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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 SOS can't sleep at night (Maxyne)

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mad max
Maxyne Oakley
Maxyne Oakley
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SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 Tumblr_inline_numfohozR71qlt39u_250
○ âge : 34 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

○ posts : 3172
○ points : 110
○ pseudo : Boston
○ avatar : Margot Robbie
○ DC : Laya & Álvaro
○ crédits : ava - vesna, code signa - batphanie, gif profil - maya, gif signa - myself (boston)
○ inscrit le : 04/04/2020
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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptySam 26 Juin - 11:12


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
Sos can't sleep at night


Le temps sembla se suspendre, Maxyne s’abandonna complètement dans ce premier exercice, le poids de son corps se relâcha, une détente qui effaça temporairement toute la colère et la rancœur qui subsistaient quand elle évoquait Marcus. Pourtant, lorsque Sunwei s’attarda sur leur rencontre, la nageuse se rendit compte non, sans une certaine stupéfaction, qu’elle revivait en partie le cauchemar d’Auckland. Son ex revenait dans le tableau de sa vie, son corps la lâchait, telle une roue maudite du destin. Cette pensée la mina, sirène des mers aux espoirs ébranlés, qui n’avait dans son cœur que des incertitudes inextricables pour réussir à envisager l’avenir sereinement, une peur confessée sous le coup de l’impuissance croissante ressentie. La présence apaisante de Sun la préservait de continuer à broyer du noir pendant les exercices, c’est pourquoi elle réussit à parler de Marcus avec recul. A la réflexion dubitative de son ami par rapport aux intentions de son ex, elle haussa les épaules. « Je ne sais pas trop, à vrai dire. Le comprendre n’a jamais été ma spécialité. » Pourtant, Maxyne ne pensait pas que l’ancien policier cherchait à obtenir son pardon, plutôt qu’il espérait rentrer sans devoir revivre toute cette histoire, mais ses actes passés risquaient de le poursuivre encore longtemps dans une ville où tous ses amis d’enfance connaissaient les tristes conséquences de sa jalousie passée. Sunwei, qui lui rappela à la difficulté de ce qu’elle avait traversé, provoqua un sourire ironique chez Maxyne, lorsqu’elle songea à son échange avec Marcus, qui avait eu le culot de lui balancer mot pour mot que « ce n’était pas facile ». Elle avait halluciné. Dans la foulée, le compositeur plaisanta à l’idée que son ex compagnon ait emménagé dans le voisinage, une pensée qui raidit la jolie blonde de plus belle. Arrêtant l’exercice, Maxyne se releva lentement. Par chance, elle gardait la tête froide et se rappelait ainsi que la famille de Marcus vivait en extérieur du centre-ville, probabilité rassurante de ne pas le recroiser de sitôt. Le soupir de soulagement lâché par Sunwei attira ses yeux dans les siens. Avait-il envisagé la possibilité de tomber dessus par hasard lui aussi ? Les étangs noirs qui dansaient dans ses prunelles ne laissaient que peu de place au doute quant à l’issue d’une rencontre imprévue. Désireuse de clore ce sujet, Maxyne accueillit avec bonheur la suite des étirements.

Dans la chambre, Sunwei récupéra le tapis qu’il déroula, pus il lui expliqua le deuxième exercice. Maxyne prit place et adopta la bonne position sous le regard attentif de son sauveur du jour. Les premiers étirements et le médicament commençaient à produire leurs effets. Elle sentait la zone touchée s’assouplir petit à petit, une détente qui se refléta dans l’exécution de cette deuxième partie. Ramenant ses genoux contre sa poitrine, souplesse désarticulée par la douleur, Maxyne tint la position et se balança doucement conformément aux consignes, décollant parfois ses jambes de son buste pour se donner davantage d’aisance de mouvement. Sunwei en profita alors pour lui parler de ses dernières avancées dans son projet, elle qui suivait sa passion avec toujours plus d’intérêt. Elle adorait quand il lui parlait musique, elle pouvait rester à l’écouter pendant des heures. Le visage de Sun s’illuminait, yeux brillants et sourire sincère qui se dessinait sur ses lèvres. La musique le portait, le faisait vibrer, le rendait heureux. Maxyne ne pouvait que l’encourager à continuer et se réjouir pour lui. L’admiration de la nageuse n’était pas feinte ou liée uniquement à leur amitié. C’est son évolution et sa détermination inébranlable qui l’impressionnaient. Ancienne sportive de haut niveau, elle avait une vague idée de ce que ce genre de rêve pouvait impliquer comme sacrifices. Maxyne avait sous les yeux un bourreau de travail, truffé de talents, un diamant brut, autodidacte infatigable, en quête d’une insatiable perfection. Il travaillait, sans jamais s’arrêter, flirtait avec l’épuisement pour tirer le meilleur de tout, modèle de volonté et source d’inspiration pour n’importe qui. La jeune femme n’était pas une professionnelle du milieu mais elle l’avait vu renaître dans la musique après son burn-out, renoncer à une vie toute tracée pour lui quitte à devoir endurer la déception et la pression de son père intransigeant. Ce choix lui avait demandé du courage. Depuis, il reprenait vie petit à petit, il s’arrachait à l’usure, pour d’autres artistes ou pour lui-même. Sunwei réussirait où d’autres se vautraient parce qu’il se donnait corps et âmes dans la musique et parce qu’il avait été béni par la flamme qui déclencherait l’incendie de son explosion artistique. Maxyne en était convaincue. Dans le fond, elle se demandait si la perspective de rendre sa famille fière de lui n’était pas l’huile qui alimentait le moteur, la faille dans son cœur qui le guiderait vers les cieux de son rêve.

« Non, tu as raison de prendre le temps de faire quelque chose qui te ressemble. Je sais que tu ne pourras te satisfaire d’un projet où tu aurais l’impression de ne t’être investi qu’à moitié. » De façon générale, Sunwei était un éternel insatisfait de son travail, revers d’un perfectionnisme poussé à l’extrême mais il serait au moins conforté par l’idée qu’il y avait mis toutes ses tripes. Maxyne espérait que cette passion le rendait parfois content de lui, non par manque d’humilité mais simplement parce qu’il aimait créer. Si un jour, il aspirait à la fierté de ses proches, il devait déjà commencer par apprécier le fruit de son propre travail. « Monsieur Park, rien que ça. » Pouffa-t-elle, doucement. Sunwei était tellement en mode cool attitude, qu’elle oubliait parfois l’importance du poste qu’il occupait. Quand bien même, il n’aurait pas été le bras-droit, le patron n’empêchait sûrement pas les employés de ramener un de leur proche pour visiter les lieux. « Ok, attends-toi à me voir débarquer d’un jour à l’autre. » Un sourire étira les lèvres de la blonde. Passer le voir au label lui changerait certainement les idées. A ce propos, Maxyne s’inquiéta de l’avoir interrompu dans son travail. Il avait sûrement plus important à gérer que de jouer aux médecins dépanneurs. « Plus de responsabilités ? Comme quoi ? » Demanda-t-elle, piquée par la curiosité. « Justement, si le patron compte sur toi, tu as sûrement tout un tas de choses importantes à gérer. J’aurai dû y penser avant de t’appeler. » En parallèle à son projet, le compositeur travaillait pour d’autres artistes et il secondait le big boss sur d’autres aspects. Pour le coup, elle n’avait pas réfléchi. D’un autre côté, ce n’était pas le genre de Maxyne de demander de l’aide sans raison, alors si elle l’avait fait, en dépit de sa fierté, Sunwei devait avoir une idée de la jauge de douleur qu’elle ressentait, blocage du dos incommodant, une posture handicapante dans le quotidien. Il n’était pas rare que des ostéopathes prennent des patients en urgence pour ce type de problèmes. Pendant que Maxyne continuait son étirement, Sunwei lança la première musique.

