contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain ! Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?
Sujet: Un vent de retrouvailles (#) Jeu 5 Nov - 12:02
Milan & Loreleï
Un vent de retrouvailles
Milan s’était réveillé bien trop tôt ce matin et de pas très bonne humeur, mais ce n’était pas son genre d’être négatif alors le brun décida de remédier à cela rapidement. Dès lors qu’il se leva, il enclencha sa radio et se mit sur le canal des musiques hispaniques, Milan adorait ça. Il savait que ça avait un lien avec ses origines, mais il ne cherchait pas plus, il profitait juste de la mélodie, balançant ses hanches en rythme, attendant que son café coule. Une fois le liquide prêt, il prit la tasse et se dirigea vers son petit balcon de l’appartement qu’il habitait depuis environ un an. La ville était à peine réveillée, et le brun savourait ce petit moment de calme. Ça le changeait des réveils à la maison, là où il y avait toujours du bruit, du mouvement et de la vie. Milan n’arrivait toujours pas à croire qu’il était parti de la maison des O’Brien et qu’il avait pris son indépendance, ça lui faisait toujours bizarre, même s’il y retournait fréquemment. Le café était toujours meilleur quand c’était maman qu’il le faisait. Peut-être qu’il y irait aujourd’hui, après son shooting du matin.
Après le café, le brun se prépara et enfila son sac à dos spécial photo, avec tout ce dont il avait besoin pour travailler, et attrapa son skate avant de sortir de son appartement et de descendre dans la rue. Le brun comptait bien aller s’acheter un petit déjeuner avant de commencer sa journée, mais il ne savait pas encore ce qu’il prendrait, se laissant la possibilité de voir sur le chemin ce qui pouvait lui faire envie. Milan avait un shooting de prévu ce matin, un de ses préférés, une famille avait fait appel à lui pour prendre des photos du nouvel arrivant, il aimait ce genre de shooting, c’était toujours mignon et ça le mettrait en joie. Il s’arrêta devant un coffee shop qu’il connaissait bien et demanda la pâtisserie du jour, ça lui ferait un nouveau truc à découvrir. Il emporta le sachet se rendit à l’adresse du shooting, dans un quartier un plus bourge que là où le jeune habitait, c’était plus familial et ça se voyait aux devantures des maisons. Quand il arriva à l’adresse indiqué, il s’assit quelques minutes sur son skate et dégusta son petit déjeuner, avant d’aller sonner chez ses clients du jour. Milan était toujours rigoureusement à l’heure, il savait que c’était la bonne chose à faire pour de bonnes relations de travail ou en général. Le père de famille lui ouvrit et Milan entra. Une heure plus tard et presque 200 photos après, le brun ressortit tout sourire, remontant sur son skate pour rejoindre le centre-ville, il avait envie d’un café et pas avec n’importe quelle compagnie. Milan voulait voir Lorelei. Voir cette famille, avec leurs enfants avait donné envie au brun de discuter avec sa sœur, celle dont il avait toujours été proche et qui lui manquait. Il lui envoya un message, lui indiquant l’endroit où il serait, court, rapide mais sincère, Milan n’était pas vraiment à l’aise avec les messages, mais l’intention était là, il voulait la voir et il espérait qu’elle soit disponible.
Rejoignant le café qu’il avait désigné à la jeune femme, il s’assit en terrasse sortant son appareil pour revoir le shooting effectué en attendant que sa sœur arrive. Il checkait de temps en temps son téléphone pour vérifier qu’elle ne lui ai pas encore répondu.
