contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain ! Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?
Sujet: strange dream /ft. GABRIEL. (#) Sam 30 Jan - 3:52
Seulement un sac. Elle n’avait pris qu’un sac avec quelques affaires personnelles à l’intérieur pour ne passer qu’une seule nuit chez lui. Gabriel vivait dans ce loft en plein Center Bay, où l’on pouvait trouver sa propre galerie d’art au rez-de-chaussée. Une galerie que Lucy connaissait si bien, qu’elle se hâtait à chaque fois de rendre visite à ces tableaux.. Ces derniers lui inspiraient toujours une certaine protection et assurance. Elle les connaissait par cœur, certes mais ne s’en lassait jamais. Vingt-heure, elle remonta de cette galerie s’engouffrant alors au salon, où Victoria finissait de manger avant de se préparer pour aller se coucher. Un large sourire ne cessait de ne dessiner sur ses lèvres lorsqu’elle voyait cette petite fille. Un regard attendri à son frère, elle s’empressa de boire un verre d’eau et d’avaler discrètement cette gélule. Victoria se faufila rapidement dans sa chambre, appelant déjà son père. Il faisait déjà nuit et Lucy regardait par la fenêtre de la cuisine, apercevant alors que quelques voitures sur la route. Un bâillement et elle entendit la voix de Gabriel, s’adressant à elle en lui signalant que Victoria l’attendait à son tour. Elle acquiesça d’un sourire familier et se dirigea vers la chambre de cette petite fille. " On se revoit demain tatie ? ", assise au bord de son lit, Lucy la regarda soigneusement. « Oui chérie, fais de beaux rêves, à demain.. » un baiser sur son front, elle remonta quelque peu sa couverture et éteignit la lumière de son bureau en sortant de la chambre.
Un deuxième bâillement en entrant dans cette chambre, dans laquelle Lucy passerai cette nuit. Nate était souvent en déplacement et Gabriel le savait parfaitement, qu’elle ne pouvait rester seule.. C’était donc bien pour cette raison que sa présence rôdait dans ce loft. Assise sur l’un des côtés de ce grand lit aux draps bien tirés, Lucy se retourna, remarquant Gabriel. « Bonne nuit Gab » il referma la porte derrière lui, laissant alors Lucy seule, entre ces quatre murs.
Ses cheveux tressés sur le côté, une fois en pyjama, elle s’inséra de tout son long entre ces draps qui leurs procuraient assez vite une sensation de fraîcheur. Plus aucune lumière, seule la lumière de l’extérieure – surement un lampadaire – venait éclairer l’intérieur de cette chambre. Lucy ne fermait jamais les volets. Elle ferma les yeux, ayant cette étrange impression de s’endormir…
Quelques heures plus tard, la jeune femme se tenait devant la porte de la chambre de Victoria. Les yeux ouverts et cernés, sa main posée sur la poignée, elle ouvrit la porte, remarquant alors la petite fille qui dormait un poing fermé, sous sa couette rosée. Aucune expression sur son visage, Lucy la regardait un instant, les pieds nus sur ce parquet. Elle referma la porte, faisant alors demi-tour. Allongée dans son lit, ses yeux se fermèrent.
Quelques minutes plus tard, les battements de son cœur se mirent à taper un peu plus fort dans sa poitrine alors que ses sourcils se fronçaient. Quelque peu agitée, elle gesticula des jambes ne ressentant même pas la douceur de ces draps. Elle semblait d’un coup, étonnamment affolée. « Non…oh non arrêtez ! Non ! Arrêtez ! Pas ça !! » Une goutte de sueur perla sur son front, ses mouvements involontaires de tête venaient à ébouriffer cette tresse, ses mains se crispaient alors que ses lèvres mimaient des mots, des phrases, sans qu’aucun son ne s’extirpe de ses cordes vocales…
Gabriel n’avait jamais refusé la visite de ses petites sœurs. Il avait d’ailleurs une chambre spécialement pour elles, si elles arrivaient à s’entendre sur le partage de la pièce. Ce soir, c’est Lucy qui trouva sa place dans cette chambre collait à celle de Victoria et faisant face à celle de Gabriel. Il était donc très content de pouvoir avoir sa petite sœur avec lui ce soir, sans parler de Victoria qui adorait la présence d’une autre fille dans la maison, encore plus quand c’était une de ses tantes. Souriant à Lucy qui se trouvait dans la même pièce qu’eux, Gabriel prit Victoria dans ses bras, qui commençait définitivement à peser son poids pour l’emmener dans la salle de bain afin qu’elle se mette en pyjama et surtout qu’elle se brosse les dents. Victoria était en plein apprentissage pour se laver les dents toute seule, un vrai défi. Il alla ensuite la couchée et pour une fois ce n’est pas une histoire que réclama la petite fille, mais bien Lucy. Gabriel s’éclipsa pour leur laisser un moment entre filles. Puis lorsqu’elle rejoignit sa propre chambre, Gabriel alla lui souhaiter bonne nuit, en terminant dans la sienne où il échangea une dernière caresse à son chien avant d’aller dormir.
