait eu une larmichette au coin de l’œil trois minutes avant la pire séquence du film. Il se la joue sécurité, prend les devants. Et il ne lui faut pas longtemps pour se plonger totalement dans le film, en oubliant totalement les snacks apportés, trop investi dans l’histoire de Marty, pinçant les lèvres pour ne pas marmonner certaines répliques. A mesure que le film se déroule, il se détend, prenant rapidement des semblants de marque chez sa voisine.

hj:
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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyMar 27 Oct - 23:09



Turn the tv on
Jonathan & Fiona

Le cerveau de Fiona marchait mystérieusement. Il se focalisait des fois sur une chose et rentrait tout seul dans des détails que peu de personnes imagineraient. Et étrangement, ou pas, ça finissait toujours par faire référence à de la pop culture, ou alors des sujets plus classiques. Elle pourrait voir quelqu'un avec une pipe à la main, et penser directement au tableau de René Magritte -son côté artistique qui ressortait. Elle pouvait être en train de manger des cornichons, et elle affichera un sourire bête en pensant à Pickle Rick de Rick&Morty. Alors oui, quand elle a vu le nom de son nouveau voisin, les neurones nourries de culture populaire ont fait "ding" dans sa tête, et Monica Geller lui est venue en tête. Réflexion qu'elle partage avec Jonathan du coup, qui ne tarde pas à lancer la réplique culte de la belle brune. Le sourire de Fiona s'élargit, il fallait dire que jusque là, son voisin ne faisait que marquer de bons points, et elle s'imaginait déjà une dynamique entre voisins ressemblant celle de Friends. Elle s'égare peut-être, mais one can dream.

Curieuse, après que Jonathan lui ait dit que Back to the Future faisait partie de son top trois, forcément, elle lui demanderait quels étaient les deux autres. Que de bons choix, et elle ne pouvait qu'approuver le numéro un, Jurassic Park, un classique.

Si un jour je critique Jurassic Park, tu sauras que j'ai été kidnappée, tuée et qu'on m'a clonée, parce que Jeff Goldblum et sa célèbre chemise, ça a refait ma vie ! Et puis, of course, dinosaurs.

Il n'aurait fallu que quelques échanges sur leurs goûts pour que Fiona ait l'impression d'avoir connu Jonathan depuis très longtemps, alors qu'ils ne sont que nouvellement voisins.

Perso, j'aurais du mal à n'en citer que trois en favoris...

Il y avait tellement de films qui l'ont beaucoup marquée, qu'elle changerait d'avis à chaque fois. Mais qui sait, peut-être que si elle se posait un moment et y réfléchissait bien, elle pourrait ressortir avec une liste définitive. Peut-être. En attendant, elle partage plutôt avec son voisin qu'il lui arrivait de se déguiser de temps en temps, en bonne nerd qu'elle était, ce qui semble attiser la curiosité du jeune homme. Alors qu'ils étaient maintenant au salon, Fiona prend son téléphone pour lui montrer quelques photos partagées sur son compte Instagram. Le classique déguisement de sorcière de Hogwarts bien sûr, plus d'une fois d'ailleurs, le petit chapeau et fouet d'Indiana Jones, et d'autres qu'elle parcourt un peu rapidement, jusqu'arriver au dernier qui ne date pas d'il y a longtemps.

Là c'était pour mon anniversaire, j'avais fait une soirée thème Star Wars, et donc j'ai sorti les robes de Princess Leia, pour changer du bikini.

Un petit sourire espiègle au coin des lèvres. Bon, le bikini, elle l'a mis une fois, mais c'était un peu dans l'intimité, donc ça ne comptait pas trop. Fiona acquiesce ensuite à la question de son voisin.

Des conventions plutôt ! J'ai fait celles de San Diego pas mal de fois, obviously, et depuis que je suis ici, il y en a des plus petites à Wellington ou Auckland. Et puis y a aussi les soirées à thèmes chez des amis.

C'est vrai qu'être originaire de San Diego avait ses avantages, et encore plus lorsque son grand frère travaillait dans le monde du cinéma, alors elle avait eu droit à quelques faveurs, quelques pass spéciaux. Elle était comblée, on ne va pas se mentir. Il ne fallait pas non plus s'imaginer qu'elle avait une armoire spéciale toute remplie de costumes, mais elle en avait quand même une petite collection dans un petit coin. Souvent, elle misait surtout sur des accessoires, puis en utilisant des habits qu'elle possédait déjà et qui pouvaient rappeler certains personnages. Peut-être que si elle avait un logement beaucoup plus grand, qu'elle aurait une pièce spéciale pour tout ça.

L'heure de continuer le film est arrivée, et Fiona rigole face à la remarque de Jonathan. C'est qu'il était encore plus fan qu'elle du film il paraît. Ce n'est pas si mal, ils pourront bien savourer les scènes ensemble, et il y avait de fortes chances qu'elle se mette aussi à marmonner les répliques en même temps.

Tu m'excuseras aussi quand je commencerai à chanter Johnny B.Goode alors !

Tout sourire, Fiona s'affale ensuite sur le canapé, posant le pop corn entre eux deux avant de relancer le film. Un visionnage des plus sympathiques, où la graphiste a quasiment eu le monopole du pop corn, et où, comme elle l'avait annoncé, s'était un peu dandinée sur le canapé en chantonnant le morceau qui a, d'après le film, inspiré Chuck Berry.

Je sais pas toi mais je sens une nouvelle tradition entre voisins ? Avec le temps qu'ils prévoient pour cette période, it calls for all the classics !

Reprit-elle, après la fin du film. Peut-être bien qu'elle s'emballait un peu, que Jonathan la trouverait un peu trop enthousiaste, mais en vrai ça ne changerait pas le fait qu'elle sortirait pas mal de classiques à revoir en cette période de changement de saison, seule, ou accompagnée.          


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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyLun 2 Nov - 15:07

