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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 All that you are is all that I’ll ever need (Trailey)

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MessageSujet: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptyMer 5 Mai - 11:47


All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) D054cbfe7d4b022b2fcbafe634deb6b75a054c3f

Pour une fois, Bailey est soulagée que ses enfants ne soient pas là. Même s’ils lui manquent toujours quand ils sont chez leur père, elle est contente qu’ils ne puissent pas voir l’état dans lequel elle se trouve actuellement. Parce que clairement, elle a connu mieux. En quelques heures à peine, Bailey est passée par un panel d’émotions différentes : l’incrédulité, la fureur, la tristesse... D’ailleurs, elle oscille encore entre les trois en l’espace de quelques instants. Après avoir déposé ses enfants dans l’appartement que James loue, après que ce dernier lui a lâché sa bombe en même temps que remis l’enveloppe qu’elle attendait depuis des mois, la trentenaire est allée courir. Oui, courir. Quiconque la connaissant un minimum y aurait vu un signal d’alarme : Bailey n’est pas très fan de jogging. Elle aime nager, oui. Et elle a repris le sport avec son coach préféré, le seul et l’unique, même si elle manque encore un peu de consistance. Mais la course, non, ce n’est pas franchement son truc. D’ailleurs, elle se doute que si ses sœurs ou Alice étaient passées devant elle en plein jogging, elles se seraient aussitôt arrêtées pour savoir ce qui ne va pas. Et ç’aurait été une excellente question, se dit-elle en fulminant littéralement. Elle bout encore de rage, même si le jogging l’a déjà aidée à décompresser un peu. Elle en avait besoin, de se défouler. Et maintenant, elle ressent le besoin de se réconforter avec du sucre. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait sans la moindre once de culpabilité, elle qui d’habitude est du genre à faire attention à la qualité des aliments qu’elle met dans son corps. Mais ce soir, c’est différent. Ce soir, elle s’en fiche complètement. Emmitouflée dans un plaid qu’elle a ressorti au début de l’automne, plantée devant un sketch humoristique censé lui changer les idées, Bailey se délecte d’un gros pot de glace à la vanille avec un coulis de caramel et des pépites de chocolat - un régal papillaire. Elle estime l’avoir largement mérité.

Mais surtout, la mère de famille ne se sent pas la force de rester seule, ce soir. Sinon, elle risque de ruminer ses plus sombres pensées, voire des actes de vengeance qui ont l’air réjouissants en théorie mais qui en réalité sont surtout puérils et inutiles. Ça l’embête de ne pas être de bonne compagnie ce soir, mais elle a besoin de lui. Trey. Depuis cinq mois qu’ils sont officiellement en couple, elle voit la vie en rose. C’est comme si tout ce qu’elle avait toujours attendu se réalisait, la concrétisation d’un rêve enfoui depuis des années. Et ce qu’ils construisent ensemble, que ce soit à deux ou à cinq, lui apporte un bonheur profond. Elle regrette un peu qu’il la voit dans cet état - les ongles rongés, les yeux rougis, l’humeur de la même couleur que ses cheveux vis-à-vis de son futur ex-mari -, mais elle sait qu’il la trouverait bien bête de penser ainsi. Elle sait qu’il veut être là pour elle ; en plus, ils ont quelque chose à fêter malgré tout. Alors elle lui a envoyé un message pour confirmer leur rendez-vous. Kayla et Ethan chez James, Arun avec Maxyne et Liam, ils avaient de toute façon prévu de se retrouver en amoureux. Seulement, pour le blond, ce sera peut-être moins agréable que prévu. Elle a l’impression qu’il a déjà senti que quelque chose n’allait pas. Quoi qu’il en soit, quand elle l’entend franchir la porte d’entrée (il a une clé et elle lui a dit d’entrer sans l’attendre à la porte), elle est toujours dans la même position sur le sofa. Elle lève les yeux vers lui - très grand, viril à souhait et super beau, son cœur chavire - et, esquissant un sourire un peu pâle, ouvre les bras pour qu’il vienne lui faire un câlin. Parce qu’elle se sent toujours mieux quand elle se blottit contre lui. Parce que la chaleur de ses bras puissants la réconforte immanquablement. « Je suis tellement contente que tu sois là. » Elle enfouit la tête contre son torse. « Je suis désolée, je dois être affreuse à voir. J’aurais même pas pu me maquiller pour toi, sinon j’aurais vite ressemblé à un panda. » Piteusement, elle tente tout de même d’arranger ses cheveux, comme si ça changeait quoi que ce soit au résultat final. « Si tu te demandes pourquoi je me suis défoulée sur ce pot de glace, ne t’en fais pas, j’ai couru quasiment une heure avant alors j’ai le droit » souffle-t-elle sur le ton de la plaisanterie. En fait, c’est la réalité et ça va sûrement lui mettre la puce à l’oreille, mais elle fait de l’humour parce qu’elle sait bien que Trey s’en fiche bien de ce qu’elle peut manger ou pas. S’il se soucie de quelque chose, c’est de sa santé, mais pas du nombre de calories qu’elle ingurgite chaque jour. Il n’est pas du genre à l’embêter, mais plutôt à la rassurer. Il n’y a pas à dire, les raisons d’aimer Trey Oakley sont bien nombreuses et, à vrai dire, pour sa plus grande joie, la rousse continue d’en découvrir. « Merci d’être là... Je sais pas ce que je ferais sans toi. »
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptySam 22 Mai - 2:48