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Ven 13 Nov - 16:36
Voilà quelques jours que la blonde était revenue de son séjour en France. Revoir la France et ses grands parents lui avait fait un bien fou, pourtant aujourd’hui la blonde était contente d’être revenue. Elle avait beau les adorer, sa vie était ici et son pays avait manqué à la jeune femme. Amoureuse des grands espaces, elle avait vite renoué avec les grandes étendues bleues, les paysages qui avaient bercé sa jeunesse et qu’elle avait toujours eu beaucoup de mal à quitter très longtemps. Le nez plongé dans ses livres, la jeune femme cherchait à compléter un dossier pour la fac. Dossier qui lui prenait la tête depuis des jours et sur lequel elle avait déjà passé des nuits blanches. Acharnée qu’elle était, elle avait passé des heures à documenter, rechercher, argumenter chaque mot, prête à défendre bec et ongles son bébé lors de son oral qui arriverait la semaine à venir. Au cours de la matinée, la blonde avait été se perdre un peu dans le centre ville. Elle avait deux, trois bricoles à acheter. Prétexte pour s’échapper un peu de sa bulle livresque, bol d’oxygène vital pour garder les idées claires et retrouver l’inspiration pour son livre. Ses derniers temps, la jeune femme avait laissé de côté sa plume, rattrapée par la réalité, elle peinait à se plonger dans un monde fictif, alors elle avait enfermé les pages griffonnées dans l’un de ses tiroirs, non loin de l’enveloppe où était griffonné son prénom. Ce bout de papier qu’elle n’avait pas encore lu, par crainte d’y lire des horreurs qu’elle n’était pas encore prête à affronter. Lorsque Chance lui avait donnée, elle l’avait rangée… Une fois rentrée chez elle, sa colère l’avait menée à la jeter dans un coin, puis elle l’avait reprise, gardée en mains longtemps avant de finalement la chiffonner de frustration et de la déchirer de rage. Aujourd’hui, les morceaux gisaient dans son tiroir, elle avait était incapable de les jeter. Ce bout de papier, elle l’avait vu comme une symbolique de son cœur brisé.
Son portable avait émis un ‘ding’, pianotant sur l’écran, la jeune femme avait souri. Milan… Brun au cœur tendre qui la faisait fondre depuis qu’elle l’avait rencontré. Elle savait qu’il avait quitté la maison familiale. Son besoin d’indépendance, elle l’avait compris. Ils se voyaient moins, mais ça ne voulait pas dire que la blonde l’avait oublié loin de là ! Quelques mots en réponse, la blonde avait accepté de le rejoindre. Discuter avec son frère lui ferait le plus grand bien. Il ne lui avait pas fallu longtemps pour rejoindre le café qu’il lui avait désigné. Installé en terrasse, elle l’avait reconnu tout de suite, son appareil à la main, amoureux des images comme elle était amoureuse des mots sur le papier. Une fois à sa hauteur, la jeune femme avait jeté un coup d’œil à l’écran de l’appareil, avant de venir lui claquer un baiser sur la joue.
« Bientôt tu seras tellement célèbre que tu auras même plus de temps à me consacrer. »
Bon sang revoir sa bouille lui fait un bien fou ! Elle s’empresse de le serrer dans ses bras, ravie qu’elle est de le voir. « Tu m’a manqué frangin. »
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Sam 14 Nov - 19:36
Milan & Loreleï
Un vent de retrouvailles
Le brun avait aperçu la jeune femme dans son champ de vision, avant qu’elle ne vienne déposer un baiser sur la joue du brun. Il sourit avant de répliquer :
« - J’aurais toujours du temps pour toi, petite sœur ! » Avait-il fait en se levant avant d’entourer de ses bras la jeune femme.
Avec la carrière du jeune homme qui débutait, Milan aurait pu très bien décider de se faire un petit tour du monde ou du moins de voyager, mais il n’avait pas voulu quitter ce cocon familial de trop loin, partir causait de l’inquiétude chez les proches, il l’avait vu avec le départ de Chance, et il avait préféré rester à Island Bay, ici il se sentait bien et chez lui alors pourquoi vouloir voir autre chose ? Ça faisait un bien fou au brun de pouvoir serrer de nouveau sa petite sœur dans ses bras. Le fait que les deux avaient à peu près le même âge quand Milan était arrivé en France, les avait rapprochés et Lorelei était l’une des seules femmes avec laquelle Milan était proche comme cela, lui si peu tactile, il n’y avait qu’avec les O’Brien et Jody qu’il arrivait à ça, se sentir assez à l’aise pour s’ouvrir complètement et puis, enfant il passait le plus clair de son temps avec la blonde, comme deux inséparables et ça laissait des traces.
