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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 Chaotic night ||| ft. Jace Hunt

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MessageSujet: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyDim 31 Jan - 2:20


   
@Jace Hunt  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...

Ton retour ici fût mouvementé, Aki. Rencontrer à nouveau Harvey, une chose que tu ne pensais pas, et ne voulais pas voir se réaliser. Pourtant, et à ta grande surprise, tu n'as pas fini à l'hôpital suite à une crise phénoménale, tu t'imaginais déjà le pire. Et regardes toi, il ne voulait pourtant pas te laisser, pas après que tu lui ai annoncé avoir perdu votre enfant. Que tu ai perdu ce qu'il restait de ta famille, pour qu'ainsi tu sois la dernière de la lignée Williams. Tu l'a laissé passer la nuit chez toi, dans cette maison qu'il connaissait par coeur, à quelques exception faites depuis ces cinq dernières années. Ta chambre d'enfant était devenue une vraie nursery, prête à accueillir un nouveau-né tant désiré malgré l'histoire obscurcie de par sa conception. Maintenant, cette porte reste close, et tu n'as pas la force de passer le pas de l'encadrement, ni même d'appuyer sur la poignée sans fondre en larmes. La chambre de Lloyd est quant à elle intacte, comme si la veille vous veniez de partir ensemble, et pourtant. Non vraiment, Autumn, ces retrouvailles ont changé quelque chose en toi. Tu pensais que d'hurler la vérité te soulagerais d'un poids certain sur tes frêles épaules, il n'en est rien en réalité. Non, ton mal être est sans nul doute bien encré en toi, et puis Harvey ne fût pas le seul à entrer ainsi sans prévenir dans ta vie. Il y avait ce quarantenaire, Morgan. Vous aviez discuté, et bien plus encore, partageant le fruit défendu des plaisirs charnels. Non vraiment, tu as fais des rencontres, certaines for inattendues, d'autres plaisantes. Et pourtant, tu règnes encore seule sur ce royaume de glace qui est tien, toi Ô Reine Glacéenne, pourquoi te complais-tu autant dans ce vent glacial ? Tu as droit au bonheur comme chaque êtres humains ici bas sur terre, mais t'es véritablement bornée, Williams.

Et puis, tu passes énormément de temps à ton boulot dernièrement, mais cela ne t'empêches pas de passer du temps avec ton colocataire, une nouveauté aussi dans ta vie. Une rencontre qui, je te l'assure, va changer radicalement ta vie, Aki. Mais tu pars le matin sur les coups des huit heure, pour ne revenir que le soir à la même heure, si ce n'est pas plus tard. Et qu'est-ce que tu peux bien faire de ses journées bien remplies ? Oh, tu oscilles. C'est vrai, tu n'es pas seulement musicienne, à la voix envoûtante et à l'instrument noir laqué hypnotique. Chanteuse et pianiste. Non, tu es à la tête d'un centre funéraire, et en ce moment tu ressens le besoin de te replonger un peu dedans. Aujourd'hui ne fait pas exception à la règle, puisqu'après un café avalé, en compagnie de tes prescriptions. Ritaline, contre ton hyperactivité, sinon tu ne t'arrêtes littéralement jamais. Et ce Librium, calmant ton anxiété fort présente depuis la mort de ton père, et qui ne te lâche presque jamais depuis celle des deux derniers hommes de ta vie. Tu en abuses pourtant. Mais là n'est pas le sujet, Autumn, tu prends une douche rapide, et t'habilles d'une superbe chemise à dentelle noir, aux manches longues et raffinées qui souligne ta silhouette. Tu la bloque par une jupe crayon de la même couleur, tombant jusqu'à tes genoux, assortis à cela des escarpins laqués, à la semelle rouge. Un trait d'eyeliner sublimant ton regard noisette, un rouge à lèvre carmin sur tes lippes en coeur, une beauté fatale, Andy. (buh) Et tu pars de ton côté, au conservatoire en premier lieu pour faire passer des auditions pour un orchestre, tu t'occupes des pianistes, et tu te surprends même à rassurer l'une d'elle en stresse le plus complet. Puis, après une pratique afin de relâcher la pression, tu files... A pied, au centre funéraire. Ta voiture en panne, elle attendra la dépanneuse qui ne peut venir la récupérer que le lendemain.

Devoir gérer les papiers, et même reprendre ton poste en tant que thanatopracteur, tu adores ça ! Jongler entre les feux des projecteurs et une fois que ceux-ci laisse la pénombre envahir votre être tout entier. Et dans les couloirs, ta tenue ébène est un passe partout, mais les flammes de ta chevelure n'échappent à personne. Aussi silencieuse dans ta gestuelle que tu peux l'être, le seul son annonciateur de ta présence n'est autre que les fins talons claquant au sol. Et tu ne vois pas les heures défilées, si bien qu'il est vingt et une heure trente lorsque tu es dans l'obligation de demander à Jace, ce brun partageant ton quotidien désormais, si cela le dérangerait de venir sur son fidèle destrier pour rentrer. Vous vous entendez plutôt bien, mine de rien, tu ne pensais pas être si à l'aise avec un inconnu, et pourtant. Il a déjà dû voir le changement de comportement, la carapace que tu offres au monde entier, et celle que tu es vraiment à la maison. En compagnie de Loki, ton husky sibérien aux yeux bleurron. Un semblable à l'azur céleste, l'autre à l'argile terrestre. Et puis, il y a la véritable Autumn Williams, qui se dévoile seulement lorsqu'elle est en charmante compagnie d'un peu de Librium, et du piano à queue qui trône dans la grande pièce à vivre de la villa. Vingt deux heure sonne, et tu as enfin fini ce que tu devais faire, tu enfile alors ton trench coat et fait claquer tes semelles pointues jusqu'à l'extérieur où tu reconnais déjà le vrombissement de la moto de ton colocataire. « Merci infiniment Jace, tu me sauves la vie. » Tu enfiles l'équipement adéquat, une veste de cuir, et le casque. Relevant un peu ta jupe, tu t'installes dans son dos, et t'agrippes fortement à l'assise, encore trop effrayée de t'attacher réellement à lui, ou quelqu'un d'autre. Et une fois à la maison, le pas de la porte franchi, tu retires l'attirail et reçois l'accueil digne de ce nom de ton gros ours polaire. « Loki, tu n'étais pas tout seul voyons ! » Tu sors de ton sac la fiole contenant ton Librium, et en avale deux pilules sans broncher. « Comment c'est passé ta journée Jace ? Tu as déjà mangé ? » Merci à la médication qui t'aides un peu à te sociabilisée. Ton regard glisse, éternellement, sur les photos de ton frère, de ton fils, avant de disparaître dans la cuisine afin de te servir une bière, fort méritée. « T'en veux une ? » Mais tu sens déjà que le mélange ne va pas lui plaire. Pourtant, tes prunelles se perdent volontiers dans l'acier appartenant au brun. Tu ne peux le nier, il ne te laisse pas là indifférente, mais l'amour, l'attachement, ce n'est plus pour toi...
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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyMer 10 Fév - 13:09


   
@Autumn Williams  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...

Island Bay. Une petite ville d’une petite île où Jace a choisi de s’expatrier sans regrets ni remords. Certains jugent cette décision comme étant une décision hative, folle, irrefléchie même ! Pourtant, il avait trouvé une certaine sérénité qu’il n’avait pas ressenti depuis longtemps. En effet, changer de ville, fuir les grandes zones et les villes touristiques pour ne se concentrer que sur sa propre personne était un choix longtemps réfléchi du brun, il avait passé un bon moment à peser le pour et le contre, foutre sa vie en l’air à 25 ans ce n’était pas conseillé mais Island Bay l’attirait plus que toutes les autres villes. Il avait besoin de calme oui, et il n’était pas déçu.
En déménageant ici, loin de sa famille et loin de toutes les pressions sociales, il avait trouvé un job qui le rendait heureux même si ce n’était pas la carrière de ses rêves, mais rendre service aux autres, aux personnes qui partageaient les mêmes passions que lui le rendait heureux aussi, puis il avait retrouvé des amis, des potes qu’il avait connu via les réseaux sociaux et qui, eux aussi, partageaient la même vision de la vie et des passions que lui : faire de la musique pour le plaisir de faire de la musique et non pas pour faire carrière. Il l’aurait peut-être voulu mais dans ce cas là, il fallait s’exposer au monde et ce n’était pas vraiment ce qu’il souhaitait faire de sa vie. Jace était secret et il aimait avoir cette liberté de passer inaperçue, d’être une personne lambda qu’on finira par oublier le lendemain de soirée, à savoir pourquoi il pensait de cette manière mais oui, il était comme ça.

Puis, Island Bay lui offrait aussi un logement sympathique. Il n’était pas riche ni aisé, c’était un ingénieur avec un poste de technicien voire moins et forcément, ce boulot ne le nourrissait pas comme il l’aurait voulu bien qu’il lui apportait là aussi beaucoup de bien être au moral, et la santé mentale ne s’achète pas. Mais en cherchant et en contactant des personnes, il avait rencontré Autumn Williams. Il avait d’abord peur qu’elle le refuse au vu de son apparence, contrairement à elle, qui était toujours sur son trente-et-un et parfaitement impeccable, Jace avait des tatouages partout, certains qui avaient du sens et d’autres qu’il avait fait étant bourré - qu’il ne regrettait pas d’ailleurs, tant ça lui rappelait sa jeunesse et ses années fac - mais Autumn ne l’avait pas jugé et malgré les différences entre les deux - mais surtout, la curiosité et le sens d’analyse de Jace -, il avait trouvé en elle une plutôt forte amitié. Il pensait toujours qu’elle était étrange mais à force de l’observer, il avait fini par connaître pratiquement toutes ses habitudes, ses expressions faciales lorsqu’elle est pensive, mélancolique, excitée… Et chaque jour elle se faisait une place dans la vie du brun et surtout, dans son coeur.

En effet, Jace l’a très vite considérée comme une créature qu’il voulait ou devait protéger. Ils n’avaient rien échangé d’intimes ou de très personnel mais il se doutait que sa vie n’était pas toute belle et qu’elle était loin d’avoir une vie de princesse même si son logement montrait le contraire. Puis Jace, aimait ce genre de personnes pleines de mystère, elles l’inspiraient et lui permettaient de penser à autre chose, à s’occuper d’autre chose et à sortir de sa bulle de solitude. Et aujourd’hui n’était pas plus différent que les autres. Il avait quitté ses potes vers 19h pour se reposer ou plutôt, s’isoler dans sa chambre pour les cinq prochaines heures à créer de la musique ou à bosser sur des prototypes de pièces mécaniques en s’oubliant dans sa tâche. Il n’avait pas vu l’heure passer ni remarqué si Autumn était rentrée, du moins, jusqu’à ce que son bras vibre; son bracelet connecté lui indiquait un appel entrant de sa colocataire.
Ni une ni deux, il débranche son casque, remet ses rangers et sa veste et quitte l’appartement sur sa moto. Il n’était pas du genre à tout le temps répondre présent quand on a besoin de lui, il savait dire non, toutefois, il ne pouvait pas laisser Aki seule dehors sous prétexte qu’il était occupé, ça le tourmentait beaucoup trop et puis, ce n’était pas très loin ! Il n’était pas bavard, Jace, et de ce fait, il avait juste hoché la tête lorsque la rousse le remercia, c’était fréquent et il avait la flemme de toujours répondre “ce n’est rien, de rien, avec plaisir”, c’était de la politesse oui, mais s’il ne voulait pas ou ne pouvait pas venir il n’allait pas s’y obliger non plus.