Comme toujours, elle s’enferma dans un silence sacré pour mieux s’imprégner du morceau. La mélodie inonda ses oreilles et berça ses tympans. Intriguée par l’introduction, elle s’étonna de l’intensité qui parvenait à l’attiser avant même que la voix de Sun ne transperce la pièce. Bordel, ça envoyait du lourd, mélange de pop et de rap qu’il maitrisait, caméléon virtuose de la voix, chanson puissante tant par la force de frappe de son beat, que le refrain entêtant et le message véhiculé. Une véritable tuerie artistique, apothéose du style de Sunwei qui s’affirmait dans son écriture, musique qui lui donnait une voix pour affirmer son identité et ses convictions. « Oh my… Oh my… C’est un autre level là. » Souffla Maxyne, en dépliant ses jambes et en se redressant, les cinq minutes de l’exercice terminées. Secouée par la claque qu’elle venait de se prendre, elle restait sans voix. « Ton flow, c’est une dinguerie. J’adore les alternances entre les deux styles, c’est brut, émotionnel. Sun, c’est de la bombe ! » Le refrain était entêtant et s’éternisait en tête. Love is gone. Excitée, Maxyne posa inconsciemment une main sur l’avant-bras de l’artiste en mode ‘elle n’en revenait toujours pas’ et se repassa une phrase qui l’avait marquée. I got a platform and a voice and a stage to perform on, music could be a good escape. Tout était dit. « Et le texte, on en parle ?! Quand as-tu trouvé l’inspiration pour l’écrire ? Je veux tout savoir ! » Maxyne ne lui lançait pas des fleurs gratuitement, si elle n’accrochait pas un son, elle le lui dirait, ce qui ne voudrait même pas dire que la musique n’était pas bonne à garder car les goûts ne se discutaient pas, mais dans le cas présent, elle était carrément emballée. « Je t’imagine tellement à t’arracher dans un studio, à douter de toi et de ce que tu écris. Comme tu le dis dans la chanson. » Exit le thème de la mer pour tout un album, la nouvelle direction que Sunwei avait prise et dont il lui avait déjà parlé était tellement plus prometteuse. Elle sentait qu’il se cherchait encore. « T’as un son percutant, le rap surprend parce qu’on ne l’attend pas au début, un message aussi puissant que la musique, qui provoque quelque chose quand on l’écoute… Le refrain qui reste en tête. Je ne vois pas très bien ce que je pourrai te dire de plus, j’adore. » Après tout, Maxyne n’était pas une spécialiste de la musique et encore moins des détails techniques. Tout ce qu’elle pouvait dire était si elle aimait ou non et si elle avait envie de réécouter. « Je pense que tu devrais la garder, clairement, mais c’est toi qui devras voir quand tu auras toutes tes chansons. » Continua-t-elle. « Tu as une ligne de conduite pour l’album ? Un fil rouge pour transiter d’une chanson à l’autre par rapport aux thèmes que tu aborderas ? » Une vue d’ensemble sur lequel tout artiste réfléchissait lors de l’élaboration de son disque. Enchainer les musiques consécutivement sans trame définie était brouillon, tout ce que Sun n’était pas. La blonde lui posa ensuite une question plus générale sur le projet et qui ne concernait pas le morceau qu’elle venait d’écouter. « Tu m’avais dit que tu voulais faire quelque chose d’assez personnel pour ton premier projet solo. Tu vas chanter en anglais ou tu envisages d’inclure des passages dans une autre langue ? En fait, je me dis que ce ne serait pas tout à fait toi sans des touches de la culture chinoise. » Pas forcément que par rapport à la langue d’ailleurs, ça pouvait être en lien avec des éléments sonores dans les musiques ou se retrouver dans le visuel de l’album.


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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptySam 26 Juin - 13:00

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei

Le moment est presque parfait pour causer d’autres choses, dont ton projet. Ce n’est pas de l’égocentrisme dont tu te pares en évoquant le sujet après lui avoir expliqué le mouvement à reproduire, tu cherches plutôt à obtenir l’aval d’une des personnes les plus importantes dans ta vie, et sans qui ce projet ne serait tout simplement pas là. Parce que depuis toujours, elle te pousse dans la voie musicale, même à l’époque de la médecine, Maxyne était là pour te dire de ne pas oublier de te détendre en t’invitant au karaoké, en te quémandant quelques-unes de tes maquettes approximatives. Et c’est avec bienveillance que depuis tout ce temps, elle te soutient et te conseille. Tu accordes énormément d’importance à son avis ; même si ce n’est pas avec elle que tu vas pêcher des conseils techniques, elle est parfaite pour être cobaye de tes morceaux. Tu sais bien, qu’à chaque fois, elle t’offre des critiques constructives, qu’elles soient négatives ou positives d’ailleurs. Alors, tu ne peux construire cet album sans lui parler de l’avancer des choses, sans lui faire écouter quelques morceaux. « Le patron m’a dit de toute façon, que ce genre de projet a toujours besoin de temps pour mûrir. J’ai encore du mal à bien le construire, je produis par-ci par-là avant de me poser et de me demander si ça vaut le coup ou non. » Tu te confies, mirettes plissées qui s’égarent sur le sol de sa chambre. Ce n’est pas un travail facile, surtout pour un perfectionniste qui s’en demande encore plus quand il est question de lui-même. Mais tu t’accroches, parce que depuis Février, tu prends un réel plaisir de composer pour toi, pour ce projet. Et s’il ne devait pas voir le jour pour x ou y raisons, ce ne serait même pas grave vu le plaisir que tu prends. La blonde en profite pour demander quand elle aura la chance de venir t’observer en studio, tu réponds aussitôt qu’elle peut passer quand elle veut. « Et oui, tu crois quoi, je suis quelqu’un madame ! » dis-tu sans cacher l’éclat de rire qui te démange. Tu en rajoutes légèrement, préférant prendre les choses avec légéreté pour t’éviter de te noyer sous une pression qui est déjà bien présente. Quand elle confirme qu’elle passera, tu ne peux retenir la large risette qui habille tes lèvres. Ça te fera terriblement plaisir de la voir, et tu es certain qu’elle t’apportera beaucoup en session enregistrement. D’ailleurs, tu penseras à lui demander d’enregistrer avec toi ce jour-là, si jamais elle a le courage de poser sa voix sur un de tes morceaux. Sans vocation particulière, juste pour le plaisir dans un premier temps, avant de voir ce que ça pourrait donner. Parlant boulot, elle s’inquiète pour toi, pour ton absence causée par son appel de détresse. Tu la rassures bien vite en lui disant que tu as la confiance du patron, et que tu peux bien t’absenter un poil, Romeo sait que tu rattraperas les heures perdues sans râler, ça compense également les heures supplémentaires que tu fais. « M’occuper de plus d’artistes, avoir presque tout le pouvoir décisionnel, bien que son aval soit nécessaire, il ne vient qu’à la fin. C’était pas simple au début d’être jeté dans le grand bain comme ça, mais je m’y fais, petit à petit. » Tu secoues doucement la tête à l’inquiétude de la blonde qui perdure. « T’inquiète pas, je t’assure qu’il n’y a pas de soucis. S’il y a vraiment une urgence, on me bipera, pour l’instant j’peux jouer mon rôle de médecin. » Tu la rassures d’un sourire délicat, d’une douceur caractéristique du bien-être que tu veux lui livrer.