« - Toi aussi tu m’as manqué ! » Avait-il dit en se rasseyant alors que la jeune femme s’assit en face de lui.
Il rangea son appareil photo dans son sac qu’il remit à ses pieds alors que son regard se reportait sur la jeune femme.
« - Alors, la France ? » Avait-il fait alors que le serveur venait les voir pour prendre leur commande. Le brun commanda un grand café allongé et laissa sa petite sœur demander ce qu’elle voulait.
Le brun voulait savoir comment le séjour de la blonde s’était passé, mais également les autres potins qu’il y avait à savoir dans sa vie. Ça servait à ça de prendre le café, non ? Milan était toujours curieux quand il s’agissait de la vie de la blonde, un simple détail avait toute son importance et Milan était une bonne oreille. Toujours il avait écouté sa sœur lui raconter ses journées de classe étant plus jeune, lui raconter ses histoires et ses aventures dans sa vie, même s’il y avait toujours une part de choses qu’ils ne s’avouaient pas, les deux avaient toujours été très bavard et ça n’avait pas changé depuis, Milan voulait tout savoir et comme une commère, il attendait les ragots de la blonde.
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Sam 21 Nov - 17:47
Son sourire s’était agrandi devant le sourire de son frère. Il n’avait peut être pas le même sang, mais aux yeux de la blonde, le brun avait toujours eu une place toute particulière. Elle n’avait jamais ressenti cette différence que d’autre aurait pu percevoir et elle mettait au défi n’importe qui de lui dire le contraire. A son tour, la blonde l’avait serré dans ses bras, heureuse de le retrouver après avoir été séparés pendant quelques semaines. Un sourire toujours vissé à ses lèvres, la blonde s’était assise à son tour, déposant son sac, elle avait porté son attention sur le serveur, commandant un thé frappé et un muffin aux myrtilles. Une fois seuls, la jeune femme avait pu ramener toute son attention sur son frère.
« Superbe, comme toujours. » La jeune femme adorait passer ses vacances là bas, pour y retrouver sa famille bien sûr, mais également pour voguer ici et là à la découverte de nouveau endroit. « Ils étaient contents de me revoir et moi aussi. » Elle sait qu’au fond, il veut tout savoir, qu’elle lui raconte tout sans rien omettre. Qu’elle lui conte ses récits, les dernières nouvelles. « M’éloigner d’ici m’a fait beaucoup de bien, j’avais besoin de prendre du recul pour mieux pouvoir gérer son retour. » La blonde reste évasive, mais il doit bien se douter que par là, elle évoque leur frère et son retour. C’était son retour qui avait précipité son voyage.
« J’me suis renseignée pour faire un semestre à Paris, mais je sais pas trop si c’est une bonne idée. J’hésite, j’sais pas trop si ça m’apportera quelque chose au final ou alors si c’est juste un coup de folie. » Elle y avait songé au retour de Chance, un coup de sang pour fuir la confrontation, mais maintenant qu’elle avait vidé son sac, elle craignait de mettre une distance infranchissable si elle venait à partir même pour quelques mois. Le serveur vient interrompre les interrogations de la blonde, elle lui accorde un sourire avant qu’il ne s’éloigne.