@fiona hanson

La discussion est bourrée de référence à la pop culture, de quoi ravir le geek enfoui en lui. C’est que Jonathan, il n’a pas souvent l’occasion de laisser ressortir ce côté-là de sa personnalité – même si ça ne l’a jamais vraiment trop empêché, véritable Jake Perralta à l’époque où il possédait encore son badge – parce qu’il a trop souvent perdu son audience avec ses multiples répliques tirées de films, séries ou même chansons qu’il considère comme des classiques. Alors quand sa voisine évoque la best comédie qui existe au monde et que toutes ont essayé de copier en vain, il ne peut que répliquer à la façon du fameux personnage et tant pis s’il est mauvais dans ce rôle-là, s’il est davantage un mix entre Joey et Chandler in real life. Il aperçoit Fiona sourire davantage et il se sent fier, cet idiot, à penser qu’elle a compris, qu’elle partage une même passion. Et, surtout, qu’il a eu la bonne réaction (tant pis s’il n’a pas eu l’occasion de lui faire croire qu’il est parenté avec Courtney, ça en valait quand même la peine). Et comme si la discussion ne pouvait les rapprocher davantage, voilà que Fiona approuve son choix de top trois et c’est au tour de Jon d’approuver d’un vigoureux hochement de tête. Tous les arguments qu’elle avance, il les partage. « Ok, là c’est toi qui deviens ma voisine préférée ! » Parce que quiconque apprécie Jeff Goldblum, sa chemise et les dinosaures ne peut que rejoindre le club restreint de ses personnes préférées dans la vie réelle, d’autant plus quand ils sont surpris en train de se mater Back to the future. Il affiche d’ailleurs un sourire large et idiot, parce qu’il ne se serait pas attendu à rencontrer quelqu’un avec d’aussi bon goût dans ce pays de malheur (il est toutefois prompt à se rappeler qu’elle est américaine, Fiona, et que forcément, ça fait sens qu’elle ait du goût). « Mais tu sais que c’est pas bête, si un jour il nous arrive quelque chose, il suffira d’envoyer un texto critiquant Jurassic Park et l’autre saura immédiatement qu’il faut prévenir les autorités. » Peut-être qu’il passe pour un psychopathe avec cette idée morbide, parce qu’ils ne sont sûrement pas nombreux à imaginer des scénario catastrophes et un mot de secours pour se tirer d’affaire – la faute à son ancien job, qu’il essaie de se convaincre. Il a vu trop de personnes se sentir coupable de n’avoir rien su, rien vu venir, de ne pas avoir compris les derniers messages reçus pour reproduire la même erreur. Tant pis s’il passe pour un paranoïaque de bas étage – sans doute qu’elle n’aurait pas totalement tort dans son analyse, de toute façon. « Uhuh, un top five alors ? » Un sourcil qui s’arque en guise de défi, curieux de savoir si elle ira jusqu’à le relever quand même ou si elle préfère ne même pas s’y essayer. « Tu as le temps du film pour te décider, si tu veux, » rajoute-t-il comme pour lui faire une fleur, en bon chevalier et peut-être aussi parce qu’il a vraiment envie de connaître sa liste de must-watch. Il la suit dans le salon, la tête penchée par-dessus son épaule pour voir les photos qu’elle fait défiler et il doit se reconnaître impressionné, Jon. Lui qui n’a jamais envisagé le cosplay, ayant sans doute trop peur de ne pas coller parfaitement à l’image qu’il se fait ou qu’il a d’un personnage. « Ouh Indy ? Pas mal du tout ! » Le petit sifflement qui suit ne fait que confirmer son impression avant qu’il n’aperçoive le personnage central de Star Wars et lorsqu’il est mention du bikini, il doit se faire force pour refouler l’image de Carrie Fisher qui lui vient en tête – et plus encore son imagination qui voudrait tenter d’y mettre le visage de Fiona. « Le prends pas mal, mais j’ai toujours préféré le personnage de Natalie Portman. » Il grimace, prêt à attraper un coussin pour se protéger d’éventuelles représailles, déjà légèrement reculé en cas d’attaque. Rien à voir avec l’actrice, pourtant, juste que Leïa était un peu trop princesse à son goût (et peut-être parce qu’il aurait préféré être le jeune Anakin qui fait une course de vaisseau spatial). « No way, y a des conventions ici ? Moi qui pensais que c’était vraiment un trou paumé, il va falloir que je revoie mon jugement sur ce coin. » Mais ça fait sens, plus ou moins. Il y en a un peu de partout, les conventions s’étant démocratisées un peu partout dans le monde et permettant à de véritables nerds de se retrouver et de partager leur passion sans le moindre jugement de la part de qui que ce soit – peut-être qu’il devrait s’y essayer, la prochaine fois, même s’il n’est pas certain de vouloir sauter le pas du cosplay pour l’instant. « Alright, un personnage que tu n’as pas encore fait en cosplay mais que tu adorais faire si t’en as l’occasion prochainement ? » De nouveau, son sourcil arqué vient marquer sa véritable curiosité à la réponse, le sourire disparu pour laisser place à un sérieux qui lui est rare.

Le film est relancé et il éclate de rire, Jonathan, à la remarque de Fiona. « Promis, je t’en voudrai pas. » Sûrement parce qu’il sera trop occupé à faire de même, quitte à chanter faux, quitte à provoquer encore un peu plus la pluie de ces derniers jours. Il se plonge corps et âme dans l’histoire qu’il connaît pourtant par cœur, laisse parfois les répliques lui échapper et, alors qu’il aperçoit Fiona du coin de l’œil, ne peut retenir un sourire alors qu’elle semble essayer de danser (si on peut appeler ça danser, really) au moment du concert. Il pourrait se moquer mais il ne voudrait pas la vexer alors il se contente du sourire en coin, en prétendant garder son attention focalisée sur le film qui ne tarde pas à se terminer, le générique défilant. « Ouh, soirée classique, snacks et bonne compagnie ? Comment veux-tu que je puisse dire non à ça ? » Le sourire est retrouvé, moins moqueur cette fois-ci et il tend la main. « On a qu’à alterner pour que ce ne soit pas toujours toi qui reçoive. Un coup chez moi, un coup chez toi. Celui qui reçoit choisi le film, deal ? » Déjà totalement partant pour faire de cette incrustation de dernière minute un véritable rituel.
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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyJeu 19 Nov - 22:09



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Jonathan & Fiona

Fiona avait vraiment l'impression de connaître Jonathan depuis toujours, tellement leur côté geek rendait la conversation des plus fluides. Ils ne se sont échangés que quelques banalités lorsque Jon s'est installé à l'étage, en se retrouvant à côté des boîtes aux lettres ou dans le couloir, mais sans plus. Fiona était quelqu'un de très social, et elle était du genre à offrir une bouteille ou carrément inviter de nouveaux voisins boire un verre chez elle pour faire connaissance, à moins qu'elle n'ait pas eu de très bonne première impression de la personne. Mais Jonathan avait été plus rapide qu'elle, et le fait qu'il s'incruste à sa soirée film pour Back to the future lui faisait marquer plusieurs points. Et décidément, elle aussi marquait des points en comblant Jurassic Park d'éloges ensuite. Il faut dire que ces deux films faisaient partie de ses favoris, alors bien sûr qu'elle n'en dirait que du bien.

Bonne idée, deal !

C'est vrai que cette idée n'était pas bête. Bon, Fiona n'allait pas à s'imaginer se retrouver dans une situation compromettante, en tout cas, elle ne l'espérait pas, mais si jamais, un jour il y en avait besoin, pourquoi pas. Qui sait, peut-être qu'elle utiliserait ça aussi pour que son voisin vienne la sauver d'un rendez-vous avec une personne louche. Même si ça lui ferait tout de même un peu de mal de dire des choses négatives sur le film, il faisait clairement partie de son top five. Fiona acquiesce à la proposition de Jonathan, elle réfléchirait pendant le visionnage, lorsqu'elle ne serait pas occupée à s'émerveiller pour la énième fois devant certaines scènes.
En attendant d'appuyer sur "Play", les deux voisins discutent un peu des costumes et cosplay que Fiona avait fait depuis le temps. Elle en faisait beaucoup plus lorsqu'elle était encore entre San Diego et Los Angeles, mais depuis qu'elle est ici, elle profitait d'aller aux petites conventions, même si elles étaient moins fréquentes, c'était déjà ça, elle n'allait pas se plaindre.