De retour à la maison, il sourit en voyant l’affection que portait l’animal de compagnie à sa maîtresse, c’est vrai qu’aujourd’hui le brun était beaucoup trop dans ses pensées pour se permettre de réellement jouer avec lui mais c’était toujours un plaisir à voir Autumn heureuse, le temps d’un instant, avec ce qu’elle appelait son meilleur ami. Et comme d’habitude, Jace fini par arquer un sourcil et hocher la tête de mécontentement, toujours avec ses médicaments louches ! Il était tenté pour lui demander l’ordonnance et vérifier par lui-même si elle respectait les doses prescrites (il savait très bien que non) mais malheureusement, il ne se sentait toujours pas assez proche pour s’immiscer autant dans sa vie… « Une journée comme les autres ! Et toi ? » Dit-il en hochant les épaules avant de la suivre en cuisine. Non, il n’avait pas encore mangé mais il avait déjeuné à 15 heures. « Non je n’en veux pas merci. » Il se tut un moment puis des paroles de chanson lui venaient en tête et il avait envie de les coller sur tous les murs de cette maison, peut-être allait-elle s’en rendre enfin compte ! Mais préféra plutôt les chanter lui-même, de sa voix fatiguée « Drown myself in alcohol, that shit never helps at all~ Tu ne devrais pas sérieusement penser à arrêter cette merde ?» joignant le geste à la parole, il lui piqua la bouteille des mains avant d’en boire une gorgée. Finalement, il n’était pas mieux ! Mais il n’avait pas pris de médicaments avant et il tenait bien l’alcool. En soi, elle n'est pas mauvaise et ce n’était pas conseillé de complètement s’en priver du jour au lendemain, cependant, c’est réellement ces mélanges et le fait de boire en s’en foutant éperdument des conséquences qui le dérangeait chez Aki. Il posa ensuite la bouteille sur le potager et prit les mains de la jeune femme frêle qui se tenait devant lui. « Et si tu me racontais ta journée en étant complètement sobre ? On commande des sushis ce soir ? Oh et je veux te montrer quelque chose ! » Oui, Jace n’était pas bavard, pourtant il essayait de toujours attirer son attention, lui faire oublier ses envies de vin et de médicaments. Il n’était pas sûr de l’utilité ou du résultat, mais elle était déjà bien loin du potager et déjà assise sur sa chaise. « Tu vas me prendre pour un fou mais je me suis lancée dans un projet solo probablement pas du tout rentable, mais j’aimerai construire une armure de super héros. » Débile ? Peut-être ! Mais il était tenté pour créer une vraie armure de Iron Man, exploiter ses connaissances pour créer tout le prototype de toutes les pièces individuellement, simuler son utilisation sur ses logiciels et trouver quelqu’un, un partenaire, qui ne serait pas contre de la fabriquer. D’une conception à une vraie pièce, à un vrai costume. Un rêve récent mais qu’il voulait réellement voir un jour. Puis, même si cette conversation n’intéressait pas plus que ça Autumn mais il souhait quand même partager ceci avec elle, ils vivaient ensemble et aux dernières nouvelles ils ne se détestaient pas alors c’était logique qu’il lui en parle.

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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyDim 21 Mar - 14:11


   
@Jace Hunt  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...

Jace, il tient une place important dans ta vie, finalement, Autumn. Pourtant, tu ne le montre pas, tu ne lui dis pas, tu restes muette face à tout ce que tu peux ressentir, face à l'immensité de pensées qui inonde ton esprit. La dernière fois que tu as exprimé tes sentiments, et bien cela remonte à juste avant l'accident, vous riiez de bon coeur, qualifiant là ton frère et ton fils grandissant des deux hommes de ta vie. A tout jamais. Avant que la solitude ne s'installe, que ce myocarde ne gèle définitivement, jusqu'à aujourd'hui. Aujourd'hui où vivre en compagnie de quelqu'un te rassures, te fais un bien fou, va t'aider, je te l'assure, à sortir de ce monde. Cela dans lequel tu te complais depuis bien trop d'années, Aki. Alors oui, cela t'as permis de faire de ta vie un véritable conte de fée, les petites filles rêvent toutes d'être celle que tu es, et tu leur cache délibérément le prix du succès. Le prix de deux vies. Le prix de cachets abusifs. Le prix de l'eau-de-vie que tu ingurgites. Le prix des cicatrices qui ne partiront jamais. Le prix du silence. Jusqu'à son arrivée, Jace Hunt, deux mondes qui vous opposent, deux personnalités bien différentes même si la tienne est seulement camouflée de mélancolie. Il a ce charme naturel, ce sourire angélique, ses yeux hypnotiques. Oui rouquine, tu pourrais t'abandonner dans ces mirettes océan, disparaître dans ses bras, mais tout serait bien trop facile n'est-ce pas ? Non, tu ne peux pas, tu dois te détacher de tout cela, parce que tu penses être là digne de t'appeler Lilith, pêcheresse, diablesse. Tu ne veux pas que le malheur le touche lui aussi, alors tu te terres, tu force au silence ce que ton coeur hurle, encore et encore, Autumn, tentes ta chance, toi aussi tu as le droit au bonheur.

Et donc, comment c'est passé ta journée, rousse déité ? Si la sienne est comme les autres, la tienne ne fût pas forcément de tout repos. « Oh, audition ce matin au conservatoire, puis j'ai fini au centre funéraire pour m'occuper des papiers... » Tu avales une gorgée de bière avant de finir. « Enfin, jongler entre la vie d'artiste et celle de thanatopracteur, la routine ! » Et alors que tu avales une seconde gorgée, voilà qu'il te glisses des paroles qui prennent vie pour toi, tout cela ne t'aideras pas. Tout cela te fais sombrer un peu plus encore. Il demande si tu ne ferais pas mieux de stopper cette merde, tout en prenant exemple sur ta gestuelle plus tôt, levant lui-même le coude dans ta bière volatilisée. Un léger sourire s'affiche sur tes lèvres alors que ton regard oscille vers le bas, ni lui ni toi être des exemples de sagesse. Et si tu allais rétorquer quelque chose, il te coupes dans ton élan alors qu'il s'approche à nouveau, et attrape tes menottes dans les siennes. Doux contact, une vague de chaleur envahit soudainement ton corps glacial, et tes yeux ne peuvent quitter les siens lorsqu'il te demande, te supplie presque, de te raconter ta journée en étant pour une fois -presque- sobre. Si le brun n'est pas bavard pour un sou, soudainement, il te poses une ribambelles de questions. Notamment pour le repas du soir, des sushis, délicieux mets venue d'un pays dont tu maîtrises la langue à la perfection. Et tu n'as même pas le temps de répondre qu'il t'annonce avoir quelque chose a te montrer. Tout cela sans jamais relâcher l'emprise sur tes mains délicates, et t'attirant de plus belle vers la table, assise sur une chaise et ton ami te faisant face. Il te confies là une folie de sa part, l'idée même de construire une armure de super héros. Tu ne peux d'ailleurs pas retenir le léger rire qui outrepasse tes lippes, avant de secouer ton faciès faisant ainsi danser ta chevelure de feu. « Jace... » Libérant une de tes mains pour tapoter le dos de la sienne, et te redresses et l'attire à l'étage, faisant simplement claquer tes talons dans le couloir, le balcon donnant sur l'immensité de la pièce a vivre en dessous. « Tu connais donc Falcon, et tout l'univers autour de Marvel je suppose ? Tout comme... Le Winter Soldier ? » Dis-tu en t'arrêtant devant une porte fermée, avant -d'enfin- lâcher sa main.

Tu as un moment d'hésitation, parce que tu n'as pas remis les pieds dans cette pièce depuis des lustres, mais pourtant, tu glisses ta main tremblotante sur la poignet avant de l'actionnée. Et tout est encore comme dans tes souvenirs, comme dans son souvenir. La chambre de Lloyd est un bijou de technologie, et après avoir ouvert ce qui aurait dû être un dressing, tu le laisse découvrir à la place un bras métallique, et une sorte de sac à dos du même style. « Mon frère avait la même idée, de créer autant d'armes, d'armures possible provenant de cet univers. » Des faits inavoués, que seule toi gardé secret, jusqu'à cette nuit. Effleurant les mannequins du bout des doigts, ton sourire s'efface, ne replonge pas Autumn. Finalement, tu détournes ton regard en replaçant une mèche de cheveux derrière ton oreille. « Si tu as besoin tu peux te servir de cette pièce. Et de tout ce qu'il y a déjà a disposition. » Les muscles de ton visage tentent de se contracter dans un sourire, mais impossible, et tu te dérobes, reprenant la parole avant même de passer le pas de la chambre de Lloyd. « Fouille, je m'occupe de commander, et de nourrir Loki. » Dis-tu en regagnant l'étage inférieur, attrapant la bière délaissée là plus tôt pour la finir tout en tenant de ton autre main le téléphone à ton oreille et de commander de quoi manger pour... Au moins deux repas ! Une fois cela fait, tu déverses quelques croquettes à ton husky dans sa gamelle, lui faisant signe d'attendre, et une fois assise confortablement dans le canapé tu lui autorise à y aller. Délaissant tes escarpins et repliant tes jambes contre ton buste, tu penches la tête en arrière pour observer Jace qui t'observes lui aussi. « Por dios, aller, pose tes question Jace. Je ne vais pas me brusquer, tu es ici chez toi, et si tu veux des réponses je suis possiblement la seule à te les apporter. » Tu attrapes sur la tablette à côté de toi un verre vide, et y verse de cette gnole ambrée, typique des Antilles. « Je sais que ça te démanges. Toute ma vie est un mystère face à l'écran. Mais je te dois au moins ça, puisqu'on vit ensemble. » L'alcool délie les langues. Et puis cela te feras sans doute du mal sur le coup, mais je t'assures, Aki, que tu ne le regretteras pas cette fois-ci.
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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyJeu 25 Mar - 19:57


   
@Autumn Williams  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...
Autumn. Cette rousse fascine chaque jour un peu plus son colocataire. De part son élégance, son art, sa douceur, son mystère, mais aussi tous les paradoxes autour de sa vie, sa force également et le fait qu’elle garde toujours la tête sur les épaules après tout ce qu’elle a eu, de bon ou de mauvais. Et à chaque fois qu’elle parlait de son métier, son second métier ou le principal… Il n’en avait aucune idée mais soit, ce métier de thanatopracteur, il se demandait d’où elle puisait cette force pour jongler déjà avec sa musique, mais aussi pour avoir ce contact avec les morts. Du peu qu’il connaisse d’elle, elle a déjà perdu ses proches alors oui, il trouvait cette jeune femme très forte et il espérait qu’elle en soit consciente. « C’est une routine qui te plait quand même ? » Il ne pouvait pas ne pas demander. Jace n’était pas du genre à faire quelque chose que pour l’argent, s’il n’était pas heureux à l’idée d’aller à son lieu de travail alors ce n’était pas fait pour lui; de ce fait, il a toujours été poussé par la passion et rien d’autre. C’était quand même glauque si Autumn était passionnée par les cadavres, n’est-ce pas ?