Tu lances le morceau avec une certaine appréhension, évidemment. Tu as toujours expérimenté énormément de styles dans la composition, l’écriture et la façon de poser les mots, c’est toujours une prise de risque que de proposer une nouveauté. Ça peut plaire comme être totalement exécrée. Tout de même, tu espères que Maxyne appréciera un minimum, alors, tu plonges tes pupilles sur les expressions de son visage pour te donner une première idée. Les micro-expressions faciales en disent bien plus long sur l’avis de la personne que toute la construction orale qu’elle peut donner, donc en voyant son visage se fendre d’une lueur surprise, puis conquise, tu as déjà le cœur qui se soulage d’un gros poids. Elle aime, tu le vois, n’importe qui pourrait le constater. Automatiquement, un sourire s’étire sur tes lèvres, te rendant encore plus fier de ton œuvre. Maxyne a le pouvoir de concrétiser tes créations, de leur offrir l’autorisation suprême, la validation nécessaire à leur possible publication. Une boule de nervosité te reste dans la gorge jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche pour compléter les gestes par des verbes. Un soupir de soulagement tremble dans ta cage thoracique tandis qu’elle confirme l’impression que tu as eu. Des compliments auxquels tu ne t’attendais pas, une puissance dans les phonèmes offerts qui te fait presque frissonner. Dinguerie, bombe. Tu restes interdit par ses mots, surpris et surtout incapable de croire à ce que tu entends avant de lâcher le plus beau de tes sourires. « Wow Maxy… Merci. Je… je ne sais même pas quoi te dire ! » Tu es sans voix, soufflé par les échos de sa bombe qu’elle a posé dans ses mots. Lorsque sa main se pose sur ton avant-bras, ses phalanges viennent aussitôt la retrouver, tendresse des âmes qui s’enlacent par automatisme. Ça ne te paraît pas bizarre, là où depuis la soirée de la Saint-Valentin, certains contacts t’ont électrisé de façon curieuse. Ce contact est naturel, sensé, nécessaire, tout simplement logique. Elle te parle des paroles, et les iris se noircissent un peu plus du sens de cette société désossée que tu as cherché à retranscrire dans une moindre mesure. « J’me suis inspirée de ce que j’ai découvert sur mes pays. J’idéalisais beaucoup mes cultures quand j’étais gosse, et je les idéalise toujours. Mais j’ai aussi appris des choses, un conformiste usant qui persiste dans la société, une mentalité travailleuse qui tue à petit feu des millions de gens. Et puis tout simplement le monde, en général, qui n’a plus de sens. J’me suis dit, que c’est risqué un message comme ça quand on est qu’un petit artiste, mais si je ne le fais pas maintenant, peut-être que je ne le ferais jamais. » Tu te confies sincèrement sur tes sources d’inspiration dont tu n’as pas à te cacher. Un ricanement nerveux t’échappe quand elle t’imagine un peu trop à la perfection dans ton studio. « Tu me connais trop bien… » Comme tu avais pu lui expliquer lors de vos précédentes entrevues, tu as abandonné le thème de la mer pour quelque chose de bien plus personnel, quelque chose qui te tiennent à cœur. Tu es profondément touché par les paroles de ton amie, tes joues rougissent probablement un peu sous la pluie de compliments. « Alors si tu penses que je devrais la garder, je la garderai. » souris-tu avant de répondre à sa question. « J’ai plusieurs thèmes en quelque sorte, je pense faire une ligne de conduite qui partirait de mes craintes jusqu’à mon émancipation en quelque sorte. Quelque chose qui monterait en puissance, en somme. Et oui, j’envisage un morceau en coréen, destiné à mon père, peut-être, je ne sais pas encore, je n’ai que l’instrumental et pas les paroles mais c’est une idée. Je l’ai d’ailleurs là, tu veux l’écouter ? Et évidemment, je mettrais un peu de chinoiserie dans tout ça. » Les mains posées au niveau de ton dos, tu termines sur le coude tout en observant la blonde avec un sourire affable. « Du coup, je te laisse le choix. Le morceau terminé, ou l’instrumentale pour mon possible daron ? » Jeu de sourcils que tu lui offres, dans tous les cas, elle pourra écouter les deux, l’ordre sera simplement différent. Et vu le second morceau que tu as terminé, tu te demandes même si c’est une bonne idée de le lui faire écouter. Tu redoutes soudainement le moment où l’amour s’évadera dans la cantilène susurrée.


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Maxyne Oakley
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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptySam 26 Juin - 16:43


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
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« Roméo a tout l’air d’être un boss de rêve ! Compréhensif et à l’écoute. » Maxyne avait déjà eu l’occasion de rencontrer le patron mais elle ne le connaissait pas dans le cadre professionnel. Et visiblement, Sunwei était bien tombé et avait noué une relation de travail saine avec le grand manitou. Le directeur préférait donner tout le temps au compositeur de se lancer plutôt que de lui mettre la pression, peut-être parce que le rôle de son bras-droit était avant tout de s’illustrer dans la gestion opérationnelle par le biais d’autres artistes. Ce n’était pas le même enjeu pour lui, son projet venait comme un bonus en mode cerise sur le gâteau. « Pas encore très connu que tu prends déjà le melon. Tu maitrises déjà tous les codes du star-system, monsieur Park. » Rigola-t-elle à son tour, en rentrant dans son jeu sur le ton de la plaisanterie. Maxyne était persuadée que se lancer en tant qu’artiste solo ne le changerait pas mais dans le fond, elle avait une petite crainte de le voir encore moins souvent qu’avant, même si ces derniers mois, les deux amis s’appliquaient à tenir leur résolution prise à la Saint-Valentin. En parallèle, Sunwei héritait de plus de responsabilités au label, s’occupant de toujours plus d’artistes. « Et ce n’est pas trop difficile de travailler pour d’autres ? Tu dois en croiser qui doivent avoir leur petit caractère. » Maxyne se demandait si des gens avaient déjà remis en cause la légitimité de Sunwei en tant que compositeur lui qui n’avait pas encore éclos pour lui-même mais elle se garda de poser trop de questions. Ce n’était pas le sujet. Et il la rassura une nouvelle fois par rapport à son travail, il gérait son temps.

Sunwei lança ensuite la première des deux chansons qu’il avait terminée. Pendant qu’elle s’appliquait à maintenir ses jambes contre elle ou à les déplier selon l’engourdissement qu’elle ressentait, Maxyne écouta attentivement la musique, bercée par le rythme. Son expression disait tout, pourtant, à la fin de la mélodie, elle ne tarit pas d’éloges sur lui. « Il n’y a rien de plus à dire. » Souffla-t-elle, prunelles noyées dans ses iris foncées, la main de Sun qui vint s’entrelacer à la sienne lorsqu’elle effleura son avant-bras, paumes qui fusionnèrent dans une tendre affection. La jeune femme s’intéressa alors au texte, dont la dimension tirerait l’album vers un autre niveau, conviction personnelle, dénonciatrice d’un mal ancré au plus profond d’une société travailleuse à l’extrême et exténuante. Et puis, au sens plus large, le constat de ce monde qui ne tournait plus rond. « Je crois qu’aucune partie de ce monde n’est parfaite, on a tout à gagner d’apprendre les uns des autres. Et en tirer le meilleur. » Sunwei s’inquiétait du risque d’ajouter une chanson porteuse d’un tel message dans l’album, une appréciation qui lui revenait. « C’est difficile pour une personne seule d’éveiller les consciences, mais c’est là que l’art devient un support puissant, ça touche des gens. Pour la chanson, c’est toi qui vois, par rapport à ce que tu veux dévoiler et la façon dont tu veux atteindre l’audience. » A titre personnel, Maxyne ne le trouvait pas à côté de la plaque. Porte-drapeau du thème qu’il abordait, Sunwei avait failli se tuer d’épuisement pour le travail, poussé dans de longues études, à un niveau d’excellence flirtant avec la perfection, sous la pression d’une société toujours plus exigeante, un vécu qui l’avait inspiré, à coup sûr. Pour conclure sur ce titre, Maxyne résuma son ressenti et lui donna franchement son avis, tous les feux au vert, tendrement amusée par les joues empourprées de Sun, toujours gêné de recevoir des compliments.

