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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 nothing without you (loreleï)

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MessageSujet: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyDim 31 Jan - 8:56


nothing without you
Piotr venait de se réveiller, allongé sur le canapé de sa sœur. Blacky allongé sur la moitié de son corps, le petit russe ne sentait même plus ses jambes sous la couverture. A croire que le chien était ainsi depuis plusieurs heures déjà. Sa main vint se poser sur la tête de l'animal, caressant alors ses longs poils affectueusement. Piotr s'habituait petit à petit à la présence des deux animaux dans cette maison et clairement, il commençait à presque y prendre goût. « Tu as bien dormi ? » demanda t-il en russe au chien, comme si ce dernier pouvait lui répondre. Il déposa des baisers sur sa tête, avant de saisir son portable. Il vu le message d'Imrân, à son réveil, ce qui le fit sourire. Il lui envoya un message à son tour, puis alla sur instagram pour regarder les dernières publications. Il n'avait prévenu personne de son retour pour le moment. Il n'y avait que sa sœur, son petit ami bien sûr et puis Chance qui étaient au courant. Piotr était rentré dès qu'il avait apprit pour l'accident de sa sœur. Ensuite, il avait essayé de passer le maximum de temps avec elle, chez elle ou à l'hôpital et de ce fait, n'avait pas vraiment eu le temps de faire quoi que ce soit. Enfin... il avait quand même eu le temps de lâcher son boulot. A présent sans emploi, une main bandée à cause de son poing envoyé dans le mur de l'hôpital à squatter le canapé de sa sœur... elle était bien en bordel sa vie. Mais Piotr avait l'essentiel. Sa conscience, sa sœur et surtout, l'amour de sa vie. Mais il savait aussi qu'il allait bien falloir redonner signe de vie à ses proches. Il pensait en priorité à Lo, Maxyne et bien sûr Aela... pour cette dernière, il ne savait clairement pas comment s'y prendre et pensait même qu'il n'était pas encore prêt pour cette confrontation. Piotr eu envie de publier une photo sur son compte instagram, chose qu'il n'avait pas faîte depuis noël. Il regarda dans ses photos, hormis celles avec Max qu'il ne pourrait pas publier tout de suite -en tous cas- il sourit en voyant une photo de la cabane dans laquelle il avait trouvé refuge a Stewart Island, dans le sud de la Nouvelle-Zélande. Il la publia et puis assez rapidement, tandis que le chien quittait le canapé, il se décida a envoyer un message à sa meilleure amie, stressé. Quand se fut fait, il remonta les messages qu'elle lui avait envoyé et auxquels il n'avait jamais répondu pendant ces trois dernières semaines. Il l'avait abandonné lui aussi et pour ça, il s'en voulait. Beaucoup. Il retira d'un grand coup la couverture, laissa son portable tomber dans le creux du canapé et se leva en grognant et en étirant ses membres tordus par le canapé. Il entendit la voix de Reira depuis sa chambre, si bien qu'il lança à son tour « ouais et toi ? » en souriant. Il se dirigea vers la porte du garage de sa sœur pour laisser le chien sortir rejoindre le jardin, puis Piotr s'approcha de l'encadrement de la porte de la chambre de sa frangine, la trouvant dans son lit. Il lui sourit « bien dormi ? » demanda t-il. Depuis le retour de sa sœur ici, chez elle ; Piotr se montrait aux petits soins. Il était prêt à courir la ville de long en large afin d'aller chercher des produits dont elle semblait avoir envie, il essayait de combler le temps et l'espace en lui proposant de jouer à des jeux de société, à la console, il lui avait même fait un petit concert à la batterie. De toutes manières, il n'avait que ça à faire, étant donné qu'il avait abandonné son poste de travail. « Tu veux de l'aide ? » demanda t-il en voyant que sa sœur cherchait à se redresser dans son lit. Il s'approcha d'elle, au bord du lit, pour l'aider à s'y asseoir. Finalement, il aida sa sœur à rejoindre la salle de bain, avant de finalement lui laisser ses béquilles devant la porte. Quand Reira fut prête à descendre l'escalier, Piotr était là. En fait, il avait adopté une technique simple : plutôt que d'attendre sa sœur derrière elle dan l'espoir de lui éviter une chute, il avait préféré la technique du « elle monte sur mon dos et je descends moi-même les escaliers ». Ce dernier n'étant pas assez large pour être à deux, autant adopter cette technique. Bon, au départ, Piotr avait eu assez peur de ne pas être capable de garder son équilibre, mais finalement, il avait surprit sa propre sœur par sa force. Reira était musclée et plus grande que lui, mais le petit russe n'avait pas dit son dernier mot ! Une fois arrivés en bas des marches, il déposa sa sœur et lui donna des béquilles. « Café ? » proposa t-il alors en s'approchant de la cuisine. Là, il commença à préparer le petit-déjeuner, alors que Reira lui demanda ce qu'il avait de prévu aujourd'hui. Piotr souffla et fini par répondre, en lançant la machine à café « beh j'crois qu'c'est l'heure d'refaire surface » avant de tourner la tête pour croiser le regard de sa sœur. Ouais, il le fallait. « J'pense à Lo surtout » avoua t-il en posant les tasses sur la table. Sa sœur l'encouragea dans son programme et après le petit déjeuner, Piotr fila se préparer. Loreleï avait fini par répondre à son message, lui proposant de passer s'il le voulait. Il enfila un tee-shirt, une petite chemise, un jeans, des baskets et puis emmena Blacky, le chiot de sa sœur avec lui, histoire qu'il puisse sortir un peu de la maison. Piotr prit aussi le cadeau qu'il avait fait à sa meilleure amie, durant son absence. Dans une petite poche en plastique, toute fine. Il s'agissait d'un tee-shirt commercial de Stewart Island, le genre de truc que les touristes achètent une fortune, pour finalement, ne jamais le porter. Piotr se dirigea donc vers l'appart de sa meilleure amie, en compagnie du chiot, le cœur battant. Une fois devant la porte, le petit sachet en plastique à la main, il échangea un regard avec le chiot et lança en russe « aller c'est parti » en soufflant pour se donner du courage. Son poing vint toquer la porte en bois, impatient de la voir s'ouvrir.
@Reira Tsvetkov je te tag parce que je cite ma frangine dans ce post nothing without you (loreleï)  2913072852
@Loreleï O'Brien j'ai finalement ouvert ce topic, tu y répondras quand tu auras le temps bien sûr, mais au moins ça sera fait :)

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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptySam 13 Fév - 22:19


nothing without you

Trois semaines qu’elle était sans nouvelles de son meilleur ami… Un peu plus si elle comptait les jours, mais la jeune femme n’en était plus à ce stade. Les premiers jours, elle s’était inquiétée plus que de raison. Ses appels et messages restant sans réponse aucune, elle s’était pris chaque silence comme un coup dans la poitrine. Coups qu’elle ne pensait sincèrement pas recevoir de la part de Piotr. Malgré ses recherches, la blonde avait du se rendre à l’évidence, Piotr avait quitté Island Bay et il avait pris la décision de couper les ponts avec tout le monde sans même un aurevoir. Inquiète, la jeune femme avait cherché à comprendre, elle ne lui en voulait pas vraiment. Elle comprenait même ce besoin qu’il avait eu de vouloir s’isoler un peu après le désastre de cette réunion de « famille », pour autant ce silence avait de quoi la rendre dingue tant il avait eu le don de raviver en elle des sentiments trop peu enfouis. Au fil des jours, la jeune femme avait fini par se résigner face au silence assourdissant. La déception et l’inquiétude, c’est tout ce qu’elle avait pu ressentir en reprenant le cours de sa vie.