Le nouveau contact des mains d’Autumn sur les siennes lui fit une drôle de sensation. Jace n’était pas habitué à ça. Il n’aimait pas qu’on le touche ou qu’on lui fasse des caresses, il n’aimait pas qu’on prenne l’initiative de le toucher ce qui est aussi paradoxale avec ce qu’il faisait aux autres. Cependant, sa colocataire - et probablement sa nouvelle amie - avait tendance à le calmer. Non pas qu’il était énervé, mais disons qu’il est tendu la majorité du temps, même pendant son sommeil qu’il oublie ce que ça faisait d’être serein, le cœur léger. Son prénom, de la voix de l'artiste, sonnait aussi comme une mélodie qui le rappelle à ce moment présent. Il n’en avait pas l’air, mais Jace se perdait souvent dans ses pensées. Il réfléchit tellement à tout qu’il se déconnecte et se déconcentre facilement et rapidement des conversations; il espérait toutefois que sa vis-à-vis ne le prenne pas mal ou mieux encore, qu’elle ne s’en rende même pas compte. Prisonnier de ses mains et ne voulant surtout pas la vexer en les retirant brusquement, il n’avait d’autre choix que de la suivre, monter à l’étage où seul le son de ses talons résonnait dans la maison. « Euh… oui ? » répondit-il à sa question, un sourcil levé ne comprenant pas où elle voulait en venir et ce n’est qu’une fois la porte ouverte qu’il comprit tout. Elle venait d’ouvrir une simple porte d’une chambre mais pour le mécanicien, c’était plus une ouverture dans sa vie, dans son passé. Il ne connaissait pas les détails mais il se doutait que se trouver dans cette pièce ne la rendait pas spécialement heureuse, cependant, il ne voulait pas non plus que ça tourne vers la déprime, de plus, il voulait lui montrer qu’il appréciait son geste et sa confiance alors il y entra, observant la pièce dans tous ses recoins « C’est fascinant ! » dit-il les étoiles plein les yeux. Il attendit qu’elle sorte, l’observant encore et toujours avant de se tourner vers les objets, effleurant certains pour éviter de causer des dégâts, regardant de plus prêt ces technologies afin de cerner les idées et les projets du défunt frère. Un tas d’émotions passaient chez Jace. Du bonheur d’un côté, du bonheur d’être compris et de ne pas être jugé, il s’attendait peut-être qu’elle le traite de gamin, après tout, il avait 27 ans et aucun job à proprement parler… Mais non, elle le guidait dans son délire et projet enfantin, mieux encore, elle lui montrait ce qu’elle s’était privée de regarder pendant des années… D’un autre, il se sent mal, désolé. Il en avait parlé seulement pour détourner l’attention de la belle rousse de sa bière et pourtant, il avait l’impression de la faire encore plus sombrer dans ses souvenirs…

Les sourcils froncés, il dévale les escaliers avant de s’arrêter sur la dernière marche, les bras croisés, observant la douce s’installer confortablement. Il ne voulait pas la déranger. A vrai dire, il ignorait toujours pourquoi il devenait prévenant à chaque fois qu’il la voyait et ça l'énerve même, mais c’était ainsi depuis leur rencontre et il n’avait pas l’impression que ça changerait de sitôt. Jace répond à son invitation et se dirige vers le canapé en s’affalant sur ce dernier. « Tu m'en sers un verre ? » ce n’était pas le moment des leçons de morale. Autumn était une grande vie et lui-même ne connaissait rien de sa vie, plus pour longtemps certes, mais il réfléchira à des techniques une fois qu’il aura toutes les informations. « hmm… Tu l’as dit, toute ta vie est un mystère alors j’aimerai bien que tu me parles de ta vie. » Dit-il en prenant une gorgée de sa boisson. « Mais on va y aller doucement je suppose. Tu préfères que je te pose des questions pour cibler ou parler pendant des heures sans que je ne t’interrompe ? » Il posait beaucoup de questions en effet. C’est parce qu’il voulait que tout soit à son avantage. Les crises de colère, les crises d’anxiété ou de panique, il les connaissait. Mais il connaissait aussi sa mère, il connaissait ses habitudes et il avait par conséquent les méthodes adéquates pour la calmer et la soutenir, or il ne souhaitait pas tomber dans une situation pareille avec la rousse. Il avait peur que ce qu’elle s’apprêtait à dire pour nourrir la curiosité de son colocataire ne la mette dans le mal… « Tu as eu une enfance heureuse Autumn ? » Demanda-t-il finalement. L’enfance, c’était probablement à partir de là qu’on pouvait déterminer le reste de la vie de l’humain. Des traumatismes en enfance signifiait des traumatismes pour le restant des jours si on ne se fait pas soigner; peut-être était-ce son cas, mais il a sincèrement l’impression de bien s’en sortir alors non, il n’a pas spécialement besoin d’aide.

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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyJeu 25 Mar - 23:45


   
@Jace Hunt  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...

En réalité, tu t'épuises au travail pour ne pas penser, Autumn. Pour ne pas t'engouffrer plus que tu n'es déjà plongée dans les abysses. La musique pour survivre, et la thanatopraxie pour ne jamais oublier, parce que la mort t'as volée tout ce que tu avais de plus cher. Et la folie guette, elle ne nous quitte jamais réellement. Et tu as bien faillit la rencontrer. Tu es une rescapée, une miraculée qu'ils disent tous. Alors oui, ta routine a quelque chose de rassurant, ce quelque chose qui t'apaiserai presque. Même si le repos éternel est loin de toi, il ne t'as pas voulu là dans l'enfer damné de ta famille. Bien qu'il soit vide, car les démons vivent ici, dans ce que le commun des mortels nomme souvenirs. Et peut-être gagnes-tu bien ta vie, oui, mais l'argent n'est qu'accessoire à tes yeux, tu es loin de faire tout cela pour avoir une vie merveilleuse. Tu fais tout cela pour que les plaies sanguinolentes cessent, métaphoriquement, c'est comme mettre un cataplasme sur une jambe de bois. C'est le décès de vos parents qui te poussas vers l'obscurité de ce métier, thanatopracteur. Une force insoupçonnée, des tâches diverses et multiples car il n'y a pas là que l'aspect médical. Tu enrôles aussi la responsabilité d'être coiffeuse, esthéticienne, maquilleuse, car même lorsque la vie vous quitte, l'être perdure. Il faut assurer un souvenir des plus parfaits pour les familles endeuillées, pas par choix, mais par besoin. Pour que la souffrance ne soit plus ce qu'elle est à l'origine, tumultueuse, dévastatrice. Tu agis dans l'ombre, tu ne souhaites aucune reconnaissance, car ta seule consolation est que personne ne mérite de souffrir, pourtant, tu connais ce monde. Celui de l'éternelle affliction. C'est d'un simple hochement de tête que tu réponds, muette, à sa question. Tu aimes tes deux métiers, et pour rien au monde tu les échangeraient. Ton monde entier.

Mais tu n'hésites jamais, ton impulsivité te perdra un jour, et tu le sais. Tu l'attires dans la chambre de feu ton frère, l'antre de l'univers Marvel à l'état pur. Vous avez grandit soudés, plus que jamais, et il t'as lui aussi embourbée dans cette passion. Mais tu n'y a pourtant pas remis les pieds, depuis bien des années, par peur de ne jamais pouvoir te relever. Une des raisons qui te pousses à ne pas stagner dans la pièce, effleurant les merveilles du passé, pour disparaître de nouveau. Et c'est sur fond de goules mâchouilles et de gnole chantante que Jace te rejoins, s'affalant à tes côtés dans le canapé. Tu es prête à lui avouer tout, et peut-être est-ce là le mélange de Librium et d'alcool qui te font être plus franche que jamais. Voilà la seule manière de te débarrasser de ta timidité. Alors, quand il te demandes si il peut avoir la possibilité de goûter lui aussi à ce rhum arrangé, tu souris gracieusement. Tendant ton bras pour abreuver ton colocataire, faisant même tinter symboliquement vos contenants avant qu'il ne reprenne la parole. Tu as fais de ton passé un véritable mystère. La seule chose que les médias savent, c'est que tu es une enfant née d'un autre pays, une petite Britannique, la Londonienne, cela fût, et est parfois encore ton surnom. Mais Jace, il est curieux, au fond, et il semble intrigué par ta vie, par ce qui a fait la Autumn d'aujourd'hui. Mais il veux faire cela en douceur, préférant te laisser le choix entre le questionnement, ou le récit continu des fables ternies par le temps sans qu'il ne dise mot. Et des questions, il doit en avoir des milliers, des dizaines de milliers même, tu ne peux le blâmer pour cela, tous autour de toi rôdent tels des vautours autour d'une carcasse. Autour de ta carcasse. Mais voilà que le premier questionnement tombe, aussi rude soit la véracité de tes prochains mots, tu ne faiblis pas. Non, pour une fois, tu ne comptes pas te dérober. Tu ne fuiras pas une nouvelle fois. Tu hausses les sourcils en le regardant, plus malicieuse que tu ne l'as jamais été avec lui. Laissant tomber les barrières imposées, l'alcool est ton allié pour cette nuit qui ne se terminera pas aussi rapidement. Parle lui de ton enfance, rouquine.

« Disons qu'elle fût... Mouvementée ? » Dis-tu en riant nerveusement. Et finalement, tu vas y aller dans les grandes lignes, il connait déjà ton monde, la musique, les échecs, les addictions, les langues vivantes, l'apprentissage, la solitude. « Je suis née à Londres, le vingt neuf février quatre-vingt seize. Une famille britannique basique disons, mes parents, mon frère de onze ans mon aîné. » Tu souris, nostalgique de cette époque que trop révolue de sérénité. « Quand j'ai eu quatre ans, ma mère a succombé à un cancer du sein. » Une petite pause s'invite pour avaler une bonne gorgée de rhum, sans sourciller. « Puis, le jour de mes neuf ans, alors que mon père était parti chercher mon gâteau d'anniversaire à l'autre bout de la ville, il a perdu la vie dans un accident de voiture. » Tel l'amertume d'une enfance presque heureuse. Mais l'alcool délie les langues, et tu ne t'arrêtes pas là. « J'ai donc été élevée par mon frère, Lloyd. » Argumentes-tu en pointant sa photo au mur. Tu ne le regarde pas bien longtemps, pour ne pas faiblir, pour ne pas fuir. Mais les ennuis commencent, et après une nouvelle gorgée, tu enchaines, et la tension est palpable. Tu as peur de vouloir fuir en pleine phrase, il te faut être courageuse, rouquine. « Ca remonte à cette époque que mes crises d'angoisses ont commencées. La nuit principalement, jusqu'à envahir mes journées. J'ai grandit normalement, telle une princesse, j'étais son monde entier. » Un sourire triste ne quitte pas tes lippes. « Et il était le mien. » Les mots sont durs, et tu pinces instantanément tes lèvres, comme si la vérité venait de les brûler. Mais il te faut continuer, tu ne peux pas t'arrêter en si bon chemin, et pour que tu ne te dérobes pas, comme si tu espérais un regard désapprobateur, tu tournes ton faciès vers le brun, plongeant les noisettes de tes prunelles dans l'azuréen des siennes. « Puis tu connais la suite, j'ai rencontré un homme, j'en était follement amoureuse, enfin, les basiques des films d'adolescents. » Tu essaies un peu d'humour, pour te détacher, pour ne pas trop en souffrir, même si c'est peine perdue.