Sam Neil serait pas content que tu dises ça, il a des origines néo-zélandaises tu sais ? Mais sinon oui, y en a quelques unes, la plus grosse c'est Armageddon Expo, je n'ai pas encore eu l'occasion de la faire, mais il y a souvent de super invités !

Il fallait d'ailleurs qu'elle y remédie et qu'elle y aille bientôt, si elle arrive à avoir des tickets. Là, elle pourra peut-être se déguiser avec un nouveau costume. Jonathan lui pose d'ailleurs la question, si elle devait choisir un nouveau personnage pour un cosplay. Il y en avait tellement, alors Fiona prend un peu de temps pour répondre. Très indécise quand il s'agissait de ce genre de choix.

Dur de choisir, mais je dirais Beetlejuice !

Cela changeait des super-héros ou méchants des différents univers. C'était un classique aussi, et Fiona était persuadée de bien s'amuser à mettre tout plein de peinture blanche sur son visage. Mais pourquoi pas, au moins ça avait l'avantage de ne pas être très répandue, notamment chez la génération actuelle de jeunes.

Maintenant, place au film. Les deux étaient tout aussi concentrés l'un que l'autre, leur amour pour cette perle de Spielberg crevait les yeux, entre l'un qui murmurait des répliques, l'autre qui rigolait quelques secondes avant la scène marrante. Visionnage très agréable, il fallait le dire. Fiona s'affale ensuite encore plus dans le canapé lorsque les crédits de fin commencent à défiler. Elle avait beaucoup apprécié partager ce moment avec Jonathan, comme si elle passait une soirée avec un ami de longue date. Comme quoi l'art, dans toutes ses formes, était toujours le meilleur moyen de rapprocher les gens. Elle va donc jusqu'à proposer de rendre ceci une tradition entre voisins, et elle est ravie de voir que Jon était plus que partant.

Deal !

Fiona tend sa main pour serrer celle de son voisin. Marché conclu, ils allaient alterner et pourraient, qui sait, faire découvrir des films l'un à l'autre, même si, vu leurs goûts qui avaient l'air très proches, ça serait mission difficile. Mais tout est possible. L'américaine se redresse ensuite, prête à donner sa liste du top five, à laquelle elle avait pensé brièvement pendant lé séance ciné.

Okay, donc, pour le top five. De sûr, Back to the future et Jurassic Park dedans ! Je laisse de côté Star Wars et Harry Potter parce que ceux-là ont une place spéciale dans mon cœur.

Et son corps aussi, vu qu'elle avait des tatouages y faisant honneur.

E.T, Pulp Fiction et... Dirty Dancing. Et te moque pas, I absolutely love musicals et je l'assume complètement !

Et son petit "Nobody puts baby in a corner" sur la côte gauche en était la preuve, d'autant plus que cette citation avait une grande signification pour la jeune femme. Fiona reprend ensuite le pop corn, qu'ils avaient un peu oublié pendant le film, et le pose sur le canapé entre eux deux. Elle vient en piquer quelques uns, se mettant en tailleur sur le canapé, faisant face à Jonathan.

Et sinon, qu'est-ce qui t'as poussé à abandonner les deep dish pizzas pour venir en Nouvelle-Zélande ?

Son côté social et curieux qui ressortait, tout en faisant référence à une spécialité de Chicago, sa ville d'origine, information qu'elle a eue lors de leurs brefs échanges. Elle voulait mieux connaître Jonathan, parce qu'elle sentait bien le début d'une très belle amitié.          


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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyDim 6 Déc - 13:14

@fiona hanson

La complicité s’est installée, prenant ses marques bien plus rapidement qu’il n’aurait pu le croire possible, Jon. Il est à son aise, dans cet appartement qui n’est pourtant pas le sien, avec cette voisine qu’il ne connait pourtant pas. Il en a oublié ses angoisses de la matinée, ces traits de personnalité qu’il essaie d’enfouir au plus profond de son esprit jusqu’à ce qu’ils semblent avoir totalement disparu – Fiona, elle n’a pas besoin de savoir pour sa paranoïa exacerbée, ni ses réflexes acquis de bien d’étranges façons. Non, là, en l’instant, il est simplement lui ; il a retrouvé celui qu’il a été toute sa vie, celui qu’il a été avant la mission, avant les infiltrations, avant le gang, la violence, le traumatisme. Juste lui, ses blagues immatures, son comportement de gosse éternel, son sourire scotché aux lèvres et ça lui fait du bien, à Jon, de retrouve celui qu’il fût, celui qu’il ne sait plus être, il a l’impression. Rien que pour ça, il est reconnaissant à Fiona de ne pas l’avoir jeté dehors quand il a frappé à sa porte – et plus encore d’avoir lancé Back to the future parce que si elle avait choisi une comédie romantique, pas certain qu’il aurait tapé l’incruste. Une vague d’appréhension le submerge alors qu’il évoque l’idée folle d’un kidnapping, d’une mauvaise posture, ne craint qu’elle ne le pense fou, qu’elle ne l’interroge sur les raisons qui pourraient le pousser à penser ainsi mais elle n’en fait rien et il dissimule son soulagement du mieux qu’il le peut, Jon. Il force un peu le sourire sur ses lèvres, s’intéresse plutôt aux cosplays qu’elle avoue faire de façon plutôt régulière. Il roule des yeux, exagérément, parce qu’il aurait pu se douter que les origines de Sam Neil finiraient par lui porter préjudice. « Personne n’est parfait, que veux-tu que je te dise. » Il hausse les épaules, un air amusé plaqué sur le visage – parce qu’il parle de Sam Neil, bien entendu, qui a beau être l’un des meilleurs acteurs de sa génération ne peut que venir entacher son curriculum avec de telles origines. « Is that so? Qui entends-tu par de super invités ? » C’est que lui, il ne s’y intéresse que de loin, pas vraiment certains de vouloir un jour franchir le pas des conventions malgré l’attrait qu’elles représentent. Mais peut-être qu’il pourrait se laisser convaincre par certains grands noms du grand et petit écran – nul doute que le casting de Star Trek saurait faire pencher la balance, en tout cas. La question lui vient, le silence s’écoule le temps de la réflexion et la réponse tombe finalement. Loin d’être l’une de celles auxquelles il aurait pu s’attendre. Il ne masque rien de sa surprise, ni ses sourcils levés, ni la forme ronde de ses lèvres ou ses yeux un peu plus écarquillés. « Vraiment ? Tu mettrais une perruque pour les cheveux en folie ? » C’est que Fiona n’a pas vraiment la même chevelure que Michael Keaton, surtout dans ce classique du cinéma – un bon choix, d’ailleurs, même s’il ne le dit pas à voix haute parce qu’elle doit s’en douter, Fiona, qu’il approuve. « Rah, maintenant j’espère que la prochaine convention est pour bientôt pour que je puisse voir ça ! » Parce qu’il essaie d’imaginer ce que ça pourrait donner sans y parvenir, l’imagination pas assez débridée pour avoir une image qui ne soit pas repoussée par celle du film.

