Tu me fais quoi là ?! - Jolex#1

Tu me fais quoi là ?!

Tu es posé dans ta nouvelle maison en compagnie d'un plan coquin pour la journée. Posé avec lui sur le canapé tu remarques du coin de l'œil ton nouveau voisin qui vous regarde faire comme un pervers. Tu essayes tant bien que mal de ne pas penser à Alex qui est furieux de te voir coucher avec un autre que lui. Un mec comme d'habitude plus âgé que toi et en plus un blond aux yeux bleus d'assez grande taille. Tu utilises une capote avec le mec actuel alors qu'avec Alex voilà un moment que vous n'en portez plus quand vous couchez ensemble. Pour le coup tu ne sais pas quoi penser de ta relation avec lui, tu es plutôt perdu pour le moment. Une voix te hurle sans cesse qu'il est amoureux de toi et qu'il veut plus qu'une simple histoire de cul entre vous mais tu refuses d'écouter cette voix croyant bien que c'est de la folie. Ça fait trois ans et demi que tu es célibataire et ça te convient parfaitement de ne devoir de compte à personne. Pourtant maintenant que tu es là allongé avec le mec qui est assis à califourchon sur toi et que tu vois Alex vous regarder clairement tu te dis qu'il y a un problème quelque part.

Après un moment l'homme avec toi semble comprendre que tu es distrait et te demande ce qu'il se passe. « Mon plan cul habituel nous mate. Je crois qu'il n'est pas très content. » Tu dis en soupirant tandis qu'il se redresse en te proposant d'aller voir le mec en question pour lui proposer un plan à trois et tu vois rouge aussitôt. « C'est mort ! Je suis le seul à avoir le droit de le toucher ! » Tu dis en grognant. L'homme semble mal prendre ton commentaire et te fait remarquer que tu ne sais pas ce que tu veux. Tu soupires donc tandis qu'il s'éloigne et quitte ta maison. Du coin de l'œil tu vois Alex qui te regarde toujours et tu roules des yeux. Tu ne tardes pourtant pas à enfiler des vêtements dans ta chambre à savoir un jean propre et un t-shirt suivi d'une petite lingerie coquine qui lui fera tourner la tête tu en es sûr. Tu files donc ensuite jusqu'à sa maison juste en face de la tienne et tu le rejoins dans sa véranda. « T'es un gros pervers, tu le sais ça ?! Oser me regarder juste pour me déstabiliser pendant que j'en baise un autre ! C'est quoi ton putain de problème White ? » Tu grognes en le fixant longuement. « Entre ça et le fait est que tu t'installes comme de par hasard dans la maison en face de la mienne. T'es un putain de stalkeur ou quoi ? » Tu continues en le fusillant du regard puis tu croises les bras contre ton torse. « Je te comprends pas. Je suis célibataire, je fais encore ce que je veux de ma queue comme de mon cul et je n'ai aucun compte à te rendre que je sache... » Tu commentes mal à l'aise parce que tu sais au fond de toi que c'est faux. Et qui plus est toi tu vas voir ailleurs mais lui tu sais très bien que tu deviendrais fou s'il en faisant autant. Pourtant il n'en fait rien, tu le tiens par les burnes en fait... « Alex.. Je pige rien là... » Tu dis mal à l'aise...

Ça faisait un moment qu'Alex en pinçait pour Johan. Et si au début, il avait accepté l'idée qu'il aille voir ailleurs et que leur relation ne soit qu'un plan cul régulier, cela commençait de plus en plus à lui peser. Il faisait beaucoup d'efforts pour canaliser sa jalousie naturelle. Il se disait même qu'en donnant à son amant des marques d'affection, il pourrait le contenter amplement et lui permettre de se poser. Qu'y avait-il de mal à vouloir être exclusif ? Rien ! Ce serait ainsi la consécration de leurs années de relation. Mais seulement, Kim ne l'entendait pas de cette oreille. Il semblait considérer White comme un objet, un chibre vivant sur lequel venir poser son fessier. Alex le voyait de plus en plus comme ça et ça lui déplaisait. Pour cause ! Son coeur de docteur souffrait de plus en plus de cette situation. Il éprouvait des sentiments pour cette belle tête blonde. Il se voyait passer le reste de sa vie avec lui, à le faire grimper au rideau, certes, et aussi à l'aimer, tout simplement. Effectivement, il avait emménagé juste en face de chez Johan. Sciemment. Il voulait être plus près de lui, faciliter leurs entrevues. Dans sa tête, il nourrissait le fantasme qu'il rapplique un soir, pour demander du sel, ou des pâtes... Alex l'aurait invité à manger avec lui, comme tout voisin courtois, puis une chose en entrainant une autre, ils auraient foutu la vaisselle par terre pour s'envoyer copieusement en l'air sur la table de son salon. Ou sur le plan de travail de la cuisine... ou même sur le bar... bref ! Johan aurait pu dormir chez lui et le matin, remettre ça. Seulement, ça ne se passait pas vraiment comme ça.

Bouffé de l'intérieur par ses élans de jalousie, Alex se plaçait souvent à la fenêtre dès qu'il entendait du bruit dans la rue. Dans 80% des cas, ça annonçait l'arrivée d'un plan cul... Bon, il lui arrivait aussi de se mettre à la fenêtre pour le mater, quand il était tout seul. Johan n'avait pas l'air d'avoir beaucoup de pudeur. D'ailleurs lui-même se baladait à poil chez lui et n'hésitait pas à se montrer. Dès qu'un autre type entrait chez Johan, il ne pouvait s'empêcher de ressentir de la colère et de la frustration. Il était là ! En face de chez lui !!! Prêt à lui offrir tout le sexe du monde et tout l'amour de la création ! Pourquoi fallait-il qu'il fasse appel à des types qui en plus ressemblaient à des cageots ? Aujourd'hui, particulièrement irrité, il resta à la fenêtre, à les fixer. Il savait que ça finirait par perturber Johan, suffisamment pour mettre un terme aux festivités. Oui, il cherchait à lui pourrir son plan, purement et simplement. Cela finit par fonctionner. L'homme se rhabilla et quitter les lieux. Alex ne put s'empêcher d'afficher un sourire satisfait, sans quitter son amant du regard. Il perçut l'agacement mais fut loin de se douter que Johan allait rappliquer. Et pourtant, c'est exactement ce qui arriva. Il le regarda traverser la rue, dans une tenue particulièrement légère. Quelques voisins, qui se trouvaient là par hasard semblèrent interloqués. Ce n'était pas tous les jours qu'un mec à moitié à poil traversait la rue comme une furie, non pas pour trouver du travail mais pour rejoindre son amant. Ou plutôt lui crier dessus. D'entrée de jeu, Alex croisa les bras, ce qui clairement, n'était pas bon signe. Le Docteur White se mettait rarement en colère, sauf que quand ça arrivait, le mot d'ordre devenait : tous aux abris. L’attitude de Johan couplée à la scène qui venait de précéder, eurent tôt fait de le faire fulminer, sans grande difficulté.

- Alors bonjour, déjà... c'est pas parce que je suis à tes yeux un gros pervers, et qu'au miens tu es un petit con que ça t'exempte de politesse.

Sa voix avait claqué comme un coup de bâton. Quelques voisins, intrigués par le spectacle, regardaient en leur direction. Faut dire que dans leurs éclats de voix, ils n'étaient pas très discrets. Et Alex ne fit aucun effort pour le devenir, puisqu'il ajouta :

- En même temps, si tu veux pas que je regarde, t'as qu'à pas baiser devant la fenêtre de sorte que je te vois cartonner d'autres types ! Qui est le gros pervers dans l'histoire, hein ? Je parierais sur le type qui s'exhibe et a le culot de venir me taper un scandale !