all that you are is all that i'll ever need
@bailey hastings

Le téléphone sonne, alarme d'un message reçu. Mains que tu essuis rapidement pour éviter qu'elle ne soit trempée, corps toujours sous le jet d'eau chaude, tu regarde la boîte noire, mirettes cérulées qui zieutent en même temps l'heure en haut de l'écran. Tu n'étais pas en retard, et la rousse confirmait que vous vous retrouveriez bien ce soir. Parfait ! Réponse rapide que tu lui renvois pour confirmer que c'était toujours bon de ton côté aussi, tu termine de te laver avant de sortir définitivement du bac, serviette autours de la taille pour retrouver les vêtements préparés juste avant. Petite silhouette que tu avais hâte de retrouver ce soir, habitués à vous octroyer quelques soirées rien qu'à vous, sans les enfants, lorsque c'était possible. Tu t'étais arrangé avec Liam et Maxyne pour qu'ils prennent Arun pour la nuit, et les enfants de la rousse étaient avec leur père. Bonne soirée à deux en prévision, tu ne savais pas encore ce que t'avait réservé la jeune maman mais tu savais que ce serait parfait; sportif qui n'avait qu'à être avec elle pour se sentir bien. Routine qui s'était installée entre vous et qui pourtant t'allait comme un gant, tu ne t'ennuyais jamais entre elle et les enfants, petite famille recomposée qui s'était faite une place dans ton cœur sans crier gare. Vous aviez quand même convenus avec la jeune femme de ne pas aller trop vite : autant votre relation particulière était naturellement parfaite, coup du destin qui avait frappé à vos portes pour que vous le suiviez; autant l'adaptation des enfants pouvait s'avérer compliquée. Même s'ils s'appréciaient lorsqu'ils se voyaient, ce n'était pas pareil que de se voir tous les jours et vivre ensemble. De ton côté, Arun devait s'habituer à l'absence de sa mère qu'il demandait de plus en plus, quand Kayla et Ethan devaient s'habituer à la séparation de leur parents et à vivre entre deux maisons. Si tu étais pressé de revoir la rousse, tu avais aussi besoin de ton espace, comme elle du sien. Même si vous aviez ratés plusieurs années de vos vies respectives, le temps ne volait pas et vous en aviez encore plein devant vous.

N'ayant toujours pas d'autre moyen de locomotion que tes pieds, tu avais prit en compte le temps que tu mettrais à arriver chez elle, content de ne pas être en retard. Tu sors la clé que tu avais, de la même manière qu'elle avait un double de la tienne : plus pratique quand vous vous retrouviez, mais aussi lorsque vous passiez plusieurs jours ensemble sans avoir à dépendre de la présence de l'autre. Véritables habitudes d'un vieux couple, les soirées télé étaient fréquentes, mais toi, t'adorais ça. Grand fan de fêtes dans ta jeunesse, les voyages t'avaient véritablement permis d'apprécier ton chez-toi et tes proches, soirées auxquelles tu n'assistais plus qu'exceptionnellement, pour un évènement particulier. En entrant dans la maison de la jeune maman, tu ne t'attendait pas à le retrouver enroulée dans un plaid sur le canapé. Sourcils froncés en posant tes affaires avant d'aller la retrouver, bras croisés sur le torse, interrogation palpable qui se lisait sur son visage. Rictus amusé tout de même en la voyant ouvrir les bras, elle retrouvait un visage d'enfant lorsqu'elle agissait comme ça. Assis près d'elle pour la serrer dans tes bras avant de l'embrasser, baiser de bonsoir. « C'est quoi cette bouille de bébé ? » Gros yeux exagérés que tu lui adresse quand elle te parle du pot de glace dévoré, l'esprit n'en finit pas pour autant de réfléchir, questions évidentes qui trottaient dans ta cervelle. Pour que Bailey se mette à la course, c'est que quelques chose n'allait définitivement pas; la jeune femme t'avait toujours explicitement demandé de ne pas inclure la course dans vos programmes sportifs. Pot que tu lui enlève sérieusement des mains pour le poser sur la table basse, les sourcils froncés, tu insistes. « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? La journée était mauvaise à ce point, on dirait que t'as écrasé un furet sur la route. T'as appris une mauvaise nouvelle ? » Espérant que ce n'était pas si grave que ça, tu ne pouvais quand même pas t'empêcher de penser au pire : et s'il y avait eu un accident dans la famille de Bailey ? Non, elle n'aurait pas attendu que tu arrives, elle t'aurait appelé. Qu'elle s'emmitoufle dans un plaid en grignotant te rappelait l'époque du lycée, quand elle avait passé une mauvaise journée à cause des pestes de sa classe, époque lointaine qui te revenait pourtant bien clairement en mémoire. « Tu veux en parler ? Tu sais que mes oreilles sont toujours attentives. »
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptySam 22 Mai - 11:45


Bien entendu, en la retrouvant dans cet état, Trey se pose des questions. Sourcils froncés, bras croisés, il a l’air interrogateur. Et Bailey a bien l’intention de satisfaire sa curiosité naturelle - et de le rassurer -, mais pour l’instant, elle a surtout besoin d’un câlin. C’est ce qu’il fait, sans la laisser patienter plus longtemps. Elle lui rend son baiser, avant de se blottir dans ses bras. C’est tellement réconfortant, comme si elle était en sécurité, tout contre lui. La sensation est bien difficile à expliquer, même si toutes les femmes amoureuses la connaissent probablement. Et effectivement, comme il le dit, elle doit ressembler à une petite fille en quête de consolation. Elle laisse échapper un rire lorsqu’il la taquine en faisant les gros yeux. Et ça fait du bien de rigoler un peu. « Il faut bien qu’il y ait une personne avec qui je puisse agir comme ça, non ? » Parce que d’aussi loin qu’elle se souvienne, Bailey a toujours été relativement mature et responsable. C’était déjà le cas avec ses soeurs, même si elle n’est pas l’aînée, et avec lui aussi, du temps de leur jeunesse. Ça s’est assurément accentué parce qu’elle travaille avec des adolescents et surtout, avec son rôle de maman. Elle a l’habitude de s’occuper des autres et forcément, quand quelqu’un le fait pour elle, ça lui fait un bien fou. Trey, lui, tient ce rôle à merveille. La mère de famille ne peut néanmoins pas s’empêcher d’émettre un étrange son lorsqu’il lui retire son pot de glace des mains, pour le poser sur la table basse. « Mon précieux… » plaisante-t-elle. Mais elle a compris que c’est pour qu’ils puissent mieux discuter. Et bien entendu, elle n’a pas l’intention de lui cacher quoi que ce soit. Non seulement c’est important qu’elle lui en parle, mais en plus elle a vraiment envie de le faire. Ça ne pourra lui faire que du bien au final, de se confier, elle en est certaine. « Tes oreilles sont les plus attentives au monde » assure-t-elle avec un léger sourire.

