free bird {christopher}

christopher peñali

Show me all the things that I shouldn't know

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
¤ Nathan est vraiment une grosse partie de la vie de Chris. A la fois son frère et son meilleur ami, il a été son premier allié dès son arrivée dans la famille Peñali. Christopher était victime de mutisme à l’époque, mais il s’est directement pris d’affection pour ce grand frère qui faisait tout pour l’aider. La nuit, il n’était pas rare que Chris vienne dans sa chambre pour pouvoir dormir à ses côtés. C’est d’ailleurs lors d’une de ces nuits qu’il a finalement parlé. « Gracias », qu’il lui a dit alors qu’il avait jamais ouvert la bouche. Il a eu du mal à reparler ensuite, mais réussit à s’ouvrir de plus en plus à Nathan avant de finir par quitter sa période de mutisme.

¤ Il parle couramment espagnol puisqu’il a grandi dans une famille aux origines chiliennes, il est donc parfaitement bilingue

¤ Chris est un rebelle dans l’âme, un trait de personnalité qui s’est révélé lors de son adolescence, très certainement une conséquence de son abandon. Il a toujours réussi à se sortir des pires merdes dans lesquelles il se foutait, pourtant. Enfin, il peut surtout remercier son frère Nathan pour ça.

¤ Il est atteint d’hyperactivité, un gène qui lui vient de sa mère biologique, ce dont il n’a forcément aucune idée. Sa maladie, si elle était dure pour lui quand il était jeune, semble plus simple aujourd’hui. Il a appris à vivre avec, mais surtout à la calmer. Il a commencé le sport très jeune dans sa vie, et ça l’a beaucoup aidé à aller mieux et à comprendre qui il était. Aujourd’hui, il fait surtout du hockey sur glace et fait même parti d’une équipe à Wellington, et de la boxe pour encore plus se défouler.

¤ Son métier de cascadeur est également une façon pour lui de se défouler. En fait, être au coeur de l’action, c’est sûrement même la seule chose qu’il sait bien faire. Et comme il adore le monde du divertissement, c’est encore mieux. Il a essayé plusieurs autres choses avant de finalement trouver sa voix : il a fait des études pour devenir assistant social mais a vite abandonné (rester derrière un bureau, très peu pour lui), a traduit quelques œuvres entre espagnol et anglais en freelance avant de trouver un job de vendeur dans un magasin de sportswear qu’il a gardé quelques années, avant de faire une formation pour devenir agent de sécurité et de le devenir quelques nouvelles années, avant de se faire virer pour cause de trop grosse agressivité. Au final, maintenant, cascadeur, c’est ce qui lui convient le plus.

¤ Il fait de la moto depuis bien longtemps. En fait, il a même appris à conduire avant même d’en avoir l’âge légal. C’est peut-être en parti à cause de son hyperactivité, mais il recherche l’adrénaline  au maximum dans sa vie, ce qui lui a valu plusieurs accidents. Jamais rien de trop grave non plus. Enfin, sauf si on enlève celui où il a du séjourner 5 jours entiers à l’hôpital. Sa famille a bien essayé de le dissuader de remonter à moto après ça, mais il a toujours refusé. Il s’est tout de même un peu calmé, il réserve le danger à son métier, maintenant. Un bon compromis.

¤ S’il peut paraître très agressif comme ça, Christopher n’en est pas pour autant inhumain. Au contraire, il a tout un panel de sentiments en lui, et de besoins plus doux les uns que les autres. Il rêve de cette vie d’adulte, celle où il serait marié et père de sa propre famille, mais ce jour semble tarder et il a peur de rater sa chance. Faut dire que c’est pas là d’arriver s’il continue d’agir comme il le fait déjà. Quand il est en couple, Chris finit toujours par tout gâcher. Il peut devenir infidèle, rompre alors que tout va bien, ghoster du jour au lendemain… Oui, il a très envie de cette vie posée, mais peut-être qu’il gâche toujours tout car inconsciemment ça ne lui ressemble pas vraiment ? Allez savoir, ça marchera peut-être un jour.

¤ Sa bisexualité est son plus gros secret, à tel point qu’il le cache même à son frère Nathan à qui il raconte pourtant absolument tout. S’il n’en parle pas, c’est clairement parce qu’il a peur de la réaction des gens autour de lui. Il a peur que les regards changent, et ose à peine imaginer son énervement s’il venait à se prendre des remarques sur ses préférences. Alors il attend le bon moment pour en parler. Peut-être rencontrera-t-il un jour un mec qui lui donnera envie de crier son amour pour lui au monde, peut-être l’avouera-t-il de lui-même sans aucun à côté.