Il appuya alors son doigt sur son torse, vindicatif :

- Moi j'ai pas de problème ! C'est plutôt toi qui en as un !!! Non mais t'as vu la tronche de ce type ??? Comment tu peux coucher avec ça ? Il a même pas de charme !!! Et c'est pareil avec tes autres plans culs ! A croire que tu les récupères dans une benne à ordure ! C'est moi qui ne comprends pas comment tu peux baiser avec des machins pareils ! Tu peux pas te trouver quelqu'un de parfait ? Moi par exemple ? T'as qu'à traverser la rue en plus ! Et vas pas me dire que ça te pose un problème cette situation. Pour te faire sauter tu sais trouver ma porte !

Il n'en démordait pas. Il commença à faire de grands gestes et plus ça allait, plus le ton de sa voix était orageux et son visage obscurci par la colère :

- Qu'est-ce qu'ils t'apportent que je ne peux pas te donner, hein ? Un cul à fourrer ? Je te l'ai déjà dit, je n'ai aucun problème à ce que fourres le mien si ça te chante ! Puis, je sais pas, ça fait des années qu'on baise et que c'est le pied... je comprends même pas que tu ailles voir ailleurs... ça me dépasse ! Et puis que tu viennes chez moi, me gueuler dessus, par dessus le marché... Je sais pas, à un moment tu poses pas la question de savoir si tout ce temps ne rend pas les choses spéciales ? T'as eu combien des "plans culs" aussi réguliers et durables ? Aucun... je suis le seul. Même pas la peine que tu cherches... Et tu te dis même pas que si ça continue c'est peut-être, je sais pas ? Que je tiens à toi ??? Ce que ces mecs te donnent, je peux te le donner moi aussi ! En bien meilleur ! Au centuple ! Et putain de bordel de merde, le pire c'est que TU LE SAIS ! Et tu fais comme si tu ne savais pas ! C'est moi qui pige rien à ton manège ! QUE DALLE !

C'était la première fois qu'ils se clashaient. Et ça n'était pas paisible. Loin de là. Alex avait une veine sur le front qui témoignait de sa colère. Certes, il faisait aussi de la mauvaise foi. Mais quand on comprenait les sentiments qu'il éprouvait pour Johan, il n'était pas compliqué de passer outre. En tout cas, leur altercation avait attiré pas mal de monde. Objectivement, Alex s'en foutait royalement. Il était trop concentré sur son amant pour remarquer tout ça. C'était quand même dingue de voir à quel point Johan le faisait brûler de l'intérieur. S'il réagissait de façon aussi intense et aussi frontale, ça découlait des sentiments qu'il éprouvait pour lui et du fait qu'il commençait à douter, qu'ils soient réciproques. En tout cas, Johan était venu pour vider son sac et il ne s'attendait probablement pas à ce que le Docteur White, d'ordinaire si gentil et agréable, sorte les gants de boxe ! L'atmosphère était on ne peut plus électrique ! Mais à qui la faute ? A l'un et l'autre ? Totalement.

   

Tu me fais quoi là ?!

   

C'est évident que tu ne réalises pas du tout les sentiments qu'il a pour toi. Tu te voiles la face, préférant te dire qu'il s'agit simplement de sexe pour ne pas heurter ta sensibilité. Et puis il faut le dire tu as armé ton cœur pour ne plus tomber amoureux. Sauf que clairement amoureux tu l'es et quand bien même tu voudras changer ça tu ne le pourras pas. Seulement voilà assumer que tu es amoureux de nouveau c'est plus facile à dire qu'à faire et pour tout dire tu n'en es même pas conscient. Naturellement tu es conscient de ta jalousie et de ta possessivité et ça éveille des questions dans ton esprit. Cependant tu n'es pas prêt encore à accepter qu'il y a bien plus qu'une question de cul entre vous deux. C'est trop flou dans ton esprit et tu ne sais pas trop comment se positionne Alex avec tout ça. Évidemment que tu es conscient qu'il est jaloux que tu ailles voir ailleurs au travers de tes films de cul comme de tes plans cul réguliers. Mais pour toi c'est juste de la possessivité parce qu'il a peur que tu couches sans capote avec quelqu'un d'autre que lui ou que tu offres ton cul à un autre qu'à lui. Tu ne sais que trop bien qu'il est possessif envers ton fessier.

Néanmoins tu étais bien loin de t'attendre à ce qu'en venant le voir pour gueuler sur lui qu'il t'en mette lui aussi plein la gueule "Alors bonjour, déjà... c'est pas parce que je suis à tes yeux un gros pervers, et qu'aux miens tu es un petit con que ça t'exempte de politesse." Tu le fixes en fronçant les sourcils. Un petit con ? Il est sérieux là ? Il n'a pas tort mais c'est bien la première fois qu'il te parle comme ça. "En même temps, si tu veux pas que je regarde, t'as qu'à pas baiser devant la fenêtre de sorte que je te vois cartonner d'autres types ! Qui est le gros pervers dans l'histoire, hein ? Je parierais sur le type qui s'exhibe et a le culot de venir me taper un scandale !" Tu rougis aussitôt tandis qu'il appuie son doigt sur ton torse et tu baisses la tête "Moi j'ai pas de problème ! C'est plutôt toi qui en as un !!! Non mais t'as vu la tronche de ce type ??? Comment tu peux coucher avec ça ? Il a même pas de charme !!! Et c'est pareil avec tes autres plans culs ! A croire que tu les récupères dans une benne à ordures ! C'est moi qui ne comprends pas comment tu peux baiser avec des machins pareils ! Tu peux pas te trouver quelqu'un de parfait ? Moi par exemple ? T'as qu'à traverser la rue en plus ! Et vas pas me dire que ça te pose un problème cette situation. Pour te faire sauter tu sais trouver ma porte !" Tu fronces les sourcils. Il se prend donc pour le mec idéal ? Et la modestie on en parle ou bien ? Tu ne relèves pas cependant.

Au lieu de surenchérir tu le fixes avec un air tristounet tandis qu'il reprend la parole t'en mettant encore plein la gueule "Qu'est-ce qu'ils t'apportent que je ne peux pas te donner, hein ? Un cul à fourrer ? Je te l'ai déjà dit, je n'ai aucun problème à ce que tu fourres le mien si ça te chante ! Puis, je sais pas, ça fait des années qu'on baise et que c'est le pied... je comprends même pas que tu ailles voir ailleurs... ça me dépasse ! Et puis que tu viennes chez moi, me gueuler dessus, par dessus le marché... Je sais pas, à un moment tu te poses pas la question de savoir si tout ce temps ne rend pas les choses spéciales ? T'as eu combien des "plans culs" aussi réguliers et durables ? Aucun... je suis le seul. Même pas la peine que tu cherches... Et tu te dis même pas que si ça continue c'est peut-être, je sais pas ? Que je tiens à toi ??? Ce que ces mecs te donnent, je peux te le donner moi aussi ! En bien meilleur ! Au centuple ! Et putain de bordel de merde, le pire c'est que TU LE SAIS ! Et tu fais comme si tu ne savais pas ! C'est moi qui pige rien à ton manège ! QUE DALLE !" Tu soupires tristement en entendant ses mots. Il a visé juste c'est ça le pire. C'est qu'il vise en plein dans le mile mais c'est tellement gênant de devoir l'entendre te dire tout ça. « Donc quoi ? Je t'appartiens c'est ça que tu essaies de me dire Monsieur Je Suis Parfait ? » Tu réponds en soupirant. « J'ai du mal à comprendre ce que tu veux de moi... Je suis perdu. T'es là, t'es super jaloux.... T'es possessif avec mon cul... Mais je te rappelle qu'il n'y a qu'un seul et unique homme qui a baisé mon cul et c'est toi. Ça ne te suffit donc pas ? Il t'en faut encore plus ? Tu veux quoi au juste ? » Tu ajoutes mal à l'aise. « Je ne veux pas te partager avec quiconque pour tout dire. Le mec de tout à l'heure il voulait faire un plan à trois. J'ai refusé. Je ne veux pas qu'un autre que moi te touche.... Je ne sais plus comment me positionner. J'ai l'impression que tu ressens des choses étranges pour moi et c'était pas trop prévu au programme. On était censés baiser et qu'il n'y ai pas de réels enjeux. Alors à quoi tu joues ? » Tu continues timidement.