Quand la sonnerie de son téléphone se fait entendre, elle ne s’attend pas spécialement à voir le nom de Piotr apparaitre sur son écran. Peut-être une amie de la fac, ou Chance, ou Maxyne ou encore Milan… en somme un tas de personne, mais définitivement elle a fait le deuil d’avoir des nouvelles de son ami. Aussi la surprise a été franche lorsqu’elle avait vu le prénom s’afficher. D’ailleurs, elle y regarde à deux fois pour être certaine, mais c’est bel et bien lui et la blonde ne peut s’empêcher de répondre à la hâte, en partie rassurée d’avoir de ses nouvelles et de le savoir en vie. Sans réfléchir, elle dit oui pour le revoir dans la journée, c’est quand elle repose finalement le smartphone sur sa table qu’elle réalise que dans moins d’une heure il serait sur le pas de sa porte et qu’elle ne savait même pas comment elle allait finalement réagir à ce retour dans sa vie. Elle prend le temps de ranger un peu ce qui traine, met de l’ordre dans ses papiers et cartes. Le temps qu’on frappe à sa porte et qu’elle sente une boule d’anxiété lui barrer le ventre. Il aura au moins eu la décence de la prévenir pour lui éviter le choc, pourtant la jeune femme ne cache pas sa nervosité alors qu’elle ouvre la porte sur son ami. Là devant elle, comme si de rien n’était, elle retrouve les traits du russe et elle ne peut cacher un sourire soulagé de le savoir entier. Elle ne résiste pas au besoin de le serrer dans ses bras. Besoin viscéral de se rassurer sur la véracité du moment avant de passer à la phase explication qui risque de mettre à mal son cœur abîmé. « Bon sang Piotr j’étais tellement inquiète ! » Elle le serre encore un instant, avant de lui rendre sa liberté et de le laisser entrer avec le chiot de Reira. Elle lui laisse le temps de se décharger de ses affaires avant de passer aux choses sérieuses… Car pour dire vrai, la blonde ne compte pas jouer la carte du « rien n’est arrivé » et le moment d’euphorie des retrouvailles envolé, elle ne peut cacher cette petite pointe d’amertume qui vient envahir sa bouche. « J’en déduis que ton portable fonctionne toujours… J’en doutais un peu vu que… j’ai eu aucunes nouvelles depuis presqu’un mois… » Pas d’agressivité, juste un peu de colère de s’être inquiétée pour rien visiblement. « J’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose de grave Piotr !! »


 

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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyDim 14 Fév - 8:50

La porte s'ouvre sur un Blacky content d'être là, dans cet appartement qu'il ne connait pas encore. La porte grince un peu, et bientôt, Piotr voit les grands yeux brillants de sa meilleure amie. Il y voit l'appréhension de le revoir, la colère, la peur, mais surtout beaucoup d'amour. Et ça, c'est rare pour Piotr de le voir dans les yeux des autres, mais ça y'est, il a comprit. Alors quand la petite tête blonde silencieuse se jette presque dans ses bras, il soupire de soulagement. Sa main lâche la laisse de Blacky, qui en profite pour entrer à son aise dans ce nouvel endroit rempli de nouvelles odeurs à découvrir. Piotr a les bras qui se referment autour de Lo et très rapidement, il colle son corps au sien. Ses mains retiennent le crâne de la jeune femme contre lui, caressant au passage ses cheveux blonds. Là, il lui murmure à l'oreille « j'te d'mande pardon Lo » avant de déposer un baiser sur son crâne « j'suis vraiment, vraiment désolé » parce qu'il n'avait que ça à dire pour le moment. Il ne pouvait que lui présenter ses excuses pour être parti subitement et en colère, pour n'avoir répondu à personne, avoir laissé tout le monde dans le flou, l'incompréhension. Au lieu de leur expliquer son histoire, leur histoire avec Imrân, il leur avait jeté à la gueule des informations absolument horribles et avait claqué la porte derrière lui, non. Lo et les autres ne méritaient pas cela, et encore moins elle, pas après ce qu'ils avaient vécu. Comment il avait pu lui donner ce sentiment là, lui, Piotr Tsvetkov ? Parce que pour lui, dans sa tête, ça n'avait jamais été un départ définitif. Ca n'était pas un abandon. Il savait qu'il reviendrait, pourtant, tout le monde avait cru à son départ. Lo lui fait part de l'inquiétude qui l'a rongé durant ce dernier mois, alors qu'elle se desserre de lui. Son cœur se pince, son œil cherche Blacky, reniflant quelque chose près de la cuisine, Lo entre dans son appartement. Piotr qui tient encore son cadeau à la main, se tourne pour refermer la porte. Il lui tend alors le tee-shirt et lui lance « je t'ai ramené ça de là où j'étais » parce que ceci dit en passant, c'était un endroit réellement de rêve et il comptait bien y retourner ! Alors qu'ils avaient quittés l'entrée pour s'approcher du salon, Piotr fit un détour pour vérifier que Blacky ne faisait pas de bêtise vers la cuisine, l'entraînant par la suite à le suivre près du canapé. Lo y était installée et elle ne se priva pas de lui envoyer une petite pic sur le fonctionnement de son téléphone. C'était mérité.
Maintenant, c'était l'heure des explications, des vraies explications. Et ça stressait Piotr, énormément. Il avait peur de lui faire du mal, vraiment. Parce que Lo à ses yeux, c'était comme un petit bébé que l'on doit protéger de tout, et si c'est aussi de lui même, alors il l'accepterait. Il fini par prendre place sur le canapé de la jolie blondinette et puis répondit « je suis désolé, je... » il prit une grande respiration, se laissant tomber dans le fond du canapé « j'avais besoin de couper, d'être seul, je... » il cherchait ses mots, parce qu'il avait peur qu'elle ne le comprenne pas, comme Imrân avait pu le faire, parce que lui, il avait été présent le jour de l'agression. « J'avais surtout honte » et à ce mot, il baissa les yeux pour jouer avec un fil de son jeans « j'avais honte de vous avoir menti, de vous avoir caché la vérité... j'avais pas envie que vous pensiez que j'me suis foutu de vous » parce que c'était pas le cas. Ses mensonges ont simplement été sa défense, son unique défense, c'était tout ce qu'il lui restait. « Mais j'comptais pas disparaître, j'aurai jamais pu t'faire ça » avoua t-il en croisant le regard de la jeune femme. Parce que là, un abandonné parle à un autre abandonné, de l'abandon. Donc non, il n'aurait jamais pu lui faire ça. Sa main vint chercher celle de la jeune femme, à partir de ce moment là, il évita le contact avec les yeux très clairs de la jeune femme « je m'en voulais trop... » sa main passa sur son visage « j'ai pas su réagir, j'ai... y'a quelque chose qui ne va pas bien là » et il désigna sa tête, puis son torse. Il aurait besoin de l'aide d'un spécialiste, d'un psy et ils avaient commencés à en parler sérieusement avec Imrân. Oui, les choses allaient changer, il était revenu et il allait être lui même. Mais il avait aussi besoin qu'on le pardonne pour continuer.
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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyVen 26 Fév - 0:34


nothing without you

La jeune femme n’a rien oublié de l’angoisse, de la colère et de la détresse qu’elle a pu ressentir après ce repas de « famille ». Les mots qui avaient été prononcés ce soir là avaient été violents, et à ce jour, si la colère était en partie retombée, la jeune femme ne comptait nullement abandonner l’idée d’obtenir une explication. Alors bien sûr, elle est ravie de le revoir, soulagée parce qu’il est en vie et qu’il semble à première vue entier, sain et sauf… Mais ça n’enlève absolument rien à la déferlante qu’elle s’était prise quelques trois semaines plus tôt. La déflagration avait été dévastatrice et la blonde sait qu’elle a laissé de nombreuses traces, que ce soit dans sa vie ou celle de ses proches. Si elle reste dans ses bras, c’est uniquement pour y retrouver une chose qui lui avait cruellement manqué. De quoi combler le vide qu’il avait lui-même créé en disparaissant de sa vie. Il s’excuse, demande le pardon, la jeune femme ne répond pas, pas tout de suite, viendra le temps des explications. Elle se contente pour l’heure de profiter de l’instant car elle sait que l’ambiance risque de se plomber, loin d’avoir digéré l’abandon et le jugement qu’ils avaient tous subi.

