Eywa Hawks
"Laying in the silence, waiting for the sirens"
nom ○ Hawks; acquisition dans les suites d'une adoption. C'est c'qui y'a écrit sur son acte de naissance. Mais y'a pas d'racines, pas d'génétique, pas d'point d'ancrage. C'est juste une formalité. prénoms ○ Eywa; loin d'être une divinité, ni l'arbre des âmes, pas même celui de la vie. C'est le lien scientifique entre l'observation et la réflexion. C'est la femme impulsive qui détruit tout raisonnement censé. âge ○ trente et un ans; à la poursuite d'une vie paisible. lieu de naissance ○ Oamaru; Nouvelle-Zélande, à flâner dans les champs. statut civil ○ célibatrice; femme en âge légal d'être mariée, mais qui ne l'est pas et ne l'a jamais été. orientation sexuelle ○ bisexuelle; elle en a été forcée, toujours en quête d'un plaisir. métier/études ○ soigneuse animalière; parce qu'elle aura toujours cette même excuse bidon "mais moi au moins, j'élève des loutres". groupe ○ lost in my mind. avatar choisi ○ Antonia Thomas.
les informations en vrac
la partie anecdotes ○ ici, tu peux te lâcher.. C'est donc là que j'balance mes tirets !
Premier tiret – simple ovocyte qui s’agrippe aux muqueuses utérines, c'est la nidation. C'est pas franchement ce qu'elle espérait, mais c'est ainsi. L'embryon se forme, ses premiers organes apparaissent et le muscle myocardique s'affole. Huit mois plus tard, c'est cet enfant non désiré qui apparaît devant les yeux attristés d'une jeune adolescente âgée que de seize ans. L'acte de naissance est tout de même dactylographié ; le nouveau né est remit aux services sociaux et placé - peu de temps après – entre les mains d'un couple de pêcheurs.
Deuxième tiret – petites guibolles qui s'empressent de courir sur le port des pêcheurs. Pour rejoindre son père, ou bien sa mère, ou simplement part peur de s'en prendre une. Ces parents adoptifs ne sont guère commodes. Ce sont des travailleurs acharnés car la pêche n'est pas une discipline très aisée. Mais rien ne lui fait peur. Courir avec ces petites jambes c'est bien trop amusant surtout quand il est question de fuir les cris de son père. Elle a encore fait une connerie, pour sûr. Haute comme trois pommes, Eywa les met déjà à l'amende. Ricanement enfantin, y a qu'les yeux de sa mère qui la regardent désespérément. L'autorité parentale, elle ne s'y fait pas. Alors âgée de quatre ans, Eywa court, cheveux au vent, avec ce sourire espiègle pour échapper aux bras féroces de son père.
Troisième tiret – Parents pêcheurs, qu'il en soit ainsi. Chance pour Eywa d'aimer toute sorte de poisson, ou autres mollusques. C'aurait été un péché aux yeux d'ses parents adoptifs de ne pas manger la chaire tendre de ces organismes marins. Ouais, c'est un peu particulier le goût de l'iode. Mais Eywa ne sera donc jamais assimilée aux
« Crétins des Alpes ». De l'iode et pas d'carence.
Piscivore : qui se nourrit ordinairement de poissons. En soupe, en sauce, en béchamel, en gratiné, en papillote, y'a d'quoi faire oui. Honte à elle si elle avait refusé ne serait-ce qu'une bouchée. Mais avec le temps, elle troque ces animaux vertébrés aquatiques contre de la malbouffe : chips, soda, hamburgers, fajitas, sucreries, tablette de chocolat, gâteaux...tout c'qui est bien gras, sucré et épicé devient bon. Une chance - encore - pour elle d'être un minimum sportive.
Quatrième tiret – Le judo : « voie de la souplesse ». Art martial qui lui permet simplement d'se défouler. D'apprendre aussi à s'canaliser, un p'tit peu. C'est qu'elle a fort caractère, n'est pas non plus hyperactive, mais parfois un peu trop agressive et arrive toujours – part tous les moyens – à défendre son point de vue. C'est sa mère qui a eut l'idée de l'inscrire à son premier cours de Judo. Discipline qu'elle n'a jamais cessé d'exercer et ce, depuis ses cinq ans. Respect et loyauté sont d'ordre. Les années passent et trépassent..et voilà qu'elle serre à sa taille une ceinture blanche et rouge, dans la catégorie « Rokudan », fière d'obtenir son sixième Dan. Ecartez-vous, merci.
Cinquième tiret – A la différence d'se battre sur un tatami, Eywa a toujours été très..volatile. Y'a qu'les oiseaux qui le sont en fait. Alors elle s'est tout simplement contenté d'errer. A travers les champs qui entouraient leur vieille ferme délabrée. Gamine ou ado, elle possède ses propres moments à elle, des instants de répit. Corps aux mouvements lancinants, elle s'est toujours pavanée - de préférence dans les hautes herbes – pour observer : l'air qui soulève le feuillage bruissant ; de la petite fourmis noire à la vache tacheté en passant par les limaces baveuses, ou bien encore à ramasser les coquelicots. Banale fillette aux cheveux bouclés que ses parents tentent toujours de retrouver quand il est l'heure de manger (du poisson).
