(NINA&ORION) première rencontre

J'avais quitté New York depuis quelques semaines afin de m'installer à Island Bay, une toute petite ville de Nouvelle-Zélande. Je n'étais pas venu par hasard dans une ville, mais pour y retrouver ma famille de coeur, installés à Wellington depuis plusieurs années. C'est d'ailleurs à l'hôpital de Wellington que j'avais prit un poste de résident en chirurgie. Cela faisait à peine trois semaines que j'avais prit mon poste, mais je me sentais déjà bien dans cette hôpital, j'ai toujours eu une très bonne faculté d'adaptation. Pour le moment je m'entendais assez bien avec mes collègues résident, l'ambiance été beaucoup plus détendu qu'à New York, bien qu'ils avaient pris la mauvaise habitude de m'appeler "Dartmouth" le nom de la fac où j'avais fais mes études de médecine, un surnom que je n'aimais pas spécialement, mais bon j'avais entendu pire en matière de surnom.

Aujourd'hui, j'avais pris mon service en début d'après midi et à mon arrivé à l'hôpital, les urgences étaient très animé. Il y avait beaucoup d'arrivé, donc pas le temps de saluer les collègues ou quoi que ce soit, je me met tout de suite dans le bain et je me retrouve à m'occuper d'une femme, qui avait fait un malaise à son domicile. Elle avait été sauvé grâce à sa fille, qui avait eu le bon sens d'appeler les urgences et la gamine avait gardé un certains sang froid.

En tant que résident de première année, je n'étais jamais au commande tout seul, il y avait des résident plus ancien ou même des titulaires, qui était les chef de coeur. Bien qu'elle soit arrivé dans un état critique, cette mère de famille était maintenant tiré d'affaire et installé dans une chambre, en compagnie de sa fille.

Nous étions en fin d'après midi et bien que j'étais toujours aux urgences, l'agitation de tout à l'heure c'était calmé et j'étais en train de soigner une ado de 17 ans, qui avait eu un accident avec un scalpel, pendant un de ses cours. Elle s'était entaillé la main... j'avais désinfecter la plaie et j'allais pouvoir faire les points de suture moi même, j'en avais déjà fait, donc c'était un "jeu d'enfant" une fois cette gamine soignée, je lui fais un bandage et après avoir retiré mes gants et m'être désinfecter les mains, je me rends à l'accueil pour prendre le dossier de cette fille et y mettre des notes.

Une demoiselle rousse se trouve alors à l'accueil, elle parle avec l'une des standardiste, elle demande des renseignements, que la femme de l'accueil ne veux pas lui donner...elle n'en donne qu'à la famille. Cependant, en entend leur conversation, je me rends compte que la demoiselle rousse, parle de la petite fille arrivé plus tôt avec sa maman. Je m'approche alors et je lui dis « Vous êtes de la famille? »

 

Mon travail c'était toute ma vie, j'avais beaucoup travaillé pour en arrivé là, je m'étais battu, pas plus que d'autre, mais je m'étais battu comme un dingue pour faire médecine dans l'une des meilleurs fac des USA. J'avais fais mes études dans une prestigieuse fac et j'en étais très fière ! Je repense à tous les sacrifices que j'avais fais. J'avais quand même travaillé dans un club de strip teause pour payer mes études, je m'étais mis à poil devant des femmes, pour payer mes études !! Mais aujourd'hui, contrairement à la plus part de mes collègue, je n'avais aucun prêt étudiant ! Enfin, j'étais content d'être enfin résident, j'avais plus de responsabilité et j'adorais cela !!

Ces dernières heures avaient été assez actives, nous avions eu beaucoup de monde aux urgences, de la blessure la moins importante à la plus importante ! Alors quand le calme revint de nouveau, je n'étais pas du tout mécontent. J'ai même le temps de me rendre à l'accueil, prendre le dossier de ma dernière patiente et de le remplir. Une jolie demoiselle rousse parle avec la réceptionniste, elle veux des renseignement sur des patients. je n'entends pas toute la conversation, avec les bruit autour de moi, mais la demoiselle préviens qu'elle ne partirait pas sans informations. Je pose alors le dossier et je demande si elle fait partis de la famille. Je la regarde...c'est une très belle femme, elle a une façon de faire bouger ses cheveux...c'est assez sexy... Elle me dit qu'elle ne fait pas partie de la famille.