¤ Christopher déteste cuisiner, pour la simple et bonne raison qu’il ne sait pas le faire. Généralement, s’il doit cuisiner, il va juste se faire réchauffer des repas que lui a préparé sa famille ou des plats industriels. Il n’est pas rare de le voir débarquer chez sa mère ou chez Nathan à l’improviste pour s’incruster pour le repas. Et il adore repartir avec des tupperware. Sinon, il profite des resto et fast food.

¤ La mort de son père est clairement l’évènement le plus douloureux qu’il ai du traverser dans sa vie. Il a eu beaucoup de mal à s’en remettre et ne préfère pas en parler encore aujourd’hui. Le fait est qu’il sait à quel point il a été chanceux de se faire adopter et aimer par les Peñali, et il a peur de les perdre, peur de tout perdre.

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ pourquoi pas !.

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l'histoire de ma vie

(I can't get no) satisfaction

Christopher Peñali, il l’a échappé belle. Il ne le sait pas officiellement, même s’il s’en doute, mais ouais, il l’a échappé belle. Il a échappé à une vie qui n’aurait été qu’emmerde sur emmerde. C’était comme ça qu’elle avait débuté, c’était comme ça qu’elle était censée se finir. Il ne s’en rappelait pas, Christopher, pourtant, il avait vécu quelques années d’Enfer. C’était sûrement son cerveau qui l’empêchait de se souvenir, comme s’il faisait exprès pour lui éviter le plus de traumas possibles. Bon, ça n’avait marché qu’à moitié, il avait réussi à choper ses propres peines quand même. Mais c’était déjà ça. Alors, tant mieux pour lui, s’il ne se souvient pas des cris à la maison. Tant mieux pour lui, s’il ne se souvient pas des traces sur les murs, des corps affaiblis, des larmes qui noyaient les draps. Tant mieux pour lui, s’il ne se souvient pas.

Christopher est né dans une famille qui, au premier abord, semblait bien banale. Une femme et un homme qui se chérissaient depuis des années, vivaient ensemble dans un quartier un peu pauvre mais pas dangereux. Elle était caissière dans une épicerie, il était ouvrier de chantier. Elle était une mère attentive et compréhensive, il était un géniteur. Sûrement était-ce la faute de Chris, après tout, peut-être qu’il y aurait rien eu de tout ça si il avait pas été là. Ouais, le père, il avait sûrement pas eu envie de ce nouveau rôle. Il avait pas pleuré de joie quand elle lui avait dit qu’elle était enceinte, il avait pas non plus pleuré à la première écho. Fallait dire qu’il avait pas vraiment daigné venir, et il avait arraché l’image de son fils dès qu’elle était rentrée à la maison. Elle a vite compris que sa vie allait devenir un calvaire, mais qu’est-ce qu’elle pouvait bien y faire ? Elle avait pas de quoi trouver un autre appart, subvenir aux besoins de deux personnes. C’était comme ça, et puis voilà.
Elle eut quand même une seconde pensée la première fois. Mais c’était rien, rien qu’elle ne pouvait pas supporter, selon elle. Une gifle, c’était pas si grave. Ca remettait les idées en place, ça calmait. Elle a osé rien dire, la pauvre. Elle avait peur. Même pas pour elle, mais cet enfant qui prenait de plus en plus de place dans son ventre. Oui, une gifle, c’était rien. Elle pouvait gérer.
Ce qu’elle avait plus de mal à gérer, c’était ces fois où il lui attrapait les cheveux et la balançait dans la baignoire, allumait l’eau glacée, lui crachait dessus. Ce qu’elle arrivait pas du tout à gérer, c’était les coups de pieds qu’elle se prenait après qu’il l’ai foutu au sol, les menaces couteau à la main et son nez qui se tordait au fil des coups qu’elle se prenait. Non, elle pouvait gérer. Elle devait gérer.
Il n’a jamais porté attention à Christopher. Quand il est né, il n’a même pas montré le bout de son nez à la maternité. Il s’est jamais inquiété de savoir si sa copine allait bien, si elle avait eu le temps de se reposer. Il leur a plus vraiment laissé une minute de paix. Alors, ouais, Chris ne se prenait pas à proprement parlé des coups, mais l’ignorance et l’oubli dans lequel son père le foutait restait une forme de violence. Et encore, il fut moins sympa, quand son enfant grandi. Chris, valait mieux pas qu’il fasse des bêtises.

