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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

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 Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan

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MessageSujet: Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan (#)   Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan EmptyMer 11 Nov - 22:07



Dylan & Harvey
“What is love, love is pain. Love is butterflies and stomach aches, love is looking out a windowpane. Tears dripping looking like you’re in the rain, for somebody you don’t even know, but somebody you may never see again.”


L’avantage d’avoir sa propre entreprise est sans doute la liberté et la flexibilité sur l’emploi du temps, un luxe que seul les responsables pouvaient avoir, et même si Harvey avait confiance en son équipe et leur offrait un environnement plus familial que professionnel, il restait quand même le patron, qui pouvait sortir ou rentrer sans qu’il n’ait à rendre des comptes à qui que ce soit. Un bon compromis à vrai dire, puisque c’était sans doute lui qui faisait le plus grand du boulot, il ne voulait pas seulement diriger ou déléguer des tâches mais il voulait participer aux départements liés directement à l’informatique et ça arrangeait tout le monde. En tout cas, il profita cette semaine de ce luxe pour s’installer définitivement à Island Bay, récupérant tous ses meubles vers sa nouvelle maison près de la plage. S’il devait retourner à Island Bay il n’avait qu’à prendre un quartier qui lui fasse bien au moral pour ses week-ends ou pour ses matinées sportives et ce, malgré les quarantes minutes qui le séparait du siège de son entreprise. Mais encore une fois, Harvey aimait rouler, il aimait sa voiture, la liberté qu’elle lui procure et les virées nocturnes. Peut-être il en aurait marre d’ici peu, mais pour le moment, il avait besoin de ce changement.

En effet, après la rupture avec sa fiancée il y a quelques mois, il n’arrêtait pas de penser et de cogiter sur toute ses trente-quatres années, certes il était reconnaissant d’avoir cette vie là, mais il ne pouvait s’empêcher de se sentir étouffé et mal à l’aise et il savait exactement d’où cette gêne venait. Harvey avait probablement un fils ou une fille. Bon d’accord, rien ni personne ne pouvait le prouver pour l’instant, il n’avait aucun contact avec la maman, il n’avait pas de photos et à part à sa fiancée, il en avait parlé à personne… c’est pour dire qu’il n’avait aucun moyen pour confirmer ou démentir la rumeur… Cependant, quelque chose en lui n’arrêtait pas de lui dire que tout ceci était vrai, qu’il était bel et bien papa et après des mois à peser le pour et le contre, il réussit enfin à prendre la décision et revenir vers sa ville natale, se rapprocher de sa famille, renouer avec la brune et rencontrer son enfant. C’est ainsi qu’il se motiva à chercher les coordonnées de la jeune femme, il se rappelait vaguement de sa maison et ne voulait de toute façon pas débarquer à l’improviste, il ignorait ce qu’elle devenait et il ne voulait pas lui créer des problèmes dans le cas où elle aurait fait sa vie avec quelqu’un en lui cachant ce détail… Et grâce à la magie d’internet, il put récupérer l’adresse du Dojo de cette dernière, une sportive apparemment, il sourit brièvement avant de s’habiller de façon décontractée pour se diriger à Wellington. Si jusqu’à maintenant c’était la ville de son boulot, il avait découvert une toute autre raison d’y aller et ça ne le dérangeait plus que ça…
Une heure environ plus tard, l’informaticien éteignit son GPS et sortit de la voiture et jeta un oeil aux alentours, le dojo était devant lui, il n’avait rien préparait mais il voulait la voir et lui parler, demander de ses nouvelles, s’excuser aussi peut-être … A vrai dire, tout dépendait de comment elle allait réagir et cette idée le stressait légèrement, un stress qu’il ne laissait pas apparaître. Il rangea alors son téléphone dans sa poche, respira un bon coup et passa le pas de la porte, sûr de lui, il vit une jeune femme de dos alors il la salua poliment. « Bonjour, est-ce que Mademoiselle Tremblay est là ? »
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MessageSujet: Re: Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan (#)   Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan EmptyDim 22 Nov - 19:20


