this is me trying (mm)

mara mehrtens

walking the wire

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ (un) Elle est née à Porirua, une ville située au Nord de Wellington mais en a très peu de souvenirs pour y avoir déménagé à l'âge de sept ans suite à la mutation de son père pour la capitale. Les parents Mehrtens souhaitant se rapprocher de la ville pour plus de facilités, c'est à Island Bay qu'ils ont tous atterris sans réellement avoir leur mot à dire. Elle se rappelle la tristesse d'Arlo de devoir quitter cet endroit et sa main tenue pendant l'heure de trajet pour le réconforter et la tendresse, à sa façon bien à elle de le rassurer. (deux) Arlo, c'est son frère jumeau, arrivé au monde quelques minutes avant elle, et la personne qu'elle a toujours considéré comme étant la plus précieuse à ses yeux. Petite, c'était le plus beau, le plus fort, le plus courageux, il avait cette place particulière - et l'a encore malgré leurs rapports difficiles - elle le mettait sur un piédestal et le défendait envers et contre tous. Ils avaient ce lien particulier, unique à la gémellité, une complicité sans faille qui avait tendance à énerver leur entourage parce que de cette relation spéciale, ils s'amusaient beaucoup. (trois) Leur entourage, c'est bien sur leurs parents et ce père qu'elle admire énormément. Il choyait ses enfants de la même manière pourtant, Mara a toujours voulu et espéré plus d'attention de sa part. Sans doute parce qu'elle ne se sentait pas proche de sa mère, par manque d'intérêts communs. Et il y a Tahlia, leur soeur aînée que dix années séparent pourtant, la brunette impressionne la plus jeune de par son caractère bien trempé, son attitude désinvolte, de battante, comme une superhéroïne aux yeux de Mara. Et surement une petite pointe de jalousie non-assumée aussi. (quatre) Mara est rapidement identifiée comme la plus calme de la fratrie, la plus obéissante et studieuse. Difficile de faire pire quand Tahlia quitte la maison à seulement dix-huit ans et choisit ses études loin des rêves et ambitions des parents alors les jumeaux, que les Mehrtens refusent de voir suivre l'exemple, deviennent des adolescents appliqués à l'école - après de bonnes discussions comme quoi leurs passions doivent passer au second plan et que seules les bonnes notes leur assurerait un avenir correct, à l'image de leur paternel - sans trop de problèmes et toujours unis pour une période pas évidente, notamment pour Mara qui réceptionne quelques grossièretés dues à ce côté trop sérieux, rat-de-bibliothèque, discrète qui aime - ou en tout cas essaie - de se fondre dans la masse. (cinq) Si Arlo trouve instinctivement son bonheur dans le sport et près de l'océan, c'est la danse qui atteint le coeur de la belle depuis son plus jeune âge. Classique, moderne, jazz, il n'y en a aucune qui lui résiste même si elle a une préférence pour la première. Les ballets la passionnent pourtant elle sait qu'intégrer une école spécialisée n'est pas possible. Et ce, même s'il y en a des bonnes à Sydney et qu'une mer à traverser. Mais on attend beaucoup plus d'elle et elle n'est pas comme Thalia, pas non plus comme Arlo, elle ne se rebellera pas - pas encore. (six) Un sentiment d'infériorité en quelque sorte, nourri par son paternel, qui en profite pour l'influencer et l'entraîner vers des études de médecine bien loin de son premier choix. Mais son frère est heureux dans son domaine et si elle n'a jamais rêvé devenir docteur ou chirurgien, Mara apprécie aussi les matières étudiées et le monde médical. Une vocation qu'elle ne pensait pas aimer cependant, elle s'y plaît bien les premières années. (sept) Restée - sans doute trop - à l'écart des différends entre Arlo et son père, c'est un déchirement lorsque le brun quitte Island Bay avec sa petite-amie, retrouvant