« Je n'ai pas envie de me disputer. J'ai du mal à comprendre ton attitude à venir vivre dans la maison en face de la mienne et à ruiner mes plans cul en me fixant comme ça... Ton regard m'angoisse Alex... Mais je ne veux pas te perdre pour des conneries. Alors dis-moi ce que tu veux sans tarder qu'on réfléchisse et qu'on mette les choses à plat s'il te plaît. » Tu poursuis en baissant la tête. « J'ai peur de ce que tu ressens Alex. Je ne sais pas si je suis prêt à accepter d'aller plus loin que du sexe. Et je ne suis pas non plus prêt à te partager avec d'autres. Je suis perdu.... » Tu confies tristement. T'as un peu honte pour tout dire, tu te sens con, t'es outré, scandalisé mas tu ne veux pas te disputer. Certes tu as agis comme un con en venant lui taper un scandale ici et maintenant ce soir mais tu ne veux pas que ça s'arrête. « Je ne veux pas te perdre... » Tu dis timidement....

- Je n'ai pas dit que tu m'appartenais, n'inverse pas les rôles ! Je dis que tu gâches ton temps avec des mecs qui ne ressemblent à rien et qui en plus ne t'apportent pas le quart de ce que je peux t'apporter. Ca fait trois ans que je te vois jouir, je te rappelle. Et je sais quand tu prends vraiment ton pied !

Là-dessus, il n'en démordait pas. Il voyait bien la façon dont le visage de Johan se tordait quand il éprouvait un plaisir sans limite. Et jusqu'à maintenant, avec tous les amants qu'il avait vu défiler, il ne voyait rien de tout cela. Certes, en affirmant cela, il se trahissait sur le nombre de fois où il espionnait son amant, derrière sa fenêtre. Il avait même acheté des jumelles pour ne pas rater ce genre de détails. La suite l'agaça, tant et si bien qu'il posa ses mains sur ses hanches et souffla fortement en levant les yeux au ciel. C'était rare, très rare que White se mette dans un état pareil. Et ça voulait tout dire. Johan était devenu si important dans sa vie que tout ce qui le touchait parvenait à le révolter à une vitesse et une puissance inimaginables. Là, en l’occurrence, ce qui l'énervait, c'était que Johan ne considère leur relation qu'à sens unique. Pourquoi pourrait-il s'amuser et pas Alex ? Parce qu'il était un acteur porno ? Ok, dans son métier, et même si White désapprouvait, le sexe n'était rien de plus qu'un moyen de gagner de l'argent. Ca le dérangeait de plus en plus, mais ça encore, ça pouvait passer. Le fait que Johan reçoive chez lui des plans d'un soir, franchement pas géniaux physiquement, ça l'énervait et oui, ça le rendait jaloux. En fait, ça le heurtait parce que lui, il n'avait d'yeux et de palpitations que pour le jeune interne. Il le badait d'un regard pétillant dès qu'il en avait l'occasion. Le genre de regard avec des pépites dans les yeux, entre admiration et amour, parfois même avec les deux. Et il n'avait même pas pensé à chercher son bonheur ailleurs. Il aurait pu, parce qu'il avait du charme, qu'il était gentil et plutôt bien foutu physiquement. Jamais, depuis qu'il fréquentait Johan, il se réservait exclusivement pour lui. Sans doute était-ce pour ça que ça le blessait autant et qu'il partait au quart de tour. Bien que Johan soit redescendu face à la colère sourde qu'il venait de susciter, Alex, lui était encore bien énervé lorsqu'il lui répondit :

- Bien sûr ! Donc dans l'hypothèse où je voudrais moi aussi faire venir un mec ici chez moi, je n'en aurais pas le droit parce que tu ne veux pas. Et après, c'est moi qui suis super-jaloux ? Mais par contre, toi, t'as le droit de faire ce que tu veux et je devrais fermer ma gueule ? Désolé, mais c'est pas comme ça que ça marche ! Dans ton monde à toi, peut-être mais pas dans le mien !

Et tandis que Johan exprimait sa crainte de ce qu'Alex ressentait, celui-ci sembla désemparé. Et sans doute pour la première fois dans leur conversation, sa voix se troubla, alors qu'il répondait :

- C'était y'a trois ans, quand on a commencé ! A ce moment-là, on ne voulait pas que ça joue sur ton internat, donc oui, on était d'accord, ce n'était que du cul ! Mais il y a 3 ans !! Pour moi les choses ont changé, je croyais que pour toi aussi !

Etait-ce des larmes qui faisaient briller ses yeux azur ? Difficile à dire.

- Tu veux que je te dise ce que je veux ? C'est toi que je veux ! Toi, toi, toi, rien que toi ! Ca me rend fou de voir défiler tous ces mecs ! J'ai des sentiments pour toi ! Ca va au delà du sexe ! Au delà de ton cul ! Tu me plais, sur beaucoup d'aspect, ce que je vis avec toi, ça fait longtemps que je ne l'avais pas ressenti. Et moi, c'est ça que je veux. Je comprends pas comment tu n'arrives pas à voir que je t'aime. Oui, je t'aime... c'est un drame pour toi ? Dis-moi que tu ne ressens pas la même chose, Johan... dis-moi que pendant trois ans, j'ai juste été une bite sans âme sur laquelle tu venais t’empaler... dis-moi que je ne compte pas pour toi... dis-moi que je ne suis qu'un malade, que je me suis trompé sur ce que je ressens, que c'est pas toi qui me fait vibrer comme ça !

Ponctuant sa phrase, il lui prit la main et la posa fermement sur sa poitrine, au niveau de son coeur. Johan pouvait sentir le rythme effréné auquel il battait, preuve, s'il en fallait vraiment une, que tout ce qu'il lui disait était authentique. Cette fois, ce fut bien une larme qui roula sur sa joue, mais dans les mots qu'il prononça, il n'y avait plus aucun doute, c'était un ultimatum qu'il posait. Ca lui déchirait l'âme, mais il savait qu'il ne pouvait pas continuer comme ça :

- Si tu ne veux pas me perdre, tu sais quoi faire... Je peux prendre sur moi certaines choses, mais ça ne peut pas continuer comme ça. Parce que ça me fait souffrir et que je n'arrive plus à le supporter. Alors ne me dis pas ce que je veux entendre... sois franc... je suis prêt à t'accorder du temps, si tu ressens les mêmes choses que moi mais que tu as des difficultés à faire le tri... par contre, ce manège là, j'en veux plus... je ne veux plus avoir le coeur en miettes à chaque fois que je vois un trou du cul rentrer chez toi...

   

Tu me fais quoi là ?!