Il lui en confia ensuite plus sur le concept de l’album et lui parla d’une musique à l’état instrumentale destinée à son père, probablement pour décrire sur ce qui les séparait aujourd’hui. « Oui bien sûr que je veux l’écouter. Tu la lui enverras quand tu l’auras terminée ? » Se risqua-t-elle à demander, en dépit de leurs contacts inexistants depuis des années. Sun lui proposa ensuite de découvrir cette version ou l’autre morceau terminé. « Oh mais ce choix aussi ! Non j’veux les écouter toutes les deux ! Mais si je dois encore faire des exercices, plutôt l’instrumentale d’abord, comme ça, je ne devrai pas me concentrer sur des paroles. Et l’autre ensuite. » Bien sûr, Sunwei lui dévoilerait les deux musiques mais il s’amusait à la taquiner et elle était tombée dans le panneau. Maxyne attendit donc le verdict du médecin qui déciderait de la suite des événements. Assez d’étirements pour aujourd’hui ou non ? L’ordre des musiques se décideraient en fonction. « Je m’avance beaucoup mais si tu es amené à donner plein de concerts après la sortie, tu pourras mener de front une tournée et ton rôle au sein du label ? » En dépit des années qui s’étaient écoulées depuis le burn-out de Sunwei, Maxyne restait soucieuse de son bien-être aussi et veillait au grain pour qu’il ne retombe pas dans une mauvaise spirale. La dernière parade qu’elle avait trouvé à la Saint-Valentin portait ses fruits. Quand il lui faisait une promesse, il la tenait. Et il lui avait promis de faire attention à lui.


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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptyDim 27 Juin - 12:03

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei

Une risette s’étire sur tes lippes quand elle évoque la bienveillance du patron, tu approuves ses propos d’un hochement de tête. « Il l’est, vraiment. Je n’ai rien à lui reprocher, il est vraiment… parfait. », que tu avoues avec un sourire de gamin collé aux lippes. Tu ne rajoutes pas à quel point il s’érige en meilleur paternel que le tien, mais tu pourrais le faire. À la place, tu parles plutôt de ta place, de tes responsabilités, et joues d’un poil de prétention qu’elle sait ironique. Jeu de sourcils bien placé que tu rends à ses phonèmes sarcastiques. « Bah ouais, j’me prépare déjà à être une diva. » ricanes-tu, enjoué par les propos qui dessinent un avenir radieux. Tu ne sais même pas si tu seras connu au point de te permettre d’être une diva, quoi qu’il en soit, tu sais que tu resteras très certainement sur Terre, grâce à tes proches. Après tout, tu t’es toujours tenu loin des excès, hormis les abus sur la charge de travail. Tu hausses une épaule nonchalante à sa question sur la difficulté de travailler avec certains artistes. « La plupart sont exigeants, en ce sens qu’ils ont des idées et qu’ils tiennent à ce que je les matérialise au plus près de ce qu’ils avaient en tête. C’est normal, quelque part. Mais la plupart restent bienveillants et savent apprécier le travail quand il est bien fait, même si ça ne leur correspond pas à 100%. Puis il y a forcément quelques divas, parmi les plus célèbres du label, ça fritte parfois mais un terrain d’entente est toujours trouvé. » L’art se vit différemment chez chacun, tu as appris à gérer les visions de chaque artiste. Évidemment, il y en a toujours avec qui tu préfères éviter de travailler tant que tu le peux parce qu’il y a trop de différends qui bloquent l’avancée des projets.

C’est encore le cœur alourdi par toute la bienveillance de ton amie que tu accueilles la salve de compliments sur ton travail. Morceau risqué que tu détailles, l’inspiration est variée mais la volonté reste fondamentalement la même. Tu as envie de parler de toi dans cet album, mais aussi te dessiner comme tu rêverais d’être. Et en l’occurrence, avec ce morceau, tu voudrais être un porte-parole des souffrances que tu as vu, des douleurs que tu as effacées. Tu veux offrir une voix à ceux qui ne peuvent être entendus, cette même voix qui pourrait les consoler quand le monde leur tourne le monde. Tes lippes esquissent une moue rassérénée grâce aux paroles de Maxyne qui te confortent dans cette juste idée. « Je trouve aussi que l’art est un puissant vecteur, et même si c’est un moyen de m’échapper et d’aider certaines autres personnes à s’échapper, je veux aussi mettre mon art à contribution pour l’avancée du monde. Tant pis si mon message ne porte pas haut, il restera là pour ceux qui voudront l’écouter. » Tu continueras d’en faire, parce que ça te semble véritablement important d’éveiller les mentalités. Ce travail fait également partie de ta propre émancipation, cette façon d’oser penser et parler comme tu l’entends et non comme ton père te l’a appris. Tu veux offrir à tes auditeurs ce même déclic s’ils en ont besoin, ou alors une plateforme pour amplifier leur propre message. Puis vous parlez du reste de l’album, du cheminement que tu espères dessiner tout au long de l’album. Tu lui parles d’ailleurs d’un morceau sur lequel Romeo t’a conseillé, le genre d’instrumentale où tu t’imagines parler de ton père dans une dimension presque menaçante. Tu veux lui dire, faire savoir le monde entier, qu’il n’a plus aucune influence sur toi, que tu es le garçon que tu as toujours voulu être. Elle te questionne alors quant à la destinée de ce morceau, si tu lui enverras ou si tu laisseras le courant le guider jusqu’à lui. Lippes pincées, tu réfléchis le regard perdu sur les murs de la chambre. « Je ne sais pas. Je ne me vois pas lui envoyer ce morceau parce que je ne l’imagine pas spécialement gentillet. Enfin, j’veux dire… je ne vais pas l’insulter, je veux juste montrer que je ne suis plus son pantin. Si c’était une déclaration d’amour, je lui aurais évidemment envoyé. Là, je pense que je laisserai le destin décider pour moi. » dis-tu en lâchant un rire nerveux. « Alors l’instrumentale d’abord. » Tu approuves en fouillant dans ton téléphone pour trouver le morceau, le pouce prêt à cliquer sur le bouton play. « D’ailleurs on peut changer d’exercices sauf si tu te plais dans celui-ci et que tu souhaites le continuer encore un peu. Sinon pour le prochain, il te suffit de poser les pieds à plat, genoux à peu près à 45 degrés puis tu lèves les fesses. Tu baisses, tu remontes, à ton rythme. » Un sourire glisse sur tes lippes au même rythme que les explications. Pour le coup, tu la laisses véritablement décider de ce qu’elle sent être le plus favorable à son corps. Tes mirettes se plissent légèrement à sa question, langue qui tique contre le palais, tu n’y avais pas pensé. « Hum… Je ne pense pas avoir le droit à une tournée mondiale après une première sortie. La possible tournée ne se préparera que quelques mois après la sortie, suivant la popularité de l’album, voir là où les gens m’écoutent le plus, etc. Donc d’ici-là j’aurais probablement le temps de m’organiser, de déléguer des tâches si je vois que le rythme sera très intense. Je pourrais même t’engager comme assistante vu tous les bons conseils que tu me prodigues. » Clin d’œil complice que tu lui offres, rictus affable sur les babines avant que tu ne lances le fameux morceau sans paroles, simple lueur menaçante dans l’instrumentale travaillée de concert avec les conseils du patron, éclat lugubre du refrain qui sera accompagnée de paroles marquant ta liberté d’être. Quand les instruments meurent, tu reprends la parole pour le détailler. « J’ai du mal avec les paroles pour le moment, mais j’imagine quelque chose qui le mettrait presque… en garde. Lui signifier que s’il tente de me contrôler, je ne me laisserais pas faire. Tu en penses quoi ? » Prunelles mélancoliques qui l’observent en quête de réponses.