Gabriel ne dormait jamais de manière profonde et cela depuis presque toujours. Il n’y avait que lorsqu’il était au bord de l’épuisant qu’il sombrait dans un sommeil où même un tremblement de terre ne le réveillerait pas. C’était donc sans surprise qu’il s’était réveillé lorsqu’il avait entendu sa petite sœur criait dans la chambre voisine. Se dépêchant et réveillant même son chien au passage qui semblait tout d’un coup paniquait, Gabriel franchissait la porte de la chambre avant de venir se pencher pour stopper Lucy dans ses mouvements.
- Hey, Lucy… Calme-toi, c’est Gabriel.
Ce genre de crise, il connaissait bien pour les avoir vécus lui-même. Parfois ça arriver encore, mais c’était devenu plutôt rare et elles étaient presque inexistantes lorsqu’il n’était pas seul chez lui. C’était sûrement quelque chose de rassurant pour lui et au moins, Victoria n’avait jamais assisté à ça.
Son subconscient lui jouait des tours..ou presque.. Les yeux fermés, Lucy ne voyait rien. Mais toutes ces images lui venaient en tête. Elle revoyait cet homme qu'elle avait pourtant aimé et son regard pervers qu'il avait porté alors qu'il s'envoyait librement en l'air avec cette femme, juste sous ses yeux. Trou noir. Elle se revoyait le gifler, prise par la haine, le dégout et l'envie de lui faire du mal. Trou noir. Elle se voyait couché au sol, encaissant les nombreux coups qu'il lui avait tant infligé sur son corps effilé, à ne plus s'arrêter. Trou noir. Elle l'entendait elle, cette amante qui criait pour qu'il arrête "Tu vas la tuer!". Trou noir. Des lumières, de nombreuses lumières. Trou noir. Une porte neutre. Trou noir. Une odeur de sang. Trou noir. Une pièce dont-elle ne pouvait pas voir les quatre murs qui l'entouraient - c'était une grande pièce - totalement plongée dans le noir, où juste devant elle, se tenait un homme recouvert de bandage blancs sur lesquels quelques tâches de sang se dessinaient. Il la regardait, elle le regardait, un silence.. Elle ne le connaissait pas, non, mais il brandit ses mains d'hommes face à elle, s'approchant comme s'il désirait l'étranger. Trou noir. Ce genre de rêve, ce genre d'images, ces étranges sensations, ce n'était pas la première fois que Lucy les vivait. Emprisonnée dans son sommeil et dans son corps, elle avait cette nette impression que quelqu'un lui en voulait. Mais qui ? Pourquoi ? Ça, elle l'ignorait.
Alors enfermée dans sa propre enveloppe corporelle, elle essaye de se débattre. Mîmes surement des injures avec ses lèvres, sans les exprimer verbalement. Au contact de cette peau sur la sienne, Lucy ouvre sèchement les yeux et pousse un cri d'horreur. Transpire, essoufflée, elle se redresse, s'asseyant alors au beau milieu de ce lit et regarde Gabriel dans les yeux. Silencieuse, elle essaye de reprendre contact avec la réalité. Elle le voit et le reconnait, c'était bien son frère, son pilier, son tout premier repère. Visage inexpressif, elle le fixe un instant...laissant alors les larmes lui monter aux yeux. " Je... " Prise d'un sanglot, son coeur palpite un peu plus fort - elle le sent battre dans ses tempes - , alors Lucy se recroqueville sur elle-même, serrant ses jambes contre sa poitrine et laisse sa tête tomber en avant...
Un instant de solitude. Gabriel l'a prend dans ses bras. Elle se sent moins seule et se blottis contre lui. Elle ne sait pas quoi lui dire, ni quoi penser, ni quoi faire. Elle doute. Elle songe. Son sanglot se dissous légèrement, et elle rajoute. " Je sais pas si j'ai le droit de t'en parler Gab'.. " Lucy sait parfaitement qu'elle peut tout lui dire, mais est-ce qu'elle en a le droit ? Ça, elle l'ignore aussi. Ses pensées se mélangent..elle ne sait plus si ce qu'elle voit est vraiment la réalité ou si c'est une expérience. Elle ne sait plus si ce traitement lui fait du bien, ou envenime ses pensées. Elle ne sait plus si un jour, elle pourrait aimer à nouveau, ou si elle doit se raviser à être heureuse. Elle ne sait pas s'il voit les mêmes choses qu'elle lorsque sa vue se trouble ou si c'est elle qui a véritablement un problème.