Tu te sens mal, tu vois bien qu'il est mal dans sa peau ainsi que dans sa vie et tout ça c'est entièrement de ta faute, t'en es conscient. Et ça te rend malade parce que t'es pas là pour faire du mal à quiconque. Pourtant sa possessivité avec ton cul comme avec le reste de ton corps, tu ne peux la garder pour toi et tu lui fais donc remarquer mais comme toujours ton amant a réponse à tout "Je n'ai pas dit que tu m'appartenais, n'inverse pas les rôles ! Je dis que tu gâches ton temps avec des mecs qui ne ressemblent à rien et qui en plus ne t'apportent pas le quart de ce que je peux t'apporter. Ça fait trois ans que je te vois jouir, je te rappelle. Et je sais quand tu prends vraiment ton pied !" Tu rougis en baissant la tête. Bon il mate clairement là...

C'est un peu déstabilisant pour toi. C'est de la possessivité et de la jalousie mal placées car il veut se convaincre lui-même qu'il est meilleur pour toi que tous tes plans d'une nuit. Il a raison, il est largement meilleur et toi aussi tu le sais mais tu as peur. Tu lui confies néanmoins être jaloux en ayant refusé un plan à trois avec ton plan de ce soir et lui. "Bien sûr ! Donc dans l'hypothèse où je voudrais moi aussi faire venir un mec ici chez moi, je n'en aurais pas le droit parce que tu ne veux pas. Et après, c'est moi qui suis super-jaloux ? Mais par contre, toi, t'as le droit de faire ce que tu veux et je devrais fermer ma gueule ? Désolé, mais c'est pas comme ça que ça marche ! Dans ton monde à toi, peut-être mais pas dans le mien !" Tu penches la tête sur le côté tristement en gardant la tête baissée. Tu n'oses rien dire tu as bien trop peur qu'il retourne tout ce que tu dis contre toi du coup tu te la boucles. "C'était y'a trois ans, quand on a commencé ! A ce moment-là, on ne voulait pas que ça joue sur ton internat, donc oui, on était d'accord, ce n'était que du cul ! Mais il y a 3 ans !! Pour moi les choses ont changées, je croyais que pour toi aussi !" Tu soupires, évidemment que les choses ont changées pour toi aussi mais l'admettre c'est bien trop difficile.

Après un instant tu finis par relever la tête vers lui et tu constates qu'il a les larmes aux yeux. Il est dans le même état que toi visiblement et ça ne te rassure pas vraiment de voir qu'il souffre au point d'être ému aux larmes juste à cause de toi. Tu lui demandes alors ce qu'il veut, lui faisant comprendre que tu as peur de tout ceci au passage "Tu veux que je te dise ce que je veux ? C'est toi que je veux ! Toi, toi, toi, rien que toi ! Ça me rend fou de voir défiler tous ces mecs ! J'ai des sentiments pour toi ! Ça va au delà du sexe ! Au delà de ton cul ! Tu me plais, sur beaucoup d'aspects, ce que je vis avec toi, ça fait longtemps que je ne l'avais pas ressenti. Et moi, c'est ça que je veux. Je comprends pas comment tu n'arrives pas à voir que je t'aime. Oui, je t'aime... c'est un drame pour toi ? Dis-moi que tu ne ressens pas la même chose, Johan... dis-moi que pendant trois ans, j'ai juste été une bite sans âme sur laquelle tu venais t’empaler... dis-moi que je ne compte pas pour toi... dis-moi que je ne suis qu'un malade, que je me suis trompé sur ce que je ressens, que c'est pas toi qui me fait vibrer comme ça !" Tu soupires tristement sans mot dire.

A la suite de ça il attrape ta main qu'il dépose sur son torse tout contre son cœur et tu sens bien d'à quel point il bat fort dans sa poitrine. "Si tu ne veux pas me perdre, tu sais quoi faire... Je peux prendre sur moi certaines choses, mais ça ne peut pas continuer comme ça. Parce que ça me fait souffrir et que je n'arrive plus à le supporter. Alors ne me dis pas ce que je veux entendre... sois franc... je suis prêt à t'accorder du temps, si tu ressens les mêmes choses que moi mais que tu as des difficultés à faire le tri... par contre, ce manège là, j'en veux plus... je ne veux plus avoir le cœur en miettes à chaque fois que je vois un trou du cul rentrer chez toi..." Tu soupires tristement en le voyant finalement pleurer et tu essuies aussitôt les larmes qui coulent le long de ses joues. « Pleure pas Lex...Je veux pas que tu souffres. » Tu murmures tristement.

« Je te l'ai dit que je ne voulais pas te perdre alors s'il faut que j'arrête de voir mes plans cul je le ferai pour te garder.... Mais j'ai l'impression que tu veux que tu veux une relation exclusive, un peu comme un couple et ça tu vois je le refuse depuis trois ans... Je t'ai parlé de ma vie, de mon passé, de mon ex qui m'a trahit en me cocufiant... J'ai peur d'accepter une relation amoureuse et que ça se termine mal avec un cœur brisé et des larmes... Comme toi en ce moment en fait. C'est pas ça que je veux. » Tu dis mal à l'aise. « Mais je mentirai en disant que je ne ressens rien. Parce qu'il est vrai que tu me plais et tout... Cependant voilà j'ai peur de m'engager pour du sérieux. Mais j'ai tout autant peur de te perdre si ça peut te rassurer. Je ne veux pas te voir avec un autre que moi. » Tu confies toujours aussi timidement.... « Alex... » Tu murmures en te mettant sur la pointe des pieds pour venir lui voler un tendre baiser comme tu ne lui en donnes jamais. Mais ça ne dure pas bien longtemps et bientôt tu retombes sur tes pieds et tu le fixes longuement. « Qu'est-ce qu'on doit faire ?  » Tu finis par demander ... L'avantage c'est que tu ne fuis pas à toute jambe comme tu l'aurais fait en temps normal. Rien que ça, ça montre bien qu'il y a bien plus qu'une histoire de cul pour toi aussi....

- Je sais ce que tu as vécu... la douleur que tu as eu, ne va pas croire que je l'ignore. Parce que ça n'est pas le cas. C'est pour ça que je suis prêt à te laisser du temps... mais, oui, tu as raison, ce que je veux, c'est être avec toi, en couple. Habiter en face de chez toi, c'est un peu comme t'avoir près de moi sans trop t'envahir. A part quand tu reçois d'autres mecs, je ne t'ai pas dérangé plus que ça. Et ok, je reconnais que parfois, je me rince l'oeil quand tu sors de la douche, mais en même temps, je ne fais que regarder...

Il s'était radouci. En tout cas il ne criait plus. Cela voulait-il dire que la colère était passée ? Oui et non. Alex avait le défaut d'être sanguin, et de monter dans les tours aussi vite qu'il redescendait. Ca donnait un résultat déroutant, surtout quand on vivait sa rage pour la première fois. Il y eut un baiser qui vint légèrement le perturber. Quand Johan posait ses lèvres sur les siennes, comme il venait de le faire, ça lui provoquait une série de frissons dans le dos. Les poils blonds sur ses avant-bras se hérissèrent même légèrement. Il ne voulait certainement pas que leur histoire se termine, même s'il venait de poser un ultimatum. Au contraire, il espérait provoquer un électrochoc et bouger les choses. Certes, cela paraissait quelque peu candide, mais il refusait de renoncer aussi facilement. Il voulait quelque chose d'exclusif pour leur relation. Ok, le fait que Johan soit le passif dans leurs ébats, c'était exceptionnel et singulier. Il appréciait l'idée d'être le seul à avoir pu entrer en lui et à pouvoir prétendre le faire encore. Mais cela ne lui suffisait pas. Parce que même si le sexe occupait 90% de leur relation, White voulait plus. Il souhaitait que les 10% restants se basent sur des discussions, des câlins sur un canapé, devant un film à la con, le matin au réveil, blottis l'un contre l'autre... et pourquoi pas des moments plus romantiques comme il avait tenté d'en introduire dans leur quotidien ? Des fleurs, des petits mots mignons glissés dans son casier. Clairement, il ne manquait pas d'imagination pour faire en sorte que leur "couple" soit plus qu'un rentre-dedans torride. Cependant, comme Johan semblait perdu, Alex se dit qu'une discussion à coeur ouvert s'imposait. Et pour la première fois depuis leur échange, il prit conscience que des voisins les regardaient, visiblement intrigués par le spectacle qui venait de se dérouler sous leurs yeux. Franchement, l'instant n'avait pas été banal.