la ville qui les a vu naître et grandir des années auparavant. Elle tente de le ramener à la raison - et à la maison - seulement, il est trop tard. Les mots ne servent plus à rien, ses plaintes et supplications non plus, et il part, Arlo, sans se retourner, brisant le coeur de cette soeur qui s'est trop longtemps tue et qui l'a certainement déçu plus que n'importe qui. (huit) Elle lui en veut, Mara, d'être parti. Elle en veut à son père de lui avoir mis la pression au point de le faire fuir. Elle lui en veut aussi de ne pas faire autant attention à elle qu'elle le voudrait. Elle en veut à sa mère de rester passive. Elle en veut à Laya de l'avoir convaincu de laisser les siens. De l'avoir laissé elle. Elle en veut au monde entier mais surtout à elle-même. Et elle pourrait peut-être le rejoindre et échapper à cette emprise, invisible mais tellement forte, de monsieur Mehrtens, cependant elle n'y parvient pas. Elle se trouve lâche et stupide, se renferme sur elle-même et ça commence à se ressentir dans son travail. (neuf) L'ambition transpire les pores de chaque interne et après une garde catastrophique - et la perte d'un patient enfant arrivé trop tard à l'hôpital - elle se retrouve beaucoup trop affectée et craque. Et surtout, elle est certaine que c'est sa faute et que, fatiguée, elle a manqué un examen dans la procédure habituelle. Doute qu'elle confie à son père qui lui assure que personne n'en saura rien. Les relations, ça a du bon. (dix) Confiance envolée, carrière brusquement stoppée, Mara souhaite d'abord tout arrêter mais poussée par ses meilleurs amis, elle réalise que ce serait vraiment du gâchis de foutre en l'air les efforts fournis jusque maintenant. En plus de ça elle aime réellement son job, alors après quelques recherches, l'opportunité de travailler comme ambulancière à la caserne des pompiers suite à un départ se présente et elle saute dessus, se moquant pour une fois de ce que son père pourrait penser. D'ailleurs il ne dit rien mais ses regards en disent long sur ses pensées. Les premiers mois à la caserne s'avèrent compliqués pourtant, elle finit par y trouver sa place. (onze) D'autres petites informations sur Mara : elle est gauchère (-) elle aime la nature, les fleurs, les promenades en forêt ou le long de la mer, danser sur les plaines, en fait ce qu'elle préfère c'est être dehors (-) d'une beauté discrète et naturelle, elle a longtemps négligé son apparence, certaine d'être juste banale à côté de sa grande soeur, descendante directe d'Aphrodite à ses yeux. Elle a fini par s'accepter (et assumer ses tâches de rousseur) est et prend même plaisir à être un peu coquette (-) elle n'est pas fan des chiens, petite, ils lui faisaient peur (-) à côté de ça, elle s'est découverte un attachement particulier pour les chevaux du centre équestre de Island bay et a pris pour habitude d'y passer après chaque garde à la caserne, celui-ci se trouvant dans le même quartier (-) malgré tout, elle n'est jamais montée et se contente de regarder ou de caresser les animaux dans leurs box ou le pré de manière effacée et prudente (-) elle poste parfois sur instagram mais partage plus souvent des photos de paysage qu'autre chose (-) elle tombe souvent amoureuse des hommes inaccessibles, pas faits pour elle et elle plonge chaque fois, en ressort blessée, mais continue encore et encore. Coeur d'artichaud, c'est une rêveuse, elle croit au grand amour, aux belles histoires, un peu comme celle que vivent son frère et sa fiancée - sans les derniers mois (-) elle rêve aussi d'autres horizons, d'autres paysages, sans avoir eu le courage de quitter Island Bay ou même la Nouvelle-Zélande (-) elle parle l'espagnol et un peu le portugais en plus de l'anglais. Elle connait aussi la langue des signes, apprise au cours des années.