retrouvailles à l'improviste
Harvey & Dylan
Après un an de fermeture, tu t'es enfin décidé à te reprendre en main et à rouvrir les cours au dojo. Tu t'en veux d'avoir privé aussi longtemps tes élèves mais tu avais besoin de prendre du temps pour toi pour guérir de la perte de ton enfant. Les cicatrices sont toujours bien présente mais tu peux le dire aujourd'hui, tu vas mieux, la dépression est derrière toi et même si il fera toujours parti de ta vie, tu te sens d'attaque pour reprendre le cours de ta vie. Tu n'as pas mis les pieds dans le dojo depuis des mois, la poussière a pris racine, tout est à nettoyer et tu aimerais également faire quelques aménagements. Il y a énormément de boulot et tu ne sais pas par où commencer. Tu t'es levée tôt ce matin pour pouvoir aller jeter un œil et commencer à réfléchir à la façon dont tu vas t'y prendre. Tu commences par ramasser ce qui traîne encore par terre et qui date du dernier cours que tu as donné. Cette salle ressemble littéralement à un endroit abandonné et tu as presque honte de l'avoir laissé ce dégradé à ce point. C'était ton rêve d'ouvrir cet endroit.

Les heures passent et tu t'actives pour ne pas passer toute la journée ici même si personne ne t'attends à la maison, tu as d'autres choses à faire. Tu mets le nez dans le répertoire des élèves, tu vas devoir les contacter un par un pour savoir si ils veulent reprendre les cours ou si tu les railles de la liste des inscrits. Tu n'as pas le temps de débuter ton démarchage téléphonique, la porte s'ouvre derrière toi et une voix t'interpelles, ou du moins quelqu'un qui te recherche. Tu fronces d'abord les sourcils, tu as comme un sentiment de déjà vu et lorsque tu te retournes pour lui faire face, ton sang se glace. Ton traumatisme refait surface, les souvenirs douloureux qui vont avec et tu te pinces les lèvres pour te retenir d'hurler et de le foutre dehors. Tu mets quelques secondes avant d'ouvrir la bouche, tu préfères d'abord attendre que la colère qui gronde en toi retombe et tu relèves les yeux pour fixer Harvey. Qu'est ce que tu fais là ? Accueil glacial mais tu ne peux pas faire mieux, il te rappelle cette année épouvantable que tu viens de passer, il te rappelle ton fils que tu as perdu, il te rappelle la vie qu'on t'a volé. Je préfèrerais que tu t'en ailles. Tout de suite.. Ta voix ne peut s'empêcher de trembler tandis que tu joues nerveusement avec tes mains.

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MessageSujet: Re: Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan (#)   Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan EmptyMer 25 Nov - 20:22



Dylan & Harvey
“What is love, love is pain. Love is butterflies and stomach aches, love is looking out a windowpane. Tears dripping looking like you’re in the rain, for somebody you don’t even know, but somebody you may never see again.”

Il se doutait bien qu’il n’allait pas être le bienvenue, qu’elle n’allait pas l’accueillir à bras ouverts, mais il voulait se repentir à vrai dire, il a fait une erreur, une très grosse erreur, allant du fait de coucher avec elle alors qu’il était avec Andy au fait de la lâcher alors qu’elle portait son fils. Bon okay, il avait le droit de douter, c’est légitime, mais il aurait dû demander un test de paternité ou quelque chose du genre pour confirmer avant de prendre une position, et c’est ce qu’il regrettait le plus probablement, bien plus d’avoir trompé sa fiancée… En effet, même si Harvey agissait et semblait être un pur connard, il a toujours rêvé d’avoir un enfant mais ne s’est jamais senti totalement prêt, après tout, comment pouvait-il s’en occuper s’il n’était lui-même pas encore stable ? Or, lorsqu’il sut cette nouvelle, toute sa vision de la vie avait changé, il était prêt. Il pouvait s’en occuper et il pouvait lui offrir la vie qu’il méritait, il avait de l’amour paternel à en donner et il était prêt émotionnellement à être une sorte de pilier pour son fils ou sa fille du moins, il l’avait réalisé en retard et n’avait pas eu le culot de venir à temps, mais mieux vaut tard que jamais, n’est-ce pas ? Et puis même, en dehors de tout ça, Harvey n’était-il pas une personne responsable sur qui on pouvait compter ? S’il avait réellement ce gosse, il aurait pu être présent pour Dylan et ne pas la laisser s’occuper et gérer la situation toute seule, il lui en aurait voulu si elle avait avorté sans demander son avis, après tout, un bébé se faisait à deux…