Courage, Aki, tu peux le faire, tu l'as déjà fais. « Puis, l'insouciance à plein nez, je suis tombée enceinte, et alors que j'allais lui annoncer, il m'a quittée. » Et c'est presque d'un naturel déconcertant que tu te tournes vers Jace pour lui faire face, appuyant ton bras avec grâce sur le dossier du canapé, soutenant ton visage de ton poing. « Et j'ai poursuivis ma grossesse, j'avais seulement dix huit ans. Un garçon, Lewis. » Tu termines ton verre cul sec, et le délaisse, pour attraper ton téléphone et lui montrer des photos de cette famille atypique, où tu es plus belle que jamais. Les courbes maternelles te sublimais. « Le trente et un octobre deux mille quinze, en déplacement, nous avons eu un accident... » Tes yeux s'humidifient, et pourtant tu luttes pour ne pas craquer, laissant retomber ton regard dans le précipice face à toi, fixant le vide. « Mon frère est mort sur le coup. J'étais gravement blessée, j'en porte encore une cicatrice sur mon flanc gauche... » Autumn, ne sois pas gênée de cette perle de tristesse qui trace son sillon sur ta joue poupine. « Quand j'ai repris connaissance... On m'a annoncé que mon fils, encore bien présent dans mon ventre, n'avait pas survécu. » Encore un pas, Autumn. « J'ai accouchée comme toutes les mères sur terre. Je l'ai serré dans mes bras... » Mais ta voix se brise, et tu as du mal à contenir la tristesse qui t'envahit, si bien que tu cherches a calmer tes nerfs, d'une manière qui ne te serais pas venue à l'esprit sobre. C'est en te penchant, plaquant ton front contre le coeur battant de Jace que tu reprends la parole. « Pardon... » La suite, il la connait. Tu as sombré. Alcool, Librium, Nébulosité...
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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyMer 31 Mar - 20:51


   
@Autumn Williams  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...
Jace a toujours donné l’impression d’être une personne calme, il savait écouter les autres et n’aimait pas vraiment parler, du moins, sauf s’il jugeait que c’était nécessaire. Une caractéristique qui lui portait probablement préjudice puisqu’il donnait souvent une impression d’une personne qui s’en fiche en fin de compte, d’une personne pas intéressée et indifférente, or, c’était tout le contraire du brun. En effet, il aimait écouter les autres, les écouter parler de leur vie, partager leurs peines et leurs joies, leurs expériences de vie et tout un tas de choses sur le monde qui l'aident à évoluer en un sens. Alors avoir Autumn à ses côtés sur ce canapé promettait un long échange qui allait malheureusement l’affecter plus qu’il ne l’aurait voulu.

Alors il l’écoutait parler, elle s’était lancée et il ne voulait surtout pas la couper, de peur de briser cet instant ou de la braquer.. Et plus elle avançait, plus il se sentait inquiet, plus il avait l’impression que quelqu’un pressait son cœur tel un citron. Aucun son ne sortait de sa bouche mais son expression faciale reflétait sans doute toutes les pensées qui traversaient son esprit. Ce n’était pas possible, Autumn ne pouvait pas vivre autant de choses en une vie, elle était encore jeune et la vie ne l’a sans doute pas gâté. Jace était d’abord triste, pour ses parents, pour son frère, pour son orphelinat, de les voir décédés l’un après l’autre en étant la seule survivante, cependant, il devenait énervé au fur et à mesure qu’elle enchaînait. Une montée de colère le prit lorsque la conversation venait à la grossesse. C’est quoi ces hommes à deux balles qui lâchent les filles comme de vieilles chaussettes ? A quel moment l’humain a-t-il autant perdu de son humanité ? Et comme si ce n’était pas suffisant, elle perdait son enfant dans d’atroces conditions, un autre décès à ajouter à la liste…

Il ne savait que faire. Aller massacrer l’homme en question ? Ce n’était pas la solution, il ne le connaissait pas et puis, il ne pouvait pas l’en vouloir parce qu’il n’était pas au courant de la grossesse. Massacrer le chauffard aussi ? Il ne pouvait pas non plus. Il en a vu des morts défiler, ses potes, ses voisins de l’époque, des connaissances… Et il s’était fait à l’idée que parfois, c’est juste… écrit. Personne ne décidait vraiment du sort de l’autre, certaines personnes survivent aux blessures les plus graves alors que d’autres perdaient la vie bêtement, il comprenait tout ça, mais il n’arrivait pourtant pas à se calmer. Pauvre Autumn; qu'a-t-elle fait pour mériter tout ça ? Rien. Si ce n’est vivre dans ce monde en faisant le minimum de mal possible. Il était vrai qu’il ne la connaissait pas, mais tout dans son comportement et sa façon de parler, dans ses idées, montraient qu’elle n’avait pas une once de malveillance en elle, alors pourquoi vivait-elle tout ça ?

Ne pouvant rester assis et ne pouvant sortir un mot, il se leva brusquement de ce foutu canapé et fit les cents pas dans la pièce, tenter de se calmer semblait une bonne chose à faire surtout qu’Autumn ne connaissait pas son côté violent et aussi, surtout que sa colère n’était pas vraiment légitime en ce moment. Un sentiment qui s’est instantanément dissipé lorsqu’il l’entendit renifler. Ni une ni deux, il s’approcha d’elle, lui ouvrant ses bras pour qu’elle puisse trouver refuge à l’intérieur, c’était le moins qu’il pouvait faire après tout… « Shhh. » Essayait-il de la calmer à son tour. « C’est normal, ne t’excuse pas. » Ce n’était sûrement pas adéquat au vu de la situation, mais il était tout de même heureux qu’elle puisse lui montrer sa part de vulnérabilité. Heureux et anxieux si jamais il ne serait pas à la hauteur avec elle, si jamais il finissait par la blesser à son tour… Une pensée qui le fit flipper sur le coup mais qu’il tenta de chasser, en ce moment, apaiser la rousse était plus important que sa peur de l’attachement. « Je suis désolé pour tout ce que tu as subi, mais je te promets que la vie te réserve de meilleurs jours. » Parce que je serai à tes côtés et que je ne te laisserai pas tomber. Je te protègerai du mieux que je le pourrai… Une promesse qu’il ne pouvait pas non plus dire explicitement, trop importante pour qu’il le fasse dans cette ambiance de compassion. « Je ne vais pas te dire que tu es forte, ça serait hypocrite de ma part puisque je suis contre la fameuse citation de “ce qui ne te tue pas te rend plus fort”, mais j’aimerai dire que tu es de loin, la fille la plus courageuse que j’ai eu à rencontrer, la vie va finir par te sourire parce que tu es coriace et tu mérites du bonheur. Disons que, chaque humain a sa dose de misère qui arrive à des espaces temps plus ou moins espacés, quant à toi, ça a été condensé pour les vingts premières années de ta vie; les suivantes seront meilleures, j’en suis sûr. » Etait-ce intelligent ce qu’il disait ? Non. Allait-il la calmer avec ce discours ? Sûrement pas. Jace n’était pas doué pour ce genre de situation, mais il voulait quand même la rassurer, lui donner un petit brun d’espoir pour qu’elle y tienne un peu plus, qu’elle y croit un peu plus, qu’elle rit un peu plus. Qu’elle se laisse aller à la recherche de ce bonheur utopique. Oui, elle méritait de le revivre à nouveau et il fera en sorte qu’elle y arrive.



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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyJeu 1 Avr - 3:55


   
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On dit souvent qu'il faut apprendre a vivre seul pour vivre en communauté. Mais si la solitude te sied à merveille, rouquine, ce fût au prix de ta famille, la seule et l'unique que tu n'as jamais connue. Ton monde entier. Privée bien trop tôt, bien trop jeune. Tu t'es sentie mourir avec eux, petit à petit, comme la dernière flamme résistante sur les braises encore ardentes. Les mots ne venaient pas, dans ta tour d'ivoire à la carapace impénétrable, le silence y avait sa propre éloquence, plus précieux encore que des paroles. Souffrir en silence. C'est ce que tu as fais, Autumn. Durant ces cinq dernières années. Tu n'as eu de cesse de penser, de t'imaginer à quoi ressemblerait ta vie aujourd'hui, une affliction que toi seule t'infliges. Et si beaucoup ont cru que ton mutisme quant à ton passé rimait avec haine, aujourd'hui Jace comprendra qu'il n'est que le résultat d'une souffrance gardée sous silence. L'énigmatique pianiste. Mais ce mystère, cet opéra muet fait pourtant un vacarme atroce qui résonne encore et encore. S'emparant de ton âme, s'emparant de ton être. Parce que ces absences prennent de la place. La sagesse ne vient pas seule, non, elle s'acquiert dans la douleur, et pourtant demain, personne ne verra rien. Un sourire discret étirera tes lippes, et tu n'avoueras jamais que tes nuits sont de véritables cauchemars. La fatigue, ta meilleure duperie. Et puis tu feras encore glisser tes doigts sur le clavier, brisant ce mutisme digne de toi, tu laisseras ce sonate hurler ta souffrance, tu laisseras cet instrument laqué de noir emporté dans sa symphonie les mots que tu ne sais prononcer.

Et alors que tu ne peux t'arrêter, tu vois les traits de ton colocataire changer. La tristesse de voir une si jolie jeune femme ainsi ballotée. Tu ne méritais rien de tout cela. Toi qui était une enfant si rayonnante, pleine de vie, celle-ci ne t'as pourtant pas épargnée. Il aura fallut que la mort te prives de tes raisons de vivre pour que ton rire cristallin s'efface, que ton sourire soit à peine visible, que tes yeux ne connaissent plus ce feu d'artifice singulier. Toutes les histoires ne connaissent pas de fin heureuse. Et quand bien même, tu ne crois plus en un seul de ses contes de fées, enfantins, rassurants, et pleins de gaité. Les Enfers sont vident, tous les démons se trouvent ici. Un véracité qui ne peut être contredite lorsqu'on connait ton passif, parce que d'une vie paisible, tu as pénétrée sans le vouloir dans le royaume des Limbes. Le seul être te poussant a ne pas flancher, est ce canidé noir et blanc, aux yeux tantôt bistre, tantôt céruléen. Loki. Un nom tiré de cet univers qui semble lui aussi passionner ton ami, Jace. Tu aimais le personnage de Thor, et pourtant c'est l'idole de ton frère que ton magnifique husky sibérien porte désormais le nom. Il y a pourtant une raison à cela, peut-être que cela t'aides. Parce que, Autumn, l'espoir est la seule chose qui te fais tenir aujourd'hui, tu ne possèdes plus rien qu'une maison majestueuse, un compagnon à quatre pattes, et ton coeur peiné. De toute façon, la douleur ne te quitteras jamais, tu apprends seulement a vivre avec. Et pourtant, tu fonds en larmes, toi l'insensible. Une parade pour ne pas devoir répondre aux questions, et forcer ce tout va bien à passer la barrière de tes lèvres. Et c'est dans les bras de ce géant d'un mètre quatre-vingt treize que tu le fais, toi, du haut de ton malheureux mètre soixante neuf. Et ses bras sont une berceuse sereine, une berceuse que tu n'as pas ressentie depuis une éternité.