Sujet: Re: strange dream /ft. GABRIEL. (#) Ven 5 Mar - 20:01
Strange dream.
Lucy & Gabriel.
Gabriel fit ce qu’il pouvait pour calmer sa petite sœur, mais c’était très délicat. Disons que réveiller quelqu’un qui était en pleine crise durant son sommeil pouvait s’avérer être pire. Sauf qu’il ne pouvait pas la laisser ainsi, apeurer, alors qu’il était témoin de la situation. Lucy se réveilla et se mit à hurler avant de se mettre en boule sur le lit. Gabriel était triste de la voir ainsi et dans un réflexe, il se pencha pour la prendre dans ses bras et la serrer contre lui. Il frotta légèrement une de ses mains dans son dos se voulant réconfortant, autant qu’il le pouvait.
- Si tu n’es pas prête à en parler, je ne t’obligerai à rien.
Parce qu’il n’y avait rien de pire que d’être obligé de parler de ses traumatismes. Gabriel avait eu du mal à parler à la psychologue de l’armée et c’est probablement en partie pour ça qu’elle n’a pas voulu qu’il retourne sur le terrain. Ensuite, il y avait eu le groupe de soutiens, qui l’aidait beaucoup plus que n’importe qui d’autre. Gabriel ignorait juste tous les problèmes que pouvait avoir sa petite sœur.
- Est-ce que tu veux que j’aille te chercher un verre d’eau ?
Ou n’importe quoi d’autre si cela pouvait lui permettre de se sentir un peu mieux. Un petit sourire prit forme sur les lèvres de Gabriel, au souvenir de quelque chose qui avait souvent réconforter Lucy quand elle était plus petite.
- Ou alors on s’enveloppe dans la couverture, devant un dessin animé ? Mais cette fois, aucune crainte que les parents nous tombent dessus.
Bien sûr, il espérait pouvoir faire fuir ce cauchemar dans la tête de Lucy, même s’il savait que cela serait difficile, mais il ne pouvait quand même pas reste là, les bras croisés à la voir au plus mal.
CODES c LITTLE WOLF.
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Sujet: Re: strange dream /ft. GABRIEL. (#) Dim 14 Mar - 13:34
Cauchemar, transpiration, tremblements, tout semblait si incontrôlable.. A l'ouverture de ses yeux, Lucy eut du mal à se reconnecter à la réalité. Mais en voyant Gabriel, elle se repositionne dans le temps et l'espace. Ça y est, elle revient à elle. Oui, elle était bien chez lui, il était bien là.. Le sanglot était lui aussi incontrôlable et Lucy se recroqueville telle une huître, au beau milieu de ce grand lit.. Au contact de son frère, leur lien se rétablie. Blottis contre lui, elle sent cette main qui lui frotte le dos pour la réconforter. Douce chaleur qui s'étale délicatement sur le tissu qu'elle porte.. Il a toujours été ainsi, protecteur et attentif envers elle. Les yeux rouges, elle redresse son visage pour le regarder au fond des yeux. Elle doute et ne sait pas si elle doit ou peut lui en parler.. Il n'est pas là pour l'obliger à parler, loin de là. Et Lucy sait parfaitement qu'elle avait eut besoin de temps pour un jour se confier à un membre de sa famille. Gabriel est le frère parfait pour cela. Il connait les conséquences d'un traumatisme, il connait aussi quelques remèdes pour s'en remettre même si au fond d'elle, Lucy sait qu'elle a besoin de temps. Que le temps lui seul viendra cicatriser ses blessures malgré qu'elle ne peut oublier tout ce qui s'est passé. Il lui propose un verre ou autre consolation pour la soulager. Voix attristée, elle décide de lui répondre. " Non, merci.. " Elle aurait pu avoir besoin d'un verre d'eau pour l'aider à déglutir toute cette souffrance intérieure, mais l'envie n'est pas présente. Juste le fait qu'elle soit avec lui, contre lui, lui fait déjà du bien.. Elle remarque ce petit sourire qui se dessine sur ses lèvres alors qu'il lui soumet l'idée d'un dessin animé, enveloppés tous deux sous une couette, comme avant, comme au beau vieux temps. Souvenir qui lui revient en mémoire et qui s'exprime également par un sourire naturel à la commissure de ses lèvres. " C'est tentant.. " Mais Lucy a besoin de parler, de verbaliser ce qu'elle ressent, d'extérioriser cette douleur lancinante qui se loge dans ses tripes depuis bien trop longtemps. Elle a mal, et ça se voit. Son regard en dit long sur son passé. Les yeux détournés, elle rajoute. " Gab'..pourquoi j'ai si mal ? Je l'ai pourtant aimé et j'avais l'impression qu'il m'aimait en retour.. Tu sais que je lui ai tout donné.. " Parce que Lucy est ainsi, à se donner corps et âme pour la personne qu'elle aime. Pour chaque membre de sa famille, elle aspire à leur bonheur pour ne jamais les voir souffrir.. " Dès que je ferme les yeux, je revois son visage. Et le mien aussi, mais le mien est taché de sang.. " Elle replonge ses yeux dans les siens..sentant sa propre respiration bloquée entre ses quelques côtés fracturées, sa propre respiration contre la sienne.. Elle s'ouvrait peu à peu à lui..sujet de discussion qu'elle n'a encore jamais eut avec un autre membre de la famille Jenkins. " Vous avez tous raison..j'étais pas heureuse. Je m'en veux terriblement de vous avoir éloigner de moi pendant un an.. " Des remords, des regrets complétaient sa vie dorénavant.