« Sinon, tout le monde va bien. Ils vont peut être venir à Noel d’ailleurs, j’ai réussi à les convaincre de le passer sous le soleil ! Oh et tante Agathe a décidé de se lancer dans la… hmm la Brasserie avec son nouveau petit ami. Elle abandonne la banque et va fabriquer de la bière et ouvrir une sorte de gite, de ce que j’ai compris… D’après Granma c’est une folie, t’imagine bien que l’idée ne leur plait pas des masses ! » Pour dire vrai, ils étaient inquiets, mais la blonde aimait l’idée, bien qu’un peu folle. Elle boit une gorgée de son thé frappé avant de reprendre. « Sinon, j’ai visité pas mal de petits coins sympa dans l’Est. J’suis partie avec un gars qui habite justement à Paris et on est parti ensemble quelques jours. J’ai pas ton talent pour la photo, mais j’ai fait quelques clichés avec le reflex que tu m’as donné, j’te montrerai si tu veux. ». La belle avait souri une nouvelle fois, consciente que si elle ne s’arrêtait pas, elle finirait par absolument lui détailler chaque jour de son roadtrip presque solo. « Mais toi, raconte moi un peu comment s’est passé ton déménagement ? »
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Dim 29 Nov - 14:32
Milan & Loreleï
Un vent de retrouvailles
Le brun écoutait la blonde avec attention, elle avait l’air d’avoir passé un bon séjour et le brun était heureux pour elle. Le brun savait que le retour de leur grand-frère avait été plus compliqué pour la blonde que pour lui et cela avait été une bonne idée visiblement pour elle que de s’éloigner quelques temps du cocon et de penser à autre chose.
« - Tu sais, ce n’est pas une mauvaise idée, regardes ce que ça pourrait t’apporter, et puis nous, on sera toujours là. » Avait-il répondu en souriant essayant de rassurer sa sœur. Milan pouvait comprendre son envie de s’éloigner quelques temps, lui-même avait dû s’éloigner du cercle familial après le retour de son frère, il y avait eu une nouvelle ambiance dans la famille et ce n’était pas tous les jours supportables pour le brun. Avant, il s’inquiétait pour leur frère et maintenant ils sentaient bien que quelque chose avait changé en lui depuis son retour, et puis ils avaient tous grandi et c’était bien normal qu’il faille un peu de temps avant que cela ne se remette tout à fait dans l’ordre entre eux.
Milan comprenait que la blonde ait envie de partir un peu à son tour pour se soulager de ce qui la traversait. Il ne serait pas de ceux à la retenir, si cela pouvait lui apporter quelque chose, le brun serait le premier à supporter sa sœur dans ses choix, il fallait juste qu’elle prenne le temps d’y réfléchir, le temps de réellement savoir ce qu’un tel séjour pourrait lui apporter pour ses projets et son avenir. Même si un séjour en France dans son CV serait un gros plus, il fallait en être conscient.
« - Moi, je trouve ça chouette ! Accomplir une aventure comme ça, à leurs âges, puis Granma n’est jamais contente de toute façon ! » Avait-il répondu en riant légèrement. Si le brun avait trouvé sa place chez les O’Brien, il avait eu dû mal à se faire accepter de tous dans la famille, lui et sa peau basanée n’avait pas plu à tous, mais Milan ne s’était jamais laissé faire et avait montré qu’il était tout aussi légitime qu’un autre O’Brien.
« - Oui, il faudra que tu me montres tout ça. » Avait-il dit en un clin d’œil avant de continuer : « Ça a été sportif, mais en vrai, j’ai géré. Papa m’a aidé à faire le tri dans mes affaires à la maison, à faire les cartons de mes affaires et Maman n’a pas arrêté de me rajouter des choses pour mon emménagement, elle m’a donné à peu près 8 torchons et serviettes de bain…C’était rapide finalement, une semaine pour faire les cartons et deux jours pour tout emmener dans mon appartement. Au début, Maman passait à peu près tous les deux jours maintenant ça va mieux. » Avait-il répondu en riant. Maman était comme ça, un peu protectrice, Lorelei savait.
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Dim 6 Déc - 23:32
La jeune femme se perd dans ses discours et ses histoires. Elle sait qu’en la personne de Milan, elle aura toujours une oreille attentive et c’est ce qu’elle aime chez lui, entre autre bien sûr, puisqu’elle ne se cache pas pour dire qu’elle l’aime depuis qu’il est entré dans sa vie. Elle tient à lui la petite blonde, comme elle tient à l’ensemble de sa famille, même si avec Chance, les choses se sont complexifiées au fil des années d’absence. Lui l’avait encouragée à partir, au moins un temps pour y voir plus clair et surtout pour se poser loin de toute la pression. A l’autre bout du monde, la belle n’avait pu que faire le vide dans son esprit pour se retrouver et faire le point.