Une fois à l’intérieur, il lui tend la pochette. Elle ne sait même pas comment prendre cette attention. Un autre que lui, elle aurait presque pu croire qu’il se foutait d’elle… Elle le dépose sur la table, un poil amère sans s’en rendre compte. Comme s’il était juste parti en vacances, pendant qu’elle était morte d’inquiétude, condamnée au silence après les horreurs qu’il avait balancées. Elle ouvre les hostilités, pour comprendre, pour savoir ce qui l’a fait douter d’elle et de sa capacité à l’accepter et l’aider. Alors posée dans son canapé, la jeune femme le laisse parler sans le couper. Elle se doute que le moment est complexe pour lui, tout comme il avait pu l’être pour elle lorsqu’elle avait du s’ouvrir la première fois à quelqu’un d’autre que Milan. Alors oui, les explications, elle les entend, les comprends, quelque part elle les avait comprises depuis longtemps. Quand il conclut, la jeune femme lâche un soupire attristé face à son mal être évident. « J’comprends que tu ais eu besoin de te retrouver seul, Piotr… J’suis la mieux placée pour le comprendre et tu le sais. T’étais là quand je t’ai dit que j’avais besoin de m’éloigner d’ici après le retour de Chance… C’que je comprends pas, c’est pourquoi t’as choisi de me tourner le dos ! » Dans sa poitrine ça lui fait un mal de chien, mais elle choisit de poser son regard sur lui. « Tu dis que t’avais pas l’intention de disparaitre, pourtant c’est c’que t’as fait, tout en sachant ce que ça pourrait déclencher en moi, en nous. » Elle contient sa colère par instinct de protection. « J’me suis inquiétée, j’ai cru que t’avais fait une connerie ! » Et là, elle sait qu’elle risque de le blesser par la suite.

« J’comprends pas que tu ais pu penser que j’allais te juger sur qui tu es ? J’pensais que tu me connaissais assez pour savoir que j’étais pas du genre à juger quelqu’un sur sa sexualité. » Peut-être parce qu’elle aussi était attirée autant par les hommes que par les femmes. « C’est pas le fait que tu m’ais menti qui me fait mal, je comprends très bien que tu ais eu peur après ce que vous avez pu vivre tous les deux. » Elle marque un temps de pause, resonger à ces révélations qu’elle s’était prises de plein fouet. « C’que je comprends pas, c’est la violence des mots que tu nous as jetés au visage… L’alcool et la drogue n’excusent pas tout à mes yeux Piotr… Maxyne ne méritait pas ça, Chance non plus et nous non plus. » Et là, elle n’arrive pas à cacher les blessures et la déception qu’elle a pu ressentir face à ce manque de confiance évident. « J’te juge pas, j’te jugerai jamais pour qui tu aimes… j’aurai juste préféré l’apprendre dans d’autres circonstances pour pouvoir être heureuse pour toi, pour vous ! » Au lieu de ça, elle avait encore en tête ses révélations et ça lui piquait l’âme.

 

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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptySam 27 Fév - 8:53

Quand il termina de s'expliquer, la jeune femme ne se priva pas de lui dire ce qu'elle pensait. Et elle avait raison de le faire, puisqu'il ne leur avait pas donné cette opportunité en partant comme un sauvage lors du repas de noël. Mais dès la première phrase de Lo, Piotr comprit qu'elle ne comprendrait jamais vraiment. Et ce n'était pas grave, il fallait lui aussi, qu'il accepte que les gens ne comprennent pas son point de vue. Il n'y avait qu'Imrân qui pouvait véritablement le comprendre, parce qu'il avait été présent ce soir-là, en Russie et surtout, parce qu'il l'aimait autant que lui l'aimait. Loreleï, malgré tout son amour pour Piotr, ne comprendrait jamais vraiment sa réaction ce jour-là et il ne pouvait pas lui en vouloir. Jamais. Pourtant, elle tenait presque le même discours qu'Imrân, et savoir qu'il lui avait causé autant d'inquiétude, ça le touchait sincèrement. Piotr n'avait jamais reçu beaucoup d'amour dans sa vie, il avait grandit sans celui de sa mère, qui est celui qui est à la base de tous les autres. Ses amours à lui étaient bancales. « Je n'ai jamais choisi de te tourner le dos » murmura t-il tout bas, alors qu'elle continuait de parler. Loreleï prit la défense de Chance, de Maxyne et de tous les autres. C'était bien normal, puisqu'à aucun moment il n'aurait du agir avec eux comme il l'avait fait. Il ne pouvait pas leur crier dessus, ni leur en vouloir pour des choses dont ils ne sont ni responsables, ni au courant. Pourtant, égoïstement, comme le gosse qu'il est encore au fond de lui, il aurait aimé que ses amis lisent entre les lignes, devinent son mal être, le connaissent véritablement pour comprendre. Mais non, il n'avait même pas le droit de penser ça. Piotr savait qu'il avait merdé, qu'il était responsable des mauvais choix qu'il avait fait ici et de leurs conséquences. Tout remettre sur le dos de ses agresseurs, ce n'était pas non plus ce qu'il fallait faire. Il n'avait pas à s'excuser d'avoir été traumatisé et c'était pas ce qu'on lui demandait, mais de ne pas se sentir comprit, ça faisait aussi mal. Ca le faisait culpabiliser encore plus et se sentir mis à distance. Et pour un gosse abandonné, ça faisait atrocement mal. Les paroles de sa meilleure amie lui firent mal, clairement, il n'allait pas mentir. L'entendre lui dire tout ça lui faisait mal, mais c'était sûrement bien mérité. Quand Lo eu terminé de parler, Piotr ne répondit rien. Il se sentait piqué dans son égo, dans sa fierté. Mis devant le fait accompli de ses erreurs. Et c'était agréable pour personne ce moment-là. Personne. Il ne savait même pas quoi dire. Parce que quoi qu'il dise, il avait l'impression de n'avoir qu'à demander pardon et c'était tout et là, ici, ça le rendit triste. Et même si Lo disait ne pas le juger, c'était pourtant ce qu'elle était en train de faire. Parce qu'elle jugeait sa façon de réagir, de partir, de fuir, de couper les ponts avec tout le monde, parce qu'elle ne faisait pas ça. Mais c'était pas parce que quelqu'un n'agissait pas d'une certaine façon, que ce comportement-là était à proscrire. Chacun avait une manière différente d'agir, de vivre les choses. Et Piotr ne voulait pas s'excuser de devoir faire ce qu'il pouvait avec ce qu'on lui avait mis dans les mains à sa naissance. Juste un père, qui a abandonné sa famille d'avant, une mère qui ne s'est jamais occupé de lui, une nounou qui est décédée, une grande sœur qui est partie, un petit-ami presque mort sous ses yeux. A croire que l'amour chez Piotr, ça rime forcément avec souffrance, mensonge, faux-semblants. Il n'avait pas eu la chance de Lo d'avoir une famille, une vraie et quelque part, il trouvait les mots de sa meilleure amie injustes. Il ne leva pas les yeux vers elle, il ne répondit même pas, accusant le coup. Puis, il lança « j'peux fumer sur le balcon ? » sans lever les yeux vers Lo encore. Il avait besoin d'un peu de temps, pour digérer tout ça, faire le tri. C'était la première fois qu'il se sentait si loin de Lo, alors qu'elle était si près de lui.
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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyJeu 4 Mar - 19:57