Et tu t'excuses, c'est plus fort que toi, parce que tu n'arbores pas là l'image de la rousse que rien ni personne ne peut atteindre. Pourtant, c'est à son tour de s'excuser, alors qu'il n'est fautif d'aucun de tes malheurs, alors que le destin en a décidé ainsi pour toi, malheureuse Londonienne. Et il te promets des jours meilleurs, et tu as cette petite voix au fond de toi qui ne cesse d'espérer. A tes côtés. Mais point d'attachement, tu sais que tout ceux que tu chéris par dessus tout finissent pas périr, finissent par t'abandonner. Tu effaces pourtant d'un revers de la main ces perles chaudes qui roulent sur tes joues opalines, avant de redresser ton visage vers le sien, jouant de tes iris noisetier sur son visage. Il ne sera pas celui qui prônera la si célèbre citation ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. A la place, il avoue haut et fort que tu es, de loin, la femme la plus forte qu'il ai connu dans sa vie. Et sans que tu ne puisses le retenir, un franc sourire étire tes lippes, bien qu'une gêne se lise sur tes traits. Tu ne souhaites aucune reconnaissance. Et pourtant, il t'assures, inlassablement, sans hésitation, que le bonheur t'attends là quelque part. Que la douleur ne mérite que le trépas aujourd'hui, et que seuls les rayons lumineux borderont ton existence. « C'est beau de garder espoir, Jace. » Parce que tu as du mal a y croire toi, et c'est légitime. Mais dis-moi Autumn, pourquoi ne te défais-tu pas de son étreinte ? Tu y retourne même, déposant ta joue juste là, sur son myocarde dont tu entends le rythme régulier, le rythme qui te prouve sa vivacité. « Il n'y a qu'un seul maître mot ce soir l'ami ! » Tu redresses ton faciès, recule lentement, et attrapes la bouteille de gnole ambrée entre tes doigts délicats.

Tu avales là, au goulot, plusieurs gorgées sans jamais sourciller avant de reposer le récipient à sa place initiale. « Mais s'il te plait, ne me regarde pas avec pitié, ni peine. » L'alcool ne délie-t-il pas les langues et les esprits ? « Continue de me voir comme une personne normale. Tu n'as pas a te torturer de mes souffrances. Et puis... » Tu montres alors la totalité des lieux où vous habitez. « Tu es ici chez toi. » Tu retires alors tes talons aiguille, retrouvant une taille encore plus petite, te dirigeant vers les escaliers que tu commences a grimper alors que la sonnerie de la porte retentie. « Je te laisses récupérer le repas, je troque tout ça contre mon pyjama et je te rejoins. » Parce que la nuit vous appartient. Et c'est dans la salle de bain de ta chambre que tu trouves refuges, te débarrassant de ta jupe, puis de ta chemise dentelée, tout deux d'un noir somptueux, pour un short étoilé et un croptop noir. (buh) Et tu laisses respirer cette vilaine cicatrice qui ainsi ne peut être que visible, avant de dévaler les marches pour rejoindre ton ami dans la cuisine, attrapant deux bières là dans la fraîcheur du frigidaire, et aussitôt décapsulée que te voilà installée face à lui sur ses hauts tabourets. Et si le repas se passe dans un naturel déconcertant, Loki veillant à ce qu'aucune pertes ne rencontre le sol, une fois à peine grignoté que tu t'avances vers le baie vitrée pour l'ouvrir, et embraser un cylindre de tabac entre tes lippes. Le temps que Loki lui joue au cabri dans l'herbe, et tu lances depuis ton téléphone quelques notes forts entraînantes de chansons toutes plus rythmées les unes que les autres. Tu ne peux t'empêcher d'attirer le brun, qui aussitôt te fais tournoyer sur toi-même, dans ce tourbillon de fumée. Et -enfin- un timide rire passe tes lèvres, plus vrai que nature, plus pure que l'innocence de l'enfance, sorti d'outre tombe. Tu finis pourtant ta route dans ses bras, inconsciemment, captivée par ce regard céruléen qui est sien. « Je... » Tu ? N'ose pas finir ta phrase ? Pourtant, tu as terriblement envie de passer outre cette barrière du politiquement correcte. Laquelle ? Celle de venir à la rencontre de ses lèvres avec les tiennes. Et puis, ne vivons nous pas une seule fois ? Sur la pointe de tes pieds, ta main glissant d'un naturel déconcertant dans sa nuque, tu t'abandonnes à cet interdit pourtant si exquis, un baiser.
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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyVen 16 Avr - 1:07


   
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Il avait réussi à faire sourire cette belle rousse, c’était rare de la voir ainsi, malgré les larmes, malgré les difficultés de la vie, elle gardait la force d’étirer les lèvres, gênée. Mais non, il ne fallait pas qu’elle le soit, il ne fallait pas qu’elle soit gênée d’éprouver un brin de bonheur, aussi minime qu’il soit. Jace l’avait compris, après tout ce qu’elle a dû vivre, elle se sentait peut-être coupable, elle avait sûrement une mauvaise image d’elle-même, peut-être elle se disait que tout venait d’elle, qu’elle attirait ces malheurs… Mais non. La vie était faite ainsi, on n’a pas toujours ce qu’on veut et chacun se voit retirer sauvagement une chose qui lui est chère. Chacun comment vit la douleur et chacun avec son intensité. Il était certain que la vie ne nous donnait, la plupart du temps, que ce que nous pouvions supporter. On a beau pleurer et se sentir au bout du gouffre mais les beaux jours finissent toujours par venir. Peut-être que nous nous habituons seulement à ces déchirures et à ces pertes et sûrement nous nous adaptons aux différentes situations, mais la force de l’humain vient justement de là. Qui aurait cru que la mère de Jace, éperdument amoureuse de son époux, elle qui a tout quitté pour vivre avec lui à l’autre bout du monde se trouverait maltraitée ainsi sans aucune once de pitié ? Qui aurait cru que ce vaillant militaire, ce courageux, n’était au final qu’un criminel pire que les autres, les pauvres qui n’avaient plus d’espoir. L’Abbé Pierre l’avait bien dit dans son fameux discours et Jace ne pouvait être que d’accord avec lui.

Une tornade de pensées tournaient dans la tête du mécanicien, il s’était égaré même dans ses pensées et sentit son cœur battre un peu plus rapidement que la normale. Il faut croire que les malheurs d’Autumn donnaient vie à ses cauchemars… Mais sa joue contre son cœur le calmait instantanément et son sourire s’étira à son tour. « L’espoir fait vivre, Autumn. Mais il faut y aller molo avec la boisson quand même hein ! » Il l’attira un peu plus contre lui et fit bouger son bras de haut en bas sur son dos, il ignorait la signification de ce geste mais il n’était plus maître de son corps. A vrai dire, Jace venait de vivre une sorte de montagne russe d' émotions, entre colère et empathie, il ne savait où donner de la tête mais ce qui était sûr, c’est qu’il ne ressentait pas une once de pitié. « Tu es une personne normale, Autumn. Comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas de la pitié que je ressens à ton égard mais plutôt hmm… Une certaine admiration ? » C’était le cas. Jace n’avait pas la moitié de ses peines mais il a difficilement grandi avec. Entre pauvreté et bagarres, il a vu ce qu’il n’aurait jamais dû voir et il a touché ce qu’il n’aurait jamais dû toucher. Certes il s’est rattrapé avec le temps et il n’a pas fini par foutre sa vie en l’air, mais il n’en était pas fier. Pas fier de la bombe à retardement qu’il est devenu, ni du mec peu sociable qu’il est.

Il jeta la tête en arrière en souriant et en voyant Autumn disparaître dans les escaliers, sûrement pour se changer. Le livreur était déjà là mais Jace était heureux, un peu sur un nuage, qu’elle lui dise qu’il est chez lui ici. Ce n’était pas le cas, bien sûr, il ne sera chez lui que lorsqu’il pourra payer de ses propres moyens la totalité de l’endroit - ses trust issues ne lui permettaient pas de vivre autrement - mais ça faisait toujours plaisir de l’entendre, ça montrait en un sens que la glace s’était brisée entre les deux. Il ignorait si la rousse assumerait la conversation le lendemain mais ce soir-là, ils allaient profiter de cette proximité et cette complicité.
La deuxième sonnerie le fit sortir de ses rêveries, il ouvrit donc la porte, paya et remercia le livreur poliment puis installa le tout dans la cuisine; sa tête tournait légèrement et il ignorait si c’était la longue journée qu’il avait eu et ses heures passées devant ses calculs ou si c’était le mélange douteux de sa colocataire, ce n’était rien de bien méchant en tout cas, du moins, pas un tournis handicapant. Une sensation très vite dissipée lorsque la belle s’installa sur ce tabouret. C’était sûrement l’alcool, mais quelque chose a visiblement changé entre ces deux personnes. Jace, ne pouvait quitter ses yeux de son corps. C’était la première fois qu’il le voyait autant, un mélange entre désir et curiosité, la cicatrice attirait particulièrement son regard et il luttait pour ne pas être insistant. Si elle s’était affichée de la sorte avec lui, c’est qu’il y avait une certaine confiance - ou qu’elle était sérieusement bourrée qu’elle l’avait oublié - mais il préférait partir sur la première hypothèse et il ne voulait, en aucun cas, lui faire regretter son choix. Ils mangeaient dans un silence agréable, personne ne semblait le briser si ce n’est le bruit des baguettes jusqu’à ce que Loki et sa maîtresse rejoignent la baie vitrée. Il ne faisait qu’observer, Jace. Il aimait cette ambiance, encore plus lorsqu’elle l’attira vers elle; machinalement, il la fit tourner sur elle-même suivant le rythme de la musique qui émanait de son téléphone. Il ne savait pourtant pas danser, son truc à lui était la guitare ou la batterie, quelque chose où ils n’utilisaient que ses bras et pas ses jambes, quelque chose de plutôt fort et pas délicat… Mais tout avait l’air délicat avec Autumn, c’était sa vibe à elle, son aura qui le rendait ainsi. Entre les regards échangés et l’ambiance nocturne, chacun se perdait dans les yeux de l’autre. Jace se posait trente-six milles questions et sans doute, elle aussi. Je ? Il appréhendait ce qui allait se passer. Il ne fallait pas qu’ils en arrivent là, il ne fallait pas qu’ils craquent. Tous les deux étaient … paumées et il ne voulait pas gâcher ce qu’ils venaient tout juste de construire. Mais fuck. Comment lui résister ? Il répondit à son baiser, tout bonnement divin, il ignorait là encore ce que ça signifiait mais tout ce qu’il savait c’est qu’il était au bon endroit. Il l’attira un peu plus contre lui, tout comme tantôt mais un peu plus intime. A bout de souffle, il quitta la douceur de ses lèvres et posa sa tête front contre front, il voulait parler, mais il ne trouvait pas les mots. Pourquoi faire ? Il ferma les yeux une nouvelle fois, comme pour taire tous ses doutes et scella à nouveau ses lèvres aux siens.