Pour pouvoir lui parler correctement, Bailey se redresse un peu. Et elle glisse une main dans la sienne par la même occasion. « Les furets de la ville vont bien… Aucun animal n’a eu à souffrir à cause de moi, c’est promis » sourit-elle à nouveau. Puis elle prend son courage à deux mains pour tout lui raconter. « Tu te souviens, la dernière fois, je t’avais dit que ma cousine Alice l’avait vu en compagnie d’une blonde… James. » La rousse a donc cru qu’il refaisait aussi sa vie, mais la réalité est un peu différente. « Je me disais tant mieux, ça veut dire qu’il va vouloir avancer aussi. » Et ce n’est pas faux, seulement ce n’est pas tout. « Figure-toi qu’en fait… Ça fait longtemps qu’ils sont ensemble. Qu’ils se voient, peu importe le terme. » En réalité, c’est un tout autre terme qui lui vient à l’esprit, bien moins élégant. Mais elle a finalement réussi à se calmer. Si elle s’emporte à nouveau, son langage sera assurément plus fleuri. Ce n’est pas le cas pour l’instant, pourvu que ça dure. « C’est sa secrétaire… Un gros cliché, hein ? » En d’autres circonstances, ça l’aurait peut-être fait sourire. Mais forcément, ce qu’elle a appris lui a mis les nerfs à vif et, surtout, a brisé quelque chose en elle, une certitude qu’elle avait et qui est désormais détruite. « Et figure-toi que leur histoire… Ou quelle que soit le nom qu’on puisse lui donner… A commencé alors que j’étais enceinte d’Ethan. » Plusieurs heures après, Bailey a toujours du mal à y croire. Elle secoue la tête, encore incrédule. « Ethan avait un peu plus de deux ans quand on s’est séparés… Tu te rends compte ?! » Comment a-t-elle pu être aussi aveugle ? « Je sais que j’ai mes torts… Et la grossesse a été difficile, pas comme pour Kayla. J’étais tout le temps malade le premier trimestre et même ensuite, j’ai été alitée à plusieurs reprises. Je devais aussi prendre soin de ma fille, alors peut-être que oui, je l'ai un peu délaissé. Mais j’étais enceinte, bon sang ! » Sa voix se brise. Elle est très heureuse avec Trey aujourd’hui, mais le fait d’apprendre que son mari l’a trompée pendant presque trois ans entame quelque chose à l’intérieur d’elle, une dose de confiance en elle-même notamment, cassant définitivement les illusions qu’il lui restait quant aux dernières années de son mariage.
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptyLun 31 Mai - 21:52


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L'attitude enfantine de Bailey te faisait sourire autant qu'elle t'inquiétait. La jeune femme avait toujours été celle qui prenait soin des autres, très mature et maternelle déjà lorsque vous étiez plus jeune; c'est Bailey qui prenait soin de toi, toujours, et toi qui profitait de te retrouver couvé par ses bras aimants. Sans jamais comprendre la véritable nature de tes sentiments, ça ne t'empêchait pas de t'en languir dès qu'elle est partie en Amérique et auparavant, de tout faire pour rester à jamais l'enfant dont elle prendrait soin. Parce que Bailey était comme ça, à toujours prendre soin des autres jusqu'à s'oublier elle-même. En vieillissant, t'avais finis par le comprendre et vouloir qu'elle prenne du temps pour elle, aussi. Alors ce soir, les rôles s'inversaient. S'il fallait que tu prennes soin d'elle, tu le ferais sans aucun soucis; elle le méritait. Redevenir une enfant ne lui ferait pas de mal, et si ce comportement ne cachait pas une réalité plus grave, tu pourrais presque trouver ça mignon. Souriant simplement à sa remarque, tu lui retire le pot de glace, sourcil arqué en voyant sa mine dépitée. Tu lui aurais bien laissé, mais elle aurait continué de se jeter dessus en t'expliquant ce qui n'allait pas, noyant les phonèmes dans le sucre et la crème. Légèreté d'avant bombe, l'atmosphère pesant sur les épaules de la belle rousse semblait s'être allégée depuis ton arrivée, mots voués à la faire sourire qui avaient sûrement fait leur effet. Mais tu voyais bien que ça ne pouvait pas durer, et que ce qui l'accablait ainsi depuis sûrement plusieurs heures, vu l'état presque vide du pot de glace, n'allait pas tarder à t'être révélé. Comme promis, tu laissais tes tympans traîner, prêts à entendre les maux que la jeune femme avait besoin d'exprimer. Légère moue rassurée en apprenant que les furets allaient bien, l'oeil malgré tout grave à attendre que la jeune maman commence à expliquer ce qui la tracassait, tu enfouis ta main dans la sienne; contact des dermes que tu voulais rassurant, réconfortant pour la belle qui n'était pas dans son assiette. Tes sourcils se froncent automatiquement dès qu'elle évoque son ex-mari, n'ayant pas imaginé que son abattement puisse venir de lui. Silhouette figée dans le canapé, t'écoutes les phonèmes qui sortent d'entre ses lippes, avide d'en savoir plus, mais surtout en devinant presque ce qu'elle allait t'annoncer. Parce que c'était presque couru d'avance vu l'introduction qu'elle te faisait, et surtout, c'est presque comme si ça ne t'étonnait pas; natif bourré de stéréotypes sur les ricains, l'ancien compagnon de la rousse ne volait déjà pas très haut dans ton estime. Mauvais lot qu'elle avait tiré il y a presque quinze ans, l'homme aurait pu la rendre heureuse mais avait préféré aller voir ailleurs. La figure grave, t'écoutais la jeune femme, dextre serrant toujours le sien; envie d'la lâcher qui n't'avait jamais traversé l'esprit, enchaîné à son cœur depuis le premier jour. Liens qu'avaient beau s'être élargis, distance évidente entre les enveloppes pour finir par se retrouver. Ça aurait pu se passer dans cinq ans, ou cinq auparavant, ça n'aurait rien changé à ce que tu ressentais pour elle et à ce sentiment qui vous unissait. Attache de plus de la moitié de vos vies, Bailey faisait partie de toi; douleur que tu ressentais avec elle, sentiment de trahison que tu pouvais partager et que t'aimerais prendre tout entier pour qu'il ne lui reste que la sérénité de ses derniers mois. Tu ressens l'affliction de la jeune maman jusqu'au contact de vos carnes, main que tu serres un peu plus, silencieux en attendant qu'elle termine. Mirettes ne cherchant pas à fuir l'émeraude de ses iris, t'entends sa voix se briser, étouffement évident d'une femme lésée. « T'y es pour rien B. Ne commences pas à remettre une part des fautes sur toi alors que t'as juste vécu ta vie de maman, avec ses hauts et ses bas. C'est lui le coupable dans l'histoire, et il est seul là-dedans. » Ombre de ta rose fébrile que tu attires contre toi pour la serrer dans tes bras. « Je ne sais pas quoi te dire ma puce.» Mots qui se bousculeraient presque pour exploser, mais c'était pas à toi de fulminer; toi, t'étais là pour Bailey, la soutenir. Loin de mal prendre l'idée qu'elle te parle de lui, parce que c'était le père de ses enfants, celui qui avait partagé une partie de sa vie, l'avait rendue heureuse, aussi, un temps. Parce qu'elle ne pourrait jamais l'effacer, et que tu le savais; tu lui demandais pas ça. Tu pourrais pas effacer Sixtine, toi non plus. Une part infime de ton être était encore au Japon, à la chercher inlassablement, espérant réunir cette famille que tu avais commencé à créer avec elle. Tu pouvais pas en vouloir à Bailey d'être submergée par le mal-être de cette nouvelle. « Il a juste raté la chance de sa vie, et je sais qu'un jour il regrettera de t'avoir laissé filé comme un con.» Esquisse discrète qu'l'inconscient laisse se dessiner sur les lippes, la silhouette de la rousse contre toi. « Le cliché de la secrétaire, il l'aura jusqu'au bout, tu sais. Un jour il se lassera d'elle, ou alors ce sera l'inverse, et il comprendra qu'il a fait une erreur en détruisant sa famille. »
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptyMar 1 Juin - 12:16