Lucy refuse de prendre un verre d’eau et quelque part, Gabriel comprend. Un verre d’eau ne changera en rien la situation. En tous les cas, ça n’avait jamais rien changé pour lui lorsqu’il faisait des cauchemars qui ressemblaient plus à des terreurs nocturnes selon la psychiatre qu’il avait vu durant plusieurs années au sein de l’hôpital militaire. Heureusement, aujourd’hui cela arrivait désormais très peu, surtout depuis la naissance de sa petite fille. Les traumatismes sont toujours là, mais son attention était désormais ailleurs. Il fut ensuite légèrement rassuré de la voir lui sourire, même si c’était minime, les souvenirs de leur enfance étaient toujours bien présents et l'aider à aller mieux. La suite de leur conversation sonnait comme inévitable et quelque part, c’était soulageant pour Gabriel d’entendre enfin Lucy posait des mots sur tout ce qui s’était passé avec cet homme qui l’avait tant fait souffrir.
- Oui, je sais. Mais parfois, les gens ne méritent pas notre amour.
L’échelle n’était pas la même, mais Gabriel avait beaucoup aimé la mère de Victoria qui pourtant depuis leur adolescence l’avait toujours traité comme un moins que rien. Aujourd’hui, il n’y avait vraiment plus rien entre eux, mais il avait toujours un pincement au cœur lorsqu’il repensait à leur histoire. Gabriel observa le visage de sa petite sœur, se permettant même de passer la paume de sa main, sur sa joue afin d’essuyer ses larmes. Il encaissait comme il pouvait ce qu’il était en train d’entendre, même s’il aurait préféré retrouver cet homme pour lui casser les dents.
- Tu sais, ça ne sert à rien d’avoir des remords sur ce qui s’est passé. Déjà, il est impossible de changer le passé et ensuite, je suis sûr qu’aucun de nous ne t’en veux pour ça. Le principal, c’est que tu sois avec nous aujourd’hui.
Gabriel ne ferait jamais de tels reproches à Lucy, surtout en connaissance de la situation. Ce n’était pas du tout de sa faute. Après tout, elle était tombée bien malgré elle sur un pervers narcissique et ça, si elle l’avait venu venir, elle ne se serait probablement pas embarqué dans cette histoire.
- Tu sais que je serais toujours là pour toi, n’est-ce pas ?
Souvenir d'enfance qui lui fait du bien, mais dont elle ne veut pas avoir recours, du moins pas encore. Présence fraternelle qui l'apaise, elle ne compte pas quitter ses bras, ce cocon réconfortant et sécurisant. A l'intérieur de sa propre bulle, elle s'ouvre malgré sa posture renfermée. Elle a mal. Gorge serrée, elle essaye pourtant de bien s'exprimer. Passé erroné, vérité fausse. Elle n'a jamais été heureuse avec lui. Il a pourtant faillit l'enfermer dans cette illusion. Personne ne mérite un amour, un vrai. C'est sa propre déduction à l'instant même. Parce qu'elle ne mérite pas de vivre une belle histoire, ni un bref espoir enivrant. Déduction qui vient à faire baisser son regard. Remords qui la hantent pourtant si bien, si durement. Elle a vraiment mal. Bien enfoui dans ses propres émotions bien gardés, Lucy ne veut pas encore se l'avouer. Passé qui malgré elle, restera forcément inchangé. Elle le conçoit, mais ne veut pas se l'admettre. Importance pour elle, pour sa petite soeur, pour ses deux grands frères, d'être encore parmi eux. Vérité absolue, elle souhaite vivre que pour eux. « Mais bordel moi j'men veux... » Mains qui se crispent sous l'effet d'une profonde colère. « Je sais que j'vous ai fais du mal ! » Dents qui se resserrent, nerfs qui se compriment. Prise de conscience soudaine, de cette douleur incessante qui rôde en elle. Mains qui se détendent, sous les paroles de ce frère. Regard qui se redresse à nouveau vers le sien, visualisation de cette réassurance. « Oui.. ça j'en ai jamais douté Gab'... mais des fois j'm'en veux