nothing without you

La jeune femme ne se doute pas que son discours risque de provoquer l’incompréhension chez son ami. Les mots sortent comme elle les pense, et ça fait presque un mois maintenant qu’elle rumine dans son coin, blessée d’avoir été trahie par lui. Constater qu’il n’avait pas eu assez confiance en elle et en ses valeurs pour lui confier ce genre de chose, lui cracher à la figure sa pseudo-chance d’être née dans une famille équilibrée et aimante, dans un pays aux mœurs plus ouverts que son pays de naissance… Elle n’y pouvait rien et elle estimait ne pas devoir pâtir de cette « chance » que lui avait fait la vie. Lorsqu’elle lui évoque ce qu’elle a sur le cœur, c’est ses tripes qui parlent, son inquiétude, sa peur de l’abandon… Elle est sincère lorsqu’elle dit qu’elle ne le jugera jamais sur ce qu’il est au fond de lui, car au fond d’elle peu lui importe qui sera capable de le rendre heureux tant que cette personne prend conscience qu’elle sera là pour veiller au grain d’une certaine façon.

Le silence qui suit sa prise de parole déstabilise la jeune femme, car elle sait dans le fond qu’à voir son regard, il est blessé. Ca la fait se sentir mal l’espace d’un instant, elle doute du bien fondé de ce déversement alors qu’elle resonge aux mots qu’elle a utilisé. Elle n’avait fait qu’exprimer son ressenti, sans forcément prendre en compte le sien et quelque part, la jeune femme se sentait stupide. Elle acquiesce à sa demande, le laisse s’échapper alors que de son côté elle soupire. Ca n’est pas de l’agacement, juste une part de tristesse qui vient chatouiller encore une fois son âme. Consciente de son besoin d’être seul un petit temps, la jeune femme va préparer de quoi se désaltérer dans la cuisine, le temps de retrouver son calme, de faire redescendre ce malaise. Quand elle passe la porte vitrée du balcon, la petite blonde lui tend la boisson avec un sourire qu’elle veut sincère. « J’suis sincèrement désolée si mes mots t’ont blessé… C’était clairement pas le but. Je t’aime Piotr, tu comptes énormément pour moi… J’veux pas que tu en doutes… » Parce que pour le coup, la jeune femme n’était pas en train d’enrober les choses. Une fois encore, elle soupire avant de s’avancer vers lui, elle hésite à l’entourer de ses bras, mais elle se dit que c’est peut-être trop tôt encore, peut-être qu’il lui en veut pour les mots, alors elle reste là, le temps de continuer.

« J’crois que… d’apprendre tout ça… de réaliser ce qui vous était arrivé à tous les deux ça m’a… » Elle déglutit à l’évocation de ces révélations, des images qui avaient inondé son esprit après coup, des images qui avaient finalement résonné en elle. « T’as raison, personne ne pourra jamais ressentir ce que tu as pu ressentir ce jour-là, et personne ne devrait avoir à ressentir ça tellement ce que vous avez pu vivre est inhumain. » Elle calme le feu qui gronde, cette envie de réparer ces immondices quand elle voit les dégâts que ça peut faire. Elle vient finalement déposer sa main contre son visage pour qu’il daigne enfin la regarder. « T’as pas à avoir honte de qui tu es, c’est à eux d’avoir honte ! Vous êtes les victimes dans cette histoire, t’as pas à te sentir coupable d’avoir cherché à te protéger… » Et elle parle en connaissance de cause, même si sa situation n’était en rien comparable à la sienne.

Finalement, c’est elle qui finit par détourner les yeux, juste un instant. « Jt’en veux pas d’être parti… J’crois que… j’ai juste été vexée que tu n’ais pas eu assez confiance en moi pour me confier tes craintes… » Au final, c’était peut-être son égo à elle qui en avait pris un coup dans l’affaire. « Tu m’as manqué Piotr… »

 

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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptySam 6 Mar - 9:44

Le jeune Tsvetkov s'était réfugié sur ce balcon. Posant les avant-bras sur la balustrade, le regard perdu sur la ville et sur la vue magnifique. Il faisait beau, il faisait chaud, c'était agréable de pouvoir être en tee-shirt en plein hiver. Il entendait Lo' marcher dans son appart et il reconnu aussi le bruit du frigo que l'on ouvre. Lui, il venait de sortir une clope de son paquet pour la coincer entre ses lèvres. Il chercha son briquet dans la poche de son jeans, alluma sa clope et recrachant sa fumée. Ses yeux s'étaient posés sur l'horizon, alors qu'il accusait le coup des paroles de sa meilleure amie. Après quelques instants, la jolie blonde arriva derrière lui, un verre à la main. Elle se sentait mal de lui avoir fait mal, cela se voyait sur son visage. Parce que Piotr avait apprit à lire en elle au fil des mois. Elle était comme une partie de lui, ils étaient sensiblement si identiques parfois... Piotr pinça ses lèvres en une petite moue souriante, alors qu'il la remerciait pour le verre tout en le prenant dans sa main. Il en bu une gorgée, c'était frais et très bon. Il posa ensuite le verre sur la table ornant le balcon. Il commença ensuite à dodeliner de la tête de façon négative aux paroles de sa meilleure amie. Piotr lui prit alors le bras, l'entraînant dans la même position que lui, face à la vue, les bras posés sur la balustrade. Il croisa son avant-bras au sien, nouant alors ses doigts à ceux de la jolie blonde. Il serra sa main dans la sienne, fort, et tourna un peu sa tête vers celle de sa meilleure amie. « Ne t'excuses pas » lui murmura t-il. Parce qu'elle n'avait pas à s'excuser de lui dire le fond de sa pensée, qu'il ne s'était pas gêné non plus pour le faire, et qu'il préférait mille fois une vérité qui blesse, plutôt qu'un mensonge comme il avait pu le faire par le passé. Quand elle évoqua le choc face à tout ce qu'il avait balancé le soir de noël, Piotr apporta la main de la jeune femme, dans la sienne, à sa bouche, pour y déposer un baiser. La jolie blonde continua de parler, lui expliquant qu'elle comprenait, qu'elle essayait de comprendre en tous cas. Mais est-ce qu'elle le pourrait totalement ? C'était pas sûr. Et Piotr n'avait pas le droit de lui en vouloir pour cela. Leur monde était différent, ils venaient de deux univers très différents. Loreleï ne pouvait sans doute pas comprendre tout ce que la Russie pouvait représenter, comment c'était là-bas, que les mentalités n'étaient pas du tout les même. Et Piotr lui, il n'envisageait pas encore qu'on puisse être totalement libre, parce qu'il n'avait jamais connu ça avant la Nouvelle-Zélande. « Lo, ça n'a aucun rapport avec toi, ou avec les autres » commença t-il par dire, toujours la main de sa meilleure amie contre la sienne. De son autre main, il continua de fumer. « Ce n'est pas que j'avais pas confiance en vous... c'est juste que... » il baissa les yeux une seconde « dans mon pays c'est pas comme ici » il plongea ses yeux dans ceux de sa meilleure amie. « Les homosexuels là-bas sont vu comme des gens détraqués, fous, malades, ils sont enfermés, ils sont torturés, rabaissés, humiliés, traités comme des animaux, comme s'ils devaient mourir pour le bien de tous » expliqua t-il. « Déjà que j'ai grandis avec l'amour de personne, mais même mon pays me crache à la gueule... c'est juste que » il haussa les épaules, voulant se justifier à tous prix malgré tout « comment tu veux que je me construise correctement ? Comment tu aurai fait toi ? » demanda t-il sincèrement. Parce qu'il aimerait savoir justement. « J'ai agis par peur depuis un an, tous ce que j'ai fait était en lien avec de la peur... pour Imrân non plus ça n'a pas été facile... » avoua t-il alors. « J'vous d'mande pardon, j'te d'mande pardon Lo » dit-il alors, les yeux un peu brillants. Mais non, il ne voulait pas pleurer. Il en avait marre de pleurer pour tout ça, il avait déjà perdu trop de temps. « Tout ce que je voulais c'était qu'on revive pas une autre agression, on aurait jamais pu la surmonter » avoua t-il alors. « J'te d'mande vraiment pardon pour les mensonges, pour n'avoir pas été capable de tout vous raconter » il haussa les épaules.
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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyDim 14 Mar - 20:41