« Hum, tu as peut-être raison… il faut que j’y réfléchisse. » Honnêtement, la blonde ne sait pas encore si elle est prête à partir aussi longtemps, elle craint d’être oubliée à terme et de manquer tant de choses, mais elle n’écarte pas l’idée de son esprit, à voir comment évolueront les choses au niveau familial. Elle poursuit donc sur sa lancée puisqu’il ne l’arrête pas, lui contant les potins et autres dernières nouvelles de leur famille en France. La blonde sourit une nouvelle fois devant la remarque de son frère. « Elle s’inquiète juste, mais je suis d’accord avec toi ! J’ai vu les lieux et franchement, si c’est bien mené… il y a moyen de faire quelque chose de franchement sympathique et accueillant. » Elle y croit la blonde, l’endroit est prometteur et elle ne doute pas une seule seconde que ça puisse marcher pour sa tante et son nouveau conjoint.
Une gorgée de son thé glacé encore, alors qu’il lui raconte son déménagement. La blonde ne peut s’empêcher de laisser passer un rire. Elle sait à quel point sa mère est protectrice, Milan c’était le dernier arrivé… Alors le laisser prendre son envol, ça avait du être compliqué pour elle, même s’il n’était pas parti bien loin. Elle imaginait bien le tableau et voyait la scène à la perfection sans même y avoir assisté. « Oh j’imagine bien ! Et encore, si elle avait pu faire rentrer la maison dans ton appart… Crois moi elle aurait essayé ! Désolée de pas avoir été là ! » Même si en soit, il n’y avait rien de dramatique. « Est-ce qu’elle te ramenait des p’tits plats aussi de peur que tu meurs de faim tout seul dans ta cuisine ?! Rappelle toi, mon frigo était bourré de boites en tout genre… » Elle se souvenait des petits plats, des gâteaux, des courses que sa mère pouvait lui faire lorsqu’elle était partie s’installer, mais la blonde n’avait jamais trouvé ça trop envahissant. Au final, elle aimait bien ça, ces petites attentions. « Il faudra que je passe à l’occasion, j’espère que tu n’as pas fait ta crémaillère sans moi ! » Elle lui adresse un clin d’œil, avant de grignoter son muffin puis elle baisse un instant le regard, un poil tracassée, même si elle s’évertue à le cacher du mieux qu’elle peut. « Hum… Tu as su que… Chance était venu me chercher à l’aéroport ? »
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Jeu 14 Jan - 16:42
Milan & Loreleï
Un vent de retrouvailles
Ça avait été difficile au début pour le brun de décider de partir du nid familial, mais il avait eu raison de le faire, il était bien chez lui et ça lui faisait du bien de voir qu’il pouvait aussi vivre en dehors de la maison de ses parents. Milan avait eu de nombreuses nuits difficiles, de savoir que personne n’était chez lui avec lui, lui qui avait toujours vécu chez les O’Brien, mais pour le brun ça avait été aussi une étape à franchir. Lui, qui devenait de plus en plus adulte, c’était un cap passé.
« - Non, elle n’en emmenait pas, mais par contre à chaque fois que je retournais à la maison, elle me donnait des barquettes à foison…J’osais pas lui dire que mon frigo n’était pas assez grand pour tout contenir, donc j’ai dû congeler des plats et en donner aux copains, elle m’a pris pour un goinfre. » Avait-il répondu en riant. Le brun était un goinfre, même si son physique réagissait plutôt bien avec la dose de sport qu’il faisait, mais c’était un gros mangeur, mais pas autant que ce que sa mère lui donnait au fil des semaines. Le brun avait trouvé cela si mignon, qu’il n’avait pas osé lui dire qu’il n’avait pas de place pour tout mettre, ou même un ventre assez gros pour tout manger dans la semaine, pourtant il la remerciait toujours avec un gros câlin sans dire plus. Sa mère s’inquiétait pour eux et c’était adorable.