- Déjà, rentrons à l'intérieur, on y sera mieux pour discuter.

Il ouvrit sa baie vitrée et invita Johan à entrer dans son salon. L'endroit était assez agréable. Si Alex restait minimaliste, il avait du goût dans le choix de sa décoration intérieure. La pièce, lumineuse, était très aérée. Et les couleurs, claires, en harmonie. On avait l'impression d'être dans un petit cocon tout propre. Il prit Johan par la main et le fit s'asseoir sur le canapé. Sans qu'il ne lui demande, il alla chercher deux verres d'eau dans la cuisine, qu'il vint poser sur la table basse. Alex s'assit, non loin de son amant et il reprit la parole :

- J'aurais pu coucher avec d'autres hommes, tu sais... j'ai été dragué, notamment par un patient l'autre jour... mais je n'en ai rien fait. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu me suffis amplement. Je n'ai pas besoin d'aller voir ailleurs, ce que je vis avec toi me satisfait. Et je ne suis pas ton ex... je suis différent, j'essaie de te le démontrer autant que possible... je n'ignore pas que tu as été blessé et que tu as toujours cette blessure en toi. Ce que je voudrais, c'est que tu me laisses une chance. Que je puisse te démontrer que moi, je t'aime et que je ne vais pas te trahir. J'aimerais que tu ne fermes pas ton coeur parce qu'un jour, un connard t'a fait du mal. Moi aussi, tu sais, j'ai pris pas mal dans le passé... des rêves que je pensais atteindre et qui se sont brisés. Mais je suis prêt à prendre le risque d'avoir encore une fois le coeur en mille morceaux, si ça me permet d'être avec toi. A mon sens, te refuser d'aimer ou d'être aimé, c'est le laisser gagner... c'est admettre qu'il t'a définitivement pourri la vie et que tu ne pourras plus y remédier. Ne lui fais pas ce cadeau... tu es bien plus fort que ça !

S'il parlait avec la sincérité qu'on lui connaissait, Alex n'en restait pas moins très doux, l'inverse total de son coup de gueule. Il but un peu d'eau et essuya ses lèvres mouillées d'un revers de main. Restait la question essentielle : et maintenant, que faire ? Il apporta une réponse, qui sonnait comme un deal :

- D'abord je crois qu'on doit arriver se faire confiance. Je vais arrêter de t'espionner... je ne peux pas te demander de croire en moi si je ne te montre pas que je crois en toi. Tu me dis que tu vas arrêter de voir tes plans culs, ok, ta parole me suffit. Par contre, si jamais l'un de nous dérape, il faut qu'il soit sincère avec l'autre... y'a que comme ça que ça peut fonctionner... Ensuite, je pense qu'on doit garder un peu de distance, rester chacun chez soi de façon générale et nous retrouver de temps en temps, pas uniquement pour baiser mais pour passer du temps ensemble, sortir au cinéma, par exemple... Enfin, comme je te l'ai dit, je suis prêt à te donner du temps, à attendre que tu te sentes prêt. A être ton oreille et ton épaule, si tu veux en parler... je te demande juste d'y réfléchir et d'être honnête... mais on ne peut plus continuer comme ça... ça me blesse, ça te fait du mal, et au final, ni toi, ni moi ne sommes heureux, tu comprends ?

Avant que la question ne vienne, il s'empressa d'ajouter :

- Ah et pour... le porno... je t'avoue que je préfèrerais que tu puisses financer tes études autrement et que je suis prêt à t'aider. Mais je peux comprendre que tu veuilles avoir ton indépendance... j'admets que ça me fait chier de savoir que d'autres te touchent, néanmoins, à la rigueur, je le supporte davantage parce que c'est dans un cadre professionnel... je sais que tu fais ça pour l'argent... Bon sang... j'arrive pas à croire que je dise ça... bref, sache en tout cas que si tu veux raccrocher, je t'aiderais financièrement... quitte à ce que tu fasses un peu de boulot chez moi peut-être ? Je ne sais pas, genre, du jardinage ? Bref, je peux aussi te payer pour un travail !

   

Tu me fais quoi là ?!

Oublier aussi facilement ton passif de vie et notamment ce que tu as vécu avec ton premier copain c'est très franchement impossible à faire. Depuis Giuliano la seule chose pour laquelle tu pensais être doué c'était de t'envoyer en l'air... Donc que tout d'un coup Alex te gueule dessus en posant un ultimatum clairement c'est très difficile. T'es là devant lui et t'as clairement les larmes aux yeux et tu n'es sans doute pas loin de pleurer tant tu te sens mal. "Je sais ce que tu as vécu... la douleur que tu as eu, ne va pas croire que je l'ignore. Parce que ça n'est pas le cas. C'est pour ça que je suis prêt à te laisser du temps... mais, oui, tu as raison, ce que je veux, c'est être avec toi, en couple. Habiter en face de chez toi, c'est un peu comme t'avoir près de moi sans trop t'envahir. A part quand tu reçois d'autres mecs, je ne t'ai pas dérangé plus que ça. Et ok, je reconnais que parfois, je me rince l'œil quand tu sors de la douche, mais en même temps, je ne fais que regarder..." Tu acquiesces en posant tes yeux en amande sur lui tandis que tu viens l'embrasser un court instant. Tu le sens se détendre et avoir comme des frissons et ça te fait sourire alors que tu relâches tes lèvres tout en lui demandant ce que vous devez faire.