**********************************

Les yeux vers le plafond, il n’arrivait pas à fermer l'œil. Décidément, cette soirée n’arrêtait pas de le surprendre. Ça faisait longtemps qu’il n’avait pas été aussi tourmenté et aussi perdu. Il regrettait. Oh que oui, il regrettait tellement d’avoir cédé… Ce n’était pas contre Autumn, au contraire, il avait apprécié chaque moment passé avec elle, peut-être qu’il referait la même erreur s’il le revivait mais Autumn… Autumn était… Cette fille qu’il devait protéger. Elle ne connaissait rien de lui et ils ne pouvaient pas faire comme si de rien n’était. Ce n’était pas une one night stand. Et s’ils finissaient par s’attacher l’un à l’autre ? Jace était un solitaire et la rousse semblait l’être aussi.
Elle bougeait à ses côtés et ce n’est qu’en ce moment qu’il réalisait que le jour était déjà levé. Sa froideur était au rendez-vous, il ne pouvait ni lui parler, ni lui sourire mais il la regarda, désolé, avant de se lever pour fumer sa clope face à la fenêtre… Contrairement à la soirée, ce silence-là était pesant, il ne savait pas ce qui l’attendait ni si ce qu’il allait dire était adéquat; « Je- », difficile de sortir un mot… « ça va ? » demanda-t-il finalement, c’était le moins qu’il pouvait faire, un bon début. « Je dois répéter avec mes potes ce soir, je ne crois pas qu’on finira tôt. » traduction : je ne sais pas si je vais rentrer ce soir. Il enfila son jean de la veille et sortit un t-shirt de son armoire, il ne savait même pas s’il allait pleuvoir ou non mais il fallait qu’il sorte de cette maison, il fallait qu’il fasse le vide et il fallait qu’il mette de la distance entre eux deux pour réfléchir.



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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyJeu 22 Avr - 20:24


   
@Jace Hunt  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...

Il n'y a point d'admiration, tu t'es seulement enfermée dans une solitude dévastatrice, avec comme seule compagnie, ta peine, ton désarroi, cette douleur lancinante qui ronge tout ton être. Seule porte ouverte vers une vie presque heureuse, Loki, et ta carrière en qualité de virtuose, mais ce n'est qu'une couverture, une épaisse couche de protection. Pour ne plus jamais souffrir. Pour ne plus jamais s'attacher. Pour attendre que sonne le glas de ta vie. Et dans la noirceur de la vie, il y a Jace, le premier homme qui depuis ces cinq dernières années a réussi à te faire sourire, à te faire vibrer, à te faire vivre. Tu es la benjamine de vous deux, et pourtant ta maturité dépasse l'entendement, tu as forgé ton propre caractère, ou du moins ton passé t'y a contrainte. Et il y a ce rapprochement notoire, les aveux ont laissés place à la boisson, comme trop souvent, qui elle laisse place a moins de mystères. N'est-il pas ton colocataire ? Alors, il viendra un jour où il te croiseras forcément en pyjama, sans le vouloir, et ils sont rarement longs, ils recouvrent rarement les affres de cet accident. Au diable la bien saillance ! Un baiser échangé, aussi apaisant qu'émoustillant, et bientôt vous voilà front contre front, tu n'as pas ouvert les yeux pour autant, bien que ta canine pince ta lèvre inférieure, avec délicatesse. Et pourtant, vos échanges reprennent, encore, et encore. Plus intimes que jamais. Et vos corps ont dansés, ils ont forts bien discutés entre eux visiblement, et tu as laissé Morphée t'attirer dans ces bras par la suite, bien que tu étais à l'origine installée bien confortablement tout contre le brun qui a fait chavirer ton coeur, et ta chair.

Est-ce que cette nuit va changer ta vie à tout jamais ? Il semblerait bien que oui. Mais lorsqu'aux premiers rayons tu gigote là sous la couette, ton visage à moitié caché sous celle-ci, tournant ta tête en direction de Jace afin d'ouvrir tes prunelles bistres, avec difficulté. Et une fois habituée à la lumière, tu souris doucement, il n'y a qu'au petit matin que tu retrouves cette innocence, que tes traits angéliques percent au travers de la carapace épaisse que tu as créée. Et la première question qui traverse ton esprit, n'est autre que pourquoi a-t-il cet air si confus, semblant s'excuser, silencieux ? Mais quand il se redresse soudainement, tu soulèves à peine ton visage qui était niché dans le moelleux de l'oreiller, puis finalement tu t'assois, tes jambes encore au chaud. Je ? Tu tournes ton faciès vers sa silhouette, faisant danser ta chevelure rouquemoute, avant qu'il ne te demande froidement comment tu vas. « Ca va et... » Coupée dans ton élan, il reprend déjà la parole. T'a-t-il écoutée au moins ? Tu n'en est pas certaine. Il doit répéter ce soir, et ne pense pas finir tôt, tu hoches la tête silencieuse alors qu'il s'habille de nouveau. « Jace, y a un truc qui va... » Mais pas le temps de finir ta phrase a nouveau qu'il disparaît, plongé dans son mutisme. Voilà un trait de caractère que tu possèdes toi aussi, cette barrière affective, pour ne pas t'attacher, pour ne pas flancher. C'est aussi pour cela que tu te persuades toi-même que cette nuit n'était rien d'autre que le résultat d'une biture ? Non, tu n'étais pas si soûle hier, tu avais encore pleine conscience de tout ce qu'il c'est passé. Mais Jace, il t'inquiète. Et puis tu ne peux t'empêcher de culpabiliser aussi. Peut-être n'a-t-il pas supporté ton passé, déjà fort lourd pour tes frêles épaules. Peut-être es-tu trop brisée pour un homme comme lui?

Non mais attends Autumn, tu divagues. Réagit ! Tu te redresses du lit et une fois arrivée à l'étage inférieur, tu te retrouves plus seule que jamais. Là, dans les cauchemars de ton passé, comme si à nouveau, tu venais de retourner seule ici, dans cette maison sans plus une once de vie. Et les semaines défilent, tu as demandé une pause pour ta carrière, te concentrant principalement sur le centre funéraire, un domaine que tu vis au quotidien. Tu n'as de cesse de te vêtir de noir, comme si ton coeur ne se remettrait jamais du silence du brun qui pourtant, malgré tes luttes incessantes, obsède tes pensées. Loki est toujours aussi fidèle, il ne te quitte jamais, dès que tu es à la maison, tu passes là des heures et des heures à le cajoler, et inconsciemment, il prend soin de toi. Mais voilà qu'après deux semaines, un soucis attire ton attention, et tu as déjà connu cela. Ce malaise inexplicable, et qui prend pourtant tout son sens. Et le test lui ne trompe pas, tout comme les analyses sanguines, Autumn, tu portes la vie, une nouvelle fois. Tu pourrais te réjouir, pleurer de joie, être une femme comblée, mais non, à la place, tu angoisses, tu as peur. Tu plonges, dans une sorte de dépression qui n'en est pas réellement une. Tu es perdue. Deux semaines passent à nouveau, et l'arrêt de ton traitement pour l'hyperactivité ne te facilite pas la tâche, tu as dû coller des post-it sur le dos de la porte d'entrée, du réfrigérateur, et même sur le bord de ton piano. Tu laisses là les analyses que tu ne penses pas réelles -et pourtant si-, sur le laqué obscurci de l'instrument, et tu pleures, tu fais parfois même quelques crises d'angoisses qui nécessitent l'intervention des secours. Et c'est le cas de cette nuit...

Tu as travaillé toute la journée, d'une splendeur sans nom dans cette salopette tailleur à pince, sous laquelle tu as ajusté une chemise blanche. Les deux dessinent ta silhouette à merveille. (buh) Et une fois de retour à la maison, tu retires tes escarpins, dépose ton sac à main dans un coin et t'empresse de donner son repas a Loki, mais lorsque toi-même tu voulu te préparer quelque chose... Oh, rouquine, tu as cette très mauvaise habitude, qui t'en coupe l'appétit. Jace n'est pas rentré depuis un bon mois déjà, tu n'arrives pas à le joindre, et tu ne veux pas lui apprendre la nouvelle par sms, encore moins dans un appel bien plus malaisant. Alors, cette nuit encore, tu vas seulement rester là dans ton canapé, encore vêtue de ta tenue du jour, et le silence t'oppresses et très vite tes démons te rattrapent, l'arrêt du Ritaline, l'arrêt du Librium, tu t'y tiens pour ce petit être qui lui n'a rien demandé à personne. Mais les conséquences font que tu as besoin d'aide, depuis longtemps maintenant, tu la demande de toi-même, et pas forcément pour que tout aille bien pour ta personne. Absolument pas. Cet instinct maternel, il se ravive un peu plus chaque jour, mais tu ne t'attaches pas pour autant, absolument pas non. Douce utopie, rouquine. Et une fois les pompiers sur place, ils te viennent en aide, ils t'apaisent, mais surtout... Te conseille. Parce que tu es prise de nausées à nouveau, n'entendant pas forcément le brun revenir à la maison, accueilli par l'un des deux hommes venus à ton secours. Tu redresses ton visage de l'évier dans lequel tu fais couler de l'eau, et en croisant le regard céruléen de l'homme qui t'as terriblement manqué ces dernières semaines, tu souris. Une larme roule même sur ta joue, avant qu'une nouvelle vague ne s'empare de toi, te forçant à te pencher de nouveau. Une fois les soubresauts passés, tu arrives enfin a parler. « Ca va aller, merci... Je vais suivre vos conseils, et aller chercher ce dont vous m'avez parlé. » Tu les raccompagne jusqu'à l'entrée, avant de retourner dans la cuisine pour te servir un verre d'eau, inhabituel chez toi. « Jace je... Je suis désolée. » Tu ne cherches pas à te cacher, pour une fois, cette fois tu n'hésiteras pas. « J'étais morte d'inquiétude. J'avais aucune nouvelle, j'ai eu peur qu'encore une fois, enfin... Et je m'en suis voulu. Et puis j'en ai été malade jusqu'à me rendre compte que c'était tout autre chose. Et aujourd'hui, je replonge, dans une vie que j'ai enterrée il y a cinq ans ! » Pas sûre d'avoir suivie le fil de tes pensées, l'hyperactivité n'aide pas, jeune fille. Finalement, tu récupères les papiers sur ton piano et les glissent sur la table face à lui. « Je veux juste... Que tu sois au courant. Je ne t'obliges à rien, et puis... Enfin... » Il t'es difficile de le dire. « Je sais déjà comment tout ça va finir... Si je touche au bonheur, il n'arrive jamais à sa fin. » Autumn... Tu es véritablement perdu, pour parler ainsi, librement, sans tabou.
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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyVen 23 Avr - 1:00


   
@Autumn Williams  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...
Un mois s’était écoulé et Jace vagabondait toujours dans cette île. Une semaine à la capitale, une semaine à Island Bay et même quatre jours en Australie après avoir obtenu un congé prolongé. Il fuyait alors qu’il n’y avait rien à fuir concrètement. Rien ne s’était passé avec Autumn, vraiment. C’étaient deux âmes relativement détruites, deux âmes qui n’ont pas encore goûté vraiment au bonheur et qui sont hantés par leur passé et deux âmes qui ont trouvé du soutien et un certain réconfort dans les plaisirs charnels. Oui, c’était tout. Il pouvait faire comme si de rien n’était, passer la nuit ensemble ne voulait pas dire qu’ils allaient devoir se marier, si ? Jace en a vu des filles passées pourtant, il n’a jamais réagi de la sorte et c’est ce qui le dérangeait le plus. Était-ce vraiment -seulement- sa peur de l’attachement ? Était-ce vraiment lié à son père, à sa peur et à ses crises de colère ? Ce sont des questions qui le tourmentaient depuis qu’il avait quitté la demeure et pourtant ô combien il essayait de s’occuper et d’occuper son esprit. Un mal pour un bien, puisque son inspiration était à son summum et il a pu composer non pas une mais cinq chanson, en un mois. Des chansons qu’il voulait publier sur ses réseaux sociaux, comme ça, sans arrangements particuliers, juste pour montrer les essais bruts d’un artiste, pour montrer lorsque l’émotion prend le dessus dans ces métiers d’art. Mais là encore, il ne pouvait rien faire. Il fuyait Autumn comme la peste, il avait peur qu’elle voit ses publications, il avait peur qu’elle like quelque chose et qu’il ne puisse se retenir de lui parler alors qu’il faisait de son mieux pour laisser son téléphone éteint, pour ne pas craquer et pour se donner le temps de sortir avec une solution ou du moins, un discours rassurant avec lequel il pourrait lui faire face. Oui, un discours. Pour justifier son comportement de connard déjà, puis pour discuter sur la tournure de leur relation. Ils étaient colocataires bon sang ! Et des amis surtout…