Le dojo qui s’offrait devant lui n’était pas en très bon état, la poussière était beaucoup trop présente, signe qu’il avait été déserté pendant un bon moment, était-ce pour un congé de maternité ? Avait-elle eu des difficultés après la grossesse pour être dans l’incapacité d’entraîner ? Tant de questions qu’il ne pouvait pas répondre sans la voir, mais alors que la jeune femme se tournait vers lui pour lui répondre, un flashback violent passe devant lui, violent autant qu’agréable, à vrai dire. Il sourit d’un air séduisant mais n’eut pas le temps de répondre qu’elle voulait déjà le mettre à la porte, sa voix tremblait et eut un geste de recul, certes il ne s’attendait pas du tout à quelque chose de positif mais une voix tremblante ? Avait-elle peur de quelque chose ? Il enleva ses chaussures rapidement et s’approcha du tatami, se dirigeant vers elle, doucement, les mains en l’air comme s’il était inoffensif et venu en paix, une envie irrésistible de lui tenir les mains pour calmer ses nerfs mais il jugeait qu’il n’avait pas la proximité nécessaire avec elle pour agir de la sorte « Tu es occupée ? Tu attends quelqu’un ? », l’imagination débordante, la seule chose à laquelle il pensait c’est un potentiel petit ami excessivement jaloux qui risquerait de débarquer d’une minute à l’autre, il s’arrêta à deux mètres de distance d’elle et ajouta. « Je suis probablement la dernière personne que tu souhaites voir mais je te promets, je viens rattraper mes erreurs. » c’était un bon pas qu’il venait faire. Après tout, ne dit-on pas que le pardon se nourrit d’aveux ? « besoin d’aide avec tout ça ? » ajouta-t-il rapidement en observant la pièce où ils se trouvaient, rien ne pressait pour parler des choses qui fâchent même s’il avait une envie irrésistible de demander comment elle avait nommé l’enfant, s’il va bien, s’il pouvait le voir… Mais ça attendrait.
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MessageSujet: Re: Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan (#)   Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan EmptyLun 14 Déc - 22:46


retrouvailles à l'improviste
Harvey & Dylan
Tu es face à un fantôme, un fantôme qui te renvoie de plein fouet le moment le plus douloureux de ta vie. Il fait remonter à la surface la tristesse que tu as eu tant de mal à enfouir en toi pour pouvoir remonter la pente. Il ose venir ici, après avoir déserté comme un lâche quand tu lui as annoncé être enceinte. Il n'a rien voulu savoir et tu as vite compris qu'il avait déjà quelqu'un dans sa vie et que ça ne ferait que compliquer son quotidien. Tu étais une parfaite inconnue pour lui, un coup d'un soir avec une surprise en bonus. Un bébé qui n'avait rien demandé, tout ça parce que vous n'avez pas été capable de foutre une capote, pris dans l'euphorie du moment. C'était pas dans tes plans de devenir maman, encore moins avec un mec dont tu ne savais rien mais tu as pris la décision de mener cette grossesse à terme et tu as jugé légitime de le mettre au courant. Tu t'en souviens encore. Tu es restée muette devant sa réaction, il t'a presque traité de menteuse, refusant de croire que c'était réel. Il a pris la fuite, ne voulant rien assumer et même si tu lui en a voulu de t'avoir laissé en plan, t'as réussi à te débrouiller toute seule. Tu t'en sortais bien jusqu'à ce que les complications décident de s'immiscer dans votre bulle à toi et ton bébé. Fausse couche tardive. Ces trois mots résonnent encore en boucle dans ta tête. Tu voulais pas y croire quand le médecin t'as annoncé que tu avais perdu le bébé. Tu entamais ton cinquième mois de grossesse, tu avais déjà commencé à faire quelques achats, à réfléchir aux couleurs de la chambre, à en parler autour de toi et puis tout d'un coup, plus rien. Le néant. Tu as perdu une partie de toi même ce jour là, quelque chose s'est éteint dans ton cœur et la douleur que tu as ressenti était indescriptible.