Alex semble plus détendu que tout à l'heure et ça te rassure beaucoup de voir que la hache de guerre soit enterrée et donc qu'il n'ai plus besoin de hurler sur toi comme il le faisait il y a encore quelques minutes. "Déjà, rentrons à l'intérieur, on y sera mieux pour discuter." Tu acquiesces tandis qu'il te prend par la main en t'entraine à l'intérieur de sa demeure en ouvrant la baie vitrée pour te laisser te poser. Tu te poses sur le canapé tandis qu'il s'éloigne en cuisine et revient peu après avec deux verres d'eau qu'il dépose sur la table basse tout en s'installant près de toi. "J'aurais pu coucher avec d'autres hommes, tu sais... j'ai été dragué, notamment par un patient l'autre jour... mais je n'en ai rien fait. Et tu sais pourquoi ? Parce que tu me suffis amplement. Je n'ai pas besoin d'aller voir ailleurs, ce que je vis avec toi me satisfait. Et je ne suis pas ton ex... je suis différent, j'essaie de te le démontrer autant que possible... je n'ignore pas que tu as été blessé et que tu as toujours cette blessure en toi. Ce que je voudrais, c'est que tu me laisses une chance. Que je puisse te démontrer que moi, je t'aime et que je ne vais pas te trahir. J'aimerais que tu ne fermes pas ton cœur parce qu'un jour, un connard t'a fait du mal. Moi aussi, tu sais, j'ai pris pas mal dans le passé... des rêves que je pensais atteindre et qui se sont brisés. Mais je suis prêt à prendre le risque d'avoir encore une fois le cœur en mille morceaux, si ça me permet d'être avec toi. A mon sens, te refuser d'aimer ou d'être aimé, c'est le laisser gagner... c'est admettre qu'il t'a définitivement pourri la vie et que tu ne pourras plus y remédier. Ne lui fais pas ce cadeau... tu es bien plus fort que ça !" Tu soupires en acquiesçant « je le sais tout ça... Mais j'ai peur. Je l'aimais et il m'a blessé. C'est pire qu'une chirurgie à cœur ouvert dont on n connaît pas l'issue. Alex c'est nettement plus profond que ça. Je ressens des choses bien entendu mais j'ai peur que ça se termine ou que ça se passe mal.... Surtout qu'en vue de notre relation de base qui est professionnelle bah si jamais ça se passe mal ça va empiéter sur nos vies professionnelles en prime. C'est tout ça que je ne veux pas. » Tu confies mal à l'aise. « Après je suis irrémédiablement attiré par toi, ce serait mentir de dire le contraire. J'ai constamment envie de toi. Même quand je couchais avec mes plans cul les trois quart du temps je pensais à toi quand j'étais avec eux. Ce qui est stupide, je le sais, car je n'avais qu'à passer un coup de fil ou venir toquer à la porte en face de la mienne pour que tu me touches et me donnes ce que j'aimerais tellement.... Mais j'avais tellement cette peur d'être dépendant à nouveau et d'aimer que... Bah je me suis comporté comme un con en fait et je t'ai blessé. C'est tout ce que je ne voulais pas... » Tu dis tristement en baissant les yeux. « Je suis désolé Lex... » Tu ajoutes sans oser le regarder étant trop honteux pour ça.

Alex semble bien plus à l'aise désormais. Il se fait plus doux, plus tendre, ça a le don de te rassurer parce que clairement après l'avoir entendu hurler sur toi comme c'était le cas tout à l'heure.... Bah autant dire que tu n'es vraiment pas prêt à réitérer l'expérience. "D'abord je crois qu'on doit arriver a se faire confiance. Je vais arrêter de t'espionner... je ne peux pas te demander de croire en moi si je ne te montre pas que je crois en toi. Tu me dis que tu vas arrêter de voir tes plans culs, ok, ta parole me suffit. Par contre, si jamais l'un de nous dérape, il faut qu'il soit sincère avec l'autre... y'a que comme ça que ça peut fonctionner... Ensuite, je pense qu'on doit garder un peu de distance, rester chacun chez soi de façon générale et nous retrouver de temps en temps, pas uniquement pour baiser mais pour passer du temps ensemble, sortir au cinéma, par exemple... Enfin, comme je te l'ai dit, je suis prêt à te donner du temps, à attendre que tu te sentes prêt. A être ton oreille et ton épaule, si tu veux en parler... je te demande juste d'y réfléchir et d'être honnête... mais on ne peut plus continuer comme ça... ça me blesse, ça te fait du mal, et au final, ni toi, ni moi ne sommes heureux, tu comprends ?" Tu acquiesces tandis qu'il reprend aussitôt la parole "Ah et pour... le porno... je t'avoue que je préfèrerai que tu puisses financer tes études autrement et que je suis prêt à t'aider. Mais je peux comprendre que tu veuilles avoir ton indépendance... j'admets que ça me fait chier de savoir que d'autres te touchent, néanmoins, à la rigueur, je le supporte davantage parce que c'est dans un cadre professionnel... je sais que tu fais ça pour l'argent... Bon sang... j'arrive pas à croire que je dise ça... bref, sache en tout cas que si tu veux raccrocher, je t'aiderai financièrement... quitte à ce que tu fasses un peu de boulot chez moi peut-être ? Je ne sais pas, genre, du jardinage ? Bref, je peux aussi te payer pour un travail !" Tu grimaces en le scrutant « Je ne sais pas.... Ma cousine m'a proposé elle aussi de m'aider si je veux arrêter le porno mais en l'état actuel des choses je ne sais vraiment pas si je suis prêt à arrêter. J'ai besoin d'une indépendance comme tu l'as toi-même compris... J'apprécie que tu veuilles m'aider et je t'en remercie vraiment.... Mais j'ignore si je suis capable de tout arrêter aussi soudainement. Je comprends que tu veuilles m'avoir pour toi tout seul même si je trouve ça flippant. Mais je fais ça depuis des années, j'ai des tournages en cours.... Difficile de tout arrêter aussi vite Alex. Même si je sais que tu ne supportes pas qu'un autre que toi me touche ce que je peux faire c'est continuer le porno mais uniquement pour des films en solo et arrêter totalement les films avec d'autres acteurs. Je doute qu'ils refusent, ils apprécient que je tourne donc c'est aussi une possibilité. Ça me rapportera sans doute moins d'argent parce que les films de masturbation ne sont pas les plus convoités qui soient mais je peux faire ça à la limite tout en me trouvant un autre travail à côté... » Tu dis en le scrutant. « Le réel problème c'est que j'aurai toujours l'étiquette 'acteur porno' de collée sur le front. Tu es prêt à supporter ça ? Parce que tôt ou tard si on se met réellement ensemble on finira par être sous les feux des projecteurs, limite à nous proposer de l'argent pour faire des sextapes ensemble.... Enfin c'est un milieu particulier et je pense que tu le sais depuis le temps. » Tu ajoutes en soupirant. « Enfin si je te dis tout ça c'est pour que tu aies conscience dans quoi tu t'engages .... Pas pour te faire peur ou que tu souffres de nouveau. Mais si jamais on fait tout ça je ne serais plus touché par quelqu'un d'autre que toi et il n'y a que toi que je toucherai.... » Tu conclues dans un dernier soupir d'angoisse, craignant que ça le contrarie et qu'il ne veuille plus rien...

Alex n’ignorait pas que les choses ne changeraient pas du jour au lendemain. Il ne pouvait pas exiger de Johan qu’il coupe court à toute sa vie. Au contraire, ce serait prendre le risque de le refroidir ou pire, le faire fuir. Et puis dans son esprit, si déjà, Johan arrêtait ses plans cul, c’était un excellent début. Dans les faits, le porno, il arrivait à faire la part des choses. En tout cas à réfréner sa jalousie. Son amant faisait ça pour garder de l’argent et ca rapportait bien plus qu’un simple boulot de jardinier, de serveur ou autre. Et forcément, comme les études de médecine étaient onéreuses, la fin justifiait les moyens. Pour faire les choses proprement, Johan aurait du avoir une situation financière plus aisée, ou alors se faire entretenir par ses parents. Mais hélas pour lui, il n’avait rien de tout ça et tenait à s’en sortir par ses propres moyens. C’est la raison pour laquelle il déclina sa proposition. Et White ne put que hocher la tête. La suite des explications ne le fâchait pas au contraire :

- Je ne te demande pas de tout laisser tomber comme ça. Je suis prêt à attendre... bon sauf pour les plans cul, mais ça, je pense que tu l’as compris. Je veux que tu te sentes bien avec moi. Je ne peux pas t’obliger à faire des choses que tu ne veux pas. J’aimerais juste que tu te laisses aller, que tu t’autorises un peu d’amour...