Son court séjour à Sydney ne lui fit que du bien. Voir sa sœur aussi épanouie dans ses études le rassurait bien qu’il se doutait qu’elle avait quelques soucis. Voir sa mère contente et en bonne santé le rassurait aussi, il faut croire que malgré toute la technologie existante, voir ses proches dans la vraie vie restait toujours la meilleure option. Et Jace en venait même à se demander si revenir à Sydney n’était pas plus mal. Après tout, il l’avait quitté pour un boulot en Nouvelle-Zélande, pour voir de nouveaux horizons mais il avait démissionné pour son boulot de base alors que lui restait-il ? Autumn. Elle revenait sans cesse dans son esprit. Un peu trop peut-être pour que sa mère s’en rende compte, qu’elle l’oblige à se confier à elle, parce qu’elle était sa mère, parce qu’elle était sa meilleure amie, et encore là, comment ne pouvait-il pas penser à Autumn ? Elle qui a été abandonnée par tous et lui donc ? Il lui promettait d’être là mais qu’a-t-il fait au final ? Le lendemain, il était dans l’avion, les idées claires, son sac et sa guitare sur son dos, prêt à porter ses couilles et d’arrêter de faire le gamin surtout. C’était un tout nouveau Jace qui revenait sur Island Bay, un Jace confiant, souriant, et surtout au cœur léger.

Voilà qu’il voyait un camion de pompier stationné juste en face de la maison, son cœur se serra et ses jambes s’activaient vers la porte d’entrée et sans claquer, il entra en observant la pièce. Il craignait le pire et il était proche d’une crise de panique. S’il arrivait quelque chose à Autumn, jamais il ne se le pardonnerait, jamais. Suivant le bruit, il fut accueilli par l’un des hommes qu’il n’hésita pas à remballer. « Où est-elle ? » demanda-t-il froidement, toujours en cherchant des yeux sa … rousse; ne daignant même pas regarder le pompier, il ne savait même pas ce qu’il lui disait à vrai dire mais le suivit et vit enfin que la rousse était… vivante. Soulagé, il jeta son sac et l’étui de sa guitare à même le sol avant d’aller vers elle, relevant ses cheveux et lui caressant le dos dans l’espoir de l’apaiser. Et encore là, aucun mot ne pouvait sortir de sa bouche, Jace ne faisait qu’observer, le regard toujours froncé jusqu’à en avoir mal à la tête, il écoutait les hommes et écoutait les réponses de son amie tout en essayant de comprendre et de faire son diagnostic par lui-même. Était-ce une tentative d’overdose ? Non, elle n’allait pas faire une bêtise comme ça… Ou peut-être que si ? Est-ce qu’il lui est arrivé un autre drame alors qu’il n’était pas là pour la soutenir ? Ou… était-elle dans cet état à cause de lui ? Non, non. C’était absurde.

Une fois les hommes partis, Autumn semblait de nouveau en forme et ce n’est qu’à cet instant qu’il remarquait tout un tas de post-it un peu partout dans la maison, il en prit un au pif et essaya de lire mais la jeune femme s’était déjà lancé dans un monologue et le brun n’était pas sur de tout suivre. « C’est de ma faute. » C’est tout ce qu’il pouvait dire. Tout le discours qu’il avait préparé, toute la justification qu’il avait préparé n’arrivait plus à sortir. Il fronça un peu plus les sourcils, beaucoup trop inquiet pour ne rester que sur les excuses, elles auront leur moment ! « Comment ça ? Qu’est ce que tu as ? » demanda-t-il en la suivant une nouvelle fois vers son piano. Elle était vraiment malade, elle ? Elle n’avait sûrement pas pris ses médicaments pour avoir toute cette énergie après avoir gerbé… Il prit le papier qu’elle lui tendit, le cœur trois fois plus serré qu’avant et il avait raison d’être inquiet au final. « C’est une blague ? » Dit-il ne pouvant retenir un rire nerveux. Il fit les cents pas en lisant et relisant le papier, cherchant quelque chose, un indice qui lui dirait que c’est une blague, peut-être qu'on était en Avril et c’était un poisson d’avril ? Ou une blague d’Halloween ? C’était déjà Halloween ? « Tu te fous de ma gueule ? Putain il a suffit d’une fois, une seule putain de fois pour te mettre en cloque ? » Il ne voulait pas s’énerver contre elle. Il n’était pas énervé contre elle mais contre lui-même. Les capotes ! Bien sûr que ça existe les capotes, pourquoi n'y avait-il pas pensé ? Il passa ses mains sur son visage avant de reprendre ses questions absurdes « Il y a combien de probabilité de viser juste dès la première fois ? » Il se rendit à l’évidence, Autumn était bien enceinte et elle n’avait pas à lui mentir. D’ailleurs, il lui faisait sûrement un peu -trop- peur alors il s’affala sur le canapé d’à côté, jouons nerveusement avec ses jambes les poings serrés « Je suis dans la merde… On est dans la merde Aki… » Il soupira et se laissa tomber, le regard vers le plafond. Un second rire nerveux se fit entendre alors qu’il commençait à énumérer toutes les responsabilités qui l’attendaient « Je dois trouver un autre boulot et en urgence, puis je dois … trouver une maison dans mon budget et… putain… c’est quel genre de merde ça … » La dernière phrase était plus pour lui-même, il n’avait rien prévu de cela et ce n’est qu’en se taisant qu’il réalisait vraiment ce que cette nouvelle voulait dire. Malgré tout, il allait devenir papa, certes il n’était pas sûr qu’Autumn soit d’accord pour le garder mais… Il allait devenir papa ! Jamais il n’aurait pensé le devenir un jour et il avait même pour projet d’adopter des enfants lorsqu’il aurait la quarantaine. Finalement, il réussit à se calmer et tapota la place à côté de lui pour inviter la future maman de son enfant à s'asseoir, c’était exactement à cet endroit que tout a commencé il y a un mois de cela… « Tu… ‘fin, je comprendrai ta décision et je te soutiendrai quoique tu décides mais… tu ne veux pas le garder ? »


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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyVen 23 Avr - 3:43


   
@Jace Hunt  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...

En réalité, revoir le visage du musicien te fais un bien fou. Tu n'as eu de cesse de penser à lui, et même lorsque ces deux barres s'affichèrent sur ce test que tu as bêtement gardé dans un tiroir, ta première pensée ne fût pas pour l'enfant qui fait son nid là sous ton coeur. Mais pour lui. Pour Jace. Ou était-il, comment allait-il, reviendrait-il un jour ? Toutes ces questions qui se sont bousculées dans ton esprit, tous les doutes, absolument tout et n'importe quoi te passa par la tête durant ce mois qui te paru être une éternité. C'était ça, Autumn, c'est ça le véritable sentiment d'amour, un être vous manque et tout vous semble dépeuplé. C'est ce que tu as ressenti, et de savoir l'Australien de retour ici, chez toi, chez vous, et bien tu te sentirais presque vivante. Tu frissonnes sous cette main retenant ta chevelure de feu, sous la douce caresse qu'il appose contre ta dorsale alors que toi... Et bien toi, jeune Williams, tu est occupée à rendre ce qui se trouve dans ton estomac : c'est à dire, absolument rien. Mais voilà, tu ne lui laisses même pas le temps -une fois les pompiers repartis- de jeter un oeil aux nombreux -trop nombreux- post-it collés un peu partout dans la maison. Tu as bien des choses à lui dire, et tu t'excuses même, pensant être la seule fautive. Après tout, n'est-ce pas toi la virtuose qui est venue lui réclamer un baiser ? Tu as fais le premier pas, il n'a fait que suivre, pourtant, il avoue que tout cela est de sa faute. Mais tu n'écoutes pas, tu ne veux pas y croire, toi qui a la culpabilité tenace, à l'image des destins forts tragiques de ta famille. Et cette pensée te renvois aussi, et sans retenue, au fait accompli : tu connais l'issue de cette histoire, et elle ne sera jamais -Ô grand jamais- heureuse. C'est impossible.

Mais lorsqu'il parcouru de son regard célestin les résultats de tes analyses sanguines, tu pourrais ressentir sa surprise, ressentir une nouvelle fois ton coeur se serrer si fort qu'il s'arrêterait. Est-ce une blague ? Si c'était le cas, elle serait de très mauvais goût, et tu serais bien la dernière a faire cela, avec ton passif. Mais son rire nerveux te glaces le sang, tu n'as pas eu ce genre de problèmes à l'époque, puisque Harvey ne t'avais pas laissé le temps de lui annoncer quoi que se soit. Et toi l'anxieuse de nature, voilà que tu ressens à nouveau cette sensation d'oppression, l'horrible manque d'oxygène que tu camouffles derrière ce visage fermé. Celui que tu as façonné pendant des années. Tu aimerais lui hurler que c'est un poisson d'Avril bien en retard, oui, mais non. Non, parce que vous êtes là, un vingt trois Avril, et que tu es belle et bien enceinte, Autumn. Et les mots tombent tels des poignards, te fous-tu de sa gueule ? Absolument pas. Tu regretterais presque d'avoir ouvert la bouche, tu aurais dû continuer ta vie sans en parler, prenant une décision que tu refuses d'opérer. Un acte dont tu ne te remettrais jamais, tout comme la naissance mortuaire de ton fils aîné. Et l'idée même que cela traverse ton esprit te brises à nouveau le coeur, bien qu'il n'ai jamais été réellement guéri, rafistolé de multiples manières. Il aura suffit d'une nuit pour que vos vies basculent, et son discours te fais ouvrir les yeux sur la situation, il ne voudra certainement pas de cet enfant innocent. Et tu ressens son débordement d'émotions, tu le vis pleinement, tout en toi est en pleine ébullition, toi qui te voiles la face, tu ne sais où donner de la tête à l'heure actuelle. « Jace... » Dis-tu à demi mot, mais tu ne peux continuer parce que le brun lui est peut-être en pleine crise de panique. Il demande la probabilité pour qu'une nuit suffise à être celle qui donnera naissance à un être fait de vos deux ADN. Tu ne peux retenir la réponse qui passe la barrière de tes lèvres, détournant ton regard noisette. « Vingt-cinq pourcent... » Mais t'a-t-il entendue ? Pas sûre.