J'écoute ce qu'elle me dit et j'affiche un sourire et je lui dis alors « Vous devez être Nina... » la petite m'avait parlé de la gentille dame au téléphone, la dame qui était resté avec elle jusqu'à ce que les secours arrivent. Je dis alors à la femme de la réception que je m'occupe de la très jolie rousse, bien entendu je ne le dis pas comme cela. « ...la petite fille m'a parlé de vous... » je la prends un peu à l'écart, afin que la réceptionniste ne puisse pas nous entendre. Je pose alors mon regard sur la demoiselle et je dis « La maman va mieux...sont état est stable...la petite est auprès d'elle...vous les avaient beaucoup aidé aujourd'hui, elles ont eu de la chance de tomber sur vous... » et je le pensais vraiment. Cette femme avait pris le temps de parler avec la petite, de la rassurer et de lui dire un peu quoi faire pour aider sa maman.

 

L'hôpital de Wellington est plus petit que celui de New York, mais ce n'est pas pour autant, qu'il était plus tranquille, heureusement d'ailleurs, je n'étais pas venu ici pour me tourner les pouces ! Puis je crois que n'importe quel chirurgien est "content" quand il y a de l'action. Nous avions eu des heures assez chargées, à croire que les gens attendaient le bons moment pour tous se blesser ou faire des malaises en même temps...à croire que les gens se passent le mot. Après plusieurs heures à courir dans tous les sens, le calme revient au urgence et je m'occupe d'une jeune demoiselle qui c'est entaillé la main. Elle me parle du calme qui règne dans le service pour le moment, je lui fais un sourire et je lui dis que c'est un calme qu'il faut savourer, car ça ne reste jamais calme bien longtemps. Je m'occupe de sa main, je lui fais même des points de suture et sans me venter, je suis plutôt doué ! Je fais toujours un travail très propre, c'est important pour moi. Je lui bande aussi la main, je lui explique qu'elle va devoir faire attention et qu'elle doit revenir en cas de soucis. Puis je me rends à l'accueil, pour signer le papier de sortir de cette jeune demoiselle.

C'est alors que j'interviens auprès d'une très jolie rousse, qui a besoin d'avoir des nouvelles d'une patiente admise. La réceptionniste ne se montre pas agréable et pas patiente...du coup je prends la relève auprès de la très jolie demoiselle. Puis quand elle me parle du pourquoi du comment elle connait cette patiente, je lui demande tout de suite si elle est Nina...la femme qui avait tenue compagnie à la petite fille au téléphone. Au début la jolie rousse est surprise que je connaisse son prénom, puis je lui explique, que je sais cela grâce à la petite fille.

Je l'entraine un peu à l'écart, du moins, loin de la réceptionniste, qui était retourné à ses occupations. L'ado dont je m'étais occupé reviens vers moi, me demandant si elle peut partir. Je prends alors le dossier et je lui fais signer sa fiche de sortie. Elle me dit alors que l'on se revois pour le contrôle de plaie...elle me dit cela avec un jolie petit sourire...elle n'a que 17 ans...elles n'ont pas froid aux yeux les gamines de 17 ans...je lui réponds alors que voir cela auprès de son médecin traitant sera parfait. Mais elle me rappel qu'elle doit revenir en cas de souci...je la rassure, il n'y aura pas de souci. Puis je reporte mon attention sur Nina du coup.

Elle me questionne sur la sortie de la mère, je lui dis alors « Nous allons la garder plusieurs jours, afin d'être sûr que tout est bon pour elle...c'est une précaution... » je lui fais un sourire et je lui dis alors « Vous savez quoi, je suis sûr que Alice sera ravis de voir... » Alice c'est la petite fille, elle nous avait parlé de Nina, elle allait être contente de la voir en chair et en os.