Il resta songeur concernant les mises en garde de Johan. Qu’il soit exposé ? A vrai dire, il n’y avait pas pensé et s’en moquait. Il était loin, l’âge où se préoccuper de son image s’avérait important. A 35 balais, quasiment la moitié de sa carrière, il jouissait d’une excellente réputation et d’une aura imposante. Certes, tout pouvait s’arrêter du jour au lendemain, mais su cel arrivait, ce serait de sa faute ou de son fait. Quand on était le chirurgien de l’année depuis 4 ans, le danger ne venait clairement pas de la hiérarchie. La crainte de Johan, de l’exposer, le fit sourire. Il vint lui prendre la main pour la caresser avant de se blottir contre lui, ce qui, en raison de leur différence de taille, releva du miracle ! Il s’allongea sur le dos, jambes pliées, la tête posée sur les cuisses de Johan. Quel banal plan cul ferait ce genre de choses ? De voir Johan d’en dessous, ca lui fit bizarre. Décidément, quel que soit l’angle, son amant était beau comme un astre.

- Franchement, je m’en fous de ce qu’on pourrait dire ou écrire sur moi. Ils me feront pas un deuxième trou du cul, tu sais... et ça peut te paraître étonnant, mais le passé, ça sera le passé. Ce qui compte, c’est aujourd’hui. Demain... puis, ils pourront baver et dire ce qu’ils veulent. C’est avec toi que j’ai envie d’être, pas eux. Donc ce qu’ils en pensent je m’en branle !

Son regard se fit plus vague avant de s’animer d’une petite lueur. Il reprit la parole, amusé :

- Tu sais, j’ai aucune problème avec mon corps. Donc s’ils veulent une sex-tape, ma foi, je peux me mettre à poil devant la caméra et te donner la réplique !

Il pouffa de rire. Cela dit, l’idée en elle-même ne le dérangeait pas. Pas pour l’argent car il n’en manquait pas. Plutôt pour le côté « amusant » de l’expérience.

 

Tu me fais quoi là ?!

Il t’en demande beaucoup là le beau blond en te demandant de tout arrêter pour lui. T’es prêt à le faire bien sûr mais il faut qu’il soit un minimum conscient dans quoi il s’engage. Se mettre en couple avec une star du X ce n’est pas de tout repos, et encore tu n’es pas Rocco Siffredi et heureusement pour toi sinon bonjour l’image que tu aurais. Mais pour l’heure vous en êtes encore aux négociations ”Je ne te demande pas de tout laisser tomber comme ça. Je suis prêt à attendre... bon sauf pour les plans cul, mais ça, je pense que tu l’as compris. Je veux que tu te sentes bien avec moi. Je ne peux pas t’obliger à faire des choses que tu ne veux pas. J’aimerais juste que tu te laisses aller, que tu t’autorises un peu d’amour…” Tu soupires en entendant ses mots « C’est compliqué ce que tu me demandes tu sais ? Faut que tu comprennes une chose.. J’ai vraiment rencontré un vampire. Mon ex c’était tout à fait ça. Il m’a vampirisé pendant tout le long de notre relation, façonné à son image et voilà qu’au final je me suis retrouvé comme un con qui s’est fait mordre. Je doute que tu puisses comprendre ça Alex. Je ne te demande pas de comprendre seulement que tu essaies de te mettre à ma place cinq minutes. J’ai peur. C’est difficile d’accepter de l’amour comme tu le veux tellement. Une partie de moi en a envie bien entendu. Je te désire mais j’ai peur et tu ne peux pas faire disparaître ma peur d’un coup de baguette magique aussi rapidement. J’suis pas Draco Malfoy... » Tu confies tristement.

Mais voilà vous ne vous arrêtez pas là et il reprend la parole semblant peu à peu comprendre l’ampleur de la situation ”Franchement, je m’en fous de ce qu’on pourrait dire ou écrire sur moi. Ils me feront pas un deuxième trou du cul, tu sais... et ça peut te paraître étonnant, mais le passé, ça sera le passé. Ce qui compte, c’est aujourd’hui. Demain... puis, ils pourront baver et dire ce qu’ils veulent. C’est avec toi que j’ai envie d’être, pas eux. Donc ce qu’ils en pensent je m’en branle ! Tu penches la tête sur le côté en le scrutant « Je sais… T’as bonne réputation tout ça… T’es chirurgien et moi je vends mon corps devant une caméra pour des billets… Je sais tout ça. Mais faut bien que tu prennes en compte que les gens vont causer sur nous et notre relation. Notamment en disant qu’un brillant chirurgien s’est laissé séduire par une pornstar. Faut le prendre en compte ça aussi. Parfois tu auras la haine parce qu’ils diront des choses. Pareil au boulot… Les racontars peuvent arriver jusqu’à l’hôpital Alex… Notamment le fait est qu’on se fréquente en dehors de l’hôpital. Je ne sais pas du tout s’ils accepteraient ça. » Tu commentes en le fixant de tes petits yeux en amande tandis qu’il se met à rire ”Tu sais, j’ai aucun problème avec mon corps. Donc s’ils veulent une sextape, ma foi, je peux me mettre à poil devant la caméra et te donner la réplique !” Tu écarquilles les yeux surpris par ses mots et son assurance « Bon d’accord… ça ne me plaît pas beaucoup qu’on te voit nu sur internet mais si ça te va alors on fera comme ça. Au moins ça nous fera de l’argent... » Tu dis en soupirant… « On est bien loin de la relation conventionnelle que tu espérais admets-le. C’est compliqué d’être avec moi en l’état actuel des choses. » Tu fais remarquer en grimaçant...

C'est clair qu'Alex aurait préféré une relation beaucoup plus conventionnelle. Disons que c'était ce qu'il recherchait avant de tomber sur Johan. Un homme avec un métier lambda, pas forcément médecin mais qui aimait faire fonctionner sa matière grise et/ou ses muscles. Bref, un type intelligent et manuel, en somme. Contrairement à ce que l'on pouvait croire, il en existait pas mal. Il fallait ensuite trouver le bon, qui soit attiré par les mecs, déjà. Ca réduisait le pourcentage et les probabilités... ensuite, il fallait qu'il soit attachant, drôle, fidèle, tendre... ce qui venait encore écrémer le tout. Et enfin, il était aussi indispensable qu'ils arrivent à se supporter. Alex n'était pas difficile à vivre mais il possédait une forte personnalité, et des tendances quelque peu possessives. Typique d'un enfant unique, pourri gâté, direz-vous. Non, ça ne pouvait pas se résumer de façon aussi simple. Dans les faits, Alex était simplement écorché par la vie et il gérait ça à sa façon. Les blessures ne faisaient qu'amplifier, parfois à l'absurde, des traits de personnalité bien ancrés. Au final, et très clairement, rien n'aurait du réunir le docteur White à la star du porno Kim. Rien... hormis la médecine. Celui ou celle qui avait misé sur eux deux, auprès d'un bookmaker devait empocher le gros lot et max de pognon. Encore que leur couple n'en était encore qu'à ses débuts. Alex avait flashé sur le jeune homme. Et l'inverse était aussi vrai. A partir de là, à force de se voir quotidiennement, de conversations diverses et variées, de fous rires, la complicité s'était installée. Depuis toutes ces années, il ne faisait aucun doute sur le fait qu'il existait un magnétisme entre eux.

- Pour être sincère avec toi, j'ai parlé de notre relation à ma hiérarchie. Je n'aime pas mentir. Susan méritait de savoir, car je me refuse à lui cacher la vérité. Elle m'a dit que cela ne posait pas de problème, tant qu'elle ne percevait pas d'impact sur notre travail. Et depuis deux ans, qu'elle sait qu'on s'envoie en l'air tous les deux dans les chambres de repos, elle n'a jamais rien détecté d'anormal ou de problématique. Tu peux être rassuré sur ce point.