« - J’ai pas fait de crémaillère, je t’avoue ! J’y ai pas pensé…j’ai fait une petite soirée avec Jody mais c’est tout. » Avait-il répondu en souriant. Milan n’était pas le plus populaire, et puis il n’avait pas forcément envie d’inviter tout le monde chez lui. Les parents étaient venus plusieurs fois, mais c’était tout.
Oui, Milan savait, mais ce n’était pas Chance qui lui en avait parlé, mais leur père. Malgré le fait que Milan soit parti de la maison, en l’absence de sa sœur et la distance qui s’était aussi un peu installé avec Chance, Milan passait régulièrement à la maison, généralement une ou deux fois par semaine, et il essayait de passer un peu de temps avec leur père et un peu avec leur mère, pour avoir aussi la possibilité de parler avec les deux, d’exprimer ce que lui aussi pouvait ressentir. Milan avait une relation différente avec les deux.
« - Oui, Papa m’a dit quand je suis allé les voir. Comment ça s’est passé ? » Avait-il dit alors qu’il plongeait ses lèvres dans sa boisson en attendant la réponse de sa sœur. Milan savait que c’était un sujet un peu tabou que de parler de leur frère parce que sa sœur l’avait encore un peu de travers, mais il voulait savoir comment elle avait vécu la chose, et ces retrouvailles, mais surtout comment elle pouvait voir la suite. Loin était le temps de leur innocence d’enfants, mais Milan comptait bien faire le médiateur de cette histoire pour retrouver son frère et sa sœur unis.
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Dim 7 Fév - 22:50
Lorsqu’elle avait appris les projets de son frère, la jeune femme n’avait pu cacher un semblant d’angoisse à l’idée de voir s’éloigner son jumeau de cœur. Une chance pour elle, il n’avait décidé que d’emménager en ville et au final, elle se disait qu’elle aurait l’occasion de le croiser peut-être un peu plus souvent maintenant. A l’évocation de la surprotection maternelle, la jeune femme ne peut que sourire amusée et attendrie par la bienveillance de leur mère. « Comprend-la t’étais son dernier bébé encore à la maison, la maison doit être tellement vide ça doit être une sensation plus qu’étrange de voir son dernier oisillon quitter le nid… » Même si la concernant, elle passait encore beaucoup de temps là-bas. Pour elle, la famille représentait l’une des choses les plus importantes de son existence et elle savait depuis toute petite qu’elle aussi serait une mère protectrice au possible. « T’imagines si tu t’étais laissé mourir de faim, elle se le serait jamais pardonné ! Et puis on sait tous à quel point t’es un amoureux des bons petits plats de maman ! » Là encore, la blonde rit de bon cœur face à la situation, loin de se moquer bien sur.