Même si ce n'est pas totalement autorisé, j'entraine Nina avec moi, vers la chambre de la patiente. La maman se repose et Alice fais un dessins. Quand elle me vois, elle se lève de sa chaise en me disant "Docteur Orion...je dessine la salle de urgence..." elle me tends son dessins, je le prends et je lui dis alors « Il est super ton dessin...tu as même dessiner les différent moniteur... » la gamine à 8 ans, elle dessine bien. Elle me souris et me montre un personnage dessiné et me dit "Là c'est toi..." je lui fais un sourire et je lui dis alors « J'ai une surprise pour toi...regarde qui est venue te voir... » je lui montre alors Nina et je dis à la petite « ...Nina... » la petite fais un grand sourire et se jette dans les bras de sa sauveuse.
 

 

Bien que j'adore les femmes et que j'adore avoir leur attention, pour le coup, ma patiente qui me fait clairement des avances, est encore un bébé ! Elle à 17 ans, alors oui j'aime les femmes, mais les femmes, pas les petites filles. Je me montre cependant très correcte avec elle, mais je suis ravis de pouvoir la voir partir et si elle revient, une de mes collègues s'occuperait de son dossier. Je reporte alors mon attention sur la jolie Nina, qui était venue prendre des nouvelles de la petite fille et de sa maman, arrivées plus tôt au service des urgences. Nina n'a aucun lien de parenté, elle ne connait même pas la famille, mais c'est elle qui a passé du temps avec Alice au téléphone, c'est elle qui a rassuré la petit fille et c'est elle encore, qui à fait venir les secours auprès de l'enfant. Elle a fait preuve de patience, face à cete petite fille qui avait peur pour sa maman.

Même si normalement je n'ai pas le droit de donner des informations, je le fais, car je me dis que la mère de famille serait ravis de voir la jeune femme qui avait consolé sa fille au téléphone. Après je ne dis rien de trop confidentiel. « Oui, elle va aller avec ses grands parents, qui seront la demain... » ils ne vivaient pas la porte à coté et le temps de trouver un avion, les grands parents n'arriveraient que le lendemain. En attendant, ma cheffe de service, avait réussi à convaincre les services sociaux de laisser la petite pour le nuit en promettant qu'elle serait surveillé par le personnel de l'hôpital. « Les services sociaux ont acceptés qu'elle passent la nuit avec sa mère... »

Puis je l'emmène alors auprès de cette petite fille, qui allait être ravis de la voir. Quand nous arrivons dans la chambre, Alice dessine tranquillement, les gamins ont la faculté de se détaché de toute situation dramatique, c'est incroyable. Le petite vient alors vers moi, pour me montrer son dessin, elle m'a même dessiné. Puis je lui présente Nina. Je les laisse alors toutes les deux, le temps d'aller voir que tout était bon pour la maman, je regarde les fréquences cardiaque, bien qu'un peu faible, c'est régulier, c'est un bon signe, en espérant que la nuit se passe bien. Nina me regarde et me remercie alors, je lui fais un sourire et je lui dis « Mais de rien... »

La petite demande alors quand "papi et mamie" allaient arrivés, je lui explique qu'ils seront là demain et que ce soir, elle allait dormir ici, elle à l'air contente à l'idée de dormir à l'hôpital. Puis elle me demande si moi je serais là...je lui assure que je serais là toute la nuit. Normalement je ne suis pas de service, mais bon j'allais quand même resté, pour cette petite. Alice retourne auprès de sa mère et moi je me retrouve auprès de Nina, je lui dis alors « Vous savez que vous avez assuré auprès de cette petite...vous avez fait un très bon travail... »  
 

 