Peut-être que Johan n'apprécierait pas qu'il ait causé à la chef du service des internes. Mais Susan était adorable. Elle aurait perçu un impact négatif concernant leur relation, elle l'aurait souligné. Et quant à l'objectivité dont Alex était sensé faire preuve, puisque Johan était un interne, elle avait accepté de veiller au grain et de signer toutes les évaluations, à la demande du Docteur White. Alex ne voulait pas qu'un jour, quelqu'un puisse attaquer Johan parce qu'il avait couché avec son chirurgien de rattachement. Il préférait, par conséquent, anticiper les éventuels problèmes. Mine de rien, sa démarche avait été appréciée. Trop de gens avouaient les évidences lorsqu'ils se retrouvaient acculés. Lui, il parlait souvent pour dire la vérité. Et du coup chaque mot qu'il prononçait devenait plus fiable, plus acceptable. Même avec ses patients, il tâchait de mêler tact et sincérité. Pas simple, mais il s'en sortait bien. A tel point qu'il lui arrivait, depuis quelques mois, de donner quelques cours à de jeunes étudiants en médecine, dans le cadre de travaux dirigés. L'enseignement, peut-être qu'il s'y adonnerait plus amplement dans peu de temps. Il ne voulait pas brusquer les choses. Johan était déjà un peu irrité de le voir emménager en face de chez lui... il n'allait quand même pas lui annoncer, la bouche en coeur, qu'ils se verraient tous les jours ou presque sur le campus. Ce serait user son capital patience, à n'en point douter ! Et puis même, il fallait qu'il trouve le temps aussi. Parce que sa réputation était telle, qu'il avait un agenda rempli. A l'hôpital, tout le monde s'arrachait le Docteur White, que ça soit aux urgences ou dans les autres services.

C'était le fruit de son investissement acharné. Parce qu'il était un véritable bourreau de travail. Efficace et appliqué, sa réputation n'était pas surfaite, il avait reçu un nombre conséquent de lettres venant d'autres établissements de santé. Elles ne tarissaient pas d'éloges à son sujet ! Et dans chacune, il trouvait des propositions de rémunération totalement indécentes. Des salaires à 5 zéros, par exemple... tout ce qu'il n'aimait pas. Il n'avait pas opté pour la médecin dans le but de s'enrichir. Il bossait toujours dans cet hôpital public, qui apportait son aide à tout le monde, peu importait son compte en banque. Et il se refusait à prendre des dépassements d'honoraires. Comme il aimait le dire, son salaire actuel lui suffisait amplement. Il pouvait se loger, manger, épargner un peu, se faire plaisir s'il le voulait, mais l'argent ne ferait jamais son bonheur. Il lui préférait le contact humain, la présence d'une âme soeur ou encore le confort d'une nudité totale. Même un verre d'eau suscitait en lui le bien-être. Il avait cette capacité à prendre les événements du quotidien, même les plus banals, pour se les approprier et les faire contribuer de façon positive à sa vie. Il regarda Johan, qui semblait accepter du bout de la langue, l'histoire de la sextape.

- Je ne vois rien de compliqué. Ce n'est pas comme je l'imaginais, mais peu importe ! Et puis on est pas obligés de faire une sextape pour les autres, on peut en faire une, juste pour nous... attends...

Il se leva du canapé et quitta la pièce quelques instants. Il revint bientôt avec un trépied et un ce qui ressemblait à une caméra. Il installa sommairement ça, en face du canapé et prit la télécommande avant de se rasseoir à côté de son petit ami. Il esquissa un sourire et ajouta :

- Il suffit que j'appuie sur le bouton et ça nous enregistre. La qualité ne sera pas folle, car l'appareil est vieux, mais ça devrait faire l'affaire... Alors, Johan Kim, si au lieu de te lamenter, tu me montrais un peu comment tu voudrais qu'on bosse ?

Il posa sa main sur sa cuisse. On devinait que l'histoire de la sextape l'avait émoustillé. Johan allait-il freiner ses ardeurs ou au contraire, saisir l'opportunité d'oublier tout ce qu'il venait de se passer, là, sur ce canapé ?

 

Tu me fais quoi là ?!

C'est sûr qu'on est bien loin de la relation rêvée que tout le monde pourrait t'envier. Enfin quoi que. Pour beaucoup de personnes Alex physiquement et mentalement est le mec idéal.... Mais en dehors de ça en vue de ton métier pour payer tes études et du fait est qu'à la base il soit celui qui t'enseigne la chirurgie à l'hôpital bah disons simplement que c'est loin d'être simple. Mais tu es prêt à beaucoup de choses pour pouvoir le garder près de toi. Notamment abandonner les plans culs ainsi que le porno, du moins en faire moins et de façon à être en solo ou seulement accompagné de lui et visiblement ça semble lui convenir. Certes mais pour combien de temps est-ce que ça lui ira que tout le monde puisse voir son mec à poil en train de fourrer des gars sur internet ? Oui tu te le demandes bien. Donc entre ça et la position que vous avez à l'hôpital tu t'inquiètes énormément mais il te rassure bien assez vite "Pour être sincère avec toi, j'ai parlé de notre relation à ma hiérarchie. Je n'aime pas mentir. Susan méritait de savoir, car je me refuse à lui cacher la vérité. Elle m'a dit que cela ne posait pas de problèmes, tant qu'elle ne percevait pas d'impact sur notre travail. Et depuis deux ans, qu'elle sait qu'on s'envoie en l'air tous les deux dans les chambres de repos, elle n'a jamais rien détecté d'anormal ou de problématique. Tu peux être rassuré sur ce point." Tu penches la tête sur le côté en le scrutant « D'accord... C'est déjà ça.... Et tu lui as avoué tout ceci quand ça ? » Tu demandes curieux et intéressé en le dévisageant de tes petits yeux en amande. T'es surpris c'est sûr qu'il en ai parlé sans même t'en toucher un mot mais ça ne te dérange pas vraiment à vrai dire. Tu préfères ça plutôt qu'il ne te le dise jamais et donc que votre relation soit basée sur un mensonge ou des non dits ce qui serait quand même moche. Donc autant que vous continuiez à être honnêtes l'un envers l'autre c'est mieux comme ça selon toi.

Tu lui fais tout de même remarquer que vous êtes bien loin de la relation conventionnelle qu'il espérait et que c'est difficile d'être avec toi pour le moment en vue de ta situation de pornstar mais visiblement ça ne semble pas contrarier le blond plus que ça, heureusement d'ailleurs. "Je ne vois rien de compliqué. Ce n'est pas comme je l'imaginais, mais peu importe ! Et puis on est pas obligés de faire une sextape pour les autres, on peut en faire une, juste pour nous... attends..." Tu fronces les sourcils tout en finissant par le voir s'éloigner un moment. Après quoi il revient avec toi avec une vieille caméra qui date d'on ne sait combien de temps avec un trépied. Il installe tout ça devant le canapé et revient se poser près de toi en tournant la tête vers toi "Il suffit que j'appuie sur le bouton et ça nous enregistre. La qualité ne sera pas folle, car l'appareil est vieux, mais ça devrait faire l'affaire... Alors, Johan Kim, si au lieu de te lamenter, tu me montrais un peu comment tu voudrais qu'on bosse ?" Tu baisses la tête un moment réfléchissant à vive allure puis tu soupires un grand coup tout en le sentant caresser ta cuisse et tu gémis voyant bien que tout ceci l'a excité au plus haut point. « Appuie dessus c'est bon... » Tu murmures d'une petite voix intimidée.

 

Tu me fais quoi là ?!