Le film déroulé, un nouvel accord est passé entre les voisins et les mains se serrent pour le finaliser. Une nouvelle tradition, bien que Jon n’ait jamais vraiment été un grand fan des traditions jusqu’à présent – mais un rendez-vous comme celui-ci ne peut être refusé, surtout pas s’il est question de bons films et de bouffe. Une partie de son esprit est déjà en train d’essayer de faire la liste de tous les classiques qu’il aime, de celui qu’il pourrait proposer pour leur prochaine séance de cinéma improvisée et il regrette d’avoir revu The Addams Family il y a peu – ce sera pour une prochaine fois, se console-t-il mentalement. Mrs Doubtfire lui traverse l’esprit et il retient l’idée, jamais contre un bon film avec le regretté Robin Williams, et surtout pas celui-ci. Il est arraché de sa réflexion par la voix de Fiona qui reprend sur son propre top five et il devient attentif, Jonathan, acquiesce gravement quand elle annonce ne pas compter deux des sagas les plus mythiques – ce serait trop injuste pour les autres classiques, il est bien d’accord sur ce point. « Of course, » souffle-t-il simplement avant de la laisser reprendre. Pour grimacer quasiment aussitôt et il n’est pas certain d’avoir été très discret. « Ok, je voudrai surtout pas perdre la place de voisin préféré que j’ai si durement gagné mais… Je n’ai jamais été très fan d’E.T, » avoue-t-il, encore traumatisé par le film vu à une seule reprise, au cinéma lors de sa sortie. La musique lui avait foutu le cafard, l’alien fait de terribles cauchemars et la fin, well, il ne s’en souvenait pas tellement mais savait que tout le monde disait pleurer donc c’était sûrement une bonne chose. « Mais Pulp Fiction, je valide totalement, j’aurai du y penser ! » Quant au dernier, il ne peut qu’esquisser un sourire en coin. « Et fais-tu partie de ces fans qui pensent que le déhanché de Patrick Swayze est le seul qui vaille le coup ? Ou pire, de celles qui ont appris la chorégraphie finale et ont juré de se marier qu’avec celui qui arrivera à les porter ? » Il tease malgré lui, malgré l’avertissement de la jeune femme mais ce n’est pas méchant – tout ce qu’il connait du film, lui, c’est ce qu’on a bien voulu lui raconter, n’ayant vu que des extraits ici et là. C’est qu’il n’admettra jamais qu’il n’a pas osé le regarder de peur de l’adorer, justement. Son égo masculin en prendrait un gros coup. Comme elle n’a pas l’air pressée de le foutre à la porte – et c’est une chance, sans doute – il se tourne légèrement, un genou plié sur le canapé, l’autre pied toujours sur le sol. L’imitant, il reprend des pop corn un peu refroidis, la question est toutefois loin de leurs conversations habituelles. Il sent une pointe de panique naître dans son cœur, se loger dans sa gorge – et si elle savait ? – avant qu’il ne chasse les pensées parasites. C’est une question naturelle, ça fait partie du processus de l’apprentissage de l’autre. « Par pur masochisme de ma part, tu me crois ? » Il feint la décontraction, la nonchalance. Retrouve son sourire tandis qu’il balaie une poussière invisible dans l’air. « Non un besoin de renouveau, de voir autre chose et même si j’adore les States, y a que Chicago qui peut vraiment être ma ville, je voudrai pas lui faire l’affront de découvrir New York ou Detroit, tu vois ? J’ai une amie qui est installée ici depuis des années, elle a fini par réussir à me convaincre de venir. » Des semi-vérités pour ne pas avoir à lui mentir, pour ne pas avoir à trop en dévoiler, aussi. Il ne parlera pas de son métier, de ce qui a poussé à ce besoin de changement d’air. « Et toi alors, t’as échoué ici par hasard ou par envie ? Ca fait combien de temps, d’ailleurs, que t’es dans ce coin ? » Retourner la conversation sur Fiona pour ne pas qu’elle s’attarde sur lui, et parce qu’elle a sûrement bien davantage à raconter que lui, de toute façon.

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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyDim 3 Jan - 20:58



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Jonathan & Fiona

La remarque sur Sam Neil ne manque pas d'arracher un sourire à Fiona. C'est qu'il semblait avoir encore du mal à s'habituer à la Nouvelle-Zélande, Jonathan. Elle pouvait bien comprendre qu'il fallait du temps pour s'adapter à une toute nouvelle culture, un nouveau monde. Peut-être que pour Fiona, c'était venu un peu plus naturellement, parce qu'elle était littéralement tombée amoureuse du pays lors de son tour du monde il y a quelques années, et la décision de venir s'y installer a été l'une des meilleures qu'elle ait prise dans sa vie. Certes, sa famille lui manque, mais elle a aussi rencontré des personnes formidables ici, qui ont comblé ce manque. Et parmi ces personnes, certaines qui partageaient ses passions pour la pop culture et la culture geek, et maintenant Jonathan s'est rajouté à la liste, pour le plus grand plaisir de Fiona, qui passe un bon moment avec lui.

Rien que l'année dernière, il y avait Jason Isaacs, j'aurais trop fangirlé si j'y étais. Autrement, les années d'avant, y a eu Nathan Fillion, Karl Urban, Giancarlo Esposito, et bien d'autres que j'aime beaucoup ! Je suis curieuse de savoir qui il y aura en 2021.

Ce petit côté passionné qui ressort, et elle ne s'en cache pas. Elle n'allait pas à toutes les conventions possibles, mais s'il y a des personnalités et panels qui l'intéressent, et qu'elle est libre le jour de l'évènement, elle ne dirait pas non. Et puis, c'était aussi l'occasion de découvrir les talents d'autres fans en matière de déguisement. Devant eux, Fiona était plutôt sur plus de simplicité. Mais peut-être que pour ses prochains déguisements, elle ferait un effort, encore plus s'il s'agissait de Beetlejuice, qui la tentait assez.

Uhuh probablement, mes cheveux tiendront jamais pareil tous seuls.

Les cheveux de Fiona étant plutôt lisses, ce serait mission quasi impossible de les faire tenir comme ceux de Michael Keaton dans le film, même avec toutes les laques du monde. Et puis, c'était bien plus simple avec une perruque. Elle sourit ensuite, à la remarque de Jon, qui avait maintenant hâte de la voir en costume. Elle se promet de l'informer le jour où ça arrive. C'est assez drôle de se dire qu'il y a à peine quelques minutes, ces deux-là ne se connaissaient que de vue, les voilà maintenant qui passent des deals, partageant ensuite leurs films préférés, se retrouvant avec plusieurs points en commun, rendant la discussion des plus fluides.

Je t'en veux pas, E.T c'est soit ça passe soit ça casse j'ai l'impression. Mais le I'll be right here à la fin, trop de feels !

Et la musique de John Williams était un bonus, tellement elle aimait ce compositeur. Mais elle pouvait comprendre que le film n'était peut-être pas au goût de tout le monde. Après tout, le monde serait tellement ennuyeux si tout le monde aimait les mêmes choses. Elle avoue alors ensuite adorer les comédies musicales, notamment Dirty Dancing, et Jonathan ne manque pas de la taquiner sur le sujet.