C'était la première fois que je voyais l'une des personnes des appels d'urgence, venir prendre des nouvelles d'une patiente. En tant normal, ces personnes ne faisait que répondre au téléphone et passait à autre chose par la suite, mais pas Nina...c'était touchant ! Elle avait l'air de vraiment s'inquiété pour la petite fille. Elle avait pris sur son temps personnel, pour le professionnel. Je faisais tout le temps ce genre de chose, mais moi je passais mon temps dans cet hôpital, parfois je ne rentrais pas chez moi pendant plusieurs jours...oui j'étais un grand passionné et Nina avait l'air comme moi, elle avait l'air de prendre son travail vraiment à coeur. Donc, même si je n'avais pas le droit, j'avais donné les informations à la demoiselle, la famille n'allait pas m'en vouloir, bien au contraire !

Puis Nina me questionne sur la petite fille, je lui dis alors que ses grands parents allaient venir la chercher, mais pas avant devant...oui ils arrivent de loin. Au début les services sociaux avaient voulu la placer dans un foyer pour la nuit, mais avec ma cheffe de service, nous avions négocié le faite que la petite pouvait rester à l'hôpital, que nous veillerons sur elle, jusqu'à l'arrivé des grand parents. Alors quand Nina se sens désolé pour la petit, je la rassure, en lui disant que Alice allait pouvoir rester ici. Nina me dit alors "Ah ... Et bien, j'suis sûre qu'elle doit être ultra contente de pouvoir rester dans le coin !" je souris et je lui dis alors « Oui, elle va pouvoir manger dans un lit devant la télé...c'est le paradis pour un enfant d'a peine 10 ans...puis des demain matin, ses grands parents seront là... » J'assure alors Alice que je serais là cette nuit, pas dans la chambre, mais je lui explique que je dormirais dans la salle de garde, je lui montre même la porte qui mène à notre chambre de garde, je ne serais pas loin. La petite avait confiance en moi et en plus ma cheffe m'avait demandé de rester en contact avec les grands parents...

Puis après je me retrouve de nouveau seul avec la belle Nina. Je lui dis alors qu'elle avait fait un très bon travail avec cette petite fille. La réponse de Nina me touche, elle avait eu de soucis, mais n'avais pas eu de l'aide... « Je suis désolé pour vous... » je n'ai pas envie de poser de question, mais quelque chose dans le regard de cette demoiselle me dit qu'elle avait vécu un truc de compliqué. Puis elle me dit alors "J'vous aurais bien invité à boire un verre ou que sais-je encore pour vous remercier .. de m'avoir donné des informations. Mais à ce que je comprends, vous travaillez ce soir ?" oui je ne pouvais pas sortir de l'hôpital, pourtant l'idée d'aller boire un verre avec la belle rousse me plaisait...je lui dis alors « Oui...je ne vais pas pouvoir quitter l'hôpital...mais le samedi nous avons une personne qui fait des smoothie plutôt pas mal à la cafétaria...je vous invite à en boire un...j'ai une pause... » nous avions de la chance d'avoir une cafétaria qui assurait pas mal pour le personnel de l'hôpital.

Ce n'était pas déplacé de lui demander, elle m'avait proposé avant et surtout, elle n'était pas patiente au sein de l'hôpital, donc nous pouvions aller boire un verre, puis je la trouvais très charmante. J'étais ravis qu'elle réponde à cette petite fille, cela m'avait permis de faire sa connaissance.

       

 

C'est la première fois que je rencontre une des personnes qui réponds aux appels d'urgence ! Je trouve cela beau de la part de la belle rousse de venir prendre des nouvelles d'une personne qu'elle avait eu au téléphone, cela montre qu'elle s'implique beaucoup dans son travail. En tant normal, je n'ai pas le droit de donner des informations, mais l'implication de la demoiselle me touche beaucoup, donc je ne peux que donner des nouvelles. Puis la petite fille m'avait parlé de la gentille dame qu'elle avait eu au téléphone, je me dis qu'elle sera contente de la voir...la mère aussi.