Tandis qu’elle épanche son coeur auprès de celui à qui elle l’a confié, Bailey sent la main de Trey se resserrer dans la sienne. Elle sait qu’il l’écoute attentivement, elle sait qu’il partage sa peine, elle sait qu’il voudrait tout faire pour panser ses blessures. Alors quand il lui souffle qu’il ne sait pas très bien quoi lui dire, la mère de famille hoche plusieurs fois la tête en signe de dénégation. Il ne sait peut-être pas, mais il en fait déjà beaucoup. « Peut-être qu’il n’y a rien à dire. » La voix de Bailey s’est changée en un murmure, preuve supplémentaire que la trahison de l’homme qu’elle a épousé l’atteint profondément. Pourtant, elle voudrait que ce ne soit pas le cas. Elle voudrait que ça lui passe au-dessus de la tête, ne serait-ce que parce qu’ils sont séparés, parce qu’elle en aime un autre. Mais comment rester insensible au fait que les trois dernières années passées auprès de son mari se retrouvent entachées par le mensonge et l’infidélité à répétition ? Elle ne pense pas que ce soit possible. Et dans les bras de Trey, la rousse n’essaye même pas vraiment de lutter. Mais quand il lui dit qu’elle n’y est pour rien, elle ne peut s’empêcher de douter. « Tu en es sûr ? » demande-t-elle, hésitante. « Après tout… Je sais bien que dans un divorce, personne n’est tout noir ou tout blanc. Les deux personnes ont leur part de responsabilité, même si souvent elles ne sont pas… Euh, égales, on va dire. Et je suis consciente que je ne m’occupais pas beaucoup de lui quand j’attendais Ethan. Mais sur le moment, je m’en rendais pas compte, j’étais trop prise entre Kayla et ma grossesse difficile. » Pour le coup, Bailey ne cherche même pas à se justifier. Elle exprime simplement ce qu’elle a sur le coeur, dans l’espoir que ça l’allège un peu.

« Enfin… Au moins, je comprends mieux comment la distance s’est installée, pourquoi ce n’était plus du tout comme avant. Il s’est senti délaissé, et il a cherché ailleurs l’attention que j’avais du mal à lui donner à ce moment-là. Ça ne pouvait plus aller très bien ensuite. » C’est peut-être plus complexe que ça en réalité, mais la trentenaire n’en est même pas certaine. Et le fait de mieux comprendre certaines choses l’aide à mieux en accepter d’autres. Mais c’est sans compter le reste. « C’est comme si on me balançait en pleine figure que… Pendant tout ce temps, je n’ai pas été à la hauteur. Comme si je ne suffisais pas. » Elle sait que c’est bête de dire ça, de penser ça même. Mais c’est ce qu’elle ressent. Et elle n’y peut rien, pour l’instant du moins. Au moins, les mots prononcés par Trey la réconfortent. Elle sait qu’il pense chacun de ceux qu’il dit. Et elle esquisse un sourire, tandis qu’elle enfouit la tête contre le torse musclé de son amoureux. Elle ne dit rien, mais elle lui montre qu’elle apprécie quand elle se blottit un peu plus contre lui. S’il n’avait pas été là pour la consoler, qui aurait pu le faire aussi bien que lui ? « Merci… » Il mérite beaucoup plus que ce simple mot, malgré sa signification. Parce qu’il est patient, parce qu’il est attentif, même si la situation n’est pas très plaisante. Tentant de se ressaisir, Bailey essuie ses larmes de la main. « Je… Je suis désolée. Je suis là, à te parler de James, alors que toi et moi, on est ensemble. » Elle essaye de se mettre à sa place, même si elle a mal au coeur - ce n’est pas une raison. « Je suis vraiment heureuse avec toi, tu sais. Même avant qu’on se sépare, c’était déjà terminé entre James et moi, en quelque sorte… La preuve. Et toi et moi, c’est… Magique. » Elle ne veut pas qu’il en doute, jamais. C’est vrai qu’elle ressent le besoin de parler de son mariage, parce que ce qu’elle a appris est énorme, dévastateur. Mais ça ne veut rien dire de plus, ça ne signifie pas grand-chose concrètement. « C’est juste que même si j’aimerais beaucoup, j’arrive pas à rester insensible au fait qu’il couchait avec une autre femme dans mon dos pendant si longtemps. » Et même si elle a quelqu’un d’autre dans sa vie - une personne absolument formidable -, c’est sûrement une réaction normale, du moins c’est ce qu’elle espère. « Mais au moins, il y a une bonne nouvelle. » D’un geste de la main, la rousse désigne l’enveloppe posée sur la table basse, non loin du pot de crème glacée presque vide. « Cette fois, il pouvait pas se dérober. Il a signé les papiers du divorce. Au milieu de tout ça, c’est un vrai soulagement. » Parce que même s’ils sont ensemble depuis plusieurs mois déjà, Bailey a envie d’être officiellement et administrativement libre. Parce qu’à ses yeux, ce n’est pas tout à fait pareil.
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptyLun 14 Juin - 19:01