Elle sait même pas comment elle a fait pour tenir autant d’années. Elle s’en voulait. Elle s’en voulait d’avoir donné naissance à un gosse dans une famille aussi merdique, dans un cadre de vie aussi pitoyable. Elle gardait le rythme. Elle y arrivait. Mais son fils, son enfant, elle pouvait pas, elle pouvait plus. Elle avait pas le droit de le laisser là, elle avait pas le droit de le laisser l’appeler papa, de le mettre en danger à ce point là. Elle avait pas le droit d’être égoïste, de le garder auprès de lui car il était la seule chose qui lui donnait un minimum d’espoir. Elle avait pas le droit de le garder pour elle. Alors elle prit congé, rien qu’une journée, et conduit jusque dans une ville tranquille assez loin de chez elle. Fallait pas qu’il revienne, fallait pas qu’il connaisse le chemin retour jusqu’à la maison ou qu’il la croise un jour dans la rue. Fallait tout couper, tous les liens qu’elle avait créé. « Maman t’aime, maman fais ça pour toi. » Qu’elle pleurait en face de l’orphelinat. Mais fallait qu’elle se dépêche si elle voulait pas qu’on la voit. Elle avait honte, si honte, mais elle savait que c’était pour le mieux. Il avait le droit d’être heureux, de passer sa vie loin de ses erreurs à elle. Et voilà que Christopher la regarda partir pour la dernière fois de sa vie, alors qu’il ne comprenait pas ce qu’il venait de se passer. Fallait dire qu’il avait que 6 ans, à l’époque.

C’est une madame très gentille qui le trouva devant la porte, sale, amoché, carrément piteux, en fait. Elle a pas hésité à l’aider, plus que ce qu’elle n’aurait sûrement du, en réalité. C’est là que la chance à tournée. C’est là que sa putain de vie a pris le plus beau tournant possible.
Elle l’a emmenée chez lui. Il savait pas pourquoi, il comprenait pas pourquoi il devait rester dans une nouvelle famille, mais il avait bien compris une chose : il ne pouvait rien y faire. Et c’était… Etrangement bien, chez eux. Etrangement calme. Enfin, ils haussaient bien la voix, parfois. Mais c’était jamais rien de comparable à ce dont il avait l’habitude. Puis, ici, il était pas tout seul.
Y’avait un grand, un plus petit qui devait avoir environ son âge, et la maman avait un ventre tout rond qui laisse place à une petite sœur quelques semaines plus tard. C’était bizarre, de pas être seul, de pas être qu’avec deux adultes opposés, mais avec des gens qui t’autorisaient à faire autre chose que de jouer dans ta chambre. Des gens qui t’envoyaient pas contre un mur quand tu renversais un verre d’eau à table.
Il a réussi à s’accommoder à cette nouvelle vie, Chris. Comment ne pas ? Il vivait une meilleure vie qu’il n’était jamais censé avoir. Alors, ouais, il avait eu du mal, au début, de se rendre compte de ce qui l’entourait, mais il en arriva finalement à une conclusion : il était bien. Il était même heureux. Et il pouvait remercier les Peñali pour ça. Le père, la mère, les frères… Et même le bébé.
Les choses s’étaient facilitées dès qu’il commença à s’ouvrir au plus grand des frères. Au début, c’était un peu à sa manière. Il avait jamais parlé, Chris, depuis que sa mère l’avait lâché sur le pas de la porte de l’orphelinat. Il cherchait jamais à se faire comprendre, et à part pleurer ou sourire, il montrait jamais ses autres sentiments. Alors les premières fois où il fit des cauchemars, paniqué, il su pas trop comment dire aux autres qu’il avait besoin d’être rassuré, besoin d’amour. Il sortit juste de sa chambre, et quand il remarqua de la lumière sous la porte de Nathan, il fonça. Il toqua pas à la porte, se contenta de l’ouvrir, et il resta planté là quelques secondes sans rien dire, un doudou bien serré dans ses bras. Le grand frère tenta de lui parler, sans résultat, mais Chris n’avait pas besoin de mots pour s’exprimer, cette fois là. Il s’avança lui-même vers le lit du Chilien et s’y installa, se blottissant contre lui. Il prit l’habitude de faire ça après tous ses cauchemars, puis il arriva un moment où il attendait même pas les mauvais rêves, il venait directement se coucher avec lui comme si c’était là qu’était sa place. Et, en réalité, ça l’était.
Il lui offrit ses premiers mots, ne s’autorisait à parler qu’à ce jeune homme qui réussissait à calmer ses angoisses, pour une raison qui l’échappait, avant de finalement réussir à s’ouvrir à tout le reste de la famille.
Environ deux ans plus tard, il fut officiellement déclaré comme membre à part entière de la famille Peñali. Et à partir de là, tout alla pour le mieux. Chris, il avait même plus aucun souvenir de ses traumatismes, déjà, et il avait la sensation d’être né auprès de cette famille.