Je rassure la demoiselle, en l'a rassurant sur le faite que la petite va retourner chez elle, avec ses grands parents, le temps que sa maman sorte de l'hôpital. La belle demoiselle me dit qu'elle est soulagé, je lui fais un sourire, cela se vois à son visage et à son sourire...son ravissant sourire. Puis elle me dit "Tant que ça la traumatise pas trop cette histoire ..." je lui dis alors, avec un sourire « Oh les enfants sont bien plus fort qu'on ne le pense...ils ont la faculté de se mettre à l'extérieure de certaines situation...c'est pour cela qu'ils restent souvent d'un grand calme face certaines situation... » les gamins sont très doué !!

Je lui montre la chambre de la maman et de la petite fille et pendant que je surveille les constances de la mère, Alice et Nina discutent, la petite à l'air contente de voir Nina...c'est plaisant à voir. Puis Nina et moi sortons de la chambre et nous parlons. Elle me dit qu'elle m'inviterais bien à prendre un verre, mais comme elle vient de le comprendre...je suis coincé à l'hôpital...cependant étant en pose, je lui fais une proposition. Sa réaction me fait rire...les hôpitaux et les mauvaises réputations sur la nourriture et les boissons. « Nous sommes plutôt chanceux ici...nous n'avons pas à nous plaindre...mais je vous assure que les smoothie sont très bons...le stand n'est pas là tous les jours...il faut en profiter... » je lui fais un sourire.

Elle me dit alors "Et bien ... j'suis prête à découvrir si c'est vraiment bon." je suis ravis qu'elle accepte ! J'allais peut être en savoir un peu plus sur cette demoiselle, bon je me promet de ne pas lui poser de question sur sa mauvaise aventure avec le service d'appels des urgences. « Vous ne serez pas déçu... » je m'assure que mon téléphone soit bien en mode son, afin de ne pas louper un appel en cas d'urgence.

Nous arrivons à la cafétaria, où le petit stand est en place. Il fait des smoothie frais et c'est toujours un plaisir de pouvoir en acheté chaque samedi. J'entraine la demoiselle avec moi, afin de faire la queue et je lui demande alors « Vous travailler pour les appels d'urgence depuis longtemps? »

       

 

La petite s'en remettra, sa maman allait bien, elle n'était pas morte, donc avec un peu de chance, la petite Alice n'a même pas vu que sa maman aurait pu mourir. Je rassure un peu la jolie Nina, lui disant que les enfants sont beaucoup plus fort qu'on ne le pense, bien plus fort même ! Je me dis qu'après tout ce que j'ai vécu, je suis quand même quelqu'un de stable...enfin le plus stable possible, pourtant je n'avais pas eu la vie facile, mais alors pas du tout ! Bref, je souris quand Nina dit "Ils arrivent à s'adapter facilement." je souris et je dis alors « Oui ce sont de vrai super héros... » et pas qu'un peu ! Les gosses sont très forts, plus que les adultes, pour certaines choses.

J'emmène Nina dans la chambre de la maman, pour lui montrer que tout vas bien. Nous y restons un peu, puis nous les laissons entre elles, elles avaient toutes les deux besoin d'un peu de repos. Je suis un peu content que la jolie demoiselle me propose d'aller boire un verre, mais je ne peux pas quitter mon service, cependant, je peux prendre une pause et je lui propose d'aller boire un smoothie, à l'hôpital, oui nous avons un petit stand, qui vient une fois par semaine. Je rigole à la réflexion de Nina et je dis « Pour les avoir gouté...j'en suis sûr... » oui c'était des smoothie frais en plus, mais je comprends les questions de Nina...l'hôpital, les bonnes choses à manger et à boire... ça ne va pas ensemble.

Nous nous dirigeons vers le stand et elle me demande alors "Et si j'suis déçue ?" je pose mon regard sur elle et elle ajoute "Vous m'offrez à dîner, c'est ça ?" en me regardant, en penchant la tête sur le côté...c'est assez...sexy...je lui fais un sourire et je dis alors « Ah maintenant je vais me dire que j'aimerais...que vous soyez déçu... » Es ce qu'il y avait un petit flirt? Peut être bien...