vraiment, à moi seule, d'être sorti de ce coma et de devoir faire face désormais à cette douleur. J'sais pas si j'y arriverai... » Peur de s'avouer qu'elle a merdé. Remords insoutenables qui la rongent de l'intérieur. « J'me sens tellement conne si tu savais.. » Elle a sacrément mal. Prise de conscience, qu'elle n'a pas su ouvrir les bonnes portes, aux bonnes personnes. Regard détourné qui scrute l'air invisible face à elle. « J'ai l'impression d'être de trop dans ce monde.. comme si moi, j'avais choisis d'vivre.. » Pensée erronée qui vient à faire vibrer ce coeur dans sa poitrine. Elle ignore s'il comprend.. « Comment j'ai pu m'faire avoir à c'point.. comment t'as fais ? » Reprise soudaine de son regard dans le sien. Vaste question. Elle tente de trouver des solutions, des réponses, une conduite à suivre. Frère miroir qu'elle admire. « J'vous ai abandonné en coupant les ponts. Je l'ai abandonné, elle aussi.. » Regard qui s'égare une énième fois. Jeune fille qu'elle avait rencontré au centre TCA, fille âgée d'un an de plus seulement, qui l'avait pourtant aidé, l'avait encouragé et qui hantait dorénavant, toutes ses pensées. Sentiment d'abandon alors qu'elle tente de revoir ce visage féminin devant le sien. Blessure qui se creuse en elle, à chaque fois qu'elle navigue sur son téléphone et qu'elle croise ces photos. Contact gardé mais pont qui avait aussi été coupé. Pas de nouvelles, aucun échange. Coeur qui tremble pourtant à chaque fois qu'elle pense à elle. Secret bien gardé. Ça cogite là dedans...
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Sujet: Re: strange dream /ft. GABRIEL. (#) Jeu 6 Mai - 19:04
Strange dream.
Lucy & Gabriel.
Gabriel fronça les sourcils, mais il ne se laissa pas décontenancer par la situation, car il comprenait le ressentit de sa petite sœur. Ils n’avaient pas du tout vécu la même chose, mais pourtant, ils semblaient avoir hérité du même genre de traumatisme.
- Oh, et moi ? Tu ne crois pas que je m’en veux ?
Il marqua une pause afin de capter son regard puis il ajouta :
- Je sais que je t’ai fait du mal quand je me suis engagé dans l’armée.
C’était la première fois qu’il le disait à voix haute, parce que sinon, il y avait beaucoup pensé. Surtout après les quelques permissions qu’il avait eues et le regard de sa petite sœur perdue lorsqu’elle le voyait repartir dans son uniforme kaki après seulement un week-end. La plupart du temps, il ne se retournait pas, mais ce n’était pas parce qu’il était fort, c’était parce qu’il n’avait pas envie de voir le mal qu’il faisait à ses proches à chaque fois qu’il franchissait la porte d’entrée de la maison familiale. De plus, Gabriel était un peu près sûr que n’importe qui sur Terre s’en voulait au moins pour une chose, mais il était inutile de vivre constamment dans le passé.
- Tu en as parlé à un professionnel ?
Parce qu’il n’y avait vraiment aucun mal à aller voir son médecin ou quelqu’un de plus qualifié pour parler de ses traumatismes. La démarche n’est certes pas facile, mais une fois faite, c’est un grand pas de fait vers la guérison. Gabriel écouta ensuite sa petite sœur parlé et son cœur se brisait un petit peu. L’entendre dire qu’elle se pensait de trop dans ce monde lui faisait profondément mal, mais encore une fois, il pouvait comprendre ce sentiment.
- Je me suis relevé, car il n’y a que comme ça qu’on avance.
C’était un peu bête, mais en gros, c’était ça.
- Et puis Nate, m’a aidé en m’hébergeant. Vous m’avez tous beaucoup aidé…
Gabriel inclina ensuite légèrement la tête sur le côté, ne comprenant pas très bien de qui pouvait parler Lucy. Bien sûr, il était lucide, elle avait sûrement son jardin secret que personne n’avait réussi à franchir pour le moment.
- De qui parles-tu ?
CODES c LITTLE WOLF.