Absolument que son déhanché, c'est la base, en plus de celui de Travolta aussi. Et j'avoue que j'ai plutôt appris la danse de Pulp Fiction. Mais c'est clair que celui qui peut reproduire cette danse avec moi, et me porter comme Baby, gagne beaucoup de points !

C'était peut-être un peu cliché, et même si Fiona n'était pas trop dans le gros romantisme, malgré son amour pour certains films du genre, mais c'est sûr qu'elle ne resterait pas de marbre face à un 'nouveau' Patrick Swayze.
Appréciant la compagnie de Jonathan, et avec la volonté d'en apprendre un peu plus sur lui, elle lui demande comment il avait atterri dans le coin. Mine de rien, il y avait une petite communauté américaine entre Wellington et Island Bay, qui n'était pas pour déplaire à Fiona, pour les moments un peu nostalgiques, ne serait-ce que pour parler du dernier SuperBowl ou autre. Maintenant, elle avait un voisin pour ce genre de moment, et un voisin sympathique qui plus est.

Oh, c'est quand même pas si mal par ici, non ?

Des propos de Jonathan, Fiona comprenait qu'il n'était peut-être pas un grand fan de ce changement, ce pourquoi elle était assez curieuse de savoir ce qui l'avait poussé à poser les pieds ici. Un besoin de changement, un peu comme elle, même si pour Fiona, il y avait un autre petit point en plus, le coup de cœur pour le pays.

J'ai fait un petit tour du monde en 2012/2013 et j'ai atterri à Wellington, et je suis tombée amoureuse du coin, des gens, des spots de surf. Et je me voyais bien y vivre, c'était l'occasion pour un changement aussi. Et là, ça fait presque cinq ans que je suis ici ! Le seul truc auquel je me suis pas encore trop habituée, c'est conduire à droite, mais bon, comme je me déplace que rarement en voiture, ça ne me gène pas tant que ça finalement.

Fiona se déplaçait souvent à pied ou alors en vélo à Island Bay. Lorsqu'elle devait aller à Wellington, elle privilégiait le bus ou le covoiturage, essayant de faire de son mieux pour l'environnement, même si elle prenait la voiture de temps en temps pour certaines courses notamment.

Qu'est-ce qui te manque déjà du pays ?                 


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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyMer 13 Jan - 19:35

@fiona hanson

Il arque un sourcil, Jonathan, surpris par la liste des célébrités qu’elle vient d’énoncer. C’est qu’il n’aurait jamais imaginé un si beau panel venir jusqu’en Nouvelle Zélande autrement que pour tourner un film – pas plus qu’il n’aurait imaginé Fiona être fan de Jason Isaacs, lui qui ne connait ce dernier pour son rôle de Capitaine Crochet (même s’il sait qu’il a joué un rôle secondaire dans la saga Harry Potter mais ses connaissances sur le sujet s’arrêtent-là). Nathan Fillion semble, lui aussi, attirer son attention brièvement ; brillant dans Firefly, ceci dit, mais l’avis de l’américain sur l’acteur a été revu à la baisse quand ce dernier a joué dans cette série policière – c’est que Jonathan, il juge toutes les œuvres de ce genre d’un œil peut-être trop critique. « Jason Isaacs, uh ? » relève-t-il avec un sourire en coin. « Capitaine Crochet, sérieusement ? Je t’aurai plutôt imaginé comme une Robin Williams kinda girl. » L’admission dans un froncement de nez, la tête qui se penche brièvement sur le côté. « Je ne crois pas connaître Giancarlo, tho. » La question sous-jacente sans qu’il ne la pose réellement, curieux de ce nom qui n’évoque rien dans son esprit ; ni visage, ni rôle, ni titre. Non pas qu’il se soit amusé à retenir beaucoup de noms de célébrités, en réalité, bien souvent trop occupé à se plonger dans l’œuvre elle-même pour chercher à savoir comment s’appelle un tel ou un tel. Mais il y a ce petit quelque chose dans le regard de Fiona qui lui arrache un sourire, à Jonathan. « Ils ont invité du beau monde, » reconnait-il finalement. « Et tu sauras quand seront les guests de cette année ? » La curiosité titillée presque malgré lui – pas qu’il irait jusqu’à s’y rendre, quoique, mais au moins savoir qui oserait le déplacement pour une convention. Qui aurait le loisir de croiser sa charmante voisine en tenue de Beetlejuice (et juste pour ça il serait capable de faire le déplacement, Jon, parce qu’il paierait cher pour voir le résultat du déguisement sur la jeune femme, peut-être légèrement déçu qu’elle n’ait pas sélectionné le personnage de Winona mais il n’ira pas s’en plaindre à voix haute). « Oh, y a des coiffeurs qui font des miracles, tu sais. Mais je comprends que t’aies pas nécessairement envie de passer trois bouteilles de laque. » Le chiffre n’étant qu’une estimation – qu’est-ce qu’il y connait, après tout, en coiffure, lui.

« Damn, je n’me souviens pas de cet ending. » Il se mord l’intérieur de la joue, sourcils froncés mais pas moyen pour lui de faire revenir la moindre image de l’un des plus classiques de Spielberg malgré la quote balancée juste avant. « Mais c’est vrai ce que tu dis. J’ai toujours rencontré des gens avec un avis assez tranché sur ce film-là. Plutôt positif que négatif mais c’est si tu l’aimes, tu l’adores et si tu l’aimes pas… Well, tu l’aimes vraiment pas au point de l’oublier. » Il se dénonce du doigt avec un air coupable, un doigt grattant son arcade. Mais le sujet est dérivé et il prend la perche qui lui est tendue, Jonathan, l’occasion trop belle et bien trop offerte pour qu’il puisse résiste. « Clairement, Travolta mériterait de récupérer le titre de King de Presley, you can’t change my mind. Oh lord, toi comme la moitié du public féminin du film, j’en suis sûr. » Il roule des yeux, faussement exaspéré sans vouloir admettre qu’il n’a aucune idée de si c’est une chorégraphie qu’il pourrait vouloir reproduire, au moins pour le fun. « Mais waoh, clairement celle de Pulp Fiction vaut de l’or. Là, c’est toi qui gagnes des points. » Les mots accentués par un geste de la main large – c’était une certitude que de tous les voisins de l’immeuble, Fiona était celle avec qui il allait passer du temps. Pas que les autres soient très désagréables (il n’a fait que les croiser jusqu’à présent, peu sociable et encore trop enfermé dans son appartement pour chercher à se lier en-dehors, de crainte de faire confiance aux mauvaises personnes) mais il doute qu’ils aient d’aussi bons goûts que sa voisine directe.