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Maxyne Oakley
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○ âge : 34 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptyDim 27 Juin - 21:40


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
Sos can't sleep at night


La veine que Sunwei avait après avoir décidé de se réorienter dans la musique était d’être tombé sur un chic type en la personne de Roméo. Le patron lui avait donné la chance de se lancer, compositeur inexpérimenté sur le papier et qui avait encore tout à prouver. Il lui avait accordé sa confiance pour bosser avec lui dans ce grand label. Et Maxyne savait que son meilleur ami avait tiré son épingle du jeu, motivé par les défis qui s’étaient présentés à lui, bourreau de travail. En un peu plus d’un an, il s’était vu confier de plus en plus de responsabilités, qu’il avait géré d’une main de maître, un travail salué par le directeur. Ce n’était pas surprenant, Sunwei se surpassait, mais tout le monde ne lui aurait pas décerné la reconnaissance qu’il méritait. A présent, le compositeur se concentrait sur son projet en parallèle de ceux d’autres artistes. « Je me demande ce que la diva demandera. Des chambres d’hôtel repeintes à son goût, des bouteilles d’eau de source, des restaurants privatisés… » Sur un ton bon enfant, Maxyne continuait de charrier son meilleur ami, puis essaya de lui tirer les vers du nez par rapport à d’éventuels artistes capricieux dans le label. « Oui, il faut trouver un équilibre entre leurs envies et la dimension artistique qui est envisagée. » La réponse de Sunwei ne l’étonnait pas, il était conciliant et c’était sans doute le secret de relations de travail fructueuses. « Tu envisages la collaboration d’autres artistes sur l’album ? » Dans la composition, l’écriture ou même le chant.

Soufflée par la première chanson qu’il lui avait fait écouter, Maxyne avait été agréablement surprise par le message qu’elle portait et était tout aussi admirative par l’intention de Sunwei dans la création de ce bijou. La musique qui se rapportait à l’océan l’avait déjà émue, parce que celle-ci se référait à des moments de leur amitié. Mais le texte qu’elle avait entendu aujourd’hui était différent dans le sens qu’il était susceptible de toucher un plus grand nombre de gens, des gens qui se retrouveraient dans les paroles qui décrivaient une société malade et aveugle. Hélas, Maxyne n’avait pas pensé à enregistrer les réactions et les explications de Sun à chaud, en particulier celle autour de l’art comme vecteur. Elle aurait aimé cristalliser le souvenir de sa spontanéité quand il racontait comment chacune de ses chansons prenait vie, en particulier celle-ci. Un journaliste ne pourrait jamais obtenir une information aussi détaillée en interview, parce que seule la complicité qu’ils partageaient depuis des années justifiait la façon dont Sunwei lui dévoilait ses pensées et ses convictions les plus intimes sans filtre. Bien sûr, il expliquerait aussi les messages glissés dans ses chansons à tous ceux qui s’intéresseraient à son travail mais ceux qui comprendraient dans quelle mesure les paroles lui étaient directement liées dans sa vie privée seraient peu nombreux. « Alors, tu sais ce qu’il te reste à faire. » Sunwei avait répondu à ses propres interrogations quant au risque d’ajouter cette chanson à l’album. Il ne voulait pas juste faire de la musique par passion, il voulait aussi avoir des choses à dire et les porter à travers ses compositions. Par la suite, l’artiste lui parla d’un morceau en version instrumental où il envisageait de parler de son père. Ce serait probablement le titre le plus personnel de tous, amère blessure qui avait du mal à se refermer à cause d’un paternel qui ne l’avait pas soutenu dans ses choix et l’avait même renié pour avoir suivi sa propre voie. « C’est une façon de lui dire tout ce que tu n’as jamais pu au travers de la musique ou d’attirer son attention dans l’espoir qu’il l’entende ? » Le destin pourrait ne rien faire du tout. Si c’était une façon pour Sunwei de se décharger de tout ce qu’il n’a jamais pu dire, il avait raison de se lancer, mais il devait avoir conscience qu’une chanson aussi frontale sur la relation avec son père pouvait aussi aggraver le fossé qui existait entre eux en cratère tout comme ne provoquer aucune réaction. En dépit de leurs différends, Maxyne était convaincue que le père de Sun n’avait pas purement et simplement rayé son fils de sa vie. Peut-être qu’il le suivait de loin ? Qui sait. Personne ne le saurait. Famille trop pudique pour se dévoiler.

Avant de lancer le deuxième morceau, Sunwei lui proposa un nouvel exercice. La nageuse essaya de s’appliquer dans la position qu’il lui expliqua mais au moment où elle remonta ses fesses, elle sentit une gêne dans le bas de son dos, au milieu et elle s’arrêta à mi-chemin. « Hum. Je vais plutôt continuer ce que je faisais avant. Mais je n’ai pas l’impression que ce soit très efficace. » Soupira-t-elle, contrariée et élève impatiente. Maxyne n’était pas une artiste capricieuse mais elle aussi avait son petit caractère quand les choses ne se passaient pas comme elle le voulait. La moue boudeuse s’éternisa tandis que Sunwei confiait qu’il aurait le temps de s’organiser après la sortie de l’album et de déléguer des tâches au besoin, peut-être même en l’engageant comme assistante, une vanne qui sonnait étrangement dans un contexte où Maxyne devrait tirer un trait sur la plongée. « Au moins, je sais dans quoi je pourrai me recycler. » Alléluia, elle servirait encore à quelque chose. Petite bouderie qui contrastait avec la bonne humeur qui régnait quelques secondes auparavant.

Pendant qu’elle reprenait l’exercice précédent, Sunwei choisit le bon moment pour couper court aux ruminations négatives de son amie et il lança la musique suivante. L’instrumental de la chanson démarrait sur une valse de notes émanant d’un piano – du moins c’est ce qu’elle pensait mais elle ne s’y connaissait pas – et qui introduisait une intensité de plus en plus rapide dans le morceau, entrecoupé par des passages plus creux et lents, comme si la musique prenait le temps de ralentir pour mettre des passages clef en évidence. Et puis, les envolées repartaient de plus belles. « C’est une mélodie poignante, au service de l’émotion. Elle monte en puissance. Tu l’avais en tête depuis longtemps ou elle t’est venue sur le moment ? » Sunwei éprouvait des difficultés à poser des mots sur cette chanson, incertain sur l’approche qu’il aimerait y greffer, en quête de l’avis de la blonde. Sujet épineux et sensible. Terminant son étirement, Maxyne se redressa doucement. « Ça fait des années que tu t’es émancipé de son influence. Tu penses qu’il pourrait encore essayer d’exercer un contrôle sur toi ? Comment ? » Songeuse, elle réfléchit ensuite à l’interrogation de Sunwei, il n’avait jamais pu vraiment exprimer tout ce qu’il aurait eu envie de dire à son paternel à l’époque, respectueux de son parent. La voie qu’il avait empruntée avait marqué le signe de l’insubordination ultime aux yeux de son père et sonné le glas de leur lien. Maxyne approcha nonchalamment la main pour replacer une mèche rebelle qui avait glissé sur les yeux du compositeur, contact naturel et pourtant électrisant. Tout l’était devenu beaucoup plus depuis cette fameuse nuit où tout avait basculé. « Tu espères toujours qu’il change d’avis un jour, pour la musique ? » Elle se demandait si, au-delà de la mise en garde, il priait secrètement pour une approbation tardive ou si au contraire il ne souhaitait pas le voir revenir dans sa vie. Tendre sourire sur les lèvres, elle joignit le geste à la parole en désignant le cœur de Sunwei, sa main qui descendit en douceur le long de sa joue, comme une caresse, avant que l’index viseur ne se pose sur son palpitant. « Je pense que c’est avec ça que tu dois écrire, laisser parler ton cœur plutôt que ta tête. Quand il s’agit de ton père, tu réfléchis trop et ça coince. C’est là que tu dois chercher les réponses. » Le conseil pouvait paraitre peu utile et plus facile à dire qu’à suivre, pourtant Maxyne lui recommandait de lâcher prise, de laisser les mots couler sur le papier et de voir ce qu’il en ressortirait. Elle n’aimait pas le voir ainsi, troublé par le passé. Assise, la blonde s’aida de Sunwei pour se relever doucement et ne pour ne pas brusquer le dos. La zone lombaire était toujours sensible mais moins douloureuse grâce au médicament qui faisait effet. Pour l’instant, elle n’était plus bloquée. Délaissant le tapis sur le sol, elle proposa au médecin de retourner dans la cuisine. « Tu veux boire quelque chose ? On sera mieux si on se posait pour écouter la troisième chanson. »  