« Oh mais j’espère bien ! J’viendrais inaugurer ton petit chez toi et y poser ma patte, histoire que tu n’oublies pas à quel point je suis une sœur exceptionnelle ! » Elle le charrie, le brun, la néo-zélandaise l’aime de tout son cœur et elle n’imagine pas vraiment devoir se priver de son frère un jour. Il avait été sa soupape quand elle en avait voulu au monde entier… Elle avait toujours cherché à le protéger malgré qu’il soit plus âgé qu’elle. Il pouvait compter sur elle, quoi qu’il se passe et la jeune femme savait que le contraire était tout aussi vrai. Alors, elle ne peut s’empêcher d’évoquer son retour de France et la surprise qui l’avait attendue une fois débarquée. Elle n’est pas vraiment surprise de savoir qu’il est au courant. Elle espérait juste que cette idée n’avait pas germée dans son esprit. A la question de son frère, la jeune femme lâche un soupir. « C’était… bizarre ! Je m’attendais pas vraiment à ce qu’il vienne me chercher. On a un peu discuté, mais j’savais pas trop quoi lui dire, c’était comme si… on se connaissait plus. » Ce qui en soit n’était pas totalement faux, dix ans de silence, ils avaient changé l’un comme l’autre. En se remémorant ce retour, la blonde regarde son frère. « Je lui ai dit ce que j’avais sur le cœur… Enfin une partie en tout cas et il m’a ramené chez moi. » Un grand pas, quand on sait que jusqu’ici elle avait toujours refusé de lui donné son adresse. « J’sais pas trop où tout ça va nous mener en fait, y a une part de moi qui aimerait se réjouir de son retour… mais j’suis pas sûre de pouvoir lui refaire confiance… » Elle n’a aucune envie de payer les pots cassés encore si elle le laisse entrer dans sa vie, si c’est pour qu’il disparaisse dans quelques mois. « Il m’a dit qu’il voulait rester… Mais qui me dit que c’est pas encore du flan et qu’il va pas encore se tirer en nous laissant ? Il l’a déjà fait, il recommencera… Je sais que tu lui as pardonné, même si je peine à comprendre comment tu peux oublier la peine qu’il nous a fait… »
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Dim 28 Fév - 11:11
Milan & Loreleï
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Rien n’importait plus à Milan que sa famille, les O’Brien, ceux qui lui avaient permis de grandir dans un cadre aimant et de trouver dans cette adoption, une vraie chance. Milan n’en avait pas été conscient quand il était petit, il avait son frère, sa sœur et deux parents qui l’aimait, il ne prenait pas en compte l’importance de ce que ses parents avaient fait pour lui. Peut-être loin de sa vraie famille biologique, mais au cœur d’une famille qui l’acceptait lui, comme il était. Jamais il ne s’était senti à l’écart, jamais il n’avait eu de doute quant à son appartenance à leur famille, ni aux liens qu’ils avaient tissés. Jamais il ne pourrait les abandonner et c’était le plus cher à son cœur dans ce monde.
Milan comptait bien sur sa petite sœur pour venir envahir son appartement pour découvrir où vivait son petit frère. Le brun aimait bien son appartement, un peu style loft qu’il avait pris aux alentours du centre-ville. Le quartier était calme et Milan s’y sentait vraiment bien, il n’était pas trop loin de tout et vu qu’il n’avait toujours pas le permis, c’était mieux pour lui. Il pouvait aller partout assez rapidement en skate, et il évitait même les bouchons !
Le brun écoutait sa sœur lui raconter son retour. Milan savait que son frère était allé la chercher, mais il ne savait pas encore comment elle l’avait vécue, et c’était ce qui l’importait. Même si le brun ne le montrait pas, voir son frère et sa sœur prendre leurs distances avaient été source de tristesse, et de peur que ça ne revienne jamais comme avant, mais Milan savait qu’au fond, rien ne revenait comme avant, il fallait l’accepter et il savait qu’il y avait assez d’amour entre ces deux-là pour qu’ils se fassent la tête encore longtemps. Il l’écoutait et ne pouvait que la comprendre. Chance était parti longtemps et c’était normal qu’elle ai l’impression de ne plus le connaître. Ils ne se connaissaient plus, chacun avait grandi, mûri et maintenant il fallait se retrouver. Milan avait rapidement pardonner son frère, parce qu’il ne lui en avait jamais vraiment voulu d’être parti. Il avait été triste et surtout apeuré du sort de son frère à l’armée, mais Milan avait compris cette envie de trouver sa voie, et du peu qu’il en savait, Chance avait toujours semblé heureux dans cette vie loin d’eux, comme eux, ils avaient été aussi heureux. Le départ de Chance avait fragilisé la famille, mais ça avait aussi permis de les souder un peu plus et c’était le positif que Milan retenait comme toujours.