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Sujet: Re: strange dream /ft. GABRIEL. (#) Jeu 27 Mai - 18:28
S'en vouloir, c'est toujours ce même ressentit qui nous ronge de l'intérieur alors qu'on a beau tenter de voir les choses différemment, y'a rien à faire, la douleur est toujours la. Jamais Lucy ne pourra se pardonner de ne pas avoir écouter les conseils de ses frères ; d'avoir couper les ponts avec une grande partie de ses ami(e)s, et de sa famille pendant bien un an. Et jusqu'au bout, elle s'en rongera les ongles puisqu'elle se croit inexcusable. Mais à défaut des amis, la famille, elle, a toujours été là, elle ne la laissera jamais tomber. Ce que la jeune femme a parfois du mal à comprendre, surtout depuis son traumatisme. Et même si ce n'était pas son intention première, elle n'aurait jamais voulu faire du mal à sa famille. Et là, c'est la prise de conscience. Elle aura beau s'excuser, elle restera toujours insatisfaite d'elle même.. Gabriel s'en veut, de lui avoir fait du mal en s'engageant dans l'armée. Souvenir douloureux qui vient à oppresser davantage sa poitrine alors qu'elle tente de le regarder dans les yeux. Il a raison. Il lui a fait du mal en s'engageant mais c'était son choix et elle se devait de le respecter. La voix émue s'empresse alors de rectifier. « J'ai cru que mon monde s'effondrait quand tu es parti.. » Parce qu'ils ont toujours été très proches et liés tous les deux et qu'elle n'hésiterait pas non plus à aller sur n'importe quel front pour le rejoindre. Mais une partie d'elle se veut en quelque sorte dédramatisante. « Mais on est ensemble, maintenant.. » Parce qu'après ses années de souffrance, loin de lui, Lucy le retrouve enfin. Il n'est jamais bien loin maintenant, et mutuellement, ils seront toujours là, l'un pour l'autre. Elle l'aime, comme un frère, comme elle pourrait surement jamais autant aimé une personne d'autre. Il est son miroir, son point d'encrage depuis ses premières couches culottes, son reflet... Alors elle scrute tendrement son regard, revoyant tous ces souvenirs insoutenables, quand il partait à chaque fois dans son uniforme et que le cœur de la gamine se fendait toujours un peu plus. C'est la première fois qu'ils en parlent concrètement..mais même si les mots, si les sentiments ne sont pas très bien verbaliser, ils savent tous les deux, qu'ils se sont blessés..mais ils ne s'en veulent plus..
Le cœur lourd pèse encore dans sa poitrine et le fait d'en parler la soulage quelque peu. Une première pour Lucy de s'ouvrir autant sur ses impressions, sur ses sentiments, bien qu'elle ait du mal à gérer ses propres émotions. Gabriel lui soumet l'idée d'en parler à un professionnel. Les yeux de la jeune femme ne tardent pas à rouler pour se détourner et la voix se veut moins méprisante. « Non. Je n'en ai pas envie..et j'suis sûr qu'il me rajoutera encore des médocs à prendre et j'en veux pas. » Puisque son psychiatre tente toujours de modifier son traitement depuis le diagnostic et que Lucy vit à chaque fois un supplice pour avaler ne serait-ce qu'une simple gélule. Alors sa décision reste certaine, elle n'irait pas voir un professionnel. « Je préfères autant me confier à toi, mais j'veux pas t'ennuyer avec tout ça non plus.. » Paradoxalement, Lucy sait parfaitement que Gabriel sera toujours là pour discuter, écouter ce qu'elle a besoin d'extérioriser, mais la jeune femme comprend aussi qu'il a une vie de son côté, surement ses propres ennuis également, et elle ne veut pas se morfondre devant lui et le désintéresser. Sa vie aussi n'a pas été facile, et même si elle a le besoin de le garder près de lui, Lucy ne veut pas s'imposer..
Elle l'admire et vient même à lui demander comment il a fait pour s'en sortir. Le regard de nouveau posé dans le sien, Lucy se sent submerger par tout ce qui se trame au fond d'elle.. Il n'avait pas le choix de se relever pour avancer. Et tous autant qu'ils sont l'ont aider.. Ca, la jeune femme n'en doute pas. Leur fratrie est bien trop précieuse et leurs relations sont si exceptionnelles. Pour rien au monde elle ne voudrait quitter cette famille, ni par la mort, ni plus par la distance. Alors le silence devient roi, Gabriel a raison..