AVENGEDINCHAINS

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptyMar 29 Juin - 0:05

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei

Tu t’imagines difficilement en diva, parce que tu as bien trop l’habitude de l’abnégation pour t’ériger en maître du monde qui pointe du doigt et décide. Alors tu ricanes à la remarque de Maxyne, roules des yeux d’un air désespéré en secouant doucement la tête. Tu ne feras clairement rien de tout ça sauf peut-être pour parodier les actuelles divas. Plissement des mirettes à sa question, tu plonges ton regard au plafond. « Je ne pense pas. À part peut-être avec Romeo. Parce qu’on collabore depuis un an mais c’est toujours dans l’ombre. Et il fait aussi partie de moi maintenant alors… » que tu dis en souriant presque niaisement en évoquant ce mentor, paternel de substitution. Ça te ferait véritablement plaisir d’avoir son nom affiché sur ton album en plus de celui du label. Cet album sera le tien, ce sera ta personne. Tu ne visualises pas encore avec perfection les morceaux à incorporer dans ton projet, mais tu sais qu’il y a des choses que tu as envie de dire, comme cette première musique que tu proposes à ton amie et qui te confirme que c’est une bonne idée d’oser se jeter à l’eau en dénonçant les injustices dont tu as pu être témoin au cours de ta vie. Mais s’il y a bien un morceau qui te laisse dubitatif, c’est celui que tu envisages de consacrer à ton père. Hélas l’incertitude te pèse, pour le moment tu n’as que l’instrumentale qui attend chaudement sa compère l’écriture. La psyché se ternit légèrement quand la blonde te questionne sur ton envie de lui envoyer la chanson ou non. Négation presque immédiate malgré une réflexion minimale, avant d’évoquer la difficulté d’écrire sur ce sujet. L’inspiration ne manque pas, tu cherches simplement les bons mots. « Non, une façon de lui dire que la musique est ce que je veux faire de ma vie, cette chose dont il riait et qui devient de plus en plus réalité. » Haussement d’épaule nonchalant, finalement tu ne sais pas bien ce que tu attends de ce morceau, tu veux juste t’en débarrasser, catharsis de tes années volées par ses pensées trop ancrées en toi. Tu la conseilles sur le troisième exercice, si le cœur lui dit de changer. Tu souris doucement, hésites presque à rire. « Parfois on ne le sent pas, mais je t’assure que le corps travaille. Il vaut mieux que ce soit en douceur en plus de ça. »

Puis tu lances enfin le morceau, piano jouée avec une perfection chaotique, parce que tu te souviens bien de tes émotions en écrivant. Tu l’observes à la volée, parce que tu apprécies de voir les visages mouvoir sous les chemins opérés au moment du refrain. Ta risette se dévoile quand ses phonèmes apprécient autant que ses prunelles émerveillées. « Hé bien pas vraiment, elle m’est venue comme ça. J’essayais des mélodies au piano et mes doigts l’ont créé. » que tu dis avec un sourire qui s’étiole trop rapidement quand elle évoque son influence. « Son influence sera toujours en moi, il m’a élevé, inculqué des valeurs auxquelles je tiens même si j’en exècre certaines. Je ne pourrais jamais m’en séparer même si je les modèle à ma sauce. » Soupir las qui s’extirpe de tes lippes, parce que tu auras beau te battre, le malin trouvera toujours sa place dans ton cœur. Ça t’agace mais tu ne peux rien y faire. Maxyne trouve le moyen de t’apaiser aussitôt en remettant une mèche rebelle derrière ton oreille, sourire fatigué qui s’étire malgré tout pour la remercier. « Je crois que je m’en fiche un peu. À ce point, tant que je suis en phase avec moi-même, c’est le plus important. » que tu lâches, un peu trop amer et sec à ton goût alors tu soupires pour expulser le mal échappé tandis que la main de l’amie glisse, coule sur ton poitrail tremblant pour s’arrêter au niveau du palpitant qui cogne trop fort. Ne pas trop réfléchir parce que ça coince toujours. « Tu me connais trop bien. » Sourire sincère que dessinent les lèvres éreintées, tu acquiesces à ses propos d’un hochement de tête. Puis, tu l’aides à se relever pour diriger vos silhouettes vers la cuisine. « Personnellement ça va, tu veux quelque chose ? Ça va mieux ton dos ? » Tu as senti que la blonde avait plus de facilité pour se déplacer, mais elle seule connaît la réalité intérieure de son corps. L’aidant à s’asseoir, tu l’imites ensuite, une fois que tout est prêt pour la dernière écoute. La plus terrible, probablement. « Allons-y. Elle est… un peu particulière. » Déglutition pénible avant que tu ne lances le morceau, intime, trop intime probablement. Si les femmes n’ont jamais véritablement fait partie de toi, depuis ton arrivée à Island bay, tu t’es rendu compte que finalement elles étaient bien trop présentes. Tu t’es remémoré ta peine de cœur à la faculté, tu as pensé à Jude et ses reproches incessants sur tes absences, et à Maxyne. Un mélange original qui se regroupe dans un morceau assez pop. Tu appréhendes bien trop la réaction de la blonde, parce que les paroles sont explicites, le malaise pourrait revenir. Serais-tu capable de lui avouer quelque chose d’incertain alors même que son ex débarque à nouveau dans sa vie ? Tu n’en sais rien et ça te terrifie. Alors cette fois, quand le morceau se termine, tu ne parviens pas à articuler des syntagmes.


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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptyLun 5 Juil - 21:22


