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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 un petit peu de nous (laya)

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Riley Carvalho
Riley Carvalho
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un petit peu de nous (laya) SiyK3
○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4731
○ points : 190
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : harley.
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyLun 22 Mar - 21:59


un petit peu de nous (laya) JKHT9HW
un petit peu de nous
crédit/ tumblr ✶ w/laya
Le gala des associations avait été riche en surprises : j’avais recroisé Laya et en l’espace de quelques instants, elle était passée d’inconnue croisée sur la plage à épouse. Me l’annoncer à ce moment-là, en public, ce n’était pas prémédité de sa part. Elle aussi avait été prise par surprise. Mise devant le fait accompli, elle ne pouvait plus me mentir. Toutes ses révélations semblaient honnêtes, mais pourquoi ? Pourquoi autant de secrets ? Pourquoi l’apprendre à ce moment-là ? Les questions n’arrêtaient plus de fuser dans mon esprit depuis cette rencontre. Faire autant de mystère autour d’un mariage, ça ne peut pas être anodin et si ma famille ne m’en a pas parlé, est-ce que je peux vraiment compter sur leur honnêteté maintenant ? Je vis actuellement la pire période de ma vie et à mesure que les jours passent, moins j’ai de personne sur qui je peux vraiment compter. Laya n’a pas pensé à elle dans toute cette histoire, alors elle est peut-être celle à qui je dois faire confiance. Si mon état l’importe plus que son bonheur, elle ne me mentira pas. J’hésite longtemps à lui écrire et pourtant, je finis par le faire, lui donnant rendez-vous sur la plage. Là où nous nous sommes vus pour la première fois. « Salut. » Dis-je à la brune lorsque je la vois arriver vers moi, un fin sourire sur les lèvres. « Je suis désolé de t'embêter, tu as sûrement d'autres choses à faire. » En réalité, je n'en sais rien. La jeune femme a quitté sa vie, ou plutôt notre vie, à Porirua suite à mon accident, depuis, je ne sais rien de ce qu'il est de sa vie. « Tu as finalement décidé de rester à Island Bay ? » Si je pose cette question, ce n'est pas uniquement par politesse. Sa réponse m'intéresse. Son retour a été précipité à cause de mon accident et maintenant qu'elle sait que j'ignore tout d'elle, elle aurait très bien pu faire le choix de repartir. « J'ai repensé à tout ce que tu m'as dit au gala. » Je n'y vais pas par quatre chemins, c'est inutile. Je l'ai fait venir ici pour une bonne raison, alors autant l'aborder directement. « J'ai fouillé dans les affaires que j'ai pu retrouver chez mes parents et je n'ai rien trouvé. Il y a quelque chose de.. » Je m'arrête quelques secondes, le temps de trouver mes mots. « De bizarre. » À en voir le contenu de mes cartons, il n'y a rien de récent. Comme si volontairement, ils cherchaient à me cacher les dernières années de ma vie. « Je ne sais pas pourquoi, mais ma famille semble tenir au fait que notre mariage fasse partie des choses oubliées. » Et que ça le reste le plus longtemps possible. « C'est ma vie, je ne peux pas les laisser faire. Alors s'ils ne veulent pas m'aider pour surmonter cela, je vais me débrouiller seul. » Je me sens tellement impuissant face à tout cela et rester là, sans rien faire, ça va finir par me rendre fou. Je me dois bien cela, je me dois de me battre pour retrouver la vie que j'ai perdue. « C'est pour ça que je t'ai fait venir. J'aimerai que tu me parles de nous. »

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyVen 2 Avr - 20:43

Just give me a reason, just a little bit's enough
Just a second we're not broken just bent, and we can learn to love again
It's in the stars, it's been written in the scars on our hearts

Lorsque le message d’Arlo s’afficha sur le téléphone de Laya, le cœur de la jeune femme manqua un battement. Le gala de charité remontait à un petit moment, elle comprenait qu’il avait eu besoin de temps pour digérer tout ce qu’elle lui avait appris. L’Indienne lui avait donné beaucoup d’informations dont celle d’un mariage et de leur vie partagée depuis longtemps. Perturbé, Arlo avait aussi essayé de comprendre pourquoi tout le monde lui avait caché l’existence de sa femme mais elle n’avait pas eu le cœur de remuer le couteau dans la plaie entre sa famille et lui. Le plus important était désormais qu’il savait pour elle et ses proches ne pourraient plus la cacher. Cependant, Laya ignorait quand le temps de réflexion d’Arlo se terminerait, disposé à en apprendre plus. Le jour était arrivé et ils se fixèrent rendez-vous le lendemain sur la plage, au spot où ils s’étaient vus la première fois après l’amnésie de l’océanologue. A l’heure convenue, Laya le retrouva en face de la mer. Paraissant détendu, il la salue d’un petit sourire. « Salut. Non du tout, tu peux me contacter quand tu veux. » La réponse de la brune pouvait sembler trop enthousiaste mais Arlo était son époux, alors sa santé était prioritaire sur beaucoup d’autres choses. De toute façon, Laya se noyait tout le temps dans le travail alors une petite pause était plus que bienvenue. « Oui, c’est plus simple pour l’instant. » La jeune femme était très reconnaissante envers Andrea qui l’hébergeait depuis des mois. La métisse s’était montrée patiente et d’un soutien sans faille pour elle qui envahissait son espace. L’Indienne faisait parfois des allées retour à Porirua pour récupérer le courrier, payer les factures ouvertes et mettre le domicile conjugal un minimum en ordre mais elle n’était pas moralement capable de vivre là-bas toute seule, encore moins depuis qu’elle avait appris qu’elle était enceinte. Cinq mois maintenant, les courbes de son ventre avaient adopté les formes des bébés. La dernière échographie avait révélé non pas la présence d’un enfant mais de deux. Des faux jumeaux. Une grossesse que Laya ne cacherait pas au père bien qu’elle ait enfilé un manteau ample qui ne dévoilait pas ses formes, voulant éviter un autre choc à Arlo à peine arrivée. Direct, il lui reparla de la soirée du gala et expliqua qu’il n’avait pas trouvé de traces de son mariage chez lui comme si quelqu’un avait cherché à effacer cette info des annales. « Tu n’en as pas parlé avec tes sœurs ? » Surprise, Laya essayait de comprendre pourquoi il n’était toujours pas plus avancé et pourquoi il n’avait pas suivi son conseil. Si Mara était peut-être entrée dans le petit jeu de ses parents, Tahlia en revanche lui aurait tout confirmé sans hésiter. « Les affaires que tu cherchais, ce sont des traces de notre mariage ? Des photos ou ce genre de choses ? » Si Arlo avait besoin de se raccrocher à des images d’eux ensemble, des documents officiels, des affaires, Laya serait en mesure de lui fournir tout ceci. Ils avaient une maison remplie de leurs souvenirs à Porirua et mieux, elle portait leurs enfants. En réalité, ce n’était pas le mariage qu’Arlo remettait en cause, c’est la raison pour laquelle sa famille lui cachait volontairement cette part importante de sa vie. Il semblait complètement perdu. Face à son interrogation, Laya hocha la tête. Parler d’eux, c’était vaste, alors il valait mieux cibler ce qui l’intéressait pour commencer. « Oui bien sûr. Que veux-tu savoir ? »
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○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
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○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyLun 5 Avr - 21:16