C'est tout à fait naturel que Gabriel lui demande de qui elle pouvait bien parler.. Le regard s'abaisse subitement, laissant une larme s'écouler le long de sa joue. « Juste une fille, que j'ai connu au centre. Elle est partie un an avant moi.. » L'estomac se noue et l'angoisse la paralyse doucement.. Mais elle ne se sent pas de lui raconter toute l'histoire en détail, non. Ce serait bien trop douloureux, encore. Alors elle essuie la larme avec le dos de sa main en écrasant sa joue, puis regarde Gabriel à nouveau. Le silence n'est pas pesant mais les deux regards se parlent sans dire un mot.. Délicatement, elle rajoute. « C'est juste une fille Gab'.. » Parce qu'elle doit apprendre à vivre avec, à vivre avec le regret que leurs deux chemins se soient séparé bien vite. Peut être qu'un jour elle retrouverait cette fille en question, ou peut être pas. Lucy baisse les bras subitement..elle ne veut plus se battre, ne veut plus y penser. Alors elle se penche un peu plus et vient à se blottir davantage dans les bras de son frère.. Le regard pensif, les pensées pourtant éloignées.. Elle retrouve contre son frère, un calme absolu..laissant le silence emprisonner la pièce, pour laisser cette étreinte leur faire du bien, à tous les deux. Elle aimerait pouvoir lui dire tellement de chose, tout ce qu'elle ressent pour lui, toute l'attention et la tendresse qu'elle veut lui donner, mais ne trouve qu'à dire, ces quelques petits mots. Le regard égaré face à eux. « Je t'aime.. » Une inspiration pour une expiration. « Tu le sais ça ? »
Gabriel, avec cette once de tristesse dans le regard à chaque fois qu’il évoquait son passé dans l’armée avec sa petite sœur. Il savait que de toute sa famille, c’était elle qui en avait le plus souffert. Bien sûr, il aurait pu rester auprès de sa famille, mais pour faire quoi ? Cela avait toujours été une évidence et aujourd’hui, toute sa vie avait un sens grâce à cela. Alors, Gabriel fit un très léger sourire à sœur, malgré la mélancolie présente dans son regard.
- Oui, on est ensemble et je ne compte plus partir.
Ça aussi, c’était une réalité. Au début, Gabriel avait eu du mal à admettre qu’il ne pourrait pas retourner à l’armée. Sa psychologue lui avait expliqué qu’il était encore jeune et qu’il trouverait sa voie en dehors de l’armée, mais il lui avait fallu plusieurs mois pour comprendre ces mots. Il s’en voulait juste de ne pas être aussi fort que ceux qui retournaient dans leur unité même après avoir subit un choc quel qu’il soit. Pourquoi le siens était-il forcément traumatique ? Malheureusement, il n’y avait aucune réponse et il fallait faire avec. Gabriel lui parla ensuite de l’éventualité de peut-être en parler à un professionnel, parce que même s’il fallait faire quelques praticiens pour en trouver un qui répondent réellement à nos attentes, c’était parfois un passage obligatoire pour aller mieux.
- Personne ne peut t’obliger à prendre des médicaments si tu n’en as pas envie, mais je comprends.
Il marqua une pause replaçant une mèche de cheveux à Lucy derrière son oreille avant d’ajouter :
- Sache que ne m’ennuies jamais.
Sinon, il ne serait pas là et il aurait tout simplement jamais invité sa sœur à rester dormir chez lui. Gabriel était très attaché à sa famille et c’était plutôt l’inverse qui l’ennuierait. N’avoir aucune nouvelle et surtout être gardé à l’écart de leurs vies. Il lui expliqua ensuite qu’il n’avait pas eu le choix de se relever pour avancer. Effectivement, peut-être que sans sa fille, sa vie serait différente aujourd’hui, mais c’était une perspective à laquelle il n’aimait pas penser. Gabriel fronça ensuite les sourcils lorsque Lucy évoqua très brièvement une femme qu’elle connaissait. Ça n’avait pas l’air d’être « juste une fille », mais est-ce que Gabriel avait le droit d’en demander plus ?
- Elle ne t’a rien laissé pour que tu puisses la contacter ?
Gabriel enlaça ensuite sa sœur pour la serrer contre lui, posant son menton sur le sommet de sa tête. Il y eut un moment de silence, mais loin d’être gênant, puis Lucy reprit la parole, ce qui fit sourire son frère.
- J’espère bien, après tout je suis l’aîné… Mais plus sérieux, j’espère que toi aussi tu le sais ?
Que Gabriel, et même toute sa famille, l’aime. C’était quelque chose en quoi il ne doutait pas un seul instant.
Ils sont ensemble. Et a entendre cela, le cœur de Lucy s'emprisonne dans un soulagement certain. Ce qu'elle aime entendre ça, ne pas se savoir seule, mais surtout de la part de Gabriel qui lui est cher. Alors elle laisse ses lèvres s'étirer en un discret sourire conquis, elle-même réchauffée par la présence de son frère en restant blottis contre lui... Plus jamais il ne s'en ira, plus jamais Lucy souffrira de son absence, à le savoir sur un terrain de mines, l'arme en main, risquant sa vie. Et ça la rassure indéniablement au fond d'elle...