Il s'affala sur le canapé, là où tout avait commencer, il y a un mois de cela. Tu observes, silencieusement ses faits et gestes, il gigote nerveusement ses jambes, ses poings sont blanchis sous la force qu'il y exerce. Et tu es là, te tenant appuyée contre l'instrument majestueux que tu maîtrises à la perfection, les bras croisés sous ta poitrine qui se fait douloureuse maintenant. Il est dans la merde, vous l'êtes tout les deux qu'il dit, et ces paroles suffisent à t'indiquer, te persuader qu'il ne voudra jamais de cet enfant. Tu avais espoir, pourtant, qu'il soit heureux au fond. Mais non, tu ne paniques pas tant que cela, en apparence, parce que tu es déjà mère. Une maman d'outre tombe. Mais tu l'es. Lorsqu'il part dans tous les sens, avouant trouver un autre boulot de toute urgence, une maison dans son budget, et la fin de sa phrase elle résonne en toi. Tel un sonate que tu connais sur le bout des doigts, tu fronces les sourcils, pas bien certaine de capter le message qu'il essais de te faire passer. Et durant ce silence, qui lui fait son nid naturellement, dangereusement, Loki s'approche de toi pour s'asseoir à tes pieds, observant à tour de rôle l'un et l'autre. Tu baisses ton regard sur le canidé, qui te fixe de son regard bichromie, tantôt céruléen, tantôt bistre. Mais quand tu entends la main de ton colocataire -de ton amant d'un soir- tapoter le cuir du canapé, tu redresses ton faciès, qui lui est définitivement fermé. Tu ne bouges pas pour autant, non, tu restes là où tu es, tu es effrayée, pas de lui, mais de toute cette situation que tu connais déjà. Voilà arriver les signaux contradictoires, il comprendra ta décision, te soutiendras jusqu'au bout, mais ose te demander si tu souhaites le garder. Respire, Autumn. Ne laisse pas les émotions remporter la victoire, pas dans cette situation. « Ne te sens pas obligé d'être présent. » Dis-tu froidement.

Autumn, s'il te plait, ne soit pas aussi tranchante. « Sache que si j'avais voulu te faire une blague, celle-ci ne me traverserait jamais l'esprit. » Elle est de retour, la rouquine sûre d'elle, quoi que pas du tout, mais l'énigmatique princesse. « Mais ne t'en fais pas pour l'argent, pour la maison, qu'importe. Tu es ici chez toi, nous sommes ici chez nous, et puis si cet enfant né, il grandira ici même. » Dis-tu en observant les lieux, silencieuse. Tu n'as pas grand espoir, tu te redresses, et marche afin d'occuper ton esprit qui se dirige dangereusement vers des pensées bien trop douloureuses. « De toute façon, qu'importe ma décision. Cet enfant ne vivra pas, c'est écrit comme ça Jace. J'ai déjà faillit être mère, et on m'en a privée. Qu'est-ce qui me dis qu'aujourd'hui ça fonctionnera, hein ? » Dis-tu en allant et venant dans la pièce, tu aurais bien besoin de Ritaline, à la place, tes prunelles scrutent les post-it sur le piano, et tu en tire un qui date fraîchement de ce matin. « Si tu veux plus de détails, et selon mes propres calculs... » Voilà l'un des rares moments de tes études, la médecine est aussi une corde à ton arc aux multiples facettes. « Conception le vingt-cinq mars, je serais en plein dans ma cinquième semaines de grossesse. Donc tout début du deuxième mois. Ou toute fin du premier. Et... » Et ta main tremble, parce que tu connais ces dates, tu les a déjà vécues, ton fils devait naître lui aussi ce jour-là. « Et cela donnera une naissance au alentour du... Du vingt-cinq décembre. » Tu lui tourne le dos, reposant le papier sur le laqué du piano, et cachant ainsi les larmes incontrôlées qui roulent sur tes joues, muettes. « De toute façon, ne t'en fais pas. Mon propre karma s'occupera de tout ça, je l'ai déjà vécu et, je le revivrai, j'ai les épaules suffisamment larges pour cela. » Tu ne devais pas être si tranchante, si catégorique, mais c'est la peur qui vrille tes entrailles qui s'exprime là. Finalement, tu prends la direction de l'escalier, tout en reprenant. « J'ai rendez-vous demain pour une échographie de datation et toute la merde à côté. Ca aussi, ne te sens pas obligé de venir. » Et tu finis ta phrase une fois en haut, te dirigeant jusqu'à ta chambre, laissant la porte entre ouverte afin que Loki puisse te rejoindre si l'envie lui prend. Tu t'installes sur ton lit bien trop grand pour toi seule, dos à la porte, pour pleurer, Autumn. Pour pleurer en silence...
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MessageSujet: Re: Chaotic night ||| ft. Jace Hunt (#)   Chaotic night ||| ft. Jace Hunt EmptyVen 11 Juin - 21:48


   
@Autumn Williams  ▬ And it is sometimes in a look, in a smile that are hidden the words that we never knew how to say. It is sweet to be loved for oneself. But sometimes all it takes is an encounter...
Pour quelqu’un d’aussi organisé, qui détestait les imprévus bien qu’il savait être flexible par moment pour s’adapter, cette nouvelle le prit de court. Jamais de sa vie il n’avait songé à avoir un enfant dans ces circonstances, jamais de sa vie il n’avait songé d’avoir un enfant tout court ! Et avec qui en plus ? Quelqu’un qu’il n’aimait pas, du moins, quelqu’un avec lequel il n’a pas encore de relation particulièrement amoureuse, une erreur. Si seulement c’était une erreur d’un soir, ça aurait été … logique et mieux peut-être de ne plus se revoir et de ne plus connaître l’existence de cet enfant, quoique, ce n’est pas spécialement ce qu’il souhaitait non plus, Jace restait une personne qui voulait assumer ses fautes … N’empêche, un enfant avec Autumn ? Elle serait forcément une excellente maman, il n’en doutait pas le moins du monde, mais Autumn ? Elle n’avait pas encore guérit, elle n’avait même pas encore fait le deuil correctement, c’était une femme toujours aussi brisée malgré les sourires qu’elle offrait à Jace, était-elle capable de surmonter cette épreuve ?

Elle répondait pourtant à ses questions, froidement, mais perdu dans ses pensées, le brun n’arrivait pas à remarquer ces petits détails, il ne remarquait pas que les propos qu’il tenait n’étaient pas interprétés comme il le voulait. Ne pas se sentir obligé d’être présent ? Bien sûr que si ! « Un enfant se fait à deux Autumn, je suis obligé d’être présent ! » répondit-il, le regard dur. Ce n’était pas une obligation vis-à-vis de la rousse mais plus vis-à-vis de son enfant. Être absent ? C’était hors de question ! Le laisser vivre sans une figure paternelle ? Hors de question aussi ! Il n’allait pas être ce genre de parent, il n’allait jamais laisser toute la charge sur Autumn, quelle qu’elle soit la nature de leur relation. Mais encore une fois, ou plutôt, pour la première fois, personne ne semblait comprendre l’autre finalement. Jace était froid, il était dur, ce n’était pas plus différent de sa nature. A vrai dire, il faisait des efforts pour cacher sa vraie personnalité avec Autumn, parce qu’il ne voulait pas la choquer, encore moins être et paraître agressif avec elle alors qu’elle n’avait clairement rien demandé, quant à elle, elle ne semblait toujours pas comprendre toute l’inquiétude de Jace, peut-être parce qu’elle ne connaissait pas son histoire et sa relation avec son paternelle, peut-être parce que, comme il l’avait regretté il y a environ un mois, elle ne le connaissait pas tout court.

Il l’écoutait pourtant, le regard toujours dans le vide, en tapotant toujours sa jambe contre le sol dans l’espoir d’extérioriser ses nerfs jusqu’à ce qu’elle dise ça. Mais aucune réaction. Sa jambe a juste cessé son manège afin de laisser place au silence, ou du moins, aux pas d’Autumn quittant cette pièce, un silence qui le laissa encore une fois dans ses pensées, qui lui fit remarquer que son visage était tendu et que ça commençait à lui procurer une migraine. Cet enfant ne vivra pas. Et si c’était vraiment le cas ? Naissance aux alentours du vingt-cinq décembre. Plus que huit mois pour arranger sa situation. Oui, il ne prit pas du tout en compte ce qu’elle lui avait dit, il n’était pas chez lui ici, point final. Il ne voulait pas de sa charité, il n’était même pas sûr d’être en bons termes avec elle d’ici la fin de la grossesse et oui, le potentiel décès de cet ange n’était pas non plus négociable. Il ne savait combien de minutes s’étaient écoulées depuis la fin de cette conversation, mais tout semblait plus clair à présent. Le choc passé, il s’était calmé, tout allait bien se passer. Ce n’était pas compliqué d’avoir un enfant, Jace s’en sortait toujours de situations compliquées et clairement, ce n’était pas le cas pour celle-là. Qu’est-ce qu’un enfant demandait ? De l’attention, de la protection, de l’amour et de quoi payer la bouffe, les couches, les vêtements et les frais hospitaliers, même s’il ne souhaitait pas en arriver là, mais c’était important de le noter dans le budget. Quant à la grossesse, elle ne demandait pas grand-chose non plus. De l’attention envers Autumn, beaucoup de patience parce qu’il paraît que les hormones rendent les femmes insupportables, de la bonne humeur pour éviter de lui en rajouter des soucis qui pourraient avoir une répercussion directe sur le fœtus et… Et une protection aussi. Déterminé, il quitta ce canapé, retira sa veste qu’il avait toujours sur lui ainsi que ses chaussures, monta dans sa chambre pour changer son jean contre un short et un débardeur en guise de pyjama avant de passer par la salle de bain, se doucher en vitesse grand V, se sécher maladroitement puis de rejoindre la chambre d’Autumn. La porte était entrouverte mais ce n’était sûrement pas une invitation pour lui, il connaissait ses habitudes maintenant, c’était pour Loki. Et par respect, il toqua trois fois, attendit quelques secondes avant de passer sa tête et seulement sa tête, aucune réaction. Dormait-elle ? Il s’apprêtait à la quitter avant d’entendre un léger reniflement… Il soupira d’agacement, pas contre elle, mais contre lui. Etait-il aussi dur ? Il ne s’en était pas rendu compte en tout cas… Mais au diable les bonnes manières et le respect, il ouvrit la porte correctement cette fois et rentra entièrement en faisant le moindre bruit. En y repensant, il n’y avait jamais mis les pieds et aujourd’hui n’est pas le moment pour regarder la déco,  tout ce qui l'intéressait c’était ce lit bien trop grand pour elle, mais parfait pour eux deux, alors il s’allongea sans attendre son invitation, dos contre la porte lui aussi, et la tira vers lui en passant son bras autour d’elle à proximité de son ventre. « Je t’accompagnerai demain. » Il nicha un peu plus sa tête au creux de son cou avant d’ajouter. « Je ne suis pas obligé d’être présent, mais… je le veux… cet enfant. ». Jusqu'à maintenant, il ne lui avait rien dit de sa position, il n’avait pas réellement donné son avis, jusqu’à maintenant, il avait juste dit qu’il acceptait sa décision même si elle voulait avorter et c’était le cas, vraiment. Autant il voulait de cet enfant, autant c’était à elle de prendre toute la souffrance et les risques de la grossesse alors non, il ne pouvait pas l’obliger à le garder mais elle le voulait apparemment, ou peut-être avait-il tout mal compris ? Encore et encore des doutes, encore des remises en questions mais il réussit à tout chasser de son esprit, en caressant timidement le bras de cette jeune femme, peut-être pour la rassurer, peut-être pour se rassurer lui-même… « Tu veux bien qu’on essaie … ? » Essayer quoi ? Sa question restait en suspens mais il priait que la rousse comprenne où il voulait en venir et qu’elle accepte surtout de lui donner cette chance.





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