« - Peut-être que ce sera du flan oui… Peut-être qu’il repartira, ou peut-être pas. Tu ne peux pas savoir à l’avance, sœurette, mais tu peux toujours décider de comment tu le prends à l’intérieur de toi. Je suis entièrement d’accord sur le fait qu’il est parti, qu’il nous ai laissé, nous, papa et maman, mais il en avait sûrement besoin. Il a suivi ses envies et si son cœur avait les ailes dans le dos, et bien il fallait simplement que le vent soit de son côté pour revenir vers nous. Et il est revenu. Je n’oublie pas, j’essaye juste de l’accepter et de me dire que si possiblement, il doit repartir, et bien j’aurais profité des moments où il était là. » Avait-il répondu en souriant.
Milan avait été longtemps triste de ne pas avoir son grand-frère auprès de lui, pour toutes ces choses qu’il aurait voulu faire avec lui plus jeune, pour avoir toujours son confident avec lui et son grand-frère pour le protéger, peut-être sa vie aurait été différente, mais Milan préférait se concentrer sur le positif plutôt que l’angoisse que son frère reparte mettre sa vie en danger quelque part où eux ne pourraient rien y faire. C’était l’impuissance qui avait rongé Milan, de ne rien savoir de la vie de son frère, et d’attendre de ses nouvelles en sachant qu’il n’y pourrait rien de toute manière. Mais maintenant, ils étaient grands, et Milan ne voulait pas encore perdre du temps avec son frangin.
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Sujet: Re: Un vent de retrouvailles (#) Sam 6 Mar - 22:37
Pas le même sang, mais au final, ça n’avait jamais rien changé à sa vision des choses. Milan ou Chance, aucune notion de demi-frère qui ne tienne. Ses parents avaient œuvré dans ce sens, et puis la petite blonde était bien trop ravie à l’époque d’être dans une triade fraternelle. L’arrivée de Milan avait fait pencher la balance de leur côté de façon inévitable. Dans la bêtise, on avait toujours besoin d’alliés et pour le coup, le brun avait été d’une grande aide !
Comme à son habitude, la jeune femme se confie sans retenue. Ses doutes, ses angoisses, elle sait qu’elle peut tout lui confier sans avoir peur d’être jugée. Elle l’envie tellement d’avoir retrouvé cette complicité avec leur ainé. Avant qu’il ne disparaisse de leurs vies, la jeune femme avait toujours été très proche de Chance. Fusionnelle, toujours cachée derrière son côté protecteur. Contrairement à Milan, la blonde avait toujours apprécié le fait que Chance soit derrière elle, ça l’avait poussée à s’émanciper et à oser des choses en sachant qu’il y avait toujours son frère pour voler à son secours… Alors la pilule était sûrement plus compliquée à avaler pour elle. Quelque part, Chance c’était son premier chagrin d’amour, sa première grosse déception. A son tour, la jeune femme écoute les paroles de son frère. Quelque part, elle sait qu’il a raison, que c’est lui qui agit de la meilleure des façons et quelque part, ça la fait sourire. Quand il a terminé, elle laisse passer un soupire. « Depuis quand tu es devenu un sage Milan O’Brien… » Elle rit légèrement, fut un temps ou les rôles avaient pu être inversés.
« Je sais que tu as raison… Que je regretterai s’il vient à partir et que je n’ai pas profité de lui comme tu peux le faire… » Elle baisse son regard sur ses mains qu’elle triture nerveusement. « J’ai juste peur d’avoir mal encore… Si je le laisse entrer de nouveau, qu’il repart… J’suis pas sûre de pouvoir le supporter… » Elle expose ses craintes les plus profondes, car au fond, il est là le problème, elle est juste tétanisée par l’idée qu’il puisse la faire tomber encore une fois. « J’sais pas si j’pourrais me remettre debout Milan. J’ai eu tellement mal quand il est parti… » C’était sûrement égoïste de sa part, mais pour le coup, la blonde cherchait juste à se protéger. Milan savait à quel point elle avait vrillé au départ de Chance, il avait été son garde-fou, au même titre que Maxyne.
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