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Retrouver Laya ici, après tout ce que j'ai pu apprendre, c'est un peu étrange. Mais en même temps, c'est agréable. Grâce à elle, j'ai enfin l'impression d'y voir clair. Il y a encore des zones flous dans mon histoire, mais j'ai au moins l'impression d'avancer un peu. Après maintenant plusieurs semaines, il était temps. « Salut. Non du tout, tu peux me contacter quand tu veux. » Ce que je vis n'est pas évident, je l'ai compris bien assez vite, mais elle n'est pas non plus dans une position idéale. Elle ne s'est pas retrouvée en mer, elle n'a pas vécu réellement l'accident et pourtant, sa vie en a été tout autant impactée. Il y a notre couple, mais pas seulement, elle a dû quitter la ville où elle était depuis maintenant plusieurs années. Où on était, ensemble. Après un rapide échange de banalités, je lui explique la raison pour laquelle je lui ai demandé de venir : mon besoin de vérité, d'en savoir plus. « Tu n'en as pas parlé avec tes sœurs ? » À l'attendre, je grimace un peu. « Non, pas encore. » Ce n'est pas forcément ce qu'elle attendait et je le comprends bien assez vite avec sa question. Au gala, elle m'a évoqué le fait qu'elle n'était pas la mieux placée pour me parler des secrets gardés par ma famille et sur ce point-là, je pense que les choses n'ont pas changé. « Les affaires que tu cherchais, ce sont des traces de notre mariage ? Des photos ou ce genre de choses ? » « Je ne sais pas trop. Je crois que je cherchais un peu de tout. » Que ça concerne Laya ou simplement moi. « Je ne sais absolument rien sur les cinq dernières de ma vie. Comme si finalement, je n'avais rien vécu. » Et de ces années, on m’a rapporté que les détails qu’ils pensaient importants. Mon métier, Porirua. Mais il y a en réalité tellement plus. Un mariage, ce n’est pas anodin. Et puis, cinq ans, c’est quand même long. J’aurais certainement dû trouver quelque chose, une simple photographie de paysage par exemple. Je pense qu’ils ont simplement tout laissé là-bas, dans l’espoir que ça m’aide à les croire plus facilement. « Mais maintenant, je sais que ce n’est pas vrai. » Elle est honnête, je le sais, je le sens, je ne remets pas en cause ce qu’elle m’a dit. « Je ne comprends pas pourquoi toutes ces cachotteries. Ne t’en fais pas, je sais que tu n’y es pour rien et que tu n’es pas la personne qui doit me répondre. Mais.. » Ça nous ramène un peu plus tôt, au moment où elle a évoqué mes sœurs. « J’aimerais qu’on arrête de me balader. Si j’arrive avec des éléments concrets qui prouvent que j’avais une vie, ils ne pourront plus me mentir. » Enfin ça, c’est ce que j’espère. Même si pour son image, mon père serait certainement capable d’inventer autre chose ou de dénigrer la jeune femme. « Tu as été la seule à être honnête avec moi. Tu es sûrement la seule qui pourra m’apporter ces informations. » Dis-je, un fin sourire sur les lèvres. « Oui bien sûr. Que veux-tu savoir ? » « On s’est rencontrés à l’université, c’est ça ? C’était une évidence entre nous ou il a nous a fallu un peu de temps pour le comprendre ? » Je ne me souviens pas d’elle, malheureusement, mais je me demande si nous avons été amis avant d’être amoureux ou si directement, nous sommes arrivés à la deuxième option. « On est mariés depuis combien de temps ? » Une fois sa réponse obtenue, j’enchaîne avec une autre question. Ce sont les plus importantes concernant notre relation, mais ce qu’elle peut me dire apportera peut-être de nouvelles interrogations.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyMar 6 Avr - 11:45

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En plusieurs mois, Laya avait eu le temps de digérer cette nouvelle situation. Elle devait composer avec l’amnésie de son mari et avec l’arrivée imminente de deux enfants. Continuer à se morfondre sur ce qui s’était passé ne l’aiderait pas à avancer ni à changer la situation. C’est ainsi, qu’animée d’une énergie nouvelle, elle s’était reprise en main après le soir du gala de charité, moment où elle avait révélé la vérité à Arlo. Cette annonce l’avait ébranlé mais il l’avait crue et il était prêt à en apprendre plus, à l’écouter. Depuis lors, l’espoir était permis de renouer un lien avec lui, peu importe où celui-ci aboutirait, les contacts avaient repris entre eux. Et puis, entre Andrea, Kaïn et Josh, Laya était bien entourée depuis le début de sa grossesse. Par la famille qu’elle s’était choisie, à défaut d’avoir la sienne ou celle d’Arlo à ses côtés. Aujourd’hui était l’occasion de continuer à rétablir les ponts entre son mari et elle. Pour autant, alors qu’il se tenait à quelques centimètres d’elle, c’était un véritable crève-cœur pour l’Indienne de ne pas pouvoir l’approcher, le prendre dans ses bras et le serrer contre elle, l’embrasser. En dépit de l’homme qui se tenait devant elle, l’océanologue avait en partie disparu. Arlo l’avait appelée pour reconstituer une partie de ses souvenirs et déplora de n’avoir pas trouvé d’indices chez lui. Surprise, Laya constata qu’il n’en avait toujours pas parlé à ses sœurs, ce qui la mettait dans une position délicate. A vrai dire, Arlo voulait surtout savoir à quoi ressemblait sa vie ces cinq dernières années, pas seulement la partie qui concernait leur mariage même si celui-ci occupait évidemment une place importante. Laya allait devoir se mouiller bien plus que le jour du gala. Tant pis, la famille n’aurait pas dû lui cacher la vérité, lui faire vivre une vie d’imposture, profiter de sa perdre de souvenirs pour lui voler son passé. Arlo s’interrogeait sur la raison pour laquelle tout lui avait été caché et elle lui donnerait les réponses recherchées puisqu’il souhaitait confronter sa famille avec des éléments qu’ils ne pourraient pas nier. Rebondissant sur ce que Laya lui avait déjà raconté le soir du gala, il lui reparla de leur rencontre et du début de leur relation. « Oui, c’est ça. Dans des soirées, à la fac des sciences. Je dirai que le courant est passé assez vite entre nous, mais il nous a fallu un peu de temps pour développer des sentiments. Alors on a d’abord été amis pendant quelques mois, puis ça s’est fait naturellement. Le 4 juin 2016. » De nature réservée, Laya venait aussi d’une culture différente, où la vision du couple était souvent synonyme d’engagement. Avant Arlo, elle n’avait pas connu beaucoup d’hommes et quand elle en rencontrait un, elle prenait son temps. A la base, la jeune femme était destinée à une autre personne, une personne qu’elle n’avait pas forcément choisi par amour, d’où la première cassure avec sa famille quand elle leur avait annoncé qu’elle avait rencontré un néo-zélandais. Au début, ses parents avaient toléré l’affront en priant pour que leur fille revienne à la raison et finisse par le quitter avant la fin de ses études mais quand ils avaient appris pour la demande en mariage, le doute n’était plus permis. Son père lui avait alors posé un ultimatum, tout comme les parents d’Arlo envers leur fils. « Après tout s’est enchainé assez vite. Tu m’as proposé d’emménager avec toi à Porirua en août de la même année. On était… très amoureux. » Et soudés face à des familles désapprobatrices de cette relation. « Nous y avons construit notre vie tout en continuant nos études. Toi pour devenir océanologue, les océans, c’était ta passion, ta raison d’être. Et moi, comme tu le sais, je suis devenue journaliste spécialisée dans les thèmes scientifiques et écologiques. Sur le plan professionnel, nous étions complémentaires et il m’arrivait de partir avec toi en mer. C’est toi l’océanologue avec lequel j’ai navigué. » Prenant une profonde inspiration, Laya invita Arlo à marcher sur le sable, comme si avancer à un rythme modéré reflétait celui des paroles qu’elle lui délivrait au fur et à mesure. « Ce que je peux te dire, c’est que nous étions heureux ensemble. Symboliquement, tu m’as demandé en mariage deux ans après le début de notre relation, le 4 juin 2018. C’était sur la plage de Porirua, celle où tu allais jouer enfant. Tu avais préparé un cœur en pétales dans le sable et tu t’es battu contre les éléments, l’eau et le vent, pour tout garder en place. » Se souvint-elle, amusée. Elle le voyait encore lutter contre les éléments pour que tout soit parfait. « En fait, j’ai grandi en Inde et je suis arrivée en Nouvelle-Zélande pour les études, à mes dix-huit ans. A la base, je devais y retourner une fois mon diplôme en poche, mais nos chemins se sont croisés. Alors pour l’occasion, tu avais préparé plein de choses qui me rappelaient ma culture. » Il avait mis le paquet. Et puis, il y avait eu ce coucher de soleil magnifique. « Malheureusement, notre mariage n’a pas été du goût de nos familles. Pour plusieurs raisons. » Avoua-t-elle, posément. « Alors, nous nous sommes mariés en petit comité, le 14 août 2018. » Les révélations de Laya susciteraient beaucoup de nouvelles questions, elle le savait mais elle donnait aussi le temps à Arlo d’assimiler toutes les informations et leur chronologie. La brune ne comptait pas l’inonder de dates, elle lui avait communiqué les plus importantes pour l’aider à se situer. « Peut-être que retourner dans notre maison à Porirua pourra t’aider à trouver des réponses ou même servir de déclencheur à ta mémoire, qui sait. » Laya lui proposait cette idée lorsqu’il se sentirait prêt à franchir ce cap. En tout cas, il semblait l’être puisqu’il avait cherché des infos chez lui, puis était venu la voir pour en obtenir de sa part. La prochaine étape paraissait assez logique finalement : retourner chez lui, ne fut-ce que le temps d’une journée. C’est à Porirua qu’Arlo avait grandi et aussi que le couple s’était aimé. Nul ne savait prédire ce qui se passerait, c’était aléatoire. Mais depuis l’accident, Arlo n’avait pas été en contact direct avec la plupart des souvenirs matériels liés à la période qui avait été effacée de sa mémoire alors c’était peut-être ce qui lui manquait pour la stimuler. En réalité, Laya l’espérait tout en essayant de ne pas se faire de faux espoirs.
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○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyJeu 8 Avr - 22:29