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La jeune O’Brien se sent bête en remarquant la fuite de son ami. Elle ne peut s’empêcher de culpabiliser, ne serait-ce qu’un peu alors qu’elle avait laissé parler sa frustration et ses angoisses. Lorsqu’elle le rejoint, elle s’excuse, désireuse de faire la paix avec lui. Pour autant, elle ne regrettait aucun de ses mots, ils avaient eu besoin de sortir et dorénavant que la parole était en partie libérée, la jeune femme espérait pouvoir retrouver son meilleur ami et l’aider au mieux. Elle ne s’oppose pas et vient se caller à ses côtés. Regards perdus à l’horizon, elle mêle ses doigts à ceux de Piotr et les serre tout autant que lui peut les serrer. Retrouver ce genre de contact avec lui, ça lui fait un bien fou mine de rien. Elle sourit au contact de ses lèvres sur sa main. Elle est sincère quand elle dit que personne ne pourrait imaginer ce qu’ils avaient vécus, mais elle ferait au mieux pour comprendre. « Je sais… » Elle entend bien ce qu’il lui dit, même si elle a toujours autant de mal à concevoir qu’on puisse être aussi intolérant face à deux êtres qui s’aiment… Alors certes, elle avait sûrement été surprotégée en étant gosse, élevée dans une famille tolérante et aimante. Une famille équilibrée, prête à soutenir ses choix et l’accompagner… Lui n’avait pas eu cette chance et elle en était désolée. Alors oui, tout ce qu’il raconte sur la Russie, elle en a connaissance bien sûr, mais c’est complexe pour elle de concevoir qu’à leur époque, il faille encore se battre pour ce genre d’évidences. Pire ça la rend à la fois triste et en colère…

La blonde soupire dès lors qu’il l’interroge… « J’ai pas de réponse à ta question… J’ai aucune idée de comment j’aurai pu évoluer dans ce contexte… » Et là, elle est plus que sincère, car non elle n’avait pas de réponse à sa question. « J’imagine que j’aurai fait comme toi, de mon mieux… » Elle lui sourit alors qu’il avoue ce qui a mené ses décisions, ça elle l’avait compris... Et finalement, la jeune femme vient prendre son ami dans ses bras, le serre du plus fort qu’elle peut afin qu’il comprenne qu’elle ne lui en veut pas et qu’elle sera là pour lui. « On va passer au dessus de tout ça. J’serai là pour t’épauler, pour vous épauler toi et Imrân. » La petite blonde s’écarte un peu pour lui rendre sa liberté. « Si tu veux, je peux te donner le numéro de ma thérapeute, ou alors lui demander si elle a des collègues à te conseiller. Elle m’a été d’une grande aide après mon agression. J’avais des angoisses, j’avais peur de rentrer seule chez moi… Et c’est aussi elle qui m’a accompagnée depuis que Chance est parti… » Elle aborde le sujet sans vraiment de gêne, elle assume la chose sans honte. « Je pense que ça pourrait t’aider tu sais, ce que vous avez vécu tous les deux, ça n’est pas rien et je sais que c’est parfois plus facile de trouver une oreille auprès d’inconnus. » La jeune femme essaie d’être la plus bienveillante possible avec son ami et surtout elle espère qu’il ne prendra pas ça pour une injonction de sa part. « Faudra que tu me le présentes… Officiellement j’entends. ». Il lui tardait de pouvoir faire sa connaissance, du peu qu’elle avait pu en découvrir, Imrân avait l’air d’être une personne agréable.

 

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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyLun 15 Mar - 10:08

L'attitude et le comportement de Loreleï étaient incroyables. Piotr avait de la chance, il avait tellement de chance de les avoir tous pour ami. Pour véritable ami. Il ne s'agissait pas d'aller boire un verre en terrasse après le travail, pour se détendre et refaire le monde. Il ne s'agissait pas de personne qui n'en a rien à faire de ce que l'on peut dire ou faire. Il s'agissait de personnes extraordinaires qui ne cessaient de surprendre le plus jeune russe à chaque fois. Parce qu'ils étaient si loin de ce que Piotr pensait de l'amitié. Ils lui apprenaient ce que c'était que l'amour et l'amitié, chacun à leur manière. Il avait l'impression de marcher sur la Lune, car tout était si différent de la Russie, de la mentalité de son pays, des relations humaines là-bas. C'était dingue. Quand la jolie blonde vint se coller davantage à lui, lui expliquant alors qu'elle serait là pour lui, pour Imrân, Piotr eu la sensation que son cœur fondait littéralement en lui. Il posa son joint dans le cendrier, venant alors refermer ses bras autour de sa meilleure amie. Putain, il ne s'était à présent jamais senti autant chanceux et rempli d'amour envers elle qu'à cet instant. Sa main se posa sur l'arrière du crâne de la jeune O'Brien, la collant davantage contre lui. Il ferma les yeux une seconde, avant de déposer un baiser sur le crâne de celle qu'il considérait comme sa sœur jumelle. C'était comme si parfois, elle lui donnait l'impression de partager ses pensées, partager son cœur, partager ce qu'il a de plus intime et secret en lui. Et c'était dingue cette sensation. « J'ai tellement de chance de vous avoir » murmura t-il alors en déposant un nouveau baiser sur le front de la petite blonde. Il croisa alors son regard, lui sourit alors que la jeune femme aborde le sujet d'une thérapie. Il l'écoute, alors qu'elle lui en parle très simplement, sans honte ni gêne. Elle a raison et encore une fois, elle lui prouve qu'elle est un peu dans sa tête encore une fois « c'est rigolo que tu m'en parles car on veut voir quelqu'un avec Imrân » avoua t-il en se décollant à son tour de sa meilleure amie. Il récupère son joint, en tire une large bouffée « on cherche quelqu'un mais on ne sait pas encore si on doit faire une thérapie à deux ou chacun de son côté... » avoua t-il sincèrement. Est-ce qu'elle avait un avis là-dessus ? « Mais c'était le deal en revenant ici » expliqua t-il alors. Parce que oui, il fallait avancer, il fallait affronter le problème et désormais, Piotr était prêt à cela. Il ne pu s'empêcher de sourire quand sa meilleure amie lui avoua vouloir être officiellement présenté à son petit ami. « Ouais carrément, tu sais qu'on se cherche un appart pour s'installer ici ? » il savait que cette nouvelle ferait plaisir à son amie, d'ailleurs, il imaginait déjà que Lo vienne chez eux, pour dîner, pour dormir si elle voulait aussi, bref, ça serait la maison du bonheur chez eux.
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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyDim 28 Mar - 21:19