Ta voix se veut glacial, tu n'y peux rien, tu lui en veux de ne pas avoir été là dans le moment le plus difficile de ta vie. Tu te demandes parfois si ça aurait changé quelque chose de l'avoir à tes côtés, probablement que non. Quand tu le vois commencer à s'approcher de toi, tu soupires en secouant la tête, détournant le regard pour ne pas qu'il remarque les larmes qui commencent à perler aux creux de tes yeux. Oui, je suis occupée et j'ai vraiment pas de temps à te consacrer. Tu te racles la gorge, prenant quelques secondes pour te ressaisir avant de lui faire face à nouveau. Rattraper tes erreurs ? Tu lâches un rire nerveux en posant tes mains sur tes hanches. T'as un an de retard Russel. J'veux pas de tes excuses, je veux pas t'avoir dans les pattes, ni dans ma vie, j'veux rien de toi. Tu peux disposer. Tu es sèche, froide, un véritable iceberg et tu t'apprêtes à tourner les talons mais tu retiens ton geste. Il tente d'y mettre du sien et même si tu lui en veut énormément tu vas devoir revivre le pire moment de ton existence parce qu'il a le droit de savoir. Non, ça ira merci. Sérieusement, pourquoi t'es là ? Tu connais déjà sa réponse, tu ne lui as jamais parlé de la fausse couche, il ignore que son enfant ne fait plus parti de ce monde. Pourquoi t'es revenu ? Je le pensais tu sais, y'a rien pour toi ici.. Notre fils est mort. Phrase que tu es incapable de prononcer à voix haute, qui te donne envie de hurler de douleur rien qu'en l'entendant résonner dans ta tête. Tu luttes de toute tes forces pour retenir tes larmes alors que tu t'assois sur le banc juste derrière toi.

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MessageSujet: Re: Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan (#)   Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan EmptySam 2 Jan - 12:30



Dylan & Harvey
“What is love, love is pain. Love is butterflies and stomach aches, love is looking out a windowpane. Tears dripping looking like you’re in the rain, for somebody you don’t even know, but somebody you may never see again.”

Si ce n’était pas la magie d’Internet, Harvey n’aurait sans doute pas pu retrouver Dylan. Non pas qu’il avait une mémoire de poisson, il se rappelait d’elle, du moins, il essayait en prenant pour habitude de noter tout ce qu’il vivait dans une sorte de journal intime électronique privé. D’ailleurs, il a fallu qu’il relise tout ce qui s’était passé un an plutôt, histoire d’avoir un peu de recul sur son état d’esprit à l’instant T, du 31 décembre ou lors de l’annonce de la grossesse. Il fallait le dire, Harvey s’était préparé sous tous les angles possibles et imaginables, il avait même noté tous les scénarios possibles qui peuvent arriver lors de la rencontre. Il se doutait bien qu’elle n’allait pas lui ouvrir grands les bras, or lui, il avait réellement besoin de cette reprise de contact. Il avait réellement besoin de lui parler, de se faire pardonner, à sa manière, et de rencontrer son fils.