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Maintenant, je ne peux compter que sur Laya et c'est plutôt dommage. Jusqu'ici, et depuis mon réveil, je pensais que ma famille était là pour me soutenir, pour m'aider à surmonter tout cela, mais je me suis trompé et j'ai compris cela au gala. Ce qui nous unit avec la jeune femme, ça ne peut pas être un secret : c'est écrit sur un papier, avec nos deux signatures et ça, ils le savaient forcément. Alors naturellement, aujourd'hui, c'est vers elle que je me tourne pour avoir des réponses. Des réponses pour pouvoir ensuite confronter ceux qui me mentent. Pour commencer, le plus logique est de parler de nous, de notre histoire. C'est finalement ça qui me manque le plus et qui est le sujet le plus tabou au sein de ma famille. « Oui, c'est ça. Dans des soirées, à la fac des sciences. Je dirai que le courant est passé assez vite entre nous, mais il nous a fallu un peu de temps pour développer des sentiments. Alors on a d'abord été amis pendant quelques mois, puis ça s'est fait naturellement. Le 4 juin 2016. » La jeune femme n'hésite pas une seule seconde. Cette histoire, c'est aussi la sienne et à en croire ce qu'elle me dit là ou ce qu'elle a eu l'occasion de me dire au gala, notre amour est réel. Il l'était au moins. Une histoire comme dans les contes de fée. Enfin.. c'est l'impression que cela me donne. « Après tout s'est enchaîné assez vite. Tu m'as proposé d'emménager avec toi à Porirua en août de la même année. On était... très amoureux. Nous y avons construit notre vie tout en continuant nos études. Toi pour devenir océanologue, les océans, c'était ta passion, ta raison d'être. Et moi, comme tu le sais, je suis devenue journaliste spécialisée dans les thèmes scientifiques et écologiques. Sur le plan professionnel, nous étions complémentaires et il m'arrivait de partir avec toi en mer. C'est toi l'océanologue avec lequel j'ai navigué. » « Je vois. » Déjà à ce moment-là, elle avait commencé à se confier à moi, mais pour des raisons qui sont évidentes aujourd’hui, elle n’avait pas pu rentrer dans les détails. Le fait qu’on soit mari et femme explique aussi pourquoi elle semblait si bien connaître ce métier. Avant de poursuivre, Laya m’invite à marcher. Ce sera mieux, rester là, statiques, ça pourrait vite devenir étrange. « Ce que je peux te dire, c’est que nous étions heureux ensemble. Symboliquement, tu m’as demandé en mariage deux ans après le début de notre relation, le 4 juin 2018. C’était sur la plage de Porirua, celle où tu allais jouer enfant. Tu avais préparé un cœur en pétales dans le sable et tu t’es battu contre les éléments, l’eau et le vent, pour tout garder en place. » Je n’ai aucun souvenir de cela, mais à l’entendre parler, je ne peux m’empêcher d’imaginer la scène. Je n’ai jamais été très adepte aux films romantiques et pourtant, je trouve que ce geste me ressemble. Quand je tiens à quelque chose, ou ici à quelqu’un, je sais donner de ma personne. « En fait, j’ai grandi en Inde et je suis arrivée en Nouvelle-Zélande pour les études, à mes dix-huit ans. A la base, je devais y retourner une fois mon diplôme en poche, mais nos chemins se sont croisés. Alors pour l’occasion, tu avais préparé plein de choses qui me rappelaient ma culture. » À travers son récit, j’en apprends sur notre couple, mais aussi sur son histoire à elle. De par son prénom et son teint, je me doutais bien qu’elle n’était pas originaire de Nouvelle-Zélande, mais j’ignorais encore les détails. « Malheureusement, notre mariage n’a pas été du goût de nos familles. Pour plusieurs raisons. Alors, nous nous sommes mariés en petit comité, le 14 août 2018. » Je ne peux m'empêcher de grimacer. Même si elle ne m'a pas parlé concrètement de ma famille, je comprends que les problèmes remontent à bien longtemps avant mon accident. « Peut-être que retourner dans notre maison à Porirua pourra t'aider à trouver des réponses ou même servir de déclencheur à ta mémoire, qui sait. » « En effet, je pense que ça pourrait être une bonne idée. Ça me fera changer d'air en plus. » Arriver là, est-ce que toutes les solutions ne sont pas bonnes à prendre ? Je n'ai pas encore remis les pieds à Porirua, alors que toutes les réponses sont peut-être là-bas. Retourner chez nous, là où notre histoire a grandi, c'est sûrement la meilleure des choses à faire. Avant de me lancer dans des médecins alternatives, je dois essayer ça. « Est-ce que tu y retournes parfois ? Des semaines sans personne à l'intérieur, la maison doit être un peu bizarre. » Tout doit être fermé, le temps arrêté depuis plusieurs semaines. « Est-ce qu'on avait des animaux ? C'est peut-être bête, mais quand je pense à une maison abandonnée, c'est à ça que je pense en premier et puis, quand nous nous sommes vus, tu promenais un chien. Peut-être que c'est quelque chose qu'on aimait bien. » Dans mes souvenirs, ce n'était pas son chien sur la plage, mais cela ne veut pas dire que nous n'en avons pas un. Un chien ou bien même un autre animal. Analysant ce qu'elle m'a déjà dit, je réfléchis à ce que je peux bien lui demander maintenant. « Tu parlais d'histoires familiales. Qu'est-ce qu'il s'est passé avec la tienne ? Tu ne retournes jamais en Inde ? » Il en existe de mon côté aussi, mais nous ne sommes pas là pour ça, ce n'est pas à elle de m'en parler. « Est-ce qu'on avait des projets pour le futur ? Est-ce qu'on se voyait finir notre vie à Porirua ? Ou est-ce qu'on comptait partir pour construire quelque chose de nouveau ? Pour y voir grandir des enfants peut-être ? » Plus je parle, plus les questions se multiplient dans mon esprit. Elles n'ont même pas forcément de liens entre elles, mais est-ce vraiment important ? « Et.. tout de suite, ça semble beaucoup moins important face au reste, mais est-ce que notre maison est au bord de l'océan ? J'ai grandi dans de telles maisons et je me souviens que c'est ce que j'espérais pour la suite, pour quand je serai en âge d'avoir ma propre maison. » Porirua étant une ville côtière, il y a de fortes chances pour que ce soit le cas. Mais au moment où nous avons déménagé, peut-être qu'il n'y avait pas de telles possibilités.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptySam 17 Avr - 17:06

