Battlefront # Cecilia

Cecilia Grayson

entre chiens et loups

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
Cecilia se révèle très froide et autoritaire en société mais devient douceur et innocence lorsqu’elle est près de sa famille - Petit tyran avec ses employés, elle n’hésite d’user de mots forts et de se montrer parfois excessive pour que tout soit parfait – Solitaire, elle joue à la fille inaccessible mais a en réalité trop peur d’être blessée pour accorder sa confiance – elle a une peur panique de l’eau – on la pense superficielle mais elle se moque des avis des autres car quand elle donne c’est pour toujours, jamais elle ne reprend – elle se débrouille assez bien en cuisine car a vécu très souvent toute seule – la mort de son grand-père l’a plongée encore plus dans le travail ce qui peut la rendre amère et aigrie – elle s’est fait trahir dans son travail par un journaliste avec qui elle sortait depuis deux ans autant dire qu’elle n’a plus envie de se lancer dans une relation – Cecilia a besoin de tout contrôler pour se sentir complète – le monde de l’ésotérisme la fascine et il n’est pas rare qu’elle pratique le tirage de cartes ou encore qu’elle utilise quelques rituels wiccans

les indiscrétions sur le joueur

 

Code:

<pris>○ ana de armas</pris> cecilia grayson

Code: Cecilia

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l'histoire de ma vie

long is the road of the life

L’histoire de la vie…l’histoire d’une vie. Ce sont des choix, des échecs mais aussi des réussites. Ce long fleuve dont le cours fluctue au rythme de l’héroïne. Le destin, denrée intangible qui peut souffler du chaud ou du froid. Se construire, c’est aussi cela grandir. Cecilia ne fut guère épargnée par ces adages.

Island Bay. Paysages luxuriants, banalité évidente et pourtant la douce porte tant cette ville dans son cœur. Fille de deux natifs de la cité, c’’est là qu’elle fit ses premiers pas. Son père, assez jeune pour réussir professionnellement mais assez âgé pour qu’on lui confie des responsabilités s’épanouit dans le commerce. Importateur de vin, il n’était pas rare qu’il vogue entre avion et destinations diverses pour satisfaire son compte en banque. L’Amérique Latine fut le berceau de l’homme d’affaire durant un an. Population hétéroclite où il rencontra cependant celle qui deviendrait sa femme. Piquée par un démon que l’on nomme argent et luxe, le duo s’aime, à sa façon. Et s’il est des belles histoires, la leur compte parmi les romanesques. La demande en mariage sur les hauteurs de Buenos Aires, la coupe de champagne qui accompagne la bague trempée dans les bulles. La déclaration qui épouse les cœurs. Difficile de résister à l’art et la manière des Grayson. Somptueuse fut leur réception alors que déjà le ventre de la mariée s’arrondissait. Bébé désiré mais qui, dès ses premiers mois de présence gêne le couple dans leurs projets et voyages. Ils se sont échoués durant ce laps de temps à Island Bay dans la demeure familiale des grands-parents Grayson. La mère de Cecilia, styliste en devenir, se voit brimée par l’attention réclamée par le nourrisson. Les mois se succèdent et rapidement, l’atmosphère devient intenable. L’épouse sombre dans une violente dépression et l’homme ne parvient à mener à bien ses projets. Il est convenu qu’ils prennent du recul et repartent en Argentine tandis que les grands-parents prendraient le relais pendant un mois. Ce mois se décuple et échoue en années. Princesse de ses grands-parents, prunelle des yeux de ceux qu’elle nomme maman et papa. Ses géniteurs se présentent tous les ans au départ et deviennent fuyants face à l’enfant qui ne les reconnait plus comme ses pairs.

Son grand-père tient un bar à Island Bay. Théâtre de nombreuses frasques de l’enfant, c’est sa seconde maison. Ses premiers émois sont marqués sur le plancher rongé par les larmes de crocodile qu’elle verse alors qu’on lui a volé son goûter. Sa croissance est notée sur une poutre un peu plus chaque année. Son premier diplôme placardé derrière le comptoir. Le premier garçon qu’elle a ramené et qui a failli finir empalé contre le mur après des propos déplacés. Souvenirs distillés tels des paillettes alors qu’elle balaye l’endroit des yeux, encore et encore inlassablement. Ils ont comblé ce manque affectif, ce trou béant laissé par l’absence de ses parents. Ils ont magnifié sa notion de famille et c’est chaque jour qu’elle les remercie de son sourire. Elle a également assisté aux nombreux créanciers qui ont tenté d’évincer son « père » de son bar. Des efforts, il en a fait pour tenir le radeau à flot lorsque la crise s’annonçait. Jamais il n’a faibli, jamais il n’est parti.

L’adolescente se passionne pour le journalisme d’investigation. Apprendre et faire découvrir au monde devient le chemin qu’elle désire emprunter. Brillante, et malgré quelques bévues au cours de son adolescence à cause de mauvaises fréquentations, elle obtient son diplôme à ses dix-huit ans. De là, après mûre réflexion, elle décide de s’expatrier pour étudier le journalisme en Angleterre à Londres.  Elle voyage beaucoup au cours de ses études et effectue une année scolaire en Argentine, pensant raccrocher ses réels parents mais Cecilia se rend vite compte qu’ils ne partagent aucune valeur. Elle rentre en Angleterre et est engagée par une chaine locale qui l’envoie aux quatre coins du monde pour des reportages parfois périlleux. Elle acquiert une petite notoriété, ses reportages sont traduits et diffusés à l’internationale. Pourtant, il y a un peu moins d’un an alors qu’elle travaillait sur un reportage traitant d’une chaine d’hôtel qui escroquerait ses clients, elle a été piégée. Manipulée et contrainte d’annuler le reportage. On l’a accusée de truquer ses investigations et d’inventer pour faire de l’audimat. Le scandale a fait le tour de l’Angleterre et la chaine a été obligée de la renvoyer. Au même moment, la santé fragile de son grand-père qui, des suites d’un infarctus, doit rester assigné à résidence, la font rentrer chez elle. Se battre elle sait faire mais la famille avant tout. Cecilia rentre à Island Bay sur le champ. Il n’est plus question de journalisme mais d’aider au bar pour le remettre sur pied. La belle travaille d’arrache-pied et investit la plupart de ses économies afin que le rêve de plusieurs générations perdure. Et s’il faut laisser quelques individus sur le côté pour réussir, elle n’hésite pas.

Dernièrement, un nouvel employé, Joshua a fait son apparition. Doué derrière un bar, elle se sent menacée et ne sait pourquoi. Du coup, elle lui en demande plus qu’aux autres employés, ayant toujours une remarque cinglante à lui suggérer. Le faire plier est son but pour l’heure, qu’il obéisse à chacune de ses demandes. Gommer cet air prétentieux qui le caractérise serait sa consécration car c’est elle qui a redressé ce bar et non sa simple présence qui attire clients et clientes potentielle derrière ce minois singulier. Entre temps, son grand-père décède d’un second infarctus et laisse sa grand-mère seule qui décide d’aller en maison de retraite. Les nerfs à vif rendent la donzelle encore plus tyrannique. La maison familiale, remplie de souvenirs douloureux est laissée à la location tandis que Cecilia loue un appartement non loin du bar. Néanmoins, ledit appartement est en proie à un grave dégât des eaux qui prendra des mois à être réparé. Ainsi, elle décide de repartir vers la demeure familiale où elle a le droit de vivre. Quelle n’est pas sa surprise lorsqu’elle découvre que le locataire présent se trouve être Joshua. Il y réalise des travaux, comble de l’agacement pour la belle. Colocation à vif qui démarre…