Sixième tiret – Solitaire mais pas que. Torture pour elle d'se rendre à l'école, elle ne trouve strictement aucun intérêt à l'apprentissage. Mais là ou y a un intérêt, y a Eywa. Et cet intérêt là, ce sont bien les amis. Elle est un minimum sociable, oui. Et même si les amis ça va, ça vient, y'en a pas beaucoup qui restent. Des soirées pyjamas aux soirées alcoolisées dans les boites de nuit, ça défile, ça s'déhanche. Fêtarde, y a pas à dire. Un trou sans fond, même. Ça boit, ça picole mais ça régurgite pas. Ça tangue, ça s'ramasse, mais ça s'casse pas un os. Ethylisme festif.
Septième tiret – Dehors la fête bat son plein, mais dans la vieille ferme, c'est tout autre chose. Ça gueule, ça s'engueule même mais ça s'frappe pas. Y a des mots blessants, quelques injures – voire même des menaces -, des remises en question, quelque prises de conscience et des prises d'initiatives. Dont une, vouloir faire quelque chose de sa vie. Alors Eywa traîne ses savates dans une faculté où elle apprend la biologie animale. C'est intéressant mais la spécialité marine, ça l'est encore plus. Des années d'études pour enfin – avec tous ces remerciements – décrocher un diplôme. Un boulot même, dans un parc animalier. Elle apprend donc à manier son temps, à organiser ses journées et surtout à gérer son argent. Elle quittera forcément un jour la vieille ferme. Elle s'en fait même la promesse.
Huitième tiret – Elle quitte la ferme mais pas dans les meilleures conditions. Elle déménage même, change de ville. Mais toute seule. Accident de voiture, ses parents adoptifs sont tués sur le coup. Aoutch. Elle ne fixe que ces deux cercueils qui descendent dans le caveau familial.. Assistante sociale sur le coup, Eywa accepte d'être placée dans une autre famille. Pas pour dire nouvelle famille. L'ASS se penche un peu plus sur son dossier et retrouve ses plus « proches parents » : les
Winslow. Ce sont des inconnus à ses yeux. Culpabilisée à l'intérieur d'elle-même, Eywa accepte de les rejoindre et rencontre une cousine. Sans doute la seule.
Cove Winslow. Démission du parc animalier, Eywa n'a plus l'gout à rien. Mais Cove est là et devient alors une sorte de symbole pour elle. Loin d'elle l'idée de lui marcher sur les pieds, Eywa tente de trouver sa place. En fin de compte, elle l'apprécie, espère même lui ressembler. Ça s'confie, ça papote, ça rigole, elles s'entendent bien. Elle a même l'impression d'être sous sa protection. Mais ce n'est qu'une impression..
Neuvième tiret – Y a des voix basses, ça complote. Y a ces regards qui s'posent sur Eywa alors qu'elle n'y comprend rien. Y a Cove avec son air conciliant, y a Tom le solitaire et y a surtout la pression du gouvernement. Les services secrets, c'pas rien en fait. Ça fait peur, un peu trop parfois. Ignorante de là où elle met les pieds, Eywa accepte : sa fonction, la destination et la mission. Occasion pour elle d'se dissoudre dans le rôle d'une taupe. Cove et Eywa sont alors envoyées au Costa Rica dans l'seul but : soutirer des informations. De qui ? De quoi ? Eywa n'en sait rien. C'est Cove qui gère cet aspect là, et Eywa veut juste rendre service à sa cousine. Seules et livrées à elles-même dans c'pays inconnu, Eywa tente au mieux d'remplir sa part du marché. Finalité erronée, retournement d'situation, Eywa se retrouve derrière les barreaux.
Dixième tiret – « Carcel El Roble de Puntarenas » : trois ans d'peine pour bonne conduite et avec l'aide de Cove. Y a pire. Elle s'en sort bien en fait pour c'qui est d'la peine. Mais pas pour c'qu'elle subit à l'intérieur de ce milieu carcéral. Sur ses gardes, elle se méfie, apprend même à marcher en serrant les fesses. Très vite, Eywa se rend compte qu'elle n'a pas d'autres choix que de s'allier avec un clan. Propres à elle sont les histoires qu'elle a vécu et/ou subit dans l'enceinte de cet établissement. Y a pas d'place pour les fillettes, pas d'place pour les pleurnicheuses. Dents serrées, elle compte les jours passés et qui se rallongent. Y'a plus d'histoire de poisson là, ni de coquelicots d'ailleurs. Inconsciemment sa personnalité, ses intentions, ses mots changent. Elle en ressort plus impulsive – qu'elle ne l'était déjà – plus vulgaire et surtout plus vorace. Petit pigeon est devenu vautour.
Onzième tiret – Liberté assurée. Elle quitte la prison, le Costa Rica pour de bon et rejoint sa Nouvelle-Zélande, pour tenter de mener une vie moins pénible. Finis d'faire la taupe, elle reprend sa place au zoo et occupe un studio chez un couple de retraités. Y'a qu'la simplicité qui compte désormais. Eywa ne souhaite plus se retrouver derrière les barreaux.
les indiscrétions sur le joueur
pseudo/prénom ○ Nany, vous avez déjà oublié ?
âge ○ vingt sept ans.
pays/région ○ Rhônes-Alpes.
présence ○ Jour comme de nuit.
comment as-tu connu island bay ○ J'crois qu'j'men souviens plus
scénario/pré-lien/inventé ○ scénario officieux de
@Cove Jäger raison de ton inscription ○ Quel culot d'me demander ça...
dernier mot d'amour ○ je souhaite être parrainé(e) ○ Non mais j'veux bien le devenir !
- Code:
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<pris>○ antonia thomas</pris> eywa hawks