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Etrangement, Laya n’hésita pas à raconter leur histoire à Arlo. En dépit de la boule qui lui nouait le ventre, d’être la seule à garder tous ces souvenirs, comme si cette histoire n’était plus qu’un rêve éveillé, elle réussit à lui donner des détails et des dates importantes tout en gardant le contrôle sur ses émotions. Il le fallait, parce que si l’Indienne se mettait à songer à eux et à leur amour, à l’imparfait, la façade se fissurerait et elle s’effondrerait. Ce n’était bon ni pour elle, ni pour les bébés. Alors, elle gardait les moments les plus difficiles devant Andrea et Kaïn. Aujourd’hui, Laya tentait de rester concentrée sur l’essentiel, de résumer à son mari les grandes lignes de leur amour, en mettant ses propres émotions en sourdine. Sous couvert de sa personnalité, se cachait une femme indépendante, battante, qui n’hésitait pas à prendre position comme elle le faisait dans son travail. Au fil des ans, Laya avait développé une force de caractère plutôt solide, pour preuve, elle était parvenue à se dérober aux plans de sa famille, quitte à les décevoir, pour vivre son histoire d’amour et voler de ses propres ailes. C’est en tout cas ce qui lui avait donné la force de le faire mais maintenant que ces sentiments ne virevoltaient plus que dans son cœur à elle, elle se sentait défaillir. Pourtant, la nouvelle de sa grossesse avait changé la donne, l’avait obligée à se ressaisir, car à présent, elle s’orientait aussi vers ses enfants, le fruit de leur amour. C’était comme si leur existence validait encore plus le passé qu’Arlo avait oublié. Une grossesse dont il ignorait encore tout. L’espoir d’une ouverture était permis : l’océanologue était revenu vers elle pour avoir des réponses. Plus besoin de passer par sa famille pour rentrer en contact avec lui et voir comment la situation évoluerait. Mais comment réagirait-il quand Laya lui annoncerait cette nouvelle qui compliquerait encore tout ? Prendrait-il peur et chercherait-il à fuir ? La jeune femme ne le pensait pas mais c’était un risque à considérer. Pourtant, l’heure n’était plus à prendre des gants. Il était en droit de savoir qu’il allait devenir père. Mais d’abord, elle avait repris par le début et elle lui parlait désormais de ses origines, de sa culture, agrémentant les dates importantes de leur relation par des souvenirs et des anecdotes qui illustraient leur complicité. Cependant, il serait faux de lui affirmer que tout était rose dans leur mariage, notamment par rapport à leur famille respective, ce qu’elle ne manqua pas d’évoquer brièvement en guise de conclusion. Et puis, Laya songea que le meilleur moyen pour lui d’avoir des réponses sur leur couple était de venir voir leur maison, à Porirua. La jeune femme y retournait de temps en temps pour entretenir les lieux, aller déposer des affaires et en reprendre avant de retourner chez Andrea. D’un signe de tête, Arlo approuva cette idée, puis il lui posa de nouvelles questions. Ce qu’elle lui racontait suscitait chaque fois de nouvelles interrogations, ce qui était compréhensible, il cherchait à découvrir ce qu’il avait fait durant toutes les années qu’il avait oublié. Toutefois, Laya ignorait où était la limite vitale et celle où les médecins lui préconiseraient de se souvenir tout seul. Pour ce qui était important et qui touchait la famille, leur couple et bientôt leurs enfants, elle le lui raconterait sans détour, laissant pour l’instant les petits moments de la vie quotidienne au placard. « Oui, j’y retourne de temps en temps. Et nous avons des amis de confiance qui passent aussi quand je ne suis pas en mesure d’y aller. » Porirua était une petite communauté où Arlo avait grandi, il y était respecté. Avec les années, l’Indienne avait aussi trouvé sa place parmi les habitants, le couple avait noué de bons liens avec les voisins ainsi qu’avec des amis d’enfance de son mari. Un couple qui habitait dans la même rue qu’eux avait proposé de relever le courrier, d’arroser les plantes et d’aérer la maison quand Laya s’absentait plus de quelques jours. Dans la mesure du possible, elle essayait d’y retourner une fois par semaine environ. Mais tout ceci n’était que du détail. « Ce n’est pas l’envie qui manquait mais nous n’avons jamais adopté d’animaux pour la simple raison que nous étions souvent en déplacement professionnel. Il m’arrivait de partir à l’étranger pour des reportages et toi de t’absenter plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour tes missions en mer. » Tandis que les époux continuaient de marcher sous la brise ensoleillée, Arlo embraya cette fois sur la famille de Laya, un sujet qui restait assez sensible à aborder pour elle mais néanmoins nécessaire dans la situation présente. Comment lui exposer la réalité de son pays sans le heurter ? Difficile. C’était une autre culture. « C’est compliqué. Il existe des traditions et des valeurs différentes. Ce n’est pas toujours comme ça mais parfois, il y a des rapprochements entre certaines familles pour resserrer les liens. La mienne avait des plans différents pour moi que ceux que j’ai choisi. Après mes études, j’étais promise à un homme. Mais ça, c’était avant de te connaître. » Résuma-t-elle. En fréquentant Arlo, Laya avait non seulement déçu sa famille mais ses parents s’étaient sentis trahis et surtout déshonorés. « Dire que mes proches n’ont pas vu notre relation d’un bon oeil est un euphémisme. Mais c’est l’annonce de notre mariage qui a provoqué la rupture définitive avec mes parents. Jusque-là, ils avaient gardé l’espoir de me ramener à la raison. » Cette fois, sa gorge s’était légèrement nouée ; parler de sa famille restait particulièrement douloureux pour elle. La brûlure dans son cœur ne s’était pas encore éteinte et ne s’éteindrait jamais. « Je suis venue en Nouvelle-Zélande avec l’un de mes frères, c’est aujourd’hui la seule famille avec qui je suis encore en contact. » Dans sa famille de sang, il était le seul qui avait pris sa défense et lui parlait encore. En parallèle, Andrea, Kaïn et Arlo représentaient sa famille de cœur, celle qu’elle s’était choisie. « Donc, en effet, je ne suis retournée en Inde depuis notre mariage. » Heureusement, Arlo l’orienta ensuite vers d’autres questions, ce qui permit à Laya de se concentrer sur un autre aspect de leur vie à deux. « Eh bien oui, nous avions des projets. C’est difficile de t’énumérer tout ce que nous envisagions, tout n’était pas défini, mais dans un avenir proche, nous projetions de rester à Porirua, oui. » Après tout, tous les deux étaient encore jeunes, ils n’avaient que vingt-cinq ans et n’avaient pas encore tracé tout leur plan de vie. Par contre, Laya omit volontairement de parler des enfants, pour l’instant. Chaque chose en son temps. Véritable moulin à question, Arlo n’arrêtait pas de les enchainer, si bien que la belle brune commençait à ne plus savoir où donner de la tête, c’était beaucoup d’un coup. « Oui, tout à fait. C’est une petite maison en bord de plage. C’est un coup de chance, d’ailleurs. Nous étions désespérés parce que nous n’arrivions pas à trouver ce que nous recherchions mais l’occasion s’est présentée quand deux retraités ont décidé de se rapprocher de la ville et de s’en séparer. Comme tu connaissais l’agent immobilier depuis l’enfance, ils nous a contacté en premier…. » Raconta-t-elle, un sourire mélancolique aux lèvres. Soudain, une question la traversa, elle aussi. « C’est… c’est un genre de souvenir que tu as ou c’est une intuition ? » Intriguée, Laya s’arrêta de marcher. Elle avait aussi l’impression que cette discussion la drainait de toute son énergie. « Ça ne t’ennuie pas si on se pose quelque part, pour un verre ou autre ? J’ai besoin d’une petite pause. » Laya sentait qu’elle avait besoin d’arrêter de marcher et de s’asseoir. Toutes les émotions qui la traversaient jouait sur ses nerfs et aussi sur son état. Ce n’était pas plus mal de s’arrêter un peu.

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○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyMar 20 Avr - 21:57


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Je ne sais plus vraiment où donner de la tête depuis le Gala. D'un côté, il y a ma famille et ce qu'ils me disent depuis mon accident. De l'autre, il y a Laya et les révélations qu'elle m'a faites. Même si je n'avais aucun souvenir d'elle à ce moment-là, je l'ai cru. Sûrement parce qu'au fond de moi, je savais que quelque chose clochait. Que tout ce qu'on me racontait semblait un peu trop plat pour que ce soit ma vie. Je ne prétends pas que je m'imaginais milliardaire, demandé aux quatre coins du monde, apprécié des femmes. Mais je m'attendais à autre chose. La jeune femme répond à mes premières questions et naturellement, j'en ai de nouvelles qui me viennent à l'esprit. Mais cette fois-ci, elle ne me concerne pas forcément. Étonnement, j'ai envie d'apprendre à la connaître. À la connaître de nouveau si je veux être exact. « Ce n'est pas l'envie qui manquait mais nous n'avons jamais adopté d'animaux pour la simple raison que nous étions souvent en déplacement professionnel. Il m'arrivait de partir à l'étranger pour des reportages et toi de t'absenter plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour tes missions en mer. » Il est vrai que dis comme cela, c'est plutôt logique. Même si l'envie d'avoir des animaux était visible, il est important qu'on ait pensé à son environnement à lui. Avoir des propriétaires absents, ce n'est pas l'idéal. Viens ensuite le sujet de sa famille, de ses origines. Avec ou sans perte de mémoire, je ne suis pas vraiment au point sur la culture indienne. Quoique.. à vivre avec Laya, peut-être que j’avais commencé à apprendre des choses. « Dire que mes proches n’ont pas vu notre relation d’un bon oeil est un euphémisme. Mais c’est l’annonce de notre mariage qui a provoqué la rupture définitive avec mes parents. Jusque-là, ils avaient gardé l’espoir de me ramener à la raison. Je suis venue en Nouvelle-Zélande avec l’un de mes frères, c’est aujourd’hui la seule famille avec qui je suis encore en contact. » Je ne peux m’empêcher de grimacer un peu. Même si ce n’est plus vraiment comme avant avec la mienne, elle est toujours là et je peux m’appuyer sur eux si besoin. Laya, elle, n’a plus personne. Ou presque. « Donc, en effet, je ne suis retournée en Inde depuis notre mariage. » Elle a l’air déçue. Sûrement parce que tout cela ne vient pas d’elle, pas exclusivement. Disons que sa famille a pris cette décision pour elle. Tout cela pour une histoire d’amour, c’est un peu tiré par les cheveux, mais je ne connais pas sa culture, alors il est difficile pour moi de juger quoique ce soit. Vient ensuite le moment où la conversation revient sur nous, sur notre couple. La brune évoque notre projet de rester à Porirua, avant que je ne lui parle de notre maison. « Oui, tout à fait. C’est une petite maison en bord de plage. C'est un coup de chance, d'ailleurs. Nous étions désespérés parce que nous n'arrivions pas à trouver ce que nous recherchions mais l'occasion s'est présentée quand deux retraités ont décidé de se rapprocher de la ville et de s'en séparer. Comme tu connaissais l'agent immobilier depuis l'enfance, il nous a contacté en premier.... » Comme quoi, parfois, avoir des contacts ça aide. Je ne pensais pas être quelqu'un de "populaire", mais il arrive qu'une seule personne suffise pour changer bien des choses. « C'est... c'est un genre de souvenir que tu as ou c'est une intuition ? » « Une intuition. Je suis désolé. » Ce n'est sûrement pas ce qu'elle espérait. Mais je préfère être honnête avec elle. Lui faire de faux espoirs n'apportera rien de bon, elle ne mérite pas ça. « Je me souviens qu'enfant, j'étais toujours absorbé par l'océan. Au grand désarroi de mes parents qui voyaient bien qu'à côté, mon attrait pour l'école était faible. Chaque matin, je me levais et je pensais à ce que j'allais pouvoir faire sur la plage. Chaque soir après l'école, j'allais au bord de l'eau et je mettais à exécution ce qui m'avait traversé l'esprit un peu plus tôt. » Si jamais mes parents me perdaient, ils pouvaient être sûrs qu'ils me retrouveraient là-bas. Du matin au soir, du lever au coucher du soleil, si je le pouvais, j'étais soit sur le sable, soit dans l'eau. « Je pense qu’à l’époque, si mes parents m’avaient annoncé qu’on déménageait pour une ville loin de l’océan, j’aurais demandé à rester chez mes grands-parents. Je ne sais pas pourquoi, mais cette proximité avec le grand bleu était importante pour moi. » Naturellement, un sourire se dessine sur mes lèvres à ces pensées, mais il disparaît bien vite. « Malgré tout ce qu’il a pu se passer, elle l’est toujours aujourd’hui. » Malgré mon accident et cette peur que j’avais de l’océan. D’ailleurs, aujourd’hui, tout est réglé. Enfin presque. « Ça ne t’ennuie pas si on se pose quelque part, pour un verre ou autre ? J’ai besoin d’une petite pause. » « Oui, bien sûr, pas de problème. On peut se rapprocher du centre-ville pour se poser dans un café. » Sans plus attendre, nous quittons la plage et nous prenons la direction, à pied, du centre d’Island Bay. Je m’attendais à ce que ce trajet soit silencieux et gênant, mais ce n’est pas le cas. Notre discussion s’oriente rapidement autour des choses de la vie, de ce que l’on croise sur notre chemin et de la ville. En à peu près quinze minutes, nous arrivons à destination. J’ouvre la porte du bâtiment et laisse la jeune femme passer devant. Un peu de galanterie ne fait jamais de mal. Nous prenons place à l’une des tables et mon regard ne peut s’empêcher de se poser sur ses formes lorsqu’elle retire sa veste.  « Je.. tu.. » À ce moment précis, c’est un peu confus dans ma tête, plus que ça ne l’est déjà et j’ai du mal à trouver mes mots, à savoir comment lancer la conversation. « Tu es enceinte ? » Finalement, je fais le choix d’être direct. Elle est honnête avec moi depuis tout à l’heure, alors autant continuer sur cette lancée. Surtout que là, face à cette révélation, j’ai de nouvelles questions qui me traversent l’esprit. « De moi ? » Loin de moi l’idée de croire qu’elle pourrait avoir une relation extra-conjugale, mais cette question sort comme un réflexe. Une protection face à ce qui va se passer.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptySam 1 Mai - 20:31

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Au fond d’elle, Laya en était persuadée. Il n’existait qu’un seul voyage pour trouver l’âme soeur, un seul être qui lui était destiné. Rater le coche revenait à se plonger dans l’insatisfaction amoureuse, dans les affres du conditionnel. C’est pourquoi elle n’avait pas hésité une seule seconde à accepter sa demande en mariage lorsqu’il lui avait demandé sa main. Au fond d’elle, elle savait que rien ni personne ne pourrait surpasser les sentiments qu’elle nourrissait pour lui. Ils s’étaient dit oui, pour le meilleur et pour le pire. Actuellement, le couple traversait une tempête qui avait tout détruit sur son passage, jusqu’au souvenir de leurs caresses, de leurs souffles mêlés, de leurs tendres baisers. Alors que son âme sœur se tenait à moins d’un mètre d’elle, il semblait qu’un océan les séparait. Elle tentait de garder la face mais elle avait de plus en plus de mal à contenir les émotions qui se bousculaient dans son ventre. Au fur et à mesure qu’elle racontait leur histoire, qu’elle évoquait les moments les plus marquants de leur vie à deux, Laya se rendait compte qu’elle avait mal de l’aimer. La douleur qui lui labourait le ventre, dépassait ses pauvres organes faibles, qui ne murmuraient qu’un nom : son prénom. Arlo représentait à la fois son paradis et son enfer, ses joies et ses peines, et elle n’arrivait pas à imaginer sa vie sans lui à ses côtés. C’était tout simplement au-dessus de ses forces. L’Indienne avait cru que la puissance de ce qu’ils avaient partagé suffirait à l’aider à se souvenir, raisonnement à contre-courant pour une érudite scientifique, mais elle s’était raccrochée à cette idée comme une vérité absolue. Grave erreur. Ce n’était pas de la magie, c’était le temps qu’elle prendrait auprès de lui, la patience qu’elle mettrait à rétablir leurs liens, tous ces moyens qui aideraient vraiment Arlo. Et maintenant que Laya l’avait compris, ils avançaient enfin dans la bonne direction, étincelle d’espoir qui renaissait au milieu du capharnaüm qui triturait son ventre. Du capharnaüm et des vies qui grandissaient en elle, le fruit de leur amour. Comme l’Indienne l’avait expliqué à Kaïn, elle avait l’impression que cette grossesse rendait ce qu’ils avaient vécu plus tangible, plus réel. Présentement, Laya se raccrochait à ses enfants pour se rappeler que tout ceci n’avait pas été qu’un doux rêve transformé en cauchemar. Parents, les Mehrtens avaient souhaités le devenir. Pas de bébés accidents non, des bébés désirés, conçus dans un amour profond. Un amour qui avait déjà franchi tant d’obstacles avant cette amnésie, notamment par rapport à leurs familles respectives, peu enclines à leur union. C’est ce que Laya lui expliqua vis-à-vis de la sienne. Une autre blessure profonde. Auprès d’Arlo, elle était heureuse mais elle ne s’était jamais vraiment habituée à ne plus parler à sa famille, ne plus retourner en Inde. Le vide avait été plus difficile à ressentir depuis que son mari avait aussi disparu de sa vie. Avant, ils pouvaient compter l’un sur l’autre, c’était lui son foyer. Maintenant, elle n’avait plus qu’Andrea et Kaïn, et même si les deux meilleurs amis la soutenaient au mieux, ils ne pouvaient pas remplacer le père de ses enfants. La conversation dériva ensuite sur leur maison, souvenir que Laya évoqua plus volontiers. Enfant de Porirua, Arlo connaissait bien les locaux, petit avantage qui avait permis aux Mehrtens de visiter une coquette maison en bord de mer en premier et de l’acquérir. A deux, ils avaient réussi à obtenir un prêt de la banque. Malheureusement, toutes les anecdotes de Laya ne servirent pas de déclencheur mais elle ne baissait pas les bras. Ce n’était que le début d’un long chemin à retracer à deux. Par exemple, l’étape suivante pourrait être de retourner ensemble à Porirua. Mis en confiance, l’océanologue lui expliqua d’où lui était venu son intuition par rapport à leur maison. « Une habitude que tu as reprise quand nous avons emménagé. Lorsque nous étions là tous les deux, nous sortions sur la plage le soir. » L’Indienne esquissa un petit sourire lorsqu’il lui mentionna ses grands-parents, d’une voix remplie d’affection. « Tu as essayé de retourner près de l’eau depuis que tu as vu Kaïn ? » Le soir du gala de charité, Arlo lui avait expliqué ses essais fructueux. Cependant, après ces montagnes russes d’émotion, Laya avait besoin de se poser un peu. Il proposa donc de se rapprocher du centre-ville et de s’installer dans un café. Approuvant d’un signe de tête, elle marcha à ses côtés tandis que la discussion se poursuivit naturellement. Ils ne tardèrent pas à arriver jusqu’à leur destination. Laya franchit la porte en premier sous l’impulsion galante du jeune homme puis le « couple » prit place à une des tables libres. Alors que la brune retirait sa veste, son ventre arrondi n’échappa pas à l’œil observateur d’Arlo. Se mordant la lèvre inférieure, l’Indienne avait espéré qu’il ne le remarque pas tout de suite et qu’elle pourrait le lui annoncer correctement mais c’était sans compter sur sa perspicacité. Laya n’eut même pas le temps de répondre, qu’il enchaina les questions. Lorsqu’il demanda si le bébé était de lui, elle ouvrit des yeux ronds et horrifiés. Cette question la déchira de l’intérieur. Pensait-il que ce n’était pas le cas ? Prise au dépourvu, la jeune femme passa une main à l’endroit où elle sentit les enfants bouger comme si l’onde de choc qui venait de traverser leur mère les avait atteints eux aussi. Depuis le début de cette entrevue, elle était trop stressée, ce n’était bon ni pour elle, ni pour eux. Pourtant, il était difficile de rester sereine. Depuis quelques semaines, Laya ressentait de plus en plus leurs mouvements et elle venait de marquer par ce geste une protection qui l’aida à se reprendre un peu. « Euh, je… Oui. » C’est le moment que choisit un travailleur du café pour venir prendre leur commande, interrompant subitement la conversation et donnant un répit bienvenu à l’Indienne.
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○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyMer 5 Mai - 10:28


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Je ne pensais pas faire cela un jour : voir quelqu’un dans le dos de mes parents. C’est un peu puérile, mais avec tout ce que j’ai pu apprendre, c’était la seule solution possible. Au gala, la jeune femme m’a prouvé, avec son honnêteté, que je pouvais compter sur elle, que je pouvais lui faire confiance. C’est pour cela que nous sommes là aujourd’hui. Sa révélation a suscité un bon nombre de questions chez moi, des questions qu’elle est la seule à pouvoir y répondre. Notre vie à deux, notre mariage, notre avenir, tout ce qui s’est envolé avec ma mémoire. Si c’est difficile pour moi, ça l’est aussi pour elle. Tout ce qu’elle me dit là, nous l’avons vécu à deux et pourtant, maintenant, elle est la seule à pouvoir le raconter. Toute une vie à deux balayée en quelques secondes. Plus les minutes passent et moins les questions sont nombreuses. Aujourd’hui au moins, de nouvelles finiront par se faire d’ici demain. « Une habitude que tu as reprise quand nous avons emménagé. Lorsque nous étions là tous les deux, nous sortions sur la plage le soir. » Un sourire se dessine sur mes lèvres en entendant cela. Je ne suis peut-être pas devenu celui que j’imaginais, mais au moins, j’ai réussi à garder une partie de l’enfant que j’étais. « Tu as essayé de retourner près de l’eau depuis que tu as vu Kaïn ? » « Non, pas vraiment. Non pas parce que je craignais la chose, mais j’ai passé plus de temps dans les cartons qu’au bord de l’eau. » Après le gala, j’avais besoin de réponses et l’océan n’était pas en mesure de me les donner. La proposition de Laya faite, nous marchons jusqu’à un café du centre-ville. Après ces révélations, se poser un peu ne peut pas nous faire de mal. Nous prenons place à l’une des tables, dans un coin où il y a peu de monde. Pour continuer ce que l'on a commencé, c'est le mieux. Mais lorsqu'elle retire sa veste, je remarque la forme arrondie de son ventre. Je passe d'une surprise à l'autre, me demandant quand cela s'arrêtera : je ne suis pas certain de pouvoir en encaisser encore beaucoup. « Euh, je... Oui. » À ma tête, il est facile de voir ma surprise. Ce n'est plus qu'une femme que j'ai oubliée, c'est une famille, même si à l'époque de mon accident, on ne savait pas. Un serveur arrive, coupant net cette conversation et nous laissant ainsi un peu de temps pour trouver quoi dire. « Un jus de fruits s'il vous plaît. Un jus d'orange. » La brune commande à son tour et l'employé reprend ses distances, nous laissant de nouveau seuls. « Je suis désolé, je suis un peu surpris. » Ma dernière question ne se voulait pas déplacée et pourtant, je ressens qu'elle a sonné comme telle. « Ça fait longtemps que tu le sais ? » C'est la première question qui me vient à l'esprit, même si celle de savoir à combien de mois elle est arrive très vite. Les deux étant indirectement liée, je décide de ne pas la poser tout de suite : en fonction de ce qu'elle me dira, j'aviserai. « Tout à l'heure, nous parlions des projets que nous avions, est-ce que cela en faisait partie ? Ou est-ce que c'est arrivé comme ça, sans le prévoir ? » Elle savait qu'elle était enceinte, mais elle ne voulait pas me le lâcher comme cela au plein milieu de la plage, alors elle a peut-être omis de me dire que nous espérions avoir des enfants dans un futur proche. « Tout va bien ? » C'est peut-être par cela que j'aurais dû commencer, mais les choses se sont un peu embrouillées dans ma tête. Entre la surprise et les questions sur le pourquoi du comment, je n'ai pas pensé à elle. À eux.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyMer 12 Mai - 21:16

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Depuis le gala de charité, Arlo n’avait pas essayé de retourner dans l’océan, plutôt par manque de temps que par crainte d’approcher l’eau. Vu le traumatisme lié à l’accident, il n’était pas près de repartir en mer dans un avenir proche. D’abord, il avait d’autres obstacles à surmonter dont celui d’affronter les peurs qui le touchaient désormais. Avec cette réflexion, Laya se rendit compte qu’elle n’avait même pas pris la peine de lui demander comment il allait, question la plus élémentaire. Car si pour elle, c’était compliqué de vivre sans lui, Arlo lui avait perdu une partie de son passé, de son identité. Perdu, il ne pouvait se reposer que sur son entourage en attendant une éventuelle guérison pour l’aider à trouver celui qu’il était devenu avant l’accident. Un entourage qui s’avérait peu fiable et avait joué avec sa confiance. « Comment as-tu vécu ces dernières semaines ? Ce n’était pas trop compliqué ? » Un autre point d’attention qui préoccupait l’Indienne touchait à sa santé. Pas seulement par rapport à sa condition physique. Jusqu’à présent, elle ne l’avait pas interrogé directement sur son état, préférant toujours attendre que cela vienne de lui, mais Laya s’inquiétait pour lui. Au risque de devenir un peu intrusive, obligée par le fait que sa famille à lui ne la renseignait pas. « Je voulais te demander comment tu te sentais dernièrement. Tu as revu des médecins ? » Les Mehrtens terminèrent ensuite de marcher en parlant d’autres choses, puis ils arrivèrent dans un café du centre-ville. Quand Laya retira sa veste, son ventre arrondi sauta tout de suite aux yeux d’Arlo. Pour le coup, elle avait manqué de jugeote. Une foule de questions se bouscula sur ses lèvres mais l’arrivée d’un serveur donna un répit à la jeune maman. Quand il lui avait demandé – par réflexe – s’il était le père, elle avait affiché un regard surpris et horrifié. La présence du garçon près de leur table l’obligea à retrouver ses esprits rapidement. « Je prendrai un jus d'orange aussi, merci. » Laya n’avait pas eu le temps de regarder la carte alors elle choisit la même boisson que son mari. De toute façon, prendre un café dans l’état de nervosité dans lequel elle se trouvait déjà n’était pas une bonne idée. A nouveau seuls, il reprit le fil de la discussion et se montra navré pour l’insinuation involontaire induite par sa dernière interrogation. « Je comprends… Il y a de quoi l’être. Je voulais te le dire aujourd’hui mais pas que tu l’apprennes de cette façon. » La jeune femme tenait à être claire là-dessus, elle ne comptait pas le lui cacher plus longtemps. Plus de secrets, juste une dernière surprise qui l’attendait encore au tournant. « Je l’ai appris vers la fin d’année, un peu avant le gala. Je suis bientôt à six mois. » Les circonstances de la vie ne leur avaient pas permis de vivre ces six premiers mois de bonheur ensemble, instants volés par ce marasme qu’était devenu leur mariage. Laya supposait qu’Arlo lui en voudrait de n’avoir rien dit plus tôt, nouveau secret exposé après ceux de sa famille, elle qui avait préféré lui épargner trop de chocs à la fois. Mais, plutôt que de l’en blâmer, il demanda d’avantages d’explications sur le contexte. Projet à venir ou enfant inattendu ? Pour les Mehrtens, c’était très clair avant l’accident. « Oui, nous voulions avoir des enfants et nous nous sentions prêts. » Plus d’une fois, ils en avaient parlé. Avec l’hiver, Arlo avait eu moins de missions, plus souvent à la maison. C’était le bon moment. « Tout va bien et tout se passe bien. » Le rassura-t-elle, en relevant ses yeux dans les siens. Un bleu lagon qui l’attirait comme un aimant, elle s’y perdrait. « J’ai commencé à sentir les premiers mouvements, il y a quelques semaines. » A ces mots, Laya réalisa que lui venait d’apprendre qu’il allait être père, que ces instants-là tels que la première échographie, le premier coup dans le ventre, lui avaient été privés. « Je suis désolée de ne pas te l’avoir dit plus tôt. Ça me paraissait tellement compliqué… Ces mois passés loin de toi… » Souffla-t-elle en baissant les yeux, d’une voix un peu émue. Première fois qu’elle laissait de nouvelles émotions transparaitre devant lui depuis qu’elle l’avait revu mais la dislocation de leur vie était de plus en plus difficile. Arlo, lui, devait être effrayé de se retrouver dans une situation où il était marié à une femme qui lui était inconnue et autrement engagé auprès d’elle depuis aujourd’hui. Et Laya l’était par rapport à l’avenir incertain qui se profilait pour eux.
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○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyMer 12 Mai - 22:15


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La plage était un bon lieu de rendez-vous. D'après ce qu'elle m'a dit, en plus d'être l'endroit où nous nous sommes revus pour la première, c'est un lieu spécial pour nous. Mais après plusieurs échanges de questions/réponses, nous décidons d'aller nous poser dans un endroit : un café. Sur la route, nous échangeons sur des banalités, jusqu'à ce qu'elle m'interroge sur mon état. Depuis la révélation du mariage et les histoires avec ma famille, le drame que nous avons vécu a quelque peu été mis au second plan. « Comment as-tu vécu ces dernières semaines ? Ce n'était pas trop compliqué ? » « Un peu. L'inverse serait étonnant. » Je soupire légèrement et passe l'une de mes mains dans mes cheveux avant de poursuivre. « Il m'arrive d'avoir l'impression d'être un peu dépassé par toute cette situation, par ce que j'ai pu oublier et ce qui m'attend. Je suis dans le flou et ne pas savoir comment et quand la situation va se débloquer, c'est difficile. » Difficile et déprimant. Ce serait si simple si tout cela ne s'était pas produit ou si les choses étaient revenues à la normale un peu plus rapidement. « Je voulais te demander comment tu te sentais dernièrement. Tu as revu des médecins ? » « Non, pas récemment. Les rendez-vous se sont espacés depuis quelques semaines. » Physiquement, je vais mieux : je n'ai plus de blessures visibles et miraculeusement, je n'ai aucune séquelle. Psychologiquement, c'est autre chose et ce n'est pas quelque chose qu'il est possible d'évaluer chaque semaine. Nous arrivons à destination et nous installons à une table. Mais avant de s'asseoir, la tenue de la brune laisse apparaître un ventre arrondi. C'est un choc et il est difficile pour moi de le cacher. Heureusement, un serveur arrive, nous permettant ainsi de retrouver nos esprits. Chacun notre tour, nous commandons à boire et l'homme repart. « Je comprends... Il y a de quoi l'être. Je voulais te le dire aujourd'hui mais pas que tu l'apprennes de cette façon. » Avec tout ce qu'il a pu se passer et ce qui se passe encore, je ne suis pas certain qu'il y ait de bonne méthode pour annoncer ce genre de nouvelle. « Je l'ai appris vers la fin d'année, un peu avant le gala. Je suis bientôt à six mois. » « Waouh, c'est.. » Beaucoup. Avec l'amnésie et les secrets, j'ai raté beaucoup de choses. La surprise quelque peu passée, j'interroge la jeune femme au sujet de nos projets : un sujet abordé un peu plus tôt déjà, sur la plage. « Oui, nous voulions avoir des enfants et nous nous sentions prêts. » Ce bébé n'est donc pas un accident et savoir cela me réjouit. C'est bizarre, non ? Ressentir ce genre de choses, alors que je ne suis pas vraiment dans l'équation. Je suis le père, c'est vrai, mais je n'ai rien partagé avec elle depuis le début de sa grossesse. « Tout va bien et tout se passe bien. J'ai commencé à sentir les premiers mouvements, il y a quelques semaines. » Un sourire se dessine sur mes lèvres. L'important est là. Que ce soit compliqué entre nous, que je n'ai pas souvenir de notre histoire c'est une chose, mais ce bébé n'y est pour rien, il est une parenthèse enchantée. « Je suis désolée de ne pas te l'avoir dit plus tôt. Ça me paraissait tellement compliqué... Ces mois passés loin de toi... » « Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Toute la situation est compliquée, elle sort de l'ordinaire. » Elle n'a pas à s'en vouloir pour cela, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise approche ici. « Le mariage, c'était déjà beaucoup, je comprends pourquoi tu n'en as pas ajouté plus. » Chaque chose en son temps. C'était déjà difficile d'encaisser une si grosse nouvelle, alors deux en même temps, cela aurait fait beaucoup. « Il reste trois mois, c'est ça ? Ça va arriver vite. » Même si cet être était un projet pour nous, je suis un peu perdu. La surprise et le choc y sont sûrement pour beaucoup aussi. « Est-ce que tu as déjà prévu des choses ? Est-ce que tu as un plan pour la suite ? » Pour le bébé, pour elle, pour eux.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyMer 12 Mai - 23:41

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Pour la première fois depuis leurs retrouvailles, Laya s’inquiéta ouvertement de l’état d’esprit et de santé d’Arlo. Jusqu’à présent, elle avait évité ce type d’interrogations intrusives de la part d’une inconnue mais les deux époux avaient dépassé ce stade maintenant. Elle était sa femme et bientôt la mère de ses enfants, ce qu’il ignorait toujours. Dépassé par tout ce qui se passait, il désespérait de ne pas trouver les rouages pour débloquer sa mémoire, pour autant qu’elle puisse l’être un jour. « Je suis là pour t’aider. Peut-être que retourner dans notre maison fera bouger les lignes, car ce sont principalement nos années à Porirua qui ont été oubliées. Ça ne coûte rien d’essayer. » Laya n’était pas médecin, son but n’était pas de lui donner de faux-espoirs mais ce n’était pas un mal de s’en remettre à des méthodes qu’il n’avait pas encore testées comme elle le lui avait déjà proposé sur la plage. Issue du monde scientifique, l’indienne était éveillée sur des thèmes tels que la santé et suite au drame qui les avait touchés, elle avait consulté beaucoup de documents pour se renseigner sur les traumatismes liés à un accident et sur l’amnésie partielle. Parfois, une odeur particulière ou un lieu familier aidaient à raviver des sens oubliés. Parfois, non. A un autre niveau, les rendez-vous médicaux d’Arlo s’étaient espacés, signe que physiquement, il se portait mieux. Au café, lorsque Laya retira son manteau, l’océanologue remarqua tout de suite la forme de son ventre. Embarrassée qu’il l’ait appris de cette façon, elle profita du passage du serveur pour retrouver contenance et entreprit ensuite de répondre aux multiples questions légitimes qui franchirent les lèvres de son mari. Quand et comment elle avait appris la nouvelle, le stade de la grossesse, les dernières sensations ressenties. Des moments qu’ils n’avaient malheureusement pas partagés. Il semblait soucieux de savoir si ce bébé était désiré ou s’il était arrivé inopinément. Laya lui confirma que ce n’était pas un accident, ce qui sembla le rassurer. Quand elle se justifia ensuite sur la raison pour laquelle elle avait attendu si longtemps avant de le lui annoncer, Arlo la dédouana, comprenant la situation extraordinaire dans laquelle ils se trouvaient. Un mariage, un enfant en route. Ou plutôt… deux. « En effet, c’est beaucoup. Je ne savais pas comment tu le prendrais. » Après tout, le nouveau « lui » ne désirait peut-être plus être père. Cependant, ses envies n’y changeraient rien, ni les hypothèses de Laya. Bientôt, les Mehrtens accueilleraient des nouvelles vies en ce monde. « Oui, c’est pour juillet. » A condition que l’Indienne aille jusqu’au bout des neuf mois, car parfois, des mamans accouchaient avant terme, ce qui n’était pas souhaitable. Les médecins lui avaient expliqué que la présence de jumeaux n’excluait pas cette possibilité. Arlo l’interrogea sur ce qu’elle avait prévu ensuite. « A vrai dire, je me suis laissée dépasser. Je vis toujours chez Andrea, ce n’est pas l’idéal. Il faut que je prévoie encore plein de choses. » Elle avait déjà acheté du matériel pour enfants, Andrea l’avait même aidée à concevoir une liste de naissance mais il restait beaucoup à faire et, en l’absence de famille pour la soutenir, Laya était loin d’avoir tout terminé. A commencer par la chambre des enfants. Heureusement, le frère qui était avec elle en Nouvelle Zélande, lui avait aussi proposé son aide récemment. « J’envisageais de retourner à Porirua après la naissance. Je pense que ce sera le mieux. » Même si Arlo restait à Island Bay, elle entrevoyait de plus en plus ce scénario. Pas question d’imposer deux enfants à sa meilleure amie, dans un logement qui n’était pas adapté à une famille non plus. Par ses questions, l’océanologue démontrait son intérêt et peut-être sa volonté de faire partie de l’équation dans le dernier trimestre. Toutefois, Laya avait une dernière nouvelle à déposer sur la table. « Ce n’est pas tout… Je suis enceinte de jumeaux. Une fille et un garçon. » Deux enfants et non pas un. Comme Mara et lui. Une tendance qui semblait se confirmer chez les Mehrtens.
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○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
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○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyMer 26 Mai - 21:06


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« Je suis là pour t’aider. Peut-être que retourner dans notre maison fera bouger les lignes, car ce sont principalement nos années à Porirua qui ont été oubliées. Ça ne coûte rien d’essayer. » Cette idée est plutôt bonne et surtout, je n’ai pas grand-chose à perdre. Ici je n’avance pas ou du moins, pas comme je l’espérerais. À Porirua, les choses pourraient être différentes. Sur les années que j’ai perdu, j’ai passé beaucoup d’entre elles là-bas, alors c’est peut-être le moyen pour moi de retrouver quelque chose, que des souvenirs reviennent à la surface. Mais pour l’instant, il n’est pas question de cela, surtout avec ce qui se dévoile sous mes yeux au café. Mon accident et mes soucis de mémoire ne valent pas grand-chose à côté de sa grossesse. « En effet, c’est beaucoup. Je ne savais pas comment tu le prendrais. » Je ne suis pas certain de le savoir non plus. L’homme qu’elle a épousé était prêt à devenir père, mais moi, à ce moment précis, je ne sais pas. Peut-être. J’ai d’autres choses en tête et j’étais loin de me douter qu’une telle chose arriverait. Néanmoins, même si j’ai ces doutes, je ne peux pas rester impartial face à ce qu’elle m’annonce. « Oui, c’est pour juillet. » « Ça va arriver vite. » Dis-je, rapidement après son annonce. Avec l’accident, nous avons été pris de court et tout s’est accéléré. Je me sens dépassé, mais qu’est-ce que ce doit être pour elle ? Seule, elle a appris pour sa grossesse et elle a dû s’adapter pour se débrouiller. « A vrai dire, je me suis laissée dépasser. Je vis toujours chez Andrea, ce n’est pas l’idéal. Il faut que je prévoie encore plein de choses. » J’ignore ce qu’il faut faire et j’ignore si je suis légitime pour proposer mon aide. Ce n’est plus la même chose entre nous et puis, notre relation est un peu exceptionnelle maintenant. Elle préfère peut-être être seule, ne pas s’embarrasser de quelqu’un qui a ses propres problèmes. « J’envisageais de retourner à Porirua après la naissance. Je pense que ce sera le mieux. » Naturellement, je hoche la tête, approuvant ce qu’elle est en train de dire. Suite à mon accident, elle a quitté notre ville, mettant toute sa vie entre parenthèses pour moi. « Ce n’est pas tout… Je suis enceinte de jumeaux. Une fille et un garçon. » « Deux enfants ? » La surprise doit facilement se lire sur mon visage. « J’ai l’impression que ça monte crescendo. » Dis-je, avant de rigoler un peu. Essayant par ce geste de détendre un peu l’atmosphère et de masquer la peur qui s’empare doucement de moi. « Tu as d’autres choses à m’annoncer ? Maintenant sur ta lancée, tu peux continuer. » Même si je pense que maintenant, il est difficile de m’annoncer quelque chose de plus gros. Un mariage, une grossesse, des jumeaux. Autant de détails qui m’éloignent un peu plus des membres de ma famille. « Si tu es toute seule et que tu as besoin d’aide, tu peux compter sur moi. »  Je ne souhaite pas m’imposer, alors je lui laisse le choix, l’occasion de me dire non. « Je ne sais pas ce qu’il faut pour élever des enfants, mais on ne peut pas dire que c’est le temps qui manque en ce moment : je peux faire des recherches, des achats aussi. » Je peux essayer de me renseigner et si elle a besoin d’aide pour la logistique, je suis là aussi, que ce soit ici ou à Porirua. « Je peux même bricoler un peu. » Un fin sourire se dessine alors sur mon visage, lui montrant ainsi ma bonne foi.

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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyDim 6 Juin - 21:34

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Dans des circonstances normales, Arlo aurait peut-être préféré attendre la naissance pour découvrir le sexe des enfants. Certains parents ne souhaitaient pas le savoir avant mais Laya était dans une position plus compliquée où elle avait traversé les deux tiers de cette grossesse toute seule et elle n’était pas encore prête à accueillir les enfants. Pourtant, ce n’était pas comme si elle pouvait repousser l’échéance. A ce stade, elle était bientôt susceptible d’accoucher, même si elle croisait les doigts aller jusqu’au terme afin de pouvoir prendre les dispositions nécessaires. C’est pourquoi, la jeune maman avait répondu à toutes les questions de son mari et lui avait tout dit à propos des bébés. Une fille et un garçon, des jumeaux comme Mara et lui. Il lui fallut un moment pour accuser le coup, énième nouvelle qui tombait dans une soupe déjà remplie. Sous l’uppercut de surprise qu’il venait de prendre, Arlo essaya de plaisanter et de se préparer au coup suivant mais Laya n’avait rien de plus à ajouter. « C’est déjà bien assez, non ? » Répondit-elle, en lui rendant son sourire. Bien que ce n’état pas le genre de l’océanologue, Laya se demandait s’il n’allait pas finir par se lever et partir en courant face à cet enchainement de responsabilités qui s’ajoutait sur ses épaules. Allait-il les accepter ou les rejeter ? Peut-être qu’il aurait besoin de temps pour assimiler, un temps dont Laya n’avait plus le luxe, elle devait donc désormais se concentrer sur les enfants pendant que son mariage continuait à tourner sur une pente raide, tel l’exercice d’un funambule. Toutefois, Arlo lui confia qu’elle pouvait compter sur lui, une réaction qui rassura Laya. Dans la difficulté, il n’avait jamais été démissionnaire, il le lui avait maintes fois prouvé par le passé, en tenant tête à sa famille pour la garder dans sa vie, en quittant Island Bay pour construire sa vie avec elle. Avec le traumatisme et l’amnésie dont il avait été victime, elle n’avait plus été certaine de rien. Alors, Laya sentit un poids dans son ventre s’alléger maintenant qu’elle était sûre qu’il serait à ses côtés, dans une certaine mesure. « Merci. C’est important pour moi que tu fasses partie de tout ça. » N’ayant pas de membre de la famille sur qui compter, la jeune maman comptait les soutiens qui l’entouraient sur les doigts d’une main mais entre ses amis, les gentils voisins à Porirua et maintenant Arlo, elle voyait le verre se remplir à moitié. « Je ne savais pas non plus mais ça s’apprend. Nous ferons au mieux. » Un sourire étira ses lèvres. Arlo, bricoleur. Voilà qui aiderait, sans aucun doute. Les Mehrtens continuèrent ensuite de discuter de détails pratiques avant de fixer un jour pour se rendre à Porirua. Ils se quittèrent ensuite, le cœur baignant dans des eaux troubles d’interrogation et de changements importants à venir. Après tout, ils allaient bientôt devenir parents.

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○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
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MessageSujet: Re: un petit peu de nous (laya) (#)   un petit peu de nous (laya) EmptyDim 13 Juin - 19:17


un petit peu de nous (laya) JKHT9HW
un petit peu de nous
crédit/ tumblr ✶ w/laya
Après le mariage et le fait que la brune soit enceinte, la révélation d'une grossesse gémellaire s'ajoute à la liste des surprises. Il ne s'agit pas de petites surprises, pas celles que tu peux avoir à ton anniversaire. Non, là, elles sont toutes plus grosses les unes que les autres. « C'est déjà bien assez, non ? » Elle n'a pas tort. Heureusement que je suis quelqu'un d'assez solide, bien des personnes auraient déjà frôlé la crise cardiaque avec autant d'informations. Au fond de moi, je devais être préparé. Sûrement parce qu'avec le mensonge de mes parents, inconsciemment je m'attendais à ce que de nouvelles choses me tombent dessus. Pour la grossesse, ils ne pouvaient pourtant pas le savoir. Peut-être que si l'honnêteté avait été de rigueur dès le début, ils l'auraient été et toutes mes relations depuis mon réveil auraient été plus saines. Tout est un peu flou, tout est un peu compliqué et pourtant, je ne peux pas me résoudre à la laisser seule face à tout ça. « Merci. C'est important pour moi que tu fasses partie de tout ça. » Un sourire se dessine doucement sur mes lèvres, un sourire qui se veut rassurant. « Je n'ai pas souvenir de tout. Mais si tu es enceinte, c'est parce qu'on était là tous les deux : je ne serais pas moi-même si je te laissais seule dans cette épreuve. » Ces enfants seront aussi les miens et forcément, ça me fait quelque chose. En cinq ans, j'ai peut-être changé. L'homme qu'elle a épousé n'est peut-être plus celui que je suis aujourd'hui. Mais ça, ce trait de caractère, je suis persuadé de l'avoir toujours eu. Je ne suis pas du genre à laisser de côté les problèmes ou les difficultés. C'est quelque chose de nouveau qui va s'offrir à moi, je n'ai jamais été père et même si cela semblait en discussion, je n'avais certainement pas fait de recherche encore. Au fond de moi, j'ai peur d'être maladroit, mais c'est toujours mieux que d'être absent. « Je ne savais pas non plus mais ça s'apprend. Nous ferons au mieux. » Je hoche la tête, approuvant ce qu'elle dit. « Tu as raison. Et puis, nous ne sommes pas les premiers à passer par là. » Dans une telle situation peut-être pas et encore, sur toute la planète, il n'est pas impossible que quelqu'un d'autre se retrouve à vivre la même chose que nous. Accident ou non, on serait forcément passé par cela un jour. Alors, ensemble, nous allons apprendre à devenir parent. On fera sûrement des erreurs, mais on les fera qu'une seule fois. Je n'ai pas été là au début de sa grossesse, mais les choses vont maintenant changer, je lui en fais la promesse. C'est peut-être ça qu'il me faut finalement : un petit coup de pouce pour aider mes souvenirs à revenir. Une distraction pour ne plus penser exclusivement à cela. Et pour motiver un peu ce retour de mémoire, on décide d'une date pour une visite à Porirua. En plus de m'aider, ce voyage pourrait aussi nous permettre de réaliser des travaux et/ou des achats pour les enfants. De se projeter un peu malgré tout ce qui nous arrive. Nous échangeons encore un peu, avec des choses plus légères cette fois-ci. Puis nous prenons des chemins différents pour rentrer à nos logements respectifs. Le cœur sûrement plus léger pour elle et la tête remplie de questions pour moi.

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