La conversation dérive encore, prend un tour un peu plus intime, et Jonathan, il doit ravaler la crise de panique qui serre sa poitrine. She can’t know, se répète-t-il avant de parvenir à répondre des demi-vérités qui devraient éviter qu’elle ne creuse en profondeur, qui devraient satisfaire tous les curieux et pour cause, c’est ce qu’il sert et répète à quiconque posent la question, Nooms incluse dans le lot. Parce que personne ne peut savoir, personne ne peut deviner, ce serait trop risqué, le gang ayant des membres étalés – et peut-être que certains l’ont suivi dans son changement de vie, peut-être aurait-il dû changer d’identité, demander à rejoindre la protection des témoins mais c’est un flic, il a prétendu n’avoir peur de rien et le voilà, à avoir peur de tout. « Non, il y a pire, » reconnait-il avec une moitié de sourire. « J’ai surtout du mal avec les saisons à l’envers. Genre… Il neige en juillet mais tout le monde se baigne pour Noël, what the hell ? Il est où l’esprit de Noël, hein ? » Il se fait grognon, Jonathan, à râler comme un petit vieux – et il incendiera quiconque oserait lui faire la remarque, pas encore prêt à assumer ses quarante ans passés, à présent – parce qu’il a des habitudes et c’est toujours détestable de devoir en changer. Il retourne toutefois la question, à la fois pour éviter qu’elle ne cherche à creuse et par curiosité sincère. Il faut être fou pour quitter les USA et Fiona lui semble relativement saine d’esprit. « Oh, une globe-trotteuse ? Sympa. J’ignorais que tu savais surfer. » Tout comme il ignorait qu’il y avait des spots de surf dans les environs – il avait pensé avoir mélangé avec l’Australie, once again, mais peut-être que les deux sont des pro de ce sport nautique. Il approuve toutefois la conduite à droite d’un vif hochement de tête. « Le sport, très clairement. Pas que le rugby ne soit pas intéressant mais c’est pas un bon match de basket ou de baseball. L’accent aussi est plutôt terrible dans le coin et je crois que l’accent du pays me manque pas mal. Surtout l’accent de Chicago, I mean, come on. On a le meilleur accent de tous les Etats-Unis. » Les réponses sur la langue sans qu’il n’ait besoin d’y réfléchir et il en est le premier surpris, Jon. « Ouais je crois que c’est surtout ça qui me manque pour l’instant. » Avec son job mais il préfère ne pas l’évoquer. « Qu’est-ce qui t’a motivée à te lancer dans un tour du monde ? » Un coup de folie, de son avis.
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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyJeu 25 Fév - 22:00



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Jonathan & Fiona

Jason Isaacs, Fiona verrait toujours en lui le bon méchant sorcier de l'une de ses sagas préférées. Elle en aurait presque oublié qu'il jouait le Capitaine Crochet, c'était un signe qu'il fallait qu'elle regarde Peter Pan une fois de plus. Mais en tout cas, voir que l'acteur avait fait partie des participants, en plus d'autres, à l'une des conventions de Wellington n'avait que davantage donné envie à Fiona de finalement sauter le pas et y aller un de ces quatre. L'américaine sourit à la remarque de Jon.

Oh mais je peux être les deux !

Elle aimait autant la version de Peter Pan jouée par Robin Williams que le côté méchant de Hook par Jason Isaacs, même si la version de Dustin Hoffman avait été remarquable aussi. Tout ça lui donnait envie de se refaire tous les films Peter Pan classiques, un petit retour en enfance ne faisait jamais de mal.

Giancarlo, as in Gus Fring dans Breaking Bad. Me dis pas que t'as jamais vu Breaking Bad ?
Mais sinon oui y a vraiment du beau monde. Je pense qu'ils afficheront des premiers noms de la prochaine édition dans les semaines qui viennent.


Breaking Bad. Pour elle l'une des meilleures séries qu'elle ait eu la chance de regarder, la hype qu'il y avait autour était bien justifiée sur le coup. Fiona retenait assez facilement les noms d'acteurs et actrices, encore plus ceux qui attiraient son attention par leur jeu ou rôle. Racontez-lui juste quelques scènes ou un petit synopsis rapide d'un film ou série, elle saura probablement vous dire duquel il s'agit et vous citer une grande partie du casting, voire des compositeurs de la bande son. Son amour pour le cinéma en particulier et pour tout type d'art de manière générale a commencé depuis très jeune, ce pourquoi elle a continué dans le domaine de l'art. Le fait que son frère travaille dans le cinéma c'était la cerise sur le gâteau. En grandissant, ils passaient beaucoup de temps, jusqu'à pas d'heure, à parler de réalisateurs, de dernières sorties, et tout autre sujet autour. Forcément, c'était devenue une passion. C'est pourquoi il n'était pas rare que Fiona s'amuse à se déguiser en personnages de films ou séries qu'elle appréciait, en dehors de ce qui était plus mainstream dans la culture populaire. Comme Beetlejuice.
La discussion avec Jonathan était très fluide, Fiona avait l'impression de le connaître depuis des années. C'est pour dire à quel point le cinéma pouvait facilement rapprocher les gens. Là voilà en pyjama sur son canapé, un bol de pop-corn entre eux deux, à se partager leurs avis sur les diverses chorégraphies de certains films, dont celle de Pulp Fiction que Fiona avait appris.

Et je dois avoir la perruque de Mia Wallace quelque part !

A l'entendre parler de costumes et perruques, l'on pourrait croire que Fiona avait une pièce dédiée à ça. Ce n'était peut-être pas une pièce, mais une petite partie de son placard. Pour des tenues comme pour le personnage d'Uma Thurman, ce n'était pas difficile de trouver ce qu'il faut dans la garde-robe de tous les jours.

Discussion sur le septième art à part, Fiona était assez curieuse d'en apprendre un peu plus sur Jonathan, parce qu'elle avait décidé que ce serait son ami. Contrairement à elle, il semblait avoir beaucoup de mal à s'adapter à la Nouvelle-Zélande, ce qui ne manque pas de l'amuser, en vrai.

C'est vrai qu'étant de Californie, ça ne m'a pas trop choquée le soleil à Noël, mais je peux comprendre que ça déstabilise !

C'est vrai que quand Fiona était encore aux US et qu'elle cherchait vraiment l'expérience féérique de Noël avec neige et compagnie, elle allait ailleurs que dans sa région natale, qui, des fois, enregistrait des températures assez hautes en hiver. Merci le réchauffement climatique aussi. Donc pour quelqu'un qui venait de Chicago, avec des hivers bien enneigés, elle pouvait comprendre que c'était frustrant.

Hm, j'avoue que même si je regarde pas forcément tous les matchs, un bon Lakers versus Bulls, ça me manque pas mal ! Ah et l'ambiance du Superbowl aussi.

Fiona était peut-être très sportive comme personne, mais elle ne suit pas forcément tous les matchs de tous les sports. Mais elle gardait de bons souvenirs des quelques matchs des Lakers auxquels elle a eu la chance d'assister quand elle était à Los Angeles. Et puis toutes les soirées avec sa famille à suivre les Padres de San Diego ou les Dodgers de LA au baseball. C'était plutôt les souvenirs qui faisaient que ça avait une place spéciale dans son cœur.

Meilleur accent... debatable. Mais si t'es nostalgique, je pourrais te sortir des pahp-corn et haht-dog si ça peut te faire plaisir.