Son fils. Il avait un mauvais pressentiment à vrai dire, on pourrait même dire qu’il avait stalker les réseaux sociaux de la brune et il n’y avait aucune photo, aucune annonce de l’accouchement. L’avait-il tellement vexé qu’elle voulait se débarrasser de l’enfant ? Avait-elle avorté tout de suite après leur rencontre ? Ou pire encore, l’avait-elle mit dans une sorte d’orphelinat ? Pendant des semaines, Harvey n’arrêtait pas de cogiter, toutes les options étaient plausibles. Il ne connaissait pas Dylan, il ne savait pas si elle aimait les enfants, il ne connaissait rien de sa vie, de sa situation financière et la dernière fois qu’ils s’étaient vu, il n’avait même pas daigné demander ce qu’elle ressentait vis à vis de la nouvelle. Et c’était probablement ces questions et ces remords qui le firent descendre aux enfers. Il regrettait, plus que tout au monde, de ne pas avoir su être à l’écoute ce jour-là. Or, Harvey était caractérisé par ça, au fond. C’était le genre d’ami qui savait écouter ses proches, qui parlait peu lorsqu’on ne lui demandait pas son avis, qui se souciait réellement de l’état de son entourage, pareil au boulot, c’était le genre de patron qui remarquait tout et qui voulait écouter ses employés, quitte à s’immiscer dans leur vie privé pour savoir ce qu’ils enduraient et de ce fait, adapter son leadership selon les situations…

Mais Dylan était devant lui à présent. Des mois de préparation pour finalement être une nouvelle fois incapable de lui faire face, incapable de voir toute la haine qu’elle avait pour lui. D’accord, ce n’était pas son amie et oui, il ne voulait pas spécialement demander de ses nouvelles en tant que personne, la seule chose qui les poussaient à avoir cette conversation n’était autre que son enfant, non désiré certes, mais son enfant, leur enfant. Il l’ignorait, non pas qu’il ne voulait pas lui répondre, mais il cherchait ses mots, détournant son regard par la même occasion, fuir le sien, et trouver un réel intérêt pour les quelques objets posés sur le bureau, en particulier un porte-stylos banal. Il le prit et l’observa, la tête dans les nuages, toujours à chercher des mots bien réfléchis et posés, digne du trentenaire qu’il est. Puis il soupira, lassé de ses propres pensées et déposa enfin le porte-stylo. « Je sais que j’ai merdé, OK ? Je veux dire, je sais que je suis probablement la dernière personne que tu souhaites voir et il n’y a rien entre nous, on se connait à peine je veux dire. Je vais pas venir te demander “salut ça va ?” en espérant avoir une réponse sincère, que tu t’ouvres à moi et me racontes ta vie comme de vieux amis…» Il s’arrêta lorsqu’il se rendit compte qu’il s’égarait dans son explication, un brin essoufflé de toute l’énergie qu’il venait d’utiliser pour sortir un monologue sans intérêt comme celui-là… Il se pinça alors l’arête du nez, comme si ce simple geste allait remettre toutes ses idées en place. « Je suis un idiot, je m’en rends compte avec un an de retard oui, mais pense-tu pouvoir être capable de me donner des réponses, au moins ? » Son ton était plus doux, plus calme et plus grave probablement. Tout le discours qu’il avait préparé ne lui servait pas en face de la Tremblay, tout le courage, la détermination et la confiance en lui qu’il avait semblait disparaître, laissant place à ce sentiment de gêne et ce mauvais pressentiment qu’il gardait depuis des semaines. Il n’était même pas sûr de vouloir entendre la réponse puisqu’au fond, c’était probablement le meilleur des cas que son fils se retrouve en orphelinat, le pire… C’est qu’il soit mort, c’était une autre option plausible, peu importe la raison de son décès mais Harvey refusait de le penser, il ne voulait pas attirer lui-même les mauvaises ondes alors oui, il préférait croire qu’il était vivant, quelque part sur terre et qu’il sortirait de cet endroit avec un numéro de téléphone, un nom ou carrément, un rendez-vous fixé pour le rencontrer enfin.

