where I end and you begin (norah)

Norah Claire Wiley

I'm not winning, but I'm having a really good time

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ 1# Elle officie comme sous-chef dans un restaurant huppé de Wellington. Tous les mercredi soir, elle anime également des cours de cuisine ouverts au public dans un petit atelier - l'occasion rêvée d'apprendre des recettes sympas tout en buvant un verre de vin. Elle est passionnée de cuisine depuis toute petite, depuis l’époque où elle regardait sa grand-mère préparer les repas de fêtes. Comme leurs parents étaient rarement à la maison, c’est également Norah qui préparait à manger pour toute la fratrie, et ce malgré le fait qu’elle soit la plus jeune. Souvent pointilleuse sur ce qu'elle prépare et sur ce qu'elle mange, il n'est pas rare qu'elle se permette quelques critiques faciles quand elle est invitée quelque part. ○ 2# Son enfance a été mouvementée. Elle a d'abord été ballotée de Boston jusque dans le Wyoming où la petite famille a déménagé à répétitions  - autant dire que le changement de vie a été brutal. Quelques années plus tard, le mariage de ses parents commence à battre de l'aile, et plutôt que de lâcher l'éponge, ils décident de se redonner une chance en changeant une nouvelle fois de vie - à croire qu'ils sont recherchés par le FBI - pour s'installer à Auckland, en Nouvelle-Zélande. ○ 3# Elle est la petite dernière d’une fratrie composée de quatre enfants. Son frère aîné a été adopté quelques années après une fausse couche ayant pas mal déstabilisé les projets de famille des parents. Sont ensuite arrivés, comme par miracle, un deuxième garçon ainsi que deux petites filles. Et après c’est tout, on n’est pas chez les Wade ici ! ○ 4# Norah est une petite tête, elle ne sait pas grand-chose en dehors des domaines qui la passionnent, et pour cause ; peu de choses l’intéressent. En revanche, quand quelque-chose lui tient à cœur, autant dire qu’elle ne lâche pas l’affaire. ○ 5# Le plus jeune de ses frères est décédé en décembre 2017, à la suite d’une bagarre ayant dégénéré dans une boîte de nuit de Wellington. La famille ne s’en est jamais remise et Norah a préféré prendre le large quelques mois plus tard pour changer d’air et tenter de passer à autre chose. Elle s’est installée quelque temps à San Francisco, où elle a eu l'occasion de s'intéresser à de nouvelles choses, de respirer, faire des rencontres et découvrir de nouveaux horizons culinaires. Mais sa culpabilité d’avoir abandonné sa famille au moment où ils avaient le plus besoin d’elle a fini par la rattraper et elle s’est décidée à revenir il y a un an de ça. ○ 6# Stéréotype ou non, force est de constater qu'elle a gardé beaucoup de ses habitudes et de ses traits de caractère bien trempés du Wyoming. A commencer par son vilain accent, qui revient toujours au galop malgré toutes les tentatives de s'en séparer. De manière plus générale, Norah est une travailleuse acharnée, à la fois accueillante, sympathique et dispensée de tout jugement - tant que ça ne concerne pas la cuisine. En revanche, elle n'aime pas qu'on la prenne pour une idiote et ne mâchera pas ses mots si elle a quelque chose à dire en retour. Il lui en faut peu pour s'emporter, n'en déplaise à ses parents qui ont malheureusement subi une crise d'adolescence à rallonge. ○ 7# Norah est tourmentée par une histoire d'amour à sens unique. Trop longtemps persuadée d'avoir ressenti quelque chose de fort pour sa meilleure amie, elle n'a jamais réussi à l'oublier et le fait qu'elle se soit éloignée d'elle lui est resté au travers de la gorge. Elle s'appelle Lucy, elle hante encore ses nuits, et Norah redoute chaque jour de la recroiser dans la rue ou de recevoir un message, par peur que son cœur n'explose. ○ 8# Étant carriériste au possible, il lui arrive souvent de courir après sa petite minute de gloire. Malheureusement, elle manque aussi énormément de confiance en soi. ○ 9# Malgré ses nombreux déménagements, Norah a toujours été du genre casanier. Tout plaquer pour San Francisco lui a fait comprendre qu'il y avait bien plus derrière les quatre murs de son appartement qu'elle ne voulait bien le voir. Depuis, elle essaye de s'ouvrir un peu plus au monde - lentement mais sûrement. ○ 10# Si vous lisez cette anecdote, de nouvelles opportunités professionnelles pourraient bien s'ouvrir à vous ! ○ 11# Étant petite, Norah passait le plus clair de son temps avec des garçons. Elle a même supplié ses parents pour rejoindre l'équipe de football masculine dans laquelle jouait son frère. ○ 12# Des tatouages recouvrent tout son avant-bras gauche. Il s’agit de petits dessins grossiers, comme des gribouillis d’enfants. Certains sont colorés, d’autres non, et ils ont tous une importante signification pour elle. Norah porte également un septum, qui ne l'a presque jamais quittée depuis ses années d’adolescente rebelle. ○ #13 Elle est entrée en centre à dix-sept ans et pour une durée d'un an, pour des crises d’angoisse à répétitions qu’elle ne parvenait plus à gérer et qui étaient de plus en plus contraignantes dans sa vie de tous les jours. C'est là-bas qu'elle a fait la rencontre de Lucy. ○ 14# Elle collectionne les paires de lunettes de soleil. Même si elle n'en porte qu'un tiers et pendant la moitié de l'année, ça lui réchauffe le cœur d'ouvrir son tiroir et de pouvoir toutes les contempler. ○ 15# Elle joue de la guitare acoustique depuis l'âge de 11 ans et, à défaut d'avoir un porche sous lequel s'asseoir, continue de jouer ses morceaux préférés à la fenêtre de son appartement. ○ 16# Elle roule avec une Dodge Challenger rouge aux bandes latérales blanches de 1971, un destrier capricieux dont elle essaye de prendre le plus grand soin et qui appartenait à son frère. ○ 17# En dehors des livres de recette, toutes les lectures de sa vie se comptent sur les doigts de la main. ○

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ non merci !

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<pris>○ rachel brosnahan</pris> norah wiley

Code: norah

Code: wiley

l'histoire de ma vie

we can wipe you out anytime

Une histoire se termine, une autre commence. Enfin, disons plutôt qu’elle reprend dans le cas de Norah. C’est qu’elle en a laissé des choses derrière elle, le jour où elle a décidé de faire sa valise et de prendre la fuite sans même se retourner. Elle a laissé une brillante carrière, un appartement plutôt cosy et, surtout, une famille en deuil. En claquant la porte de son taxi, signant ainsi la fin d’un long voyage depuis San Francisco, sur la côte ouest des États-Unis, jusqu’à Island Bay, Norah n’avait plus d’autre choix que d’affronter ses erreurs passées. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle pourrait bien dire à sa pauvre mère, tout comme elle redoutait les retrouvailles avec ce qu’il restait de sa fratrie. Bien sûr, comme le trajet avait été long, elle avait eu le temps de s’imaginer tous les scénarios possibles. Même si ce n’était pas approprié, elle s’était imaginée que Lucy ait été mise au parfum de la situation, qu’elle soit venue chercher Norah à l’aéroport car personne d’autre n’avait daigné se déplacer. Ce qui était totalement idiot, puisqu’elles ne s’étaient plus revues depuis un bout de temps - d’ailleurs, elle n’était même pas sûre que son amie d’antan soit revenue dans les parages depuis.

En fin de compte, c'est son ancien patron, Andrew, qui avait fait le déplacement. Norah ne l’avait pas mis au courant de son retour, mais il faut croire que les pâtisseries de ce dernier font toujours le même effet à la mère Wiley. Rien ne va dans toute cette histoire, elle s’en rend compte. Ils boivent un café, discutent de ces années qui se sont écoulées pendant qu’elle était en stase à l’autre bout du monde. Il lui propose de revenir travailler pour lui, elle imagine que c’est un geste attentionné de sa mère pour qu’elle ne rentre pas à la maison sans le moindre projet. Maman a toujours été plus réfléchie qu’elle, Norah ne sait même pas où elle va passer ses premières nuits. Sans argent en poche, elle tente l’appel à un ami - ou plutôt à un membre de la famille, son frère aîné. Il décroche, les longues secondes de silence semblent interminables. Il lui prête le canapé. Pour quelques jours seulement, quelques jours où il ne sera pas chez lui - pour le travail, peut-être ? Non, parce que lui aussi déteste les longs malaises. Parce qu’en n’étant pas capable de se remettre de la mort du plus jeune des deux, elle n’était pas capable non plus d’être là pour les autres. Pas capable de donner de nouvelles pendant trois ans, à l’exception d’un message sur le répondeur le jour des anniversaires. Ils discutent brièvement, de la pluie et du beau temps. Puis, comme il sait que ça ne laissera pas Norah insensible, il annonce la nouvelle. « T’es au courant ? Lucy est revenue en ville. Je l’ai croisée, l’autre coup, en allant faire les courses. » C’est officiel, voilà un problème de plus à ajouter à la liste déjà trop longue de Miss Wiley.