Il est hors de question que la jeune femme se rende dans un cabinet pour déblatter ses paroles anxieuses face à une psychologue ou autre professionnel. Ses dernières séances n'ont pas été très délivrantes pour elle. Et Lucy est plutôt du genre à se dire que seul le temps l'aidera. A force de ne plus y penser, ou de ne plus en parler, elle espère s'en sortir et tentera d'égayer ses journées autrement. Mais Gabriel a raison. Personne ne peut l'obliger à prendre des médicaments, à suivre un traitement sur le long terme. Pensée fondée, Lucy n'avoue cependant pas qu'elle ne prend plus vraiment son traitement. Bien qu'elle l'oubli la plupart du temps, elle veut arrêter tout traitement et voir en quelque sorte ce qui en découle. C'est un risque, mais elle seule réussira à s'en sortir avec ou sans. Projet qu'elle convoite mais dont elle n'en discute pas plus cependant...
Loin d'elle d'ennuyer sa famille avec ses soucis pesants. Gabriel a bien à faire, avec sa galerie, sa propre fille et une éventuelle femme. Elle ose le partager - parce qu'elle a toujours été très possessive envers lui - et elle sait qu'elle ne peut être toujours avec lui. Lui aussi à sa vie, et elle doit mener la sienne. Alors elle lui donne raison. « Je sais... » Nulle envie d'être un fardeau pour personne. Sa conscience se stabilise et sa propre réflexion s'enrichie.
Evoquer cette fille lui semble important. Bien qu'elle ne s'éternise en fin de compte pas sur cette personne. Surement par peur d'être à nouveau déçue. Mais il doit savoir, que cette fille fait aussi partie de la vie de sa sœur. « Si, au début on se donnait régulièrement des nouvelles. Mais tu sais c'que sait, les mois défilent, puis les années et on s'éloigne. Et je l'ai croisé dernièrement. Elle donnait un cours de cuisine auquel j'ai assisté.. J'attendais surement plus d'elle, je sais pas. » Et le même schéma se répète. Elle l'a retrouvée, puis à présent, elles sont à nouveau éloignées. La douleur est stridente. Aventure dont Lucy tirera une fois de plus une leçon.
Ce qu'elle aime quand Gabriel la serre contre lui. Unique chaleur humaine qui l'apaise profondément. Sentant le poids de son menton sur le sommet de sa tête, la jeune femme avoue son amour fraternel. Doux sourire qui se dessine sur ses lèvres, mal être dissous, elle se sent mieux dans les bras de son frère. « Oui.. » Ils s'aiment. Les Jenkins sont soudés et aimant l'un envers les autres. Désormais apaisée, Lucy finit par s'endormir dans les bras de Gabriel...
Sujet: strange dream /ft. GABRIEL. (
Seulement un sac. Elle n’avait pris qu’un sac avec quelques affaires personnelles à l’intérieur pour ne passer qu’une seule nuit chez lui. Gabriel vivait dans ce loft en plein Center Bay, où l’on pouvait trouver sa propre galerie d’art au rez-de-chaussée. Une galerie que Lucy connaissait si bien, qu’elle se hâtait à chaque fois de rendre visite à ces tableaux.. Ces derniers lui inspiraient toujours une certaine protection et assurance. Elle les connaissait par cœur, certes mais ne s’en lassait jamais. Vingt-heure, elle remonta de cette galerie s’engouffrant alors au salon, où Victoria finissait de manger avant de se préparer pour aller se coucher. Un large sourire ne cessait de ne dessiner sur ses lèvres lorsqu’elle voyait cette petite fille. Un regard attendri à son frère, elle s’empressa de boire un verre d’eau et d’avaler discrètement cette gélule. Victoria se faufila rapidement dans sa chambre, appelant déjà son père. 
Gabriel n’avait jamais refusé la visite de ses petites sœurs. Il avait d’ailleurs une chambre spécialement pour elles, si elles arrivaient à s’entendre sur le partage de la pièce. Ce soir, c’est Lucy qui trouva sa place dans cette chambre collait à celle de Victoria et faisant face à celle de Gabriel. Il était donc très content de pouvoir avoir sa petite sœur avec lui ce soir, sans parler de Victoria qui adorait la présence d’une autre fille dans la maison, encore plus quand c’était une de ses tantes. Souriant à Lucy qui se trouvait dans la même pièce qu’eux, Gabriel prit Victoria dans ses bras, qui commençait définitivement à peser son poids pour l’emmener dans la salle de bain afin qu’elle se mette en pyjama et surtout qu’elle se brosse les dents. Victoria était en plein apprentissage pour se laver les dents toute seule, un vrai défi. Il alla ensuite la couchée et pour une fois ce n’est pas une histoire que réclama la petite fille, mais bien Lucy. Gabriel s’éclipsa pour leur laisser un moment entre filles. Puis lorsqu’elle rejoignit sa propre chambre, Gabriel alla lui souhaiter bonne nuit, en terminant dans la sienne où il échangea une dernière caresse à son chien avant d’aller dormir.