Alors que nous arrivons devant le stand et que nous faisions la queue, je la questionne sur son travail. Elle fait cela depuis un an. « C'est le principal alors...j'imagine que vos journées sont assez chargé... » pas seulement avec de véritable urgence, les gens doivent appeler pour tellement de chose. Puis elle m'apprends qu'elle avait été serveuse, mais qu'elle préfère son travail aux appel d'urgence, je souris et je dis alors « J'imagine...serveuse...c'est courageux de votre part...les clients je ne pourrais pas les supporter... » et pas qu'un peu. Puis elle me questionne sur moi. Je lui dis « Je ne suis qu'en première année de résidence, donc j'ai encore un peu de temps, mais je pense quand même me spécialisé dans la traumatologie... »    

        

 

Contrairement aux idées reçu, je mangeais très bien à l'hôpital ! Je ne ramenais que très rarement le repas de chez moi, je mangeais à la cafétaria avec mes collègues et même si ce n'était pas de la grande cuisine, je n'avais jamais à me plaindre de la nourriture. J'avais proposé à la jolie Nina de venir prendre un smoothie avec moi, ce n'était pas directement l'hôpital qui les faisais, mais un...prestataire et ils étaient plutôt très bon, pour preuve, il y avait la queue. Alors quand Nina me dit "Qui me dit que vous n'essayez pas simplement de me convaincre ?" je souris et je lui montre la queue au stand, je lui dis alors « Je ne suis pas comme cela et regarder...il attire du monde... » je fais un petit sourire, oui se stand attirait du monde, des médecins principalement.

Avec Nina, il y a...une bonne petite alchimie qui se crée naturellement. J'aime bien sa présence et je dois bien avouer que l'idée de la revoir...en dehors de l'hôpital...me plait beaucoup. Puis bon, j'ai l'impression qu'il en va de même pour elle, donc c'est très agréable. Nous parlons même d'un dîner, il n'y a pas d'invitation officiel, mais nous tournons autour du pot...l'idée d'un dîner, nous plait à tout les deux. J'affiche un sourire à ce qu'elle me dit « ça marche...mais j'attends une belle prestation de comédienne... » je dis cela en riant...il y a définitivement un bon feeling entre nous.

Nous faisons la queue au stand et nous en profitons pour faire un peu connaissance, personnellement parlant pour le moment. « Nous évitons aussi le mot en "c" car effectivement...ça n'apporte jamais rien de bon...mais d'un côté, quand il y a de l'action...en tant que chirurgien...nous sommes... "content" pas du malheur des autres, mais de pouvoir...être utile... » bon j'avoue j'aimais bien l'action, comme la plus part des internes et résident de première année. Elle me parle aussi de son boulot...serveuse...elle a été très courageuse de faire cela !! J'aurais du mal avec les clients, les clients sont casse pieds. « Au moins maintenant c'est derrière toi... »

Puis elle me questionne, je réponds et elle se montre même curieuse, elle me demande en quoi sa consiste la traumatologie. Il faut que je trouve des mots...simple, non pas qu'elle soit stupide, pas du tout, mais il faut évité les terme trop...chirurgien. Je finis par dire « Un chirurgien en traumatologie intervient lors d'un accident violent et soudain au niveau de l'appareil locomoteur...squelette, muscles et...tout ce qui les relie...ce qui est intéressant c'est que nous ne sommes pas focalisé sur une partie du corps...mais sur l'ensemble...on doit pouvoir intervenir partout... » oui et cela me plaisait beaucoup ! C'est alors à notre tour et Nina se dépêche de payer...je la regarde et je dis « Tu m'a devancer...la prochaine fois je serais plus rapide... » j'affiche un grand sourire et je demande un smoothie kiwi, pomme et menthe. On nous fait attendre sur le côté, le temps de la préparation, je dis alors à Nina « ...merci... » c'était très gentille de sa part de me l'offrir.