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ non merci   .

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l'histoire de ma vie

still in progress

« Il a disparu, Arlo il a - » Les mots raisonnaient dans sa tête depuis l'appel de sa mère, il y a à peine quelques minutes. Elle n'avait pas entendu la suite, à savoir qu'ils avaient plus aucune nouvelle de lui ou de son voilier, son téléphone portable tombé sur le sol à la seconde où son cerveau avait assimilé les faits. Les mains tremblantes, les yeux humides et le sensation de perdre pied. De perdre vie. Il s'agissait de son jumeau, de sa moitié, la meilleure partie d'elle et il était perdu. Disparu en mer après une énième sortie. Et elle s'en voulait, Mara, parce qu'elle l'avait sentie. Elle en était certaine. Ce lien qui les unissait depuis toujours, cette capacité à se comprendre sans avoir besoin de parler, à savoir ce que l'autre pensait ou ressentait la plupart du temps. C'était encore là. Même avec le temps, même avec la distance. Et si toute la journée, Mara s'était sentie mal, elle savait désormais pourquoi. Sa disparition en était la raison. Il n'y avait pas d'autres explications. La brune détestait ça. Et elle détestait ne pas avoir fait confiance à son instinct cette fois, en laissant leurs problèmes derrière eux pour l'appeler et savoir s'il allait bien. Mais ils ne s'étaient pas vus depuis quatre ans, pas parler non plus et elle avait eu peur de sa réaction. C'était stupide parce que si elle l'avait fait, son frère serait peut-être encore là. Ou peut-être pas. Les jambes en coton, elle se laissa glisser sur le sol quelques instants avant de rejoindre la maison de ses parents. Ils étaient inquiets mais sans doute pas autant qu'elle. Tahlia aussi était revenue et Mara l'enlaça brièvement, trouvant le réconfort dans l'ancienne chambre d'Arlo. A côté de la sienne. Parce qu'ils avaient toujours été comme ça, ensemble, jusqu'à ce qu'ils ne le soient plus. Posters de différentes créatures marines accrochées aux murs et trophés gagnés grâce au sport pendant son adolescence contrastaient avec les danseuses étoiles célèbres dans celle de sa soeur ou encore les coquillages ramassés lors de leurs sorties à la plage. De bons souvenirs. Les plus beaux. Sa vie quand tout allait encore bien. Deux jours entiers à errer dans cette maison pendant que ses parents enchaînaient les interviews et autres représentations publiques dégoûtantes à ses yeux. Son père avait toujours été opportuniste. Cet accident faisait de la pub à leur nom, leur famille, ce que Mara ne supportait pas. La lumière bâtie sur un malheur ? C'était écoeurant. Elle en pleura encore plus avant d'atteindre la salle de bains pour vomir. Ils étaient tous dans le salon - minus Tahlia partie Dieu savait seul où - quand la sonnerie du téléphone fixe se déclencha, leur offrant la nouvelle qu'ils attendaient tous. Ou en tout cas Mara. Le soulagement, la joie, tout se bousculait en elle, migraine atteignant rapidement l'intérieur de sa tête. La voix du paternel la sortit de son état. « On sait qu'Arlo est vivant mais pas à quel point il est blessé. Quoiqu'il en soit, il doit rester ici avec nous. A Island Bay. Et je me moque de ce que sa fiancée dira » Dur, tranchant, comme à son habitude. « Mais - » « Mara, chérie, c'est l'occasion de retrouver ton frère et moi mon fils... » répliqua sa mère entre deux sanglots, la brune prête à rétorquer une nouvelle fois. Ils ne pouvaient pas lui faire ça, pas vrai ? « Il refusera » Elle ne savait pas encore qu'il ne serait pas capable de décider lui-même. « Mara » Quand son père utilisait ce ton, elle redevenait cette petite fille incapable de lui dire non. « Je sais que tu m'en veux pour son départ mais... il est de retour. Tu veux que tout redevienne comme avant, pas vrai ? » Hochement de tête et reniflement peu gracieux, elle regarda par la fenêtre, perdue. « Et tu n'aimerais pas que cette histoire à l'hôpital avec... comment s'appelait-il déjà ? Pedro ? Pablo ? ne s'ébruite, n'est-ce pas ? » Il la tenait avec ça et elle ne lui en voulait même pas. Il l'avait couverte après tout - sans qu'elle ne sache si elle avait vraiment fait une erreur. Son père avait été là, il ne l'avait pas abandonné. Et Mara se retrouvait bloquée, coincée, déchirée entre ces deux hommes essentiels à sa vie. Comme avant.