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MessageSujet: Re: Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan (#)   Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan EmptyDim 28 Fév - 22:25


retrouvailles à l'improviste
Harvey & Dylan
Le visage d'Harvey te rappelle le calvaire que tu as vécu l'année passée. Dans le fond, il n'y est pour rien mais tu ne peux t'empêcher d'avoir un goût amer en le voyant débarquer autant de temps comme si de rien n'était. Tu sais ce qu'il est venu chercher et tu vas devoir te replonger dans le chagrin que tu avais eu tant de mal à camoufler. Tu es loin d'être guérie de ta fausse couche mais tu reprends goût à la vie. Tu lèves les yeux au ciel quand il parle de vouloir rattraper ses erreurs. Il n'y a plus rien à rattraper, tu n'étais qu'un coup d'un soir dans l'équation et son enfant n'est plus de ce monde. Tu n'as rien à lui offrir et tu ne trouves pas les mots pour le lui annoncer. La colère prend le dessus lorsque tu l'entends entrer dans ses explications et tu te contentes de soupirer en croisant les bras pour éviter d'exploser. Tu as envie de crier, de le frapper parce que même si vous étiez des inconnus comme il le dit si bien, son appui t'aurais surement été d'une grande aide. Peut être même que les choses auraient tourné différemment, tu n'en sais rien. Lorsque le ton d'Harvey se fait plus doux, tes muscles se détendent, tes doigts que tu enfonçais fermement dans la paume de tes mains se relaxent et tu te relèves. Tu lui fais signe de venir t'assoir dans la pièce du fond. Un petit salon que tu as aménagé, pour prendre tes pauses entre deux cours. Tu attrapes ton sac en passant et lorsque vous êtes tous les deux installé sur le petit canapé tu sors une échographie d'une main tremblante que tu lui tends. Tout ton corps se met à trembler et tu te mets à jouer nerveusement avec tes mains en tordant tes doigts dans tous les sens tandis que tu sens les larmes monter.

Tu secoues frénétiquement la tête sans un mot avant d'oser enfin poser le regard sur Harvey en haussant les épaules. C'est tout ce que je peux t'offrir. Ta voix tremble et tu fermes les yeux quelques secondes, réfléchissant aux mots que tu vas prononcer par la suite. Il y a eu des complications pendant la grossesse, et hum.. les médecins ont dit que ça pouvais arriver même à presque cinq mois. Tu déglutis difficilement en tentant de garder ton sang froid. Je t'en ai beaucoup voulu d'être parti sans te retrouver mais je m'étais faite à l'idée de devenir maman, d'élever seule mon enfant mais la vie en a décidé autrement. Tu hausses les épaules en essuyant rapidement d'un revers de main la larme qui roule sur ta joue. Voilà.. Tu as tes réponses, je suis désolée que ça ne soit pas celles que tu attendais. Tu souffles ces paroles dans un murmure et tes yeux se fixent dans le vide sur le mur en face de toi. On devrait tout les deux essayer de tourner la page et aller de l'avant tu crois pas ?

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MessageSujet: Re: Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan (#)   Retrouvailles à l'improviste. ft. Dylan EmptyLun 22 Mar - 20:42



Dylan & Harvey
“What is love, love is pain. Love is butterflies and stomach aches, love is looking out a windowpane. Tears dripping looking like you’re in the rain, for somebody you don’t even know, but somebody you may never see again.”
Il n’aimait pas cette situation, il n’aimait pas cette ambiance et aimait encore moins le fait qu’il soit là à s’excuser et à penser à quelqu’un d’autre et à son bien être. Pourtant, personne ne l’y avait obligé, il aurait pu enterrer cette histoire et l’oublier à tout jamais, d’ailleurs, à quoi aurait ressemblé sa vie s’il l’avait fait ? S’il n’avait pas enchaîné les verres et les coups d’un soir, aurait-il eu une vie plus paisible ? Sûrement pas, ce n’était pas le quotidien de Harvey et il a fini par bien le comprendre. Quant à maintenant, il fallait faire face rapidement à ses problèmes, fixer ce qu’il y a à fixer, zapper ce qu’il y a à zapper et reprendre une fois pour toute sa vie en mains sur de bonnes bases. Et pour ce faire, l’informaticien dû suivre Dylan, la cause de tous ses problèmes; comment un être qui paraît aussi fragile peut-il causer autant de changements d’un seul coup ?