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Elle a à cœur d’arranger les choses avec lui. Elle sait le mal que ça lui fait d’avoir été séparé de son frère depuis si longtemps et surtout le mal que ça lui fait encore de le savoir si proche et pourtant toujours aussi éloigné. Même si leur relation s’est un peu améliorée, la belle blonde sait que ça lui prendra encore un peu de temps avant de retisser ce lien qu’elle a vu s’effilocher au fur et à mesure qu’il s’était éloigné. Elle n’avait pas envie de perdre Piotr, mine de rien elle avait du mal à s’attacher aux gens et le russe faisait parti des rares privilégiés avec qui elle avait accepté de baisser sa garde. C’était peut-être pour ça qu’elle avait été aussi franche avec lui, que ces mots étaient sortis quitte à le blesser. Car il devait entendre qu’elle avait eu peur et qu’elle s’était sentie abandonnée quoiqu’il en dise pour se justifier. Il était bien placé pour savoir qu’un gosse abandonné craindra toute sa vie de l’être de nouveau.

La petite blonde se sert tout naturellement contre lui, désireuse de faire retomber la pression et de le rassurer mine de rien. Elle n’a jamais vraiment été en colère, bien que si un peu. Mais elle avait à cœur de l’aider à faire en sorte qu’il puisse apaiser le démon qui le brûlait de l’intérieur. Ce même feu follet qui l’avait consumée lorsqu’elle était ado et qu’elle avait frôlé l’autodestruction. Lèvres contre son crâne, la jeune femme l’écoute, entend et ça la fait sourire. « Je pense que c’est une bonne idée. » Car ce qu’ils avaient vécu tous les deux n’avaient rien d’anodin. Son agression, leur agression avait été violente et le traumatisme qu’elle avait laissé était encore bien présent, ancré dans leur corps et leur esprit. « Je sais pas si mon avis prévaut, mais j’imagine que vous avez chacun votre vécu de la chose… Vous avez peut-être besoin de vous aider vous, avant de pouvoir aider l’autre. » Elle ne sait pas si elle est bien claire dans son discours, alors elle soupire légèrement. « J’veux dire parfois c’est plus facile de se confier et de s’ouvrir quand la personne en face est un parfait inconnu… Si Imrân est là, tu auras peut-être plus de peine à confier ce que tu as vraiment pu ressentir, tes angoisses, tes peurs, ta colère… Et pareil pour lui… Y a peut être des choses que tu es pas prêt à entendre pour le moment. » Et bien sûr tout ça était réciproque. Quand on aime une personne, c’est toujours difficile d’entendre qu’il a souffert le martyre. « Je dis pas que la thérapie à deux est une mauvaise idée… J’dis juste qu’il faut que tu te répares toi, le reste suivra… » Elle lui sourit une fois encore. « Au pire, faites une séance commune pour exposer votre situation et je suis certaine que si le thérapeute vous va, il ou elle saura vous conseiller sur la meilleure chose à faire. » Ils étaient après tout les mieux placés pour parler de leur histoire, elle ne pouvait pas prétendre avoir raison ou tord sur la question.

« J’suis sincèrement contente pour toi Piotr, tu mérites d’être heureux après tout. Vous avez un secteur en particulier ? J’laisserai trainer mon oreille des fois que j’entends qu’un appart se libère. »

 

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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyMer 31 Mar - 10:09

Piotr avait de la chance d'avoir trouvé l'amour avec des personnes telle que Loreleï, Maxyne, Chance ou même sa propre sœur et son petit ami. Ils avaient tous fait l'effort de le comprendre, de l'aider et de le soutenir pour l'après. Alors que s'il était resté autant de temps loin d'eux, dans un silence sépulcrale, c'était parce qu'il s'était pourtant convaincu du contraire. Grosse erreur. Piotr attira sa meilleure amie contre lui, embrassant son crâne à nouveau, faisant danser ses doigts sur l'arrondi de son épaule, dans un geste réconfortant. « Ouais c'est une bonne idée » répondit-il en retenant un léger sourire. Peut-être qu'Imrân et lui iraient faire une première séance commune, ensemble, pour se donner du courage et de la force et que par la suite, chacun suivrait sa thérapie de son côté. Lo avait raison, il y avait sûrement des choses qu'il n'oserait pas encore dire à son petit ami. Par exemple, il était passé très vite sur ce qui avait suivi l'agression, une fois qu'Imrân avait véritablement perdu connaissance. Il ne lui avait pas parlé de ce que lui avait subi, parce que ça ne concernait que lui, et ses agresseurs. Imrân n'avait pas à entendre ce genre de choses, il en avait déjà suffisemment entendu pour l'heure d'ailleurs.
« Merci babe » répondit-il simplement. Qu'aurait-il pu dire d'autre ? Il avait tellement de chance d'avoir cette meuf dans sa vie. Heureusement qu'elle avait le courage, tout comme chacun de ses amis d'ailleurs, de lui dire merde, de le secouer, de le bousculer aussi. Peut-être que finalement, Piotr recherchait une figure parentale à travers tous ses proches, et c'était peut-être bien ce qui faisait qu'il était autant attaché à eux tous ? « Hum on regarde un peu partout, on se fie surtout aux prix pour le moment » il arqua un sourcil, terminant sa clope qu'il écrasa dans le cendrier posé dehors. « Soit c'est beaucoup trop grand, soit c'est trop cher » précisa t-il. Bon, l'argent n'a jamais été un problème, Piotr a toujours utilisé l'argent de son père pour tout et n'importe quoi, sans jamais avoir de compte à rendre. Sûrement ce qu'on « gagne » quand on perd l'amour d'une mère ? Le père est prêt à tout pour compenser ? Il n'en sait rien, mais il sait qu'il peut tout avoir s'il le désire. Seulement, il y a une chose que son père ne peut acheter : la liberté. Piotr et Imrân veulent devenir indépendants, peut-être pas tout de suite, puisqu'il va déjà falloir se trouver un job -il a quitté son boulot chez Allan, mais n'a pas encore trouvé son nouveau travail au garage pour le moment. Mettant de l'argent de côté, pour finalement, petit à petit, réussir à être indépendant entièrement. Piotr veut pouvoir assumer son foyer, son couple, ses rêves et ses envies à deux : seulement Imrân et lui. « Mais on est sur le coup, t'inquiète » plaisanta t-il en prononçant le dernier mot en français, en clin d'oeil à sa meilleure amie. A force de rigoler, il avait fini par demander quelques expressions françaises à la jeune femme. Prononcé avec un accent russe à trancher au couteau, il n'en restait pas moins qu'elle était bien placée dans la conversation pour une fois ! Ce qui le fit rire davantage. « Tu veux qu'on bouge un peu ? » proposa t-il, au cas où elle aurait envie de faire quelque chose.
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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptyVen 16 Avr - 22:25


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Loreleï concède du terrain à son ami, trop nourrie par la rancune et la colère durant des années, elle n’a aucune envie de voir sa relation avec le Russe s’envenimer pour au final si peu de chose. Certes sa disparition lui avait fait mal, lui rappelant sans aucun doute l’angoisse et le stress qu’elle avait subi au départ de son frère. Le silence pour seule réponse à ses appels, l’incompréhension face à tant de violence et de mépris pour ce qu’ils étaient. Un traitement injuste certes, mais emprunt d’une souffrance plus que conséquente. C’est tout naturellement qu’elle s’apaise et lui apporte son aide, parce que si elle a été sincère dans les reproches qu’elle a pu lui faire, elle l’est tout autant lorsqu’elle dit qu’elle veut lui amener son aide et son soutien. La blonde n’a aucune envie de le voir souffrir et subir un mal-être.