Petit sourire malicieux aux lèvres. Le cliché de l'accent de Chicago où tous les "o" ressemblaient à des "ah". Mais c'est vrai qu'il était pas mal, leur accent. Elle ne pouvait pas trop faire la maligne, venant de Californie. Heureusement qu'elle ne plaçait pas le mot "like" chaque deux mots dans sa phrase.

Disons que je m'étais un peu perdue dans une relation, et c'était un moyen de me retrouver. J'avais besoin de nouveau, de changer d'air, et du coup j'ai tout bien organisé. Meilleure décision de ma vie !

Fiona ne parlait peut-être pas à tout va des aspects un peu plus négatifs de sa vie, comme son ancienne relation toxique et son passage par une brève réhabilitation pour sa dépendance à l'alcool, mais elle n'en avait absolument pas honte. Donc, lorsque le sujet de discussion voulait qu'elle aborde ça, alors elle le fait, sans hésitation. Tous les événements qu'elle a connus ont fait d'elle la personne qu'elle était aujourd'hui, et c'était le côté positif sur lequel elle préférait se focaliser.

Et tu travailles dans quoi, Jonathan from Chicago ?

Fiona vient piocher un autre pop-corn. Elle ignorait bien sûr que cette question pouvait rendre Jonathan mal à l'aise, mais c'était une interrogation assez naturelle quand on apprenait à connaître quelqu'un.                       




@Jonathan Cox

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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyMer 14 Avr - 18:41

@fiona hanson

Le rire éclate et il secoue la tête, Jon. C’est qu’il n’est pas tant surpris que ça par la réponse de Fiona, en réalité ; et même s’il l’aurait instinctivement rangée dans la catégorie des Robin Williams et Mrs Doubtfire fans, maintenant qu’il la scrute et qu’elle l’a admis, ça n’a vraiment rien de surprenant qu’elle soit à la fois pour une version de Peter Pan et pour une version de Crochet. Il ne répond, laisse le sourire toujours accroché à ses lèvres parler pour lui, plutôt. Sourire qui se transforme pourtant en grimace, l’esprit allant fouiller dans les méandres de ses souvenirs quelque chose à raccrocher à ce nom qui lui reste inconnu. Le nom de la série lui évoque quelque chose (il croit qu’il est question de drogue) mais la grimace s’étire et il prend son air le plus sheepish qu’il puisse offrir. « Désolé… ? C’est la série avec Hal de Malcolm in the Middle, right ? » Parce que c’est ainsi qu’il connait l’acteur — Hal, le père de Malcolm, Francis et les trois autres dans la série qu’il a zieuté ici et là (pour ne pas dire dévoré). « J’en déduis, par ton regard, que tu m’enjoins à mater Breaking Bad asap, » avance-t-il, un sourcil qui se soulève légèrement et la grimace disparaissant petit à petit de ses traits pour laisser, de nouveau, place au fantôme d’un sourire. Rendu curieux par cette guest list à venir, il prend note mental d’essayer d’y jeter un oeil à l’occasion, pourtant peu certain d’y repenser d’ici-là (ni même de savoir où chercher, en réalité, le nom de la convention ayant déjà été reléguée au second plan dans son esprit comme un détail oubliable). « Wait a minute, » qu’il interrompt en levant une main. « Quand tu dis que tu as la perruque de Mia, tu veux dire… Celle portée par Uma ou une qui te permet de faire son cosplay ? » Non pas que la première puisse empêcher la seconde — mais il sait que certains fans dépensent dans des props utilisés lors de tournage pour s’en faire une collection. Et s’il n’est pas de ceux-ci, Jonathan, il doit quand même reconnaître qu’une perruque ayant approché la grande Thurman ne peut qu’éveiller son intérêt (et peut-être un rapide crush pour l’actrice passé depuis de longues années, en théorie).

Mais la discussion dérive, prend un tour un peu plus personnel alors que la curiosité est de mise et les sujets plus ancrés dans le monde réel, celui qui les entoure et les a fait débarquer ici, en terre si lointaine du pays d’origine. La météo détraquée (du point de vue de l’ancien policier), la vie si différente de ce à quoi il s’est habitué, à quoi ils sont habitués, Fiona étant une fellow American citizen à la base, il n’a aucun doute quant au fait qu’elle doit partager au moins quelques unes de ses difficultés d’intégration — juste pas celle concernant la météo folle de la Nouvelle Zélande. Il secoue la tête, Jon. « Right, t’as l’habitude de piquer des têtes en plein mois de décembre. » Une folie inconcevable, pour lui, quand même bien les températures s’y accordent bien. C’est davantage une question de principe, de pouvoir distinguer les époques et les périodes de l’année plutôt que d’avoir l’impression que chaque jour est une copie de la précédente (ironique, certes, pour lui qui déteste changer ses habitudes, mais savoir qu’il ne fait pas les mêmes activités en juillet et en janvier lui plaît). Ca lui donne l’impression, même fausse, de pouvoir s’ancrer dans une certaine temporalité et de ne pas perdre complètement la tête. Il ne préfère même pas imaginer vivre dans l’un ou l’autre de ces pays où il fait nuit six mois dans l’année. « Je pensais pas qu’un jour je regretterai les tempêtes de neige de Chicago en novembre. » L’aveu qui tombe finalement, une véritable surprise pour lui mais c’est le constat fait. Il a un bras qui se lève du dossier où il est posé, le doigt qui se tend en direction de Fiona et le sourire qui se fait sincère, heureux. « Aaah, that’s something I wanna hear! » Le Super Bowl, les véritables match (le véritable sport, irait-il même jusqu’à penser, préférant rejeter net l’existence de ce rugby auquel semble tant attachés les gens du coin). « Man, j’arrive pas à croire que si on veut pouvoir suivre le Superbowl maintenant, il va falloir calculer le décalage horaire. » La réalisation le frappe à l’instant et il écarquille les yeux. Il sait faire ses maths, ne doute pas qu’il est encore capable de mettre un réveil pour suivre un bon match (et même la cérémonie d’ouverture, en réalité, parce que c’est une tradition) mais la gymnastique intellectuelle n’était pas tout à fait prévue au programme. « Debatable???? Debatable ? » Qu’il répète, incrédule, avant de lever au plafond un regard exagérément peiné. « Alright, quel est donc le meilleur accent pour toi ? » A peu près certain de pouvoir le décrédibiliser au yeux de la jeune femme — même si ça ne lui fera sans doute pas plus apprécié l’accent chicagoan. « Et n’oublie pas de me donner quelque pop quand tu prétendras venir de Chicago, would you? Plutôt que du soda. » Le sourire qui se fait un peu plus malicieux, la taquinerie sur le bout de la langue, quand bien même elle se moque de l’accent qu’il semble tant chérir. Il est plus qu’au fait de la prononciation parfois ridicule des Chicagoans. L’amusement disparaît toutefois de ses traits alors que Fiona évoque brièvement sa motivation à lancer son tour du monde — elle n’en dit pas grand chose et peut-être qu’il est trop parano, Jon, ou peut-être que c’est l’habitude du boulot qui veut ça, mais il croit deviner, Jon, que ce n’est que la face visible de l’iceberg. Il devine donc ce qui a pu être et peut-être qu’il se trompe (il l’espère, il en a trop vu, des couples brisés par un comportement nocif, il a conscience qu’il n’a lui-même pas été un exemple avant qu’il ne se décide à fuir dans un autre pays).