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
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Depuis que le projet d’album avait été dévoilé, Maxyne suivait chacune des étapes avec attention. Elle s’intéressa à d’autres aspects du travail du compositeur et à d’éventuelles collaborations. Il n’était pas rare pour un chanteur de s’allier à d’autres artistes dans le cadre d’un premier disque. Pour l’instant, Sunwei n’avait pas prévu de s’entourer d’autres talents en dehors de celui de Roméo, mentor des premières heures avec qui le néophyte aux multiples aptitudes avait l’habitude de travailler. Quand l’ancienne nageuse l’entendait parler de son patron, elle décelait un lien qui dépassait les frontières professionnelles comme si son meilleur ami percevait en cette figure un père de substitution. Ce n’était pas absurde dans le fond. Roméo croyait en lui et lui apportait le soutien dont il avait si désespérément besoin pour croire en lui. Et même si Maxyne s’intégrait dans ce diagramme d’encouragements, son avis n’avait pas la même valeur qu’un professionnel de la musique, même si le sien avait une valeur sentimentale pour Sunwei car rien n’était comparable au soutien de ses proches. Un soutien qui aux yeux de l’ancien médecin validait ses choix, ses créations. D’ailleurs, il lui envoyait souvent des bribes de ses compositions par tous les moyens technologiques possibles, une communication qui palliait à la distance entre eux. A présent, les deux amis se revoyaient fréquemment, à un rythme qui permettait au compositeur de les lui soumettre en direct en plus d’avoir sa réaction instantanée. L’exercice était difficile pour Maxyne, qui essayait souvent de garder une contenance dans ses émotions de peur de blesser Sunwei si elle n’appréciait pas une chanson. Jusqu’à présent, l’ancienne nageuse n’avait jamais rien trouvé à redire au point de l’encourager à renoncer à un titre. Il lui était déjà arrivé de lui donner des conseils pour l’orienter mais pas d’invalider une chanson complètement. Par contre, quand elle était emballée, elle ne cachait pas ses émotions. Le concept de l’album prenait vie dans leur conversation. Maxyne arrivait de plus en plus à visualiser le projet qui se dessinait. Pour séduire une audience, il fallait créer une œuvre qui nous ressemblait, qu’on serait à même de défendre sans tricher, sans regret. C’est pourquoi la tournure personnelle que l’élaboration prenait devenait la clef de voûte de ce premier bébé. Elle représenterait le liant de l’album à l’instar d’un ingrédient indispensable dans une recette culinaire. Pour Sunwei, rien n’était plus profond que la relation compliquée et désormais inexistante qu’il entretenait avec son père. Après un premier morceau engagé, il parla donc à l’ancienne nageuse de cette deuxième composition beaucoup plus intime. Pour lui, c’était l’occasion d’aborder ce qu’il ressentait vis-à-vis de lui à travers la musique, de lui montrer qu’il avait réussi en dépit des doutes et des moqueries de son paternel, expiation d’un mal-être dont il ne s’était pas encore débarrassé, blessure d’un poignard aiguisé qui continuait de faire trembler son cœur. « Au final, c’est peut-être ce qui te sert de moteur aujourd’hui. Cette envie de lui prouver que tu t’en sors, que le rêve se concrétise. » Maxyne n’irait pas jusqu’à dire que le père de Sunwei lui avait rendu service car un fils avait toujours besoin du soutien de ses parents mais le compositeur avait tourné cette déception à son avantage. Il en était ressorti plus fort, plus déterminé. Une blessure de plus qui était venue s’ajouter au tableau après celle infligée à sa mère. Entre deux chansons, Maxyne râla sur la douleur et les exercices. Une séance d’étirements sans objection de la blonde n’aurait pas été normale. Elle avait son petit caractère, c’était bon signe quand elle protestait. Habitué à gérer ses états d’âmes impulsifs, Sunwei lui assura que le corps travaillait et que les exercices produisaient leurs effets, même à petite échelle. Résignée, l’élève boudeuse reprit les étirements et se concentra sur l’écoute de la deuxième chanson, en version instrumentale, celle qui serait dédiée au paternel démissionnaire. La musique envoutante lui inonda les oreilles. Si toutes les créations de Sunwei se rapprochaient de ce doux déferlement, elle était prête à écouter son album jusqu’à l’overdose de ses tympans. Brillant, elle n’avait pas d’autres mots pour qualifier son meilleur ami. Diamant brut, encore et toujours. Pierre précieuse dans ce monde de perles musicales. Inspiré par son piano, l’ancien médecin avait lâché la bride de ses doigts créateurs pour donner vie à cette mélodie intense. Il lui expliqua ensuite qu’il ne s’était pas complètement émancipé de l’influence de son père. De lui, il gardait les valeurs auxquelles il se rattachait et les vivait à sa sauce. « Tu as pris le meilleur des deux. » Souffla Maxyne, d’une voix rassurante. Exemple trop rare dont devrait s’inspirer certains. Confidence qui induisit un contact rapproché, rare proximité régie par une prudence inconsciente et involontaire depuis la soirée de la Saint-Valentin. Sujet sensible, son paternel continuait d’occuper leur conversation. Au point où il en était, Sun se détachait des retombées possibles par rapport à la chanson qu’il produirait. En effet, Maxyne vérifiait qu’il n’aurait pas de regrets mais leur relation ne pouvait pas être pire qu’elle ne l’était actuellement : au point mort. Être en phase avec soi-même impliquait de laisser parler son cœur, ce que la pro des plongées ne manqua pas de lui rappeler.

Maxyne changea de sujet et proposa d’écouter la chanson suivante dans la cuisine. Pendant qu’il l’aidait à se relever, elle lui adressa une nouvelle question. « Tu ne me fais écouter que les meilleurs morceaux ? Tu dois en créer tellement pour n’en garder qu’un parmi tant d’autres. » Maxyne n’était pas une experte de la musique mais elle connaissait ce principe de pondre une dizaine de chansons pour n’en retenir qu’une, voire deux quand l’inspiration avait été généreuse. Elle se demandait si Sun suivait le même schéma. Le médecin reprit sa casquette lorsqu’il s’enquit de son état. « Oui, ça va mieux. Je peux me tenir droite maintenant, au moins. Et j’vais juste prendre un verre d’eau mais je peux m’en occuper. » Malgré sa réponse, il l’aida quand même à s’installer dans la cuisine, soucieux de son bien-être, un verre d’eau posé devant elle. Prenant place près d’elle, Sunwei lança enfin le dernier morceau parmi ses nouveautés, l’avertissant au passage de la particularité de celui-ci. Perplexe, Maxyne baissa les yeux vers le plan de travail et glissa dans sa bulle de concentration. Les premières notes l’emballèrent, elle hocha l’avant de sa mandibule en rythme sur la mélodie qui gagna rapidement en intensité. Très vite pourtant, l’attention de la blonde fut happée par les paroles. Ses yeux se redressèrent lentement vers ceux de Sun. Gêné, il fuyait son regard alors que le morceau pop continuait à résonner telle une épopée amoureuse sinueuse. Ce que Maxyne avait relégué au fond d’elle le soir de la Saint-Valentin se réveilla progressivement. Le souvenir des lèvres de Sunwei sur les siennes, cette impression de rêve mirifique. Son estomac se contracta, tandis que son cœur s’aligna sur les envolées dans la voix du compositeur qui répétait le refrain. En stress, son organe battant pulsait tellement à coups redoublés dans sa poitrine que Maxyne avait l’impression qu’il était sur le point de sortir de son corps. Elle détourna les yeux vers le plan de travail, tentant vainement de garder une impassibilité. Cependant, ses sourcils froncés traduisaient son interrogation et surtout les nouveaux doutes qui la rongeaient. La musique toucha à sa fin. La pièce retomba dans un silence insoutenable. Fébrile et visiblement mal à l’aise, Sunwei attendait son verdict. D’abord, Maxyne donna le temps à son cœur de redescendre d’un cran, montagnes russes incontrôlables. Dans un jeu de chat et de souris, ses yeux retrouvèrent pour la énième fois les prunelles de son meilleur ami, étangs foncés aussi impénétrables que le message renvoyé par cette chanson. Cette fois, elle ne dévia plus ses pupilles. Avant de donner son avis sur la musique, elle réagit à chaud sur le texte. « Un homme à femmes ? » Demanda-t-elle, d’une voix teintée d’incompréhension. « C’est la façon dont tu te décris ? » Maxyne ne l’avait jamais perçu comme tel mais les paroles étaient explicites. Un amant capable de se détacher d’une personne de cent manières différentes mais qui se targuait d’être le seul indispensable aux yeux de ce même amour. « N’est-ce pas un peu présomptueux ? » Interrogation certes subjective et pourtant lancée sans jugement. C’est l’impression qui ressortait après la première écoute. En parallèle, il demandait à cette personne ce qui la ferait rester, une partie de texte qui faisait douloureusement écho à leur amitié qui avait pris un tournant différent et qu’ils avaient choisi de préserver, « oublieux » de ce qui s’était passé cette nuit-là. Depuis, Maxyne avait respecté cette dynamique et voilà qu’aujourd’hui, Sunwei se servait de ses expériences pour les transposer en musique. Elle ne savait pas très bien s’il parlait d’une ou plusieurs femmes, auquel cas était-ce ce qu’elle avait été pour lui ? Une aventure comme une autre à utiliser dans une de ses chansons ? Il avait déjà évoqué leur amitié dans un morceau, The Sea, mais c’était différent, car leur amitié n’avait pas été enterrée pour mieux être ressortie de son chapeau à travers son art. « Je ne me trompe pas en disant que tu fais référence à ce qui s’est passé entre nous aussi ? Que dois-je comprendre ? » Maxyne lui donnait la chance de préciser, de poser des mots sur ses écrits pour ne pas les interpréter de travers.