Contre son ami, la jeune femme se niche, contente de retrouver sa proximité. Loin de toute ambigüité car dans le fond, la question ne s’est même jamais posée. Leur complicité, elle est venue naturellement. Comme deux gosses qui s’étaient trouvés face à l’adversité, chacun se reconnaissant un peu dans l’autre, terrible jeux de miroirs affreusement perturbant. « Vous verrez bien, mais je pense sincèrement que ça peut vous aider à avancer tous les deux. » Ca l’avait aidée dans son cas, à ne pas exploser en vol. Peut-être ne serait-elle plus là pour en parler si ça n’avait pas été le cas ! La jeune femme lui offre un sourire, ses doigts contre les siens posés sur son épaule. « De rien… J’te l’ai dit, j’te laisserai pas tomber. » Elle espérait juste qu’il n’oublierait pas ça et qu’il la croyait.

La blonde est d’autant plus contente pour lui lorsqu’il évoque sa recherche d’appartement. A ses yeux, ça veut bien dire que les choses s’arrangeaient entre eux. Qu’ils finiraient par faire table rase du passé pour pouvoir mieux avancer. « C’est toute une aventure, avec les parents je compte pas le nombre de visite qu’on a fait avant de trouver celui-ci… entre ce qu’on veut et ce qu’il y a sur le marché y a parfois un monde ! » Elle lâche un petit rire en repensant aux quelques taudis qu’elle avait pu croiser. « Vous allez finir par trouver, me semble qu’à la fac, y a quelques annonces faudrait que je regarde. » Elle ne peut s’empêcher de sourire lorsque le Russe lui parle en français. Ce petit accent russe plus que marqué définitivement accroché à ses lèvres. « Bien joué ! Tu t’améliores ! » Ca n’était qu’un mot à peine, mais idéalement placé alors la professeure ne pouvait qu’être ravie. « Hm fallait que j’aille faire un tour en ville pour acheter un ou deux bouquins. Si jamais ça te dit. Après c’est pas non plus hyper urgent, ça peut très bien attendre. » De quoi la contenter et préparer deux ou trois projets. « T’as p’tet pas envie d’en parler mais… Tu as revu Maxyne depuis que tu es rentré ? »

 

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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptySam 17 Avr - 8:54

Sa meilleure amie lui raconta son expérience, au moment de trouver son appartement, dans lequel ils se trouvaient actuellement. « Je pensais pas que tout était si cher je t'avoue » lança t-il également. Piotr ne s'était jamais, à aucun moment dans sa vie, posé de question par rapport à l'argent. C'est un concept un peu étrange oui, mais à la maison, c'était quelque chose qui ne manquait pas et qui ne manquerait jamais. C'était acté, posé, écrit comme ça. Piotr a toujours grandit avec ce qu'il fallait autour de lui en terme de moyens. Il n'a jamais manqué de rien, hormis de loyauté, de fidélité et tout simplement d'amour. Et tout ça, l'argent n'y peut rien. Pendant longtemps, il s'était demandé si les choses avaient été différentes. S'il avait grandit sans un sous, mais avec de l'amour. Il aurait tellement préféré. L'argent, c'est bien oui, mais ça ne fait pas tout, et ça peut faire très mal aussi. Encore aujourd'hui, son père voulait que son fils grandisse, explore la vie, profite de celle-ci et c'était pour ça qu'il payait tout à son fils. Et il n'allait pas cracher dans la soupe, sincèrement. Il était bien content d'avoir tout cet argent, ça lui permettait de tout faire. Piotr n'était pas très gourmand, il ne faisait pas d'excès. Et puis, dans quelques mois, il aurait trouvé le boulot de ses rêves, il deviendrait plus autonome financièrement. C'était ça son but. Mais petit à petit. « Oh pas con, à la fac ! » réalisa t-il. Il demanderait à Maximoff si sur le campus il y avait des annonces intéressantes, c'était une bonne idée, il ne se priva pas de remercier sa meilleure amie pour ça.

L'idée de continuer la journée dehors, pour profiter du soleil et sortir un peu émergea entre eux. Alors que Blacky était toujours là, le petit russe fini par répondre à sa meilleure amie « ouais de ouf, ça me va » dit-il. Lui, il adorait les bibliothèques et les librairies. Est-ce que Lou bossait toujours dans sa boutique de livre ? Il n'en savait rien, ça faisait des semaines qu'il n'avait pas eu de ses nouvelles, depuis l'histoire avec Aela. Et d'ailleurs, comme si sa meilleure amie lisait en lui comme dans un livre ouvert, elle ne tarda pas à lui demander des nouvelles de Maxyne depuis le soir de noël. Une bombe, l'effet d'un pincement au cœur fois mille, qui ne s'arrête jamais. « Oh » répondit-il prit par surprise. Il fit un pas de recul, il passa sa main sur l'arrière de son crâne, il ne s'était pas attendu à entendre ce prénom. Il n'était pas prêt. Maxyne et Aela, non, il n'était pas prêt. Chance était passé, ça avait été le premier juste après Reira, avant même Imrân. Et ça avait été compliqué, il n'allait pas le cacher. Mais Maxyne et Aela... ça allait être horrible, et ça le stressait horriblement. « Heu non... je... pas encore » il voulait pas en parler, ça lui faisait mal, ça lui faisait peur. Il avait peur de les avoir perdu, de devoir réaliser vraiment jusqu'où allaient les conséquences de ses actes, mais il ne pouvait pas le faire là. Il ne voulait rien entendre à ce sujet, il ne voulait pas encore entendre les conseils des gens. C'était son problème, sa connerie, son erreur. Maxyne lui manquait tellement. C'était un manque cruel. « Tu... tu as eu de ses nouvelles, elle... elle va bien ? » demanda t-il, hâte d'avoir un peu, rapidement, de ses nouvelles. Il voulait juste qu'elle aille bien.
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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptySam 24 Avr - 17:38


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« Oui c’est assez affolant de voir les prix flamber à ce point… Surtout dans certains quartiers, mais j’suis sûre que vous aller pas tarder à trouver. J’suis sur le coup en tout cas, si j’entends parler d’un plan, je vous mets sur le coup. J’vais demander à mes parents aussi, on sait jamais ! » A ses yeux, plus il y a de personnes sur le coup et plus ils seront susceptibles de trouver rapidement, le bouche à oreilles, rien de mieux ! Et puis surtout, à plusieurs têtes on pense à plus de choses. « Hm c’est vrai, j’avais oublié qu’Imran est aussi à la fac, il pourra regarder si y a pas un appart à louer prévu pour la coloc’ ! » Un sourire avant de finalement répondre à sa proposition : prendre l’air et aller se dégourdir les jambes à l’extérieur. Profiter du beau temps, du soleil ça leur ferait du bien. Et puis si elle pouvait en profiter pour agrandir sa bibliothèque au passage, c’était tout bénef pour elle.

