i speak in movie quotes, song lyrics and sarcasm — kayla raines

Kayla Raines

me ? sarcastic ? never.

les informations en vrac

01. je suis seule. il ne reste plus personne dans ma famille, mis à part cet inconnu qui n'est jamais sorti de l'ombre - mon géniteur. je ne sais même pas quel est son prénom et à vrai dire, je n'en ai rien à faire. la seule chose que je sais, c'est qu'il est marié et qu'il a tellement eu honte d'avoir un enfant adultérin avec une femme noire qu'il n'a jamais pris la peine de l'aider à m'élever, même financièrement. 02. la danse, c'est ma passion. d'aussi loin que remontent les souvenirs, j'ai toujours passé mon temps à mettre de la musique et à imaginer la chorégraphie parfaite pour accompagner la moindre chanson. de la sensualité des danses latines à la folie du rock'n'roll en passant par le hip-hop, je maîtrise la plupart des styles - sauf la danse classique. même si je trouve que les ballets sont absolument incroyables, les pointes étaient de trop pour moi. j'adore relever les challenges, mais je tiens à mes orteils, tout de même. 03. enfanter, ce n'est pas dans mes plans - ni maintenant, ni jamais. le jour où je déciderais de me poser, il faudra que ma moitié soit sur la même longueur d'onde que moi. de toute façon, il m'est quasiment impossible de tomber enceinte. 04. les fins de mois difficiles, j'ai connu ça, surtout en étant enfant. ma mère était femme de ménage, alors on ne roulait pas sur l'or. plus jeune, j'aidais les voisins en échange d'un peu d'argent, puis au lycée, j'avais un job pour aider ma mère - voire deux jobs pendant les vacances d'été. on a survécu comme ça, pendant longtemps. la situation est devenue encore plus tendue, lorsque la santé de ma mère s'est dégradée. à ce moment-là, j'étais à l'université et malgré la chronophagie de mes études d'infirmière, je réussissais à alterner les emplois pour payer les factures de l'hôpital et mes besoins de base. malgré ma détermination et mon emploi d'infirmière, la situation n'est redevenue vivable que lorsqu'elle est morte, cinq ans et demi plus tard - pour mon plus grand regret. 05. trois arrestations, voilà ce que j'ai à mon actif. bien sûr, ce n'était rien de grave - je ne suis pas une criminelle, rassurez-vous. toutefois, j'ai fait quelques conneries, lors de mon adolescence. par exemple, il y a la fois où je me suis introduit dans le bâtiment nautique du lycée pour y tenir une soirée alcool + baignade avec des amis. autant vous dire que c'était l'une des meilleures soirées de ma vie - enfin, ça, c'est si on ne compte pas le fait que nous avons tous passé la nuit en cellule. 06. hormis les conneries commises en lien avec mes diverses arrestations, il n'y en a qu'une seule qui m'a davantage marqué et c'est la seule que je regrette. en y repensant, je me dis que j'ai eu de la chance - contrairement à certains de mes amis qui le regrettent encore davantage. en effet, il faut savoir que j'ai un tatouage, un seul, et il n'est pas vraiment caché, puisqu'il est visible lorsque mes cheveux sont relevés. le motif ? un ananas dans un triangle avec des cercles et des pointillés. la raison ? j'étais bourrée et l'un de nous a eu l'idée stupide de se faire tatouer. autant dire que j'ai regretté cette décision, surtout lorsque ma mère l'a apprise. maintenant, avec du recul, je me dis que mon tatouage n'est pas si mal, parce qu'il est extrêmement bien réalisé, mais j'aurais préféré qu'il ait un réel sens. 07. Black Lives Matter est un mouvement qui me tient à coeur, car il me touche de plein fouet. je suis mixte et comme beaucoup de personnes noires, j'ai subi le racisme venant de personnes blanches. vous savez, ce genre de racisme qui est devenu quotidien : la méfiance des vendeurs quand on rentre dans un magasin et/ou les accusations de vol dès que l'on touche à la marchandise, les contrôles de police qui deviennent une routine, etc. j'ai subi tout ça - et bien plus encore, mais je me bats pour un monde meilleur où l'on serait tous réellement égaux, sans ce préjugé lié à de supposés races qui n'existent pas. comment je me bats ? je suis une militante, présente à chaque manifestation et membre d'une association qui se bat pour que justice soit faite concernant des homicides commis par la police sur des personnes innocentes - et noires, malheureusement. 08. ma répulsion amoureuse me vient de mon expérience personnelle. comme vous le savez, mes parents n'ont pas été une exemple dans ce domaine. c'était une simple relation extra-conjugale entre une femme noire et un homme blanc, à peine majeure - une liaison qui a duré trois mois et s'est terminée dans un torrent de larmes. mon père nous a abandonné, car il ne voulait pas brisé sa famille. il a été lâche, fuyant dès l'annonce, sans jamais donner la moindre nouvelle. ma famille n'était donc pas un exemple d'amour sain, mais il y a eu mes expériences amoureuses - que des échecs, au final. il a suffit de deux hommes, d'une tromperie et d'un foutage de gueule pour que je me promette de ne plus jamais m'engager dans une relation sérieuse. désormais, ça fait huit ans que les seules relations que j'entretiens avec des hommes sont amicales ou purement sexuels. moi et l'amour ? on ne m'y reprendra plus jamais. 09. en dehors de la danse et de mon travail, mes hobbies tournent autour de trois arts : le cinéma, la littérature et la musique. dans mon appartement, la platine vinyle tourne en boucle afin de faire plaisir à tes oreilles, les films s'enchaînent tellement vite que mon cerveau finit par souffrir d'un trop plein d'informations et ma bibliothèque se retrouve pleine à craquer de romans divers et variés. c'est la raison pour laquelle, en plus de cette personnalité sarcastique qui fait tout mon charme, je parle en citant des films, voire des romans, et des paroles de chansons. ça montre que j'ai de la culture et ça pimente les discussions plates du quotidien. 10. si je devais nommer la chose qui définit le plus ma personnalité, je vous répondrais que c'est le sarcasme. j'en suis la reine - incontestée, évidemment. une réplique de travers, un mot de trop et boum, ma langue se délit pour pimenter la conversation. certains diront que ça me rend agaçante - à la limite de l'arrogance, tandis que d'autres n'hésiteront pas à avouer que c'est ce qui fait mon charme. ce qui est certain, c'est que je ne compte pas changer. ça m'amuse, voilà tout.

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ ça peut aider pour s'intégrer sur un forum avec de nombreux personnages, alors pourquoi pas.

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<pris>○ tristin mays</pris> kayla raines

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l'histoire de ma vie

i've got a good heart, but this mouth...

« Maman,

Voilà trois ans ans que tu es décédée. Trois longues années ont passé depuis ce jour où tout a changé. Où la décision que j'ai prise, suite à notre discussion, a bouleversé nos vies - autant la tienne que la mienne. Depuis ce jour où nous partageons un secret.

Si je t'écris aujourd'hui, c'est parce que j'ai enfin eu le courage de poser mes mots sur le papier, de te faire mes adieux pour de bon. J'ai attendu d'avoir appris à vivre sans toi, d'avoir fait mon deuil et accepter ta décision - aussi dure que cela fut.

Après tes funérailles, je me suis dissociée de la réalité. Je n'ai pas voulu admettre que tu n'étais plus là. Tu étais partout où j'allais, même dans mes rêves les plus fous et mes cauchemars les plus effrayants. Je n'arrivais pas à faire face à ta mort, à l'idée que tu ne serais plus jamais là pour m'épauler et me soutenir. Que je ne goûterais plus jamais à ton délicieux pain perdu et que tes épaules ne seraient plus jamais là pour soulager mon chagrin.

Je suis sûre que tu te poses un tas de questions, surtout en ce qui concerne ma vie depuis que tu as quitté ce monde. Je dois dire que beaucoup de choses ont changé en trois ans. Tout d'abord, première nouvelle : j'ai vendu la maison. Je sais à quel point tu y tenais et je suis désolée de t'avoir peiné en prenant une telle décision. Trop de souvenirs s'y trouvaient et mon deuil était impossible tant que j'y vivais. Tu peux toujours te consoler en te disant que j'en ai retiré un excellent prix. Ça m'a permis de rembourser mes dettes et de prendre un nouveau départ. En parlant de nouveau départ, c'est le sujet de ma deuxième nouvelle. Je vis en Nouvelle-Zélande, maintenant. De l'autre côté du globe. Loin des États-Unis et de l'hypocrisie de ce pays qui prône des libertés qui n'existent pas. Ici, tout est beau et nouveau. J'ai tout plaqué pour venir sur cette île et je crois bien que c'est la meilleure décision que je n'ai jamais prise. Pour finir, concernant ma dernière nouvelle, c'est tout simplement que je suis heureuse. J'ai enfin trouvé le bonheur auquel j'aspirais et je suis certaine que l'avenir me réservera de bonnes choses. J'ai tout ce qu'il me faut pour vivre une vie passionnante. (Et non, je ne compte pas me marier. Tu peux toujours rêver.)

De là où tu es, j'ai bon espoir que tu veilles sur moi et que tu ais pu retrouver toutes les personnes qui te sont chères, même ce bon vieux Rooky. Enfin, j'espère que ça t'a permis d'accéder au bonheur. Un bonheur auquel tu n'aurais jamais pu prétendre si tu avais dû passer le reste de ta vie sur ce lit d'hôpital, à souffrir le martyr et à ne pouvoir prétendre à une quelconque autonomie.

Je ne doute pas que tu sois fière de moi. Je sais que, quoi que je fasse, ce sera toujours le cas.

Je t'aime, maman.

- Kay'. »

J'ai un secret. Un secret si profondément enfoui qu'il ne sortira jamais de ce coffre-fort barricadé qui se trouve à l'intérieur de ma tête. Un secret qui pourrait m'envoyer droit derrière les barreaux, mais, qui fort heureusement, ne sera jamais déterré. Un secret que personne ne soupçonne et dont personne n'aura jamais la preuve, de toute façon. Il est trop tard, maintenant.

Mon secret, c'est ma culpabilité. Vous savez, cette chose qui vous ronge, emplie de remords et de regrets.

Le voeu de ma mère était de mourir de façon digne et contrôlée. J'ai réalisé son voeu et depuis, je suis coupable. Coupable d'un homicide à visée altruiste. J'ai pratiqué une euthanasie. Son euthanasie.

(~ 677 mots, selon le site compteurdemots.net)