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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptySam 10 Juil - 17:12

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei

Causer de ton paternel est toujours délicat avec toi, entre impassibilité et flegme de lassitude, il ne s’érige plus en modèle suprême. Tu prends notes des remarques de la blonde, sur cette idée de moteur. Peut-être qu’il l’est oui, quelque part, parce qu’au-delà de faire ce que tu aimes, tu as cette envie de lui clouer le bec, d’annihiler toutes les remarques pernicieuses qu’il t’a balancé pour t’esquinter et te pousser loin de ton rêve. Cependant, tu ne réagis pas verbalement aux propos, te contentant d’hocher de la tête lentement, ne donnant pas véritablement l’impression d’approuver car tu es encore et toujours dans le flou en ce qui le concerne. En allant vers la cuisine, vous commencez à causer du dernier morceau, le meilleur et le pire à la fois. Parce que tu appréhendes, énormément à l’idée de lui faire écouter, tu te souviens avec presque trop de précisions les conditions dans lesquelles tu te mettais pour écrire. En effet, la composition n’a pas été problématique, mais les palabres révèlent des maux indicibles. Loin de tes sujets de prédilection, l’amour s’est pourtant affichée comme évidente dans cet album, car des événements se sont produits, le genre que tu n’as pas pu ignorer. « Effectivement, j’en ai beaucoup, surtout des anciens qui dorment dans mes disques durs. Je ne sais pas si ce sont les meilleurs, mais à l’heure actuelle, je pense que ce sont ceux qui correspondent le plus à ce que je veux faire de cet album. » À ton tour de poser les questions, en t’inquiétant de son état malgré le fait qu’elle sache se déplacer avec un poil plus de facilités que précédemment. Tu approuves d’un hochement de tête, sourire affable sur le bord des lèvres quand elle te fait savoir que ça va. Et pourtant, tu ne peux t’empêcher de l’accompagner et de l’aider, juste au cas où. Peut-être un peu pour te faire pardonner des eaux que tu vas remuer en lançant la musique.

Trop tard, quand il faut y aller, il faut y aller. Alors tu lances la musique, mélopée pop qui se répand, vicieuse dans vos psychés car derrière ses allures dansantes, les phonèmes qui se dévoilent sonnent le glas des relents qui reviennent en vagues destructrices. Tu détournes presque aussitôt tes mirettes, bien avant la fin de la musique, bien avant le premier refrain. Pour une fois, tu ne veux pas voir la réaction de Maxyne, tu la redoutes. Si, sur le plan technique, tu sais qu’elle va approuver, sur le sens artistique tu n’es pas dupe au point d’occulter le fait que ça va coincer. Il y a ces mots qui peuvent s’associer à elle, qui s’y associe effectivement, en réalité. Et ceux qui sont dédiées à une autre blonde qui en a fait voir des vertes et des pas mures à ton myocarde. Un mélange affectif aux sonorités envoûtantes, tu oses à peine t’écouter chanter, déglutissant difficilement à chaque nouvelle phrase serinée. Puis ça s’éteint enfin, chaos qui semble s’étioler alors que les géhennes ne font que gronder à mesure que le mutisme de vos lippes rythme la vie de la cuisine. Les regards se cherchent sans oser se croiser jusqu’à ce que les iris se croisent, plus capables de se séparer maintenant qu’elles se sont trouvées. Tu soutiens le bleu froid de son regard, celui qui est teinté d’incompréhension. Et Maxyne finit par prendre la parole, t’empale sur place avec ses questionnements. Ses syntagmes résonnent dans ton esprit, la prétention qu’elle t’accorde ne sent pas le ressentiment, pourtant tu grimaces. « Non… enfin… on pourrait penser que oui, mais non. » que tu dis, pour essayer de te justifier, les lèvres pincées et le regard qui fuit un instant sur la table. « Oui, il y a un peu de prétention dans le morceau, je ne peux pas le nier. Cependant… » hésitation, prunelles jonglant entre plusieurs objets, entre vos doigts. « Non laisse tomber. » que tu conclues, soupir las qui s’échappe de tes badigoinces. Tu poses tes pupilles presque désolées dans les céruléennes de ta meilleure amie avant que celles-ci ne s’écarquillent de surprise à sa question. Évidemment, qu’elle allait comprendre… À quel point es-tu stupide pour avoir pensé qu’elle ne saisirait pas les phrases qui lui seraient dédiées ? Gêné, tes phalanges viennent se nicher contre ta nuque, gratter l’orée de ta chevelure avant de glisser sur ta mandibule et frotter nerveusement ta lèvre inférieure. « Non, tu ne te trompes pas. » Nerveux, tu te lèves presque d’un bond, te tournant pour ne pas lui faire face, pas de suite. Tu as besoin d’un temps pour tempérer ton palpitant qui s’excite dans ta cage thoracique au point que tu n’es plus capable d’entendre tes pensées. Quelques secondes à respirer profondément, avant d’enfin parler. « Il y a de toi, de nous, et de Jude. La prétention lui est dédiée. Cette relation fuyante où je me prends toujours des reproches, elle qui revient tout le temps comme si j’étais effectivement le seul dont elle a besoin… Ces choses sont inspirées d’elle. Le reste… » lèvres à nouveau pincées, tu manges les derniers phonèmes avant de te retourner vers Maxyne. « Je ne saurais pas te dire ce que tu dois comprendre, je sais que je ne fais que jeter une incompréhension de plus sur ce qu’il s’est passé, mais… je l’ai senti comme ça en écrivant. Tu sais que je t’ai toujours aimé Maxy’, je pense que ça se sent dans mes mots. Hélas, je suis trop novice en la matière pour savoir ce que ça signifie réellement. » Des confidences lâchées, parce qu’elle mérite des explications, aussi bancales soient-elles. Tu ne peux pas lui mentir, incapable de juger s’il s’agit d’un amour ou d’une affection amicale mais inconditionnelle. Néanmoins tu l’aimes, ça tu le sais, même si la distance se creuse entre vous alors que tu es toujours debout en train de l’observer.


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○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptyMer 14 Juil - 0:08


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
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Au détour de ses interrogations, Maxyne apprit que de nombreux titres dormaient dans les tiroirs de Sunwei. Le compositeur avait simplement choisi ceux qui collaient le mieux à son projet à venir, même s’il en avait aussi créé spécialement pour l’occasion. Les étirements de la nageuse terminés, les deux amis s’installèrent ensuite dans la cuisine pour écouter la dernière chanson de la liste. Sun n’avait pas chômé. Gêné, il avertit Max de la particularité du morceau. Après avoir entendu une musique qui concernait son père, elle ne voyait pas à quoi s’attendre. Il s’était déjà beaucoup dévoilé dans les autres titres. Peut-être que l’ancien médecin avait utilisé un concept original dans le son, une nouveauté de son cru qui surprendrait à la fois sa meilleure amie et ceux qui l’écouteraient. Toutefois, ce n’était pas la mélodie entrainante qