Colin Anderson - I'm already cursed

Colin Anderson

She was chaos and beauty intertwined. A tornado of roses from divine.

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
➔ Il est le fils unique d'une famille plus qu'aisée, aux coutumes bien ancrée, la religion -pour ne pas dire secte à ses yeux-, le respect, les bonnes manières, il a tout d'un parfait british de la haute.
➔ De son statut, ses parents ne lui ont rien caché, sauf un détail qu'ils savaient poser soucis pour le jeune homme : Il était promis, depuis fort longtemps, à une femme de son âge. Ce n'est qu'à l'âge de 17ans qu'il l'apprend, refusant catégoriquement cette union.
➔ Il a caché sa relation avec une femme plus jeune, répondant au nom de Judicaelle, dont il est tombé éperdument amoureux. Histoire muette, amour passionnel, ils se sont séparés a cause des parents de l'Anglais, qui découvrant la grossesse -hors mariage qui plus est- de la plus jeune la firent disparaître du pays, par tous les moyens possible.
➔ Mauvaise habitude ou non, notre cher Colin est un fumeur, un vrai ! Si vous l'apercevez en terrasse d'un bar, c'est une clope au bec. Repas dans le jardin ? L'occasion rêvée pour une blonde.
➔ Mais tout n'est pas rose quand on vit avec l'écrivain. Il est souvent en retard notre ami, et pour cause ! Il a un sommeil de plomb, une apocalypse zombie ? Colin dort forcément. Une troisième guerre mondiale ? Endormi. Une bombe nucléaire ? Toujours bien installé dans les bras de Morphée !
➔ Colin possède plusieurs cicatrices, principalement sur le buste, et les bras, mais également des brûlures de cigarettes, signe d'un passé pas bien joyeux, malheureusement pour lui.
➔ Comment séduire le blond ? Et bien, sachez mesdames que tout passe par son estomac ! Véritable gourmand, il serait prêt à vendre un rein pour un steak de qualité ! Non peut-être pas jusque là. Mais, l'idée est plutôt alléchante, n'est-ce pas ?
➔ Qualités : Charismatique - Cultivé - Sarcastique - Patient - Jovial - A l'écoute - Curieux - Calme - Respectueux - Poli - Protecteur - Drôle - Observateur.
➔ Défauts : Jaloux - Maladroit - Mystérieux - Anxieux - Introverti - Lunatique - Possessif - Rancunier - Solitaire - Réservé - Borné - Perfectionniste - Impulsif.
➔ Il est arrivé tout récemment à Island Bay, pour fuir la dure réalité de son mariage qui ne connait pas de fin pour le moment. Il est pourtant loin de se douter qu'ici, le véritable bonheur l'attends, avec elle.

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ Non merci !

Code:

<pris>○ Thomas Brodie-Sangster</pris> Colin Anderson

Code: Colin

Code: Anderson

l'histoire de ma vie

My heart is looking the other way.

You touch me and it’s almost like we knew,
that there will be history between us two.




Je suis née un mercredi seize mai mil neuf cent quatre-vingt dix, à l'hôpital St Marys, en plein coeur de Manchester. Fils unique d'une famille plutôt aisée, peut-être même trop à mon goût, j'ai pourtant fais la fierté de mes parents. Leur petite tête blonde, l'anglais parfait à leurs yeux. Je n'ai manqué de rien je dois bien l'avouer, une chance pour moi, et pourtant je ne veux pas m'en vanter. Une enfance banal dans ce monde rempli d'étoiles, mon père a partagé avec moi sa passion, la chasse, ma mère quant à elle a fait de moi un véritable gentleman. Et par dessus tout, je me souviens des heures interminables à l'église, le catéchisme, tout ça... Mais je ne suis pas bien sûr d'y croire encore, pas après ce que la vie me réserve. Les années passent, mes parents n'ont aucun secret pour moi, ils tiennent à ce que je ne leur cache rien, et inversement. Pourtant, le jour de mon dix-septième anniversaire, voilà que l'annonce est faite, comme si tout était parfaitement normal : Je suis promis à une femme de mon âge, depuis des années déjà. Je ne prononcerai pas son nom, c'est au dessus de mes forces, et de ce fait, nous l'appellerons : Magda.
Mais je ne comptais pas les laissés faire, parce qu'ils m'ont caché la vérité, tout ce dont ils avaient juré de ne pas exécuter c'est réalisé. Je me suis senti trahit, et puis nous sommes en deux mille sept à l'époque, le temps des mariage arrangés est résolu, n'est-ce pas ? Ne suis-je pas libre d'épouser qui je désire ? Apparemment, dans la haute société, ce n'est qu'une illusion, leurs propres règles sont au dessus de tout. J'ai exprimé mon mécontentement, et depuis ce jour, j'entretiens des relations houleuses avec mes parents. Ils n'ont de cesse de me forcer la main, et je refuses catégoriquement de rencontrer cette jeune femme ! Ma priorité sont mes études, et avec le temps, ma carrière. Je suis écrivain, j'ai publié mon premier livre à l'âge de vingt-deux ans, et je n'ai plus jamais arrêté depuis. Neuf ans après, sachez que je suis toujours aussi passionné par mon métier, une chose qui ne changera jamais ! Bon, comme mon sommeil d'ailleurs, je vous en ai déjà parlé ? Je suis une véritable marmotte ! Il me faut généralement trois quatre, voir cinq réveils pour être sûr de me sortir en dehors du lit.
C'est l'année de mes vingt six ans que j'ai rencontré Judicaelle. En un regard, elle a conquit mon coeur, et depuis, l'émeraude que représentent ces iris hantent mes nuits, mes jours, mon âme toute entière. Elle est traductrice littéraire, et notre rencontre ne peut être oubliée de sitôt. J'étais là, devant ma maison d'édition, en train de fumer une blonde appuyé contre un arbre, ou contre la bâtisse elle-même, je ne sais plus. Et cette jeune d'a peine dix-neuf ans est arrivée avec assurance, et pourtant à bout de souffle sous la pression. Pour finalement... Trébucher sur le bord du trottoir. Oui, la première fois que je lui ai adressé la parole, c'était pour m'assurer qu'elle n'avait rien de casser, avant de la retrouver dans les locaux. Elle était celle en charge de traduire certains de mes ouvrages, et depuis ? Et bien, nous ne nous sommes plus jamais quittés. Croyez-vous au coup de foudre ? Moi même j'y été septique, pourtant avec la brune, c'était si naturel, si limpide. Nous avons entretenu une relation secrète, meilleurs amis publiquement, amants -et âmes soeurs- secrètement. Elle avait dix-neuf ans, j'en avait vingt six...
Mais voilà, après quatre ans de relation, et diable je ne saurais vous décrire le bonheur que j'ai pu vivre à ces côtés ! Nous étions comme deux gosses, moi de la "haute société", elle... Orpheline sans repères, j'étais son monde et elle était ma muse. Jusqu'au jour où elle m'annonce porter le fruit de notre amour. Ma réaction ? La joie. Bon, d'accord, la première fût la panique, nous ne pouvions plus vivre secrètement ainsi, tels des voleurs. Mais je dois avouer avoir été le plus heureux, je me suis senti tel l'homme le plus chanceux sur cette Terre. Et ce soir-là, alors que je rentrais dans notre chez nous, c'est un appartement vide que j'ai trouvé. Elle c'était évaporée, comme un rêve qui se termine soudainement, plus aucune nouvelle, ni d'elle, ni de l'enfant qui devait naître. J'étais pourtant loin de me douter de l'atroce réalité : mes parents l'avait forcée à disparaître. Mais je serai au courant en temps et en heure, soyez en sûrs.
Je l'ai cherchée, et je la cherche encore. Mais j'ai dû faire face à l'horrible réalité : contraint d'accepter ce mariage arrangé, j'ai dis oui à cette inconnue, que nous nommons donc Magda, il y a même pas un an, durant l'été deux mille vingt. Mais la réalité derrière ce mariage ? L'horreur. Parce que Magda, elle n'est pas comme ma si regrettée Jude. Elle était la douceur incarnée, un véritable rayon de soleil, cette âme en peine qui pourtant m'apporté tant. Magda elle, n'est pas la même personne, là, derrière les portes closes de notre maison. La folie est un de ses traits de caractère. Et les coups pleuvaient, dans ses excès de colère, dans sa jalousie maladive, dans sa possessivité dévastatrice. Je vivais l'enfer sur Terre, et mon ange gardien elle, pouvait être n'importe où, accompagnée de notre enfant. Je ne pouvais m'empêcher de penser à eux en regardant ce qu'elle faisait de mon corps, ma tortionnaire. Toujours un sourire sur les lèvres, toujours parfaitement apprêté, mais les tissus eux cachaient l'ignoble vérité : Les ecchymoses, les plaies, les traces des coups tous plus rudes les uns que les autres, quand ce n'était pas les brûlures de cigarettes, dont j'étais le cendrier vivant.
Jusqu'à la semaine dernière. La blessure de trop, le genre de celle qui vous envoi à l'hôpital. "Accident de travaux" que j'ai prétexté. Mais en sortant des urgences, je ne suis pas retourné dans cette maison diabolique. Je suis parti, j'ai à mon tour disparu. J'ai quitté Manchester pour le bout du monde : la Nouvelle-Zélande. Je compte bien refaire ma vie, je compte bien reprendre mes recherches, parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, notre enfant doit approcher les quatre mois de vie. Parce que je sais que Judicaelle rêvait d'une seule et unique chose : une famille. Ce dont elle avait été privée, ce dont j'ai été maudit. Je veux voir mon fils ou ma fille, qu'importe ce que cela m'en coûtera ! Je veux être heureux, et il n'y a qu'une seule personne capable de m'apporter cela, c'est elle, Judicaelle, et personne d'autre.