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T'aurais aimé être capable de lui en dire plus, mais même avec toute la volonté du monde, t'étais pas forcément le meilleur pour trouver les mots qui répareraient le cœur brisé de la jolie rousse; trahison d'un homme qu'elle avait aimé et qui l'atteignait jusqu'au plus profond de son âme. Elle méritait pas de se faire écraser le battant Bailey, et encore moins par celui qui l'avait comblé pendant de longues années, avant que tout ne déchante. Parce que Bailey, elle avait été heureuse avec lui, non ? C'est ce que tu t'es toujours dis, c'est ce qu'on te disait aussi. Parce que même si t'avais jamais apprécié ce James, tu pouvais pas jouer la mauvaise langue et refuser tout le bien qu'il avait pu faire à Bailey, jeune femme rayonnante qui s'est mise à briller d'un éclat encore plus grand à partir du moment où elle l'a rencontré, qu'elle te parlait de lui, qu'elle te l'a présenté, même. Tu savais bien qu'ils s'étaient vraiment aimés, jusqu'à ce point de non retour qui les a séparé, force malheureuse qui s'est mise entre eux, les a éloigné, et leur a fait prendre des chemins différents. Et c'était d'autant plus malheureux que la dernière grossesse de Bailey en avait été l'élément déclencheur. Ça peut-être finit par arriver dans tous les cas. Les esprits se seraient éloignés, vision différente de cet avenir qu'ils étaient censés partager pour le meilleur et pour le pire; mais quand le meilleur est derrière soit et qu'il ne reste que le pire, alors pourquoi se forcer à rester debout et tenir l'autre, alors que lui s'épanche ailleurs ? Tu savais que Bailey avait essayé jusqu'au bout de jouer ce rôle pilier; pour elle, James mais les enfants aussi. La jeune maman à la crinière de feu donnerait tout pour sa famille, et elle ne se serait jamais séparée du père de ses enfants si elle n'avait pas déjà tout essayé avant pour sauver leur couple. Sourire discret que tu lui adresse quand elle t'interroge, pupilles empreintes de la tendresse qui ne s'était jamais effacé dès que tu posais ton regard sur elle. « T'étais enceinte Bailey. Tu portais son fils, c'était à lui de prendre soin de toi, d'accepter qu'en plus d'être une femme, t'étais une mère et une future mère. A partir du moment où vous avez eu Kayla, votre relation à changé, c'est évident. Il a juste mis des années à se rendre compte qu'il ne pouvait plus être l'unique centre de ton attention. Et ça l'a touché dans son égo. » Tu hausses légèrement les épaules, interdit. On n'est jamais sûr de connaître une personne tant qu'on ne l'a pas vue dans toutes les personnalités de sa vie. On n'est jamais sûr de pouvoir s'entendre avec non plus. En tout cas, c'est ce dont tu étais intimement convaincu. Pour aimer, il faut aimer chaque partie d'un être; passé, présent, et même imaginer le futur, quel qu'il soit. Se passionner de chaque instant, les meilleurs comme les pires. En accepter l'enfance, retenir la puberté et en adorer la maturité. T'en voulais pas à la jeune maman de se confier sur cette partie de sa vie. Parce que James faisait partie de sa vie et que tu ne pouvais pas le rejeter, même si entre vous c'était très sérieux. Tu ne pouvais pas lui en vouloir d'être touchée par l'acte de l'homme qui avait partagé presque un quart de sa vie et qui lui avait offert deux enfants merveilleux. Il faisait parti d'elle, et elle accusait encore le coup. Apprendre ça n'avait pas dû être facile, tu t'en doutais bien. Mais elle n'avait pas le droit de s'auto-flageller comme elle le faisait; loin d'être celle qui avait enterré leur relation, c'est presque comme si elle rejetait l'entière faute sur ses petites épaules. « Dis pas ça B. S'il t'a épousé, s'il a décidé de fonder une famille avec toi, il était censé accepter tout ce qui irait avec. Même les pires moments. Il ne l'a pas fait, pas du tout. Il t'a abandonnée, toi et les enfants, et maintenant il t'en veux de recommencer à vivre pour toi. » Tu fais référence à cette dispute qu'elle avait eu avec lui à ton sujet, alors que le voisinage l'avait vue quitter ta maison et qu'il l'avait apprit; peu importait la manière. Une certaine colère se met à imprégner ta peau, contenue par l'esprit calme qui devait avant tout prendre soin de la jolie rousse que tu tenais dans tes bras. Il avait le culot de la tromper depuis plusieurs années, mais refusait qu'elle refasse sa vie ? La logique de cet homme t'échappait. « T'es à la hauteur, largement. Tu portais votre famille à bout de bras alors que lui... C'est lui qu'est loin d'être à la hauteur. » Et elle était d'autant plus à la hauteur que cette histoire la touchait profondément alors que leur histoire était censée être terminée, et ça traduisait l'immensité de l'amour que Bailey avait essayé de partager avec James. Les sentiments qui lui restaient, ceux qui ne seront jamais évincés, avaient quand même été piétinés par l'annonce trop brutale pour la douce fleur. Pourtant tu savais qu'elle les ramasserait et les panserait, les garderaient toujours enfouis en elle, même après ce qu'il lui avait fait. Elle était là, la bonté de Bailey.