Quand le père de famille s’envola dans un monde que tout le monde espérait meilleur, Christopher le vécu très mal. Sûrement son inconscient qui tentait de lui rappeler tous ses souvenirs perdus, de lui rappeler que lui aussi serait sûrement passé de l’autre côté s’il était resté dans son ancienne famille, que sa mère biologique, elle, elle était peut-être déjà morte depuis longtemps. Sa vie avait déjà pris un tournant bizarre quand, une année plus tôt, on lui avait diagnostiqué de l’hyperactivité. Il prenait des médicaments tous les jours, alors il avait clairement peur. Il avait vu son père prendre tout un tas de traitements lui aussi, alors il se pensait malade également. Et c’est là que son cerveau se rendit compte du pire truc possible : pouvait-il tout perdre ? Il ne s’en rappelait plus, Chris, mais il avait déjà tout perdu une fois. Alors pourquoi pas deux ? Il commença à prendre peur de la mort, un sujet qu’il évite le plus possible malgré ses efforts à l’embrasser qui furent assez fréquents.

C’en fut bien vite fini de ce gamin introverti qui ne parlait à personne. Chris se montra être un vrai casse cou des plus extravagants. Plus il grandit, et plus son goût pour les bêtises et l’insécurité se propagea. S’il avait tant peur de la mort que ça, fallait-il qu’il se prouve qu’il était en vie ? Ou était-ce juste son hyperactivité qui avait besoin de sortir d’une manière ou d’une autre ? Football, basketball, lutte, hockey, boxe, escalade, plongée… Il est passé par tout un tas de sport plus jeune. Et si le hockey est toujours une grosse partie de sa vie, il est passé un cran au-dessus en commençant la moto. Courses illégales en pleine rue avec ses potes, moto-cross dans la forêt… Il aimait l’adrénaline que la vitesse et les tournants lui procuraient. Ca l’apaisait. Ca l’apaise toujours, en réalité.
L’adrénaline est sûrement la sensation qu’il recherche le plus dans sa vie, celle qui le guide. Elle le guide sans doute vers les mauvais choix, mais au moins, elle le guide quelque part. Et c’est la seule chose qui compte réellement pour lui. C’est ce qui l’a amené à devenir cascadeur, malgré les nombreuses plaintes et supplications de sa famille. Pourquoi faire un métier aussi dangereux, aussi con ? Lui, ça lui plaît, et au moins, ça lui donne l’excuse de pouvoir faire de la merde. C’était pas si grave que ça, s’il était payé en échange, si ? Et puis s’il devait lui arriver quelque chose un jour, alors tant pis. De toute manière, il a déjà trop vécu. Parce que Chris, il l’a échappé belle. Il serait déjà dans un autre monde si sa mère avait pas pris les devants. Alors ouais, peut-être que c’est juste ça, peut-être qu’il cherche juste à jouer avec son destin, celui qui veut le rattraper.

chronologie

1984 ○ 28 novembre – Naissance de Christopher a Auckland

1990 ○ juillet – Il se fait abandonner devant un orphelinat à Island Bay puis recueillir par la famille Peñali, il développe un mutisme au même moment
septembre – Christopher se défait de son mutisme en parlant finalement à Nathan
décembre – Il sort totalement de sa période de mutisme

1992 ○ 9 avril – Adoption par la famille Peñali

1994 ○ février – On lui diagnostique de l’hyperactivité
avril – Il s’inscrit à plusieurs clubs sportifs mais finit par ne garder que le patinage comme réel hobby

1995 ○ Mort de son père des suites d’un cancer

2002 ○ septembre – Christopher commence des études pour devenir assistant social

2005 ○ Il abandonne l’idée de devenir assistant social et devient traducteur anglais-espagnol en freelance

2009 ○ Christopher trouve un job de vendeur dans un magasin de sportswear

2017 ○ septembre – Il entame une formation pour devenir agent de sécurité

2019 ○ août – Il se fait virer de son boulot d’agent de sécurité
décembre – Il décroche un job chez Whara Pikitia Studio en tant que cascadeur

2020 ○ avril – Christopher participe à la création d'une équipe de hockey sur glace qu'il rejoint au rang d'ailier droit