Une dernière interrogation avant de lever l’ancre, question qui lui taraudait l’esprit et qui l’avait contrariée. La question, il ne devait pas l’avoir vue venir, sa réaction avait été nette, uppercut qu’il s’était pris de plein fouet. La blonde avait grimacé, ca n’avait clairement pas été dit dans le but de le blesser ou de le mettre face à ses erreurs, plus dans un but de questionnement en vue d’une possible réconciliation. Moment de malaise, la jeune femme l’avait observé, pas de recul, mimiques exprimant la gêne, elle avait sauté à pieds joints sans pincette, et elle regrettait sûrement un peu ses mots maintenant qu’ils étaient sortis. C’est sans surprise qu’elle entend sa réponse, vu sa réaction le contraire l’aurait étonnée pour être franche. « Te sens pas forcé de me répondre, ça m’regarde pas… j’demandais juste. » Une fois encore elle grimace, après il fallait bien aborder les sujets qui fâchent, mais était-elle seulement légitime à le faire ?! Rien n’était moins sûr. Ca l’ennuyait juste que ses deux amis restent en froid, mais il avait le temps de se faire à l’idée qu’il lui faudrait un jour ou l’autre affronter Maxyne, pour le bien de tous… mais là encore elle ne lui mettrait aucune pression pour le faire… Ca aurait été gonflé de sa part quand on sait qu’entre son frère et elle c’était toujours un peu complexe. « Elle va bien oui. » Elle lui adresse un sourire avant de se rapprocher une main sur la sienne. « Désolée c’était maladroit de ma part. On oublie ! » La blonde termine son verre avant de finalement entourer sa taille pour l’embarquer. « On va aller rattraper le temps perdu, j’ai découvert un bar à smoothies près de la plage, il vient d’ouvrir. On pourra y passer si ça te dit. Ils font aussi des glaces à tomber, c’est un italien qui s’est installé et rien que l’étalage fait fantasmer ! » Des montagnes de glaces comme elle avait pu en voir en Italie… de quoi mettre de l’eau à la bouche de la Blonde avide de sucreries en tout genre.

 

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MessageSujet: Re: nothing without you (loreleï) (#)   nothing without you (loreleï)  EmptySam 24 Avr - 19:14

Un sentiment de soulagement le gagna, quand finalement la petite tête blonde face à lui, lui répondit que Maxyne allait bien. Pour le moment, c'était tout ce qu'il était capable d'entendre, de comprendre aussi. Parce que celle que le petit russe associait à la figure de maman, lui avait fait du mal. Bien sûr qu'il était responsable de la situation, parce qu'il avait menti à ses proches, les forçant à mentir aux uns et aux autres et finalement, ce que Maxyne lui avait dit ce jour-là n'aurait pas du l'atteindre parce qu'il savait que la situation durant la quelle tout s'était passée était exceptionnelle, puisqu'il s'agissait d'un tissu de mensonges qui ne se reproduirait pas. Pourtant, ça lui faisait mal. Mais ce qui était surtout le plus douloureux, c'était ce sentiment de l'avoir perdu. Perdu pour toujours, par sa faute, à cause de lui. Pour la toute première fois de sa vie, il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même, il ne pouvait rejeter la faute sur personne. Voilà pourquoi le « cas Maxyne » était si difficile à vivre pour le gosse abandonné qu'il était. Aujourd'hui, c'était lui qui était parti, qui avait claqué la porte sans encore revenir à elle, s'excuser, demander pardon, s'expliquer. Il l'avait si longtemps reproché à sa mère, à sa sœur et le voilà désormais incapable de franchir le cap. Il n'y avait aucun autre responsable, Imrân, sa sœur, ils avaient cherché à le raisonner, à lui faire revenir sur sa machination. Bien sûr que oui. Mais il n'en avait fait qu'à sa tête, il avait été le seul dans cette décision et il avait entraîné tout le monde dans cette mauvaise direction. Maxyne avait toutes les raisons du monde pour s'être énervée ce soir là, et pour l'être encore (énervée) contre lui à ce jour. Pourtant, il regrettait, sincèrement. Il était profondément touché, attristé et en souffrance par le manque de Maxyne. Celle qu'il avait rencontré ici, la toute première personne qu'il avait rencontré ici d'ailleurs. Avant tout le monde, avant tout le reste. Ce jour là, il s'en souvient parfaitement et il s'est d'ailleurs toujours demandé pour quelle raison, comme si d'instinct, son corps veut se rappeler d'elle. Sa femme, qui l'a toujours réconforté, aidé, soutenu, qui lui a toujours ouvert sa porte, peu importe dans quel état il se trouvait derrière. Elle avait été celle à qui il s'était confié quand il était tombé sur Reira. Il lui avait parlé d'Imrân avant n'importe qui aussi, même s'il ne parlait de lui que comme d'un ami. Maxyne, c'est cette présence réconfortante, douce, rassurante, apaisante aussi. Il y avait quelque chose chez cette femme qui attirait Piotr, dans le sens où il avait toujours cherché son contact, son amour, sa bienveillance, son approbation aussi et parfois même, la colère. Parce que Maxyne n'avait jamais eu peur de lui dire ce qu'elle pensait, comme une mère pourrait le faire avec son fils, et chose qu'il n'avait jamais vécu avant elle. Il avait été abandonné par sa mère, et aujourd'hui, il avait le sentiment d'avoir perdu, par sa faute, celle qu'il aimait comme telle. Son cœur souffrait, malgré la joie du pardon, du renouveau qui enflammait ses poumons d'un nouvel air sain dans sa vie. Le manque creusait un trou béant, sans même qu'il ne s'en rende compte, derrière les sourires, les rires, les projets. La culpabilité le rongeait, la peur de la confrontation aussi, parce qu'il ne pouvait pas prendre le risque qu'elle ne lui pardonne pas. Il ne pourrait pas le surmonter pour le moment, il accuserait le coup, mais il le payerait cher dans des années. Il le savait. Il n'en était pas capable. Et Lo le senti, puisqu'elle s'excusait d'avoir emmené le sujet sur la table, pourtant, il fallait le faire. Piotr voulait que Lo sache à quel point ça le touchait, parce qu'elle connaissait Maxyne et que, dans le pire des scénarios, il espérait qu'elle essayerait d'arranger les choses entre eux, en évoquant son authentique sincérité. Parce que ça, personne ne pourrait jamais le lui enlever. Lo changea de sujet après un petit sourire gêné de la part du russe, tandis que son regard voguait sur l'horizon près de lui. Une glace ? La plage ? Il retrouva un sourire, timide au début, et puis répondit amusé par le choix du mot de sa meilleure amie « ah ouais fantasme carrément ? » rigolant doucement en passant son bras autour des épaules de la néo-zélandaise. Il s'approcha ensuite du chien de sa sœur et lança à voix haute « aller mon grand, on va aller à la plage, ça va te fatiguer un peu c'est parfait » parce que y'avait pas à dire, il était plein d'énergie celui-là. Il lui passa sa laisse, récupéra ses affaires laissées à droite et à gauche et puis suivi sa meilleure amie à l'extérieur afin d'y rejoindre la plage et le fameux glacier italien qui faisait fantasmer.

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