Il se fige une seconde, le sourire crispé et la respiration soudainement bloquée. C’est une question innocente, qu’il essaie de se convaincre. Une question normale. Une question qui ne devrait pas ainsi serrer son coeur, une question qui ne devrait pas tordre ses entrailles. Une question qui ne devrait pas l’angoisser, le glacer de terreur et lui donner envie de se lever, de vérifier qu’il n’y a pas de caméras ou de micro installés ici et là. She doesn’t know, qu’il se répète une nouvelle fois, ne serait-ce que pour calmer les palpitations de son coeur. Et il y parvient, après ce qui semble être de longues minutes mais ne sont en réalité que quelques secondes. « Currently, rien de particulier. Je cumule quelques jobs ici et là, je découvre des métiers. » Il parvient à hausser les épaules, à tourner la tête pour ne pas scruter sa réaction, à s’empêcher de la sonder et essayer de lire dans ses micro-expressions si elle s’attendait à autre chose — la vérité, peut-être. Il pourrait, pourtant, lui admettre avoir été flic, avant, là-bas au pays. Avoir possédé une plaque et une arme de service, avoir porté l’uniforme et résolu des enquêtes. Mais les mots sont coincés dans sa gorge, coincés dans ce qu’il ne parvient pas encore à calmer totalement, à apaiser dans cette tempête d’angoisse qui revient. Alors il plonge la main dans le bol de pop-corn à la place pour donner le change, feindre sa nonchalance. « J’ai filé quelques coups de main au zoo, cet été. » Il précise finalement, peut-être pour donner une idée mais ça reste vague. « Et toi, comment occupes-tu tes journées quand tu ne reproduis quelques uns de nos personnages préférés ? »

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MessageSujet: Re: turn the tv on / fiona (#)   turn the tv on / fiona EmptyMar 4 Mai - 12:29



Turn the tv on
Jonathan & Fiona

Regard légèrement choqué, c’est à peine si Fiona exagérait que Jonathan ne connaisse pas Breaking Bad, comme si c’était la fin du monde et qu’il ait raté la meilleure série de tous les temps. C’était, évidemment, l’un des meilleurs visionnages de Fiona, tout un tas de suspens et le jeu d’acteurs à féliciter. Brian Cranston, comme à son habitude, excellent. Capable de passer d’un rôle comique à quelque chose de plus sérieux avec une crédibilité apparente.

Exactement, c’est lui. Et en effet, je t’encourage vivement à binger la série. Ça peut paraître un peu lent au début, mais dès que t’es dedans, masterpiece.

Probablement l’une des meilleures fins de série aussi. L’enthousiasme de Fiona en parlant du monde du cinéma et de la télévision était palpable. Elle a bien fait d’ouvrir la porte quelques heures de cela. Avoir un voisin partageant tout un tas de passions communes, et ne la regardant pas bizarrement lorsqu’elle parle de costumes, n’était-ce pas le rêve ?

I wish ! Nan juste une qui lui ressemble. Tu crois que j’aurais pas des clones d’Uma Thurman dans mon appart’ si j’étais en possession de son ADN ?

Bon, ok, creepy, mais ce n’était pas du genre de Fiona de filtrer ses pensées. Elle rigole à sa propre connerie. La graphiste essayait de rester tout de même raisonnable quand il s’agissait d’acheter des objets dérivés ou costumes. Elle savait se faire plaisir de temps en temps, mais elle n’allait pas y dépenser toute sa fortune. Alors un costume sortant directement du set d’un film, elle n’osait pas imaginer la somme demandée.

Leur discussion très fluide laisserait penser qu’ils se connaissent depuis des années, alors que ce n’était pas du tout le cas. Il fallait donc bien en apprendre un peu plus l’un sur l’autre, d’autant plus qu’ils sont originaires du même pays, ça donnait matière à discussion, et un peu de nostalgie aussi. Jonathan est déstabilisé par les saisons inversées, alors que cela n’a pas dérangé Fiona plus que ça, habituée à avoir souvent du soleil même en hiver en Californie. Sourire élargi en parlant du SuperBowl. La brune n’était peut-être pas du genre à suivre toutes les épreuves sportives possibles, mais lorsqu’il s’agissait de grands évènements comme le SuperBowl ou les matchs de grandes équipes de basketball, elle était de la partie.  

Ah oui, j’ai dû faire des maths la première année où je suis arrivée aussi, mais là c’est bon ! Je te rappellerai, t’inquiètes.

Non pas qu’il habitait à des kilomètres, elle pourrait limite le crier de son loft que Jon l’entendrait de chez lui. Peut-être bien qu’ils regarderont ça ensemble cette année, Fiona lui proposerait sûrement ça. Que ce soit chez l’un d’eux, ou alors dans un des bars qui le diffusent à Wellington, pour le plus grand bonheur des américains sur place. Mais c’est clair que ce n’était pas la même ambiance qu’au pays.
Fiona, taquine, ne peut s’empêcher d’essayer d’imiter l’accent de Chicago, et va jusqu’à dire que ce n’était pas forcément le meilleur accent américain. Remarque qui a l’air de choquer Jon, la faisant rire davantage.

I have a thing for Southern accents ! Genre Alabama, Louisiana, je trouve ça tellement chill, mellow.

Pour Fiona, c’est dans les régions du sud qui sont le plus prononcés, plus différents. Elle savait même apprécier celui du Texas. Elle guette la réaction de Jon, tout sourire. Les deux passent ensuite au côté un peu plus personnel, ou plutôt Fiona pose la question en premier, curieuse d’en apprendre un peu plus sur son nouveau voisin.

Oh nice, ça a dû être sympa au zoo !

Jon cumulait les boulots, peut-être qu’il faisait de même aux Etats-Unis aussi, loin d’elle de se douter qu’il gardait une partie de sa vie pour lui.

Je bosse dans une galerie d’art en tant qu'ssistante galeriste. Et je fais aussi du graphic design en freelance.

Fiona avait trouvé un rythme plutôt correct entre son travail de tous les jours et ses activités en freelance. Elle en faisait de temps en temps, et se permettait de travailler des fois le week-end ou tard le soir, sans en abuser. Mais comme il s’agit d’un domaine qu’elle aime beaucoup, elle trouve toujours du plaisir lorsqu’elle travaille.

Tu veux une bouteille de pop ? J’en ai quelques-unes au frigo.  

Bien sûr, elle insiste sur le mot ‘pop’, faisant référence à leur discussion d’avant. Si elle lui en proposait une, c’est qu’elle l’invitait à rester encore un petit peu et papoter. Ils passeront donc le reste de la soirée à parler de leurs passions communes, entre autres. Fiona était bien contente d’avoir fait cette rencontre.
               




@Jonathan Cox

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