Il s’assit quand même, mettant toutes ses pensées sur mute pour se concentrer uniquement sur les mots qu’elle allait dire ou plutôt, la photo qu’elle allait montrer : une échographie. Un sourire, une chaire de poule et beaucoup d’émotions. C’est ce que Harvey ressentit le temps de quelques secondes avant d’entendre la suite de l’histoire, ou plutôt, remarquer tout le mal être de la demoiselle avec lui. Est-ce qu’il avait de la peine pour elle ? Pour lui ? Pour le bébé ? Il ne savait pas. Il avait l’impression de plonger dans une mer beaucoup trop agitée où dès qu’il essayait de sortir la tête de l’eau une autre vague venait le fouetter. Avait-il mal ? Il ne savait pas. Il s’était aussi fait à l’idée de devenir papa mais il savait qu’il ne pouvait jamais ressentir ce que la maman ressentait. Il n’avait pas assisté à la première échographie lui, il ne l’a pas senti grandir dans son ventre… Alors non, il n’avait pas mal, du moins, pas la même douleur. A vrai dire, il n’avait pas le droit de se sentir mal mais il avait juste besoin de quelques minutes pour assimiler tout ça, comprendre ce qu’elle disait, traiter l’information et la digérer. Un soupire s'échappa de ses lèvres alors qu’il tenait sa tête entre ses mains, les coudes posés sur ses genoux qui faisaient preuve d’appui. Un, deux, trois, quatre… un, deux, trois, quatre, cinq… cinq mois. Il avait cinq mois lorsqu’il n’était plus de ce monde. Il aurait été né en été, mais il n’était plus de ce monde… Un énième soupir avant qu’il ne relève la tête affichant un sourire qui se voulait rassurant, puis pris la main de Dylan entre les siennes. « j’imagine que ça n’a pas été facile… » bien sûr crétin !  « Je veux dire, ma venue ici, j’imagine que j’ai bien remué le couteau dans la plaie. Je ne savais pas, je suis désolé. » Mais qu’allait-il faire maintenant ? Il lui rend l’échographie en la regardant une dernière fois, il ne comprenait pas grand chose mais ça faisait bizarre de se dire que cette tâche blanche était vivante il y a une année mais qu’à présent, elle est partie sans jamais réellement voir le monde. Les fœtus les écoutaient-ils ? Le bébé avait écouté la dernière conversation des deux parents ? Idiote question, hein ? « Est-ce que … est-ce que je peux faire quelque chose pour toi ? je vois bien que c’est toujours aussi dur pour toi alors… Est-ce que je peux t’aider ? »  Il s’attendait peut-être à une gifle, mais il voulait surtout la prendre dans ses bras, après tout, c’était scientifiquement prouvé que les câlins faisaient du bien et apportent un certain bien-être, mais c’était déplacé, et il n’allait pas la toucher de la sorte. Il tapota maladroitement sur sa veste avant de retirer un petit paquet de cartes de visite où son numéro de téléphone et l’adresse de son entreprise sont inscrits, puis lui tendit l’une d’elle. « Je te laisse mes coordonnées, si tu passes dans les environs un de ces jours ou si tu as envie de parler ou de me voir, tu peux appeler ou venir. Par contre pour les appels après 19h30 il vaut mieux les accompagner avec un SMS, sinon je ne réponds pas. » dit-il finalement, gêné d’admettre que c’est le genre à ignorer les appels à partir d’une certaine heure et donc, en cas d’urgence, s’il n’y a pas de message il ne bougera pas le petit doigt…
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