Tu arques un sourcil alors qu'elle s'excuse; tu comprenais pourquoi, et en même temps, ça t'amusait. Parce qu'elle n'avait pas à s'excuser pour la sensibilité qui l'habitait et qui faisait d'elle ce qu'elle était, ce pourquoi t'étais tombé éperdument amoureux d'elle il y a des années, et pourquoi cet amour ne faisait que s'amplifier maintenant que vous le viviez au grand jour. Tu l'écoute t'expliquer les raisons, risette discrète qui se dessine sur tes lippes quand elle qualifie votre relation de "magique". Moue compréhensive sur le visage, tu hoches la tête, pensif, avant de te redresser. « Tu voudrais que je t'en veuille de me parler du père de tes enfants ? B., voyons ! Je ne suis plus ce gamin jaloux et immature que tu devais contenir. C'est ta famille, c'est normal que ça te touche. » Tu inclines la tête pour lui sourire. « Et moi, c'est normal que je sois là pour t'écouter et t'empêcher de finir tous les pots de glace de son congélateur. Je ne pourrais jamais t'en vouloir de me parler de lui, surtout si tu en a besoin pour évacuer. » Iris cérulées plongées dans l'émeraude de ses yeux, tu insistes du regard, espérant qu'elle comprenne que tu ne lui en voulais vraiment pas. T'étais même rassuré qu'elle réagisse comme ça, car pour toi, ça prouvait la sincérité de ses sentiments; Bailey se donne toujours à cent pourcents et ça depuis toujours, et c'était une bonne chose pour votre relation qui démarrait tout juste. Ton regard suis son doigt qui désigne une enveloppe posée sur la table avant de t'expliquer ce qu'elle contenait. « C'est une super chose oui ! Tu vas enfin être libérée de ce poids. » Elle t'avait souvent évoqué à quel point c'était lourd pour elle que les papiers ne soient toujours pas signés, et même si tu ne pouvais pas comprendre ce qu'elle ressentait exactement, tu pouvais parfaitement l'imaginer. Tu souris, dépose ensuite un baiser sur le front de ta belle avant de te lever pour l'abandonner quelques instants. « Tu sais quoi ? On va plutôt se réjouir, d'accord ? Je te sers un verre de vin rouge ? »
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptyMar 15 Juin - 10:54


Bien entendu, les paroles de Trey sont rassurantes. Mieux encore, elles lui mettent du baume au coeur, véritable réconfort lorsque son coeur et son esprit sont sens dessus-dessous. Bailey se doute qu’il n’est pas tout à fait objectif : après tout, il est amoureux d’elle et il n’a jamais vraiment aimé James. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il n’a pas raison. Et même si elle ne sait plus très bien quoi croire, même si une brèche s’est ouverte dans son palpitant, la rousse se sent apaisée. Parce que c’est l’effet que Trey a sur elle, sans même avoir besoin de parler, sans même s’en rendre compte peut-être. Et elle se laisse aller contre lui. Elle a besoin de sa présence, besoin de sa chaleur, besoin de ses bras. Elle a besoin d’être auprès de lui, parce que c’est là qu’elle se sent en sécurité, pas seulement parce qu’il est costaud et puissant, mais aussi et surtout parce qu’il a un coeur en or. Les mots qu’ils prononcent réchauffent son coeur meurtri, parce qu’elle a terriblement besoin d’être rassurée. Elle se remet en question, Bailey, probablement comme toute personne doit - ou devrait - le faire dans le cas d’un divorce. Mais le fait d’être ainsi rassurée par l’homme qu’elle aime, l’homme qui partage sa vie depuis quelques mois, l’homme qui accepte de continuer à supporter ses défauts, a quelque chose de bien particulier. C’est comme si elle n’avait besoin de rien d’autre. Et puis il est compréhensif, balayant d’un geste ses excuses. Il n’en demande pas trop d’elle. Mais il lui apporte beaucoup, beaucoup. Et à son tour, elle ressent le besoin de lui dire quelque chose de sincère, de profondément vrai. « Merci… Vraiment, j’avais besoin d’entendre tout ça. T’es vraiment un mec en or, tu sais. Je sais pas ce que j’ai fait pour avoir la chance que tu sois là avec moi. En plus… J’ai jamais eu le souvenir d’un gamin jaloux et immature, tu sais » ajoute-t-elle, une touche de malice dans la voix.

Parce que oui, ce léger changement de ton indique qu’il n’y a pas que du négatif. Elle est triste, c’est sûr, de se rendre compte que James a eu une liaison pendant longtemps alors qu’ils étaient encore ensemble. Elle est triste, parce que ça gâche une foule de souvenirs, parce que ça la fait douter d’elle-même. Mais il y a un point positif et il est de taille. Elle ne tarde donc pas trop à le signaler à Trey et, bien sûr, il comprend immédiatement de quoi il s’agit. Il est d’accord avec elle et, aussitôt, il propose de fêter ça. Un sourire, un peu moins pâle, éclaire le visage de Bailey. « Qui suis-je pour dire non à un verre de vin rouge ? » Elle le laisse s’éloigner pour les servir et, pendant ce temps, elle tente de se ressaisir un peu. Le coup est franchement dur, mais au moins elle pourra tirer un trait sur le passé et avancer de son côté - et James du sien. Et ils feront de leur mieux pour prendre soin de leurs enfants et les rendre aussi heureux que possible, c’est bien évidemment l’essentiel, le principal. Il y a d’autres défis, c’est clair, mais Bailey est rassurée à l’idée de les relever avec Trey. Ce dernier revient avec un plateau et elle prend le verre qu’il lui tend. « Merci. T’es très sexy en serveur, je t’aurais embauché direct. » Elle tente de plaisanter, parce qu’elle ne veut pas passer sa soirée à broyer du noir. En fait, ça lui a fait du bien de parler, d’évacuer. Ça lui a fait du bien aussi de dire à haute voix que les choses se concrétisent, avec les papiers du divorce. Maintenant, ne serait-ce que pour le remercier pour son soutien indéfectible, elle voudrait que le reste de la soirée se passe mieux, que l’ambiance soit moins déprimante. « Par contre, tu es vraiment obligé de me priver de crème glacée ? » fait-elle mine de râler, avant de lever son verre pour trinquer. « A nos enfants, à nous et à l’avenir ! » Simple, bref, concis - mais ça lui paraît tout à fait approprié. Tandis qu’elle boit une gorgée qui la réchauffe, la rousse attrape la main libre de son coach sportif préféré. « Qu’est-ce que tu voudrais faire pour qu’on se change les idées ? »
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptyJeu 17 Juin - 13:32


all that you are is all that i'll ever need
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C'est Bailey qui avait toujours eu les mots juste, Bailey qui avait toujours su comment calmer les tensions, apaiser l'esprit du môme au sang un peu trop chaud de l'époque. T'avais bien changé; t'étais devenu papa. Mais ces changements s'étaient opérés avant, peut-être quand t'as vu que B. ne serait pas toujours là pour te rattraper, qu'elle avait quelqu'un d'autre dans sa vie, et que tu devais te débrouiller sans elle. Ça te soulageait d'entendre que tes mots lui faisaient du bien; ton esprit hésitait mais tes lèvres agissaient et avaient laissé sortir tout ce que tu pensais, et c'était loin d'être en vain. Tu ne comprenais même pas pourquoi elle s'excusait ou te remerciait, parce que pour toi c'était évident, qu'elle puisse parler de lui ou que tu sois là pour elle quand même, pour elle. T'avais pas littéralement signé, mais c'est un peu ce que, ce que vous viviez, entraînait : un mot d'ordre, un gribouillis symbolique au coin d'une feuille chimérique, une promesse d'honneur, un engagement d'amour. Toi ça t'allait de devoir la prendre dans tes bras quand elle n'allait pas bien, de lui retirer une pot de glace trop entamé des doigts et de lui souffler les mots qu'elle avait besoin d'entendre. Toute l'affection que t'as toujours eu pour la rousse, tout cet amour que t'avais contenu des années, tu pouvais enfin le laisser exploser, s'exprimer et caresser la carne porcelaine de celle qui avait toujours été la seule. Tu t'en rendais compte depuis quelques mois; t'avais beau avoir aimé sincèrement la mère de ton fils, t'avais jamais oublié Bailey. Quand elle est revenue dans ta vie, c'était redevenu une évidence. « En or, je sais pas. C'est un peu bling-bling tout ça. » Tu lui fais un clin d'oeil, mauvaise blague qu'aura sûrement de quoi la faire ricaner, ou tout simplement te juger de ses grands yeux émeraude. Tu rapproches ton visage du sien, dépose tes lippes sur les siennes pour un baiser chaste au coin des lèvres. « Ta mémoire te joue des tours ma belle; c'est du genre inoubliable. » Tu ris un coup; peut-être que t'exagérais, que les souvenirs que t'avais de toi plus jeune étaient un peu plus glorieux que ce que tu pensais. En attendant, tu regardes le pot de glace qu'elle n'avait pas terminé, et elle t'annonce la signature tant attendue des papiers qui lui bouffaient son énergie depuis des mois. Si en la retrouvant tu pensais qu'elle était déjà officiellement séparée de James, l'apprendre n'avait pas été si compliqué que ça a assimiler. T'avais été surpris, un temps. Un peu hésitant aussi. Parce que t'avais peur d'un mensonge. Puis finalement, t'es vite passé à autre chose, acceptant ce à quoi elle ne pouvait rien. C'était pas elle qui bloquait, mais son futur-ex-époux. L'officialisation de leur divorce, celle qui venait enfin dénouer les anneaux de ces âmes qui ne s'entrelaçaient plus, c'était quelque chose à fêter. Ça lui changerait les idées, aussi. Alors tu te redresses et rejoins la cuisine, lui lançant par dessus ton épaule une proposition qu'elle ne pouvait certainement pas refuser. Toi aussi, pour l'occasion, tu boirais un verre. Pour trinquer, profiter, aimer, parce que vous en aviez le droit. Sa réponse déclenche un sourire qu'elle ne peut remarquer et tu sors une bouteille, la débouchonne et sert les verres sur un plateau que tu finis par lui apporter, une main derrière le dos comme le voudrait une certaine convenance; t'exagérais le comportement, mais ça l'amusait, alors c'est tout ce qui t'importait. « C'est bête que t'ai pas de tablier, j'aurais fais un serveur encore plus sexy... tu t'en serais souvenue. » La langue claque, taquinerie presque lubrique dans l'idée de finir presque nu sous un tablier juste pour faire scintiller les beaux yeux de la rousse. A nouveau installé près d'elle, tu récupères ton propre verre pour venir trinquer avec elle après avoir roulé des yeux. « Oui, à tout ça. » Risette plus discrète qui se dessine sur tes lippes, t'aimais porter un toast à cet avenir que vous prévoyiez sans vraiment en parler, juste en étant vous, et ensemble. « Pour ta glace... elle doit être toute fondue, depuis qu'elle est sortie. J'irais t'en chercher une autre. » Tu fais tourner le liquide écarlate dans ton verre ballon avant d'en prendre une gorgée. « J'ai vu que t'en avais un sacré stock, la dernière fois. » Air de fausses reproches, tu ne cache pas le rictus malin qui vient dégriser la face que tu ne pouvais tenir sérieuse bien longtemps. « Il fait encore doux ce soir, on peut toujours aller se balader; on n'a pas d'enfants à coucher tôt ce soir. » Tu hausses les épaules, imaginant bien une ballade à deux dans les ruelles, rejoindre peut-être la côte pour observer le ciel se refléter dans l'eau, sentir la brise rafraichir les dermes. « On peut aussi rester ici, s'emmitoufler dans tes plaids, et regarder le film que tu préfères; promis je dirais rien, peu importe lequel c'est. » Lèvres pincées, tu fais mine de presque regretter ce que tu venais de dire; mais au fond, tu t'en fichais bien. Tant que la jeune maman se sentait bien, c'était le principal, et tu pouvais toujours t'endormir contre elle si le film n'était pas à ton goût.
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptyVen 18 Juin - 3:28


Si la tristesse restera probablement au fond de son coeur pendant un bout de temps, Bailey a l’impression qu’une partie du poids qui pesait sur ses épaules a été pris en charge - en quelque sorte - par Trey. Et c’est assurément l’une des plus belles choses dans une relation, de pouvoir tout partager, d’apporter l’un à l’autre un soutien mutuel. Elle sait qu’elle a beaucoup de chance, il est là, il l’écoute, il la soutient, il la fait rire… Et elle n’est pas étonnée qu’il pense à lui changer les idées, à lui apporter un peu à boire. Tandis qu’il imite un serveur pour l’amuser, un éclair de malice illumine les yeux de la rousse. « Attention, je risque de te prendre au mot… Maintenant, je sais quoi t’offrir la prochaine fois. Un tablier, rien que pour mes beaux yeux. » Cette seule image l’émoustille, mais elle garde ça dans un coin de sa tête - pour l’instant, parce que ce n’est pas tombé dans l’oreille d’une sourde. Pour l’instant, elle trinque avec lui, puis s’installe plus confortablement en étalant ses jambes sur lui. Comme la crème glacée est à nouveau mise sur le tapis, Bailey prend une petite expression coupable. « Ce sont les pots de Kayla, tu sais… » glisse-t-elle, l’air de rien. Ce n’est pas vraiment faux, mais bien sûr il n’empêche qu’elle partage souvent avec sa fille - le week-end, parce qu’en semaine elle fait plus attention à leur alimentation, sauf cas exceptionnels. C’était le cas aujourd’hui ; elle avait besoin de chercher du réconfort dans le sucre. Mais maintenant, elle se sent mieux, parce que son coach préféré est là.

Et pour ne pas que la soirée soit déprimante dans son intégralité, la mère de famille lui demande ce qu’il voudrait faire par la suite. Trey fait des suggestions, mais il s’en remet à elle pour le choix final, sûrement parce qu’il veut simplement qu’elle se sente mieux. Pendant quelques instants, Bailey réfléchit. Elle est tentée par l’idée de s’emmitoufler dans un plaid, blottie contre lui, avec un nouveau pot de glace, à s’abrutir devant un film stupide (le genre qu’elle préfèrerait que sa fille évite de regarder). Mais elle se dit aussi que ça ne peut pas lui faire de mal de prendre l’air, qu’un peu d’oxygène lui remettra peut-être un peu les idées en place et l’aidera à relativiser. « On peut aller se promener… Autant en profiter, demain j’aurai sûrement des courbatures. Et puis l’air frais me fera du bien. On pourra prendre quelque chose à manger en rentrant, j’ai pas très envie de faire la cuisine. Laisse-moi juste quelques minutes pour me rafraîchir. » Quittant le confort du canapé, la rousse se dirige vers la salle de bain. Déjà, elle change de vêtements, puis rattache ses cheveux et enfin se passe de l’eau sur le visage. Elle rejoint ensuite l’homme qui partage sa vie, plus fraîche qu’auparavant, un petit sourire aux lèvres. « S’il n’est pas trop tard après, on peut toujours regarder un film. Ta proposition est intéressante… Mais je promets de pas faire un choix qui te torture » ajoute-t-elle avec légèreté, tendant la main pour qu’il l’attrape. Elle attrape son manteau et ils quittent la maison ensemble, main dans la main. Apaisée, Bailey sent la reconnaissance gonfler son coeur, pour l’homme qu’elle a retrouvé dans tous les sens du terme. « Qu’est-ce que tu veux manger ce soir ? Je te suis. » Et ils s’éloignent pour leur balade de la soirée en amoureux.
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MessageSujet: Re: All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) (#)   All that you are is all that I’ll ever need (Trailey) EmptyVen 25 Juin - 11:28


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L'ambiance avait changé, lourdeur qui restait toujours latente, présente dans le salon : mais c'était normal. Après tout, ce qu'elle avait apprit aujourd'hui ce n'était pas facilement oubliable. Tu comprenais parfaitement. Mais t'essayais de lui changer les idées, de lui faire oublier le plus gros; tu voulais que ça passe au second plan, que ça n'occupe ses pensées que brièvement. Pour elle, pour ne pas qu'elle passe une mauvaise soirée, pour qu'elle pense à elle et plus à celui qui avait partagé sa vie pendant plus de dix ans. Les verres de vin en main, tu fais l'imbécile, taquinant le femme à la chevelure rousse avec un air de faux séducteur. « Très bonne idée, un tablier tout juste assez grand pour me couvrir, ça sera parfait. » Large sourire qui vient remplacer l'esquisse maligne au coin des lèvres, tu t'installe avec elle sur le canapé, la laissant prendre ses aises : c'était la reine de la soirée ce soir, et tu ferais tout pour qu'elle se sente mieux. Ta main libre vient envelopper ses jambes qu'elle installe sur tes genoux, pulpe caressant son derme opalin. T'en profite pour glisser le sujet de la crème glacé, comme si de rien n'était : tu luttes pour ne pas éclater de rire face à l'air coupable de la jeune femme. Tes rétines roulent. « Je pourrais toujours aller en racheter avant qu'elle ne rentre, elle y verra que du feu. » Tu lui adresses un clin d'oeil, comme pour la pousser à accepter de prendre un nouveau pot de glace : tu savais que ça lui ferait du bien, gourmande comme elle était. Toi, tu la jugerais pas. Parce qu'on pouvait tous avoir un moment de faiblesse, et que le sucre était le meilleur remède contre le cafard.

La soirée était loin d'être terminée, vous pouviez encore faire beaucoup de choses : la nuit n'était pas encore totalement tombée et la température était agréable, alors tu proposes de sortir faire un tour, vous balader, prendre l'air. Ou de regarder un film, peu t'importait lequel. Tu laisses la rousse réfléchir, sirotant ton verre de vin en attendant qu'elle te donne sa préférence. Toi, t'en avais pas : tant que t'étais avec elle, et qu'elle était heureuse, ça t'allait. T'acquiesces le sourire aux lèvres quand elle te propose de sortir prendre l'air. Tu sors ton téléphone pendant qu'elle te quitte pour rejoindre la salle de bain, regardant ce que vous pourriez commander ce soir. Une fois fait, tu récupères les verres de vin vides pour les laver rapidement, attendant que la jeune femme soit prête à sortir. A son retour, elle adhère à ta deuxième proposition. Sourire taquin au coin des lèvres, tu attrapes la main qu'elle te tend. « Tu pourrais, je m'endormirais seulement plus vite. » Clin d'oeil que tu lui lance avant de la suivre, tu attrapes toi aussi ta veste et l'attend pendant qu'elle ferme la porte de la maison. « J'ai vu qu'il y avait un restaurant asiatique qui livrait, il y a pas mal de choix, si ça te tente. » Tu proposes après sa question, l'entrainant dans la rue d'un pas lent, ta main englobant la sienne et profitant de l'air frais qui occupait vos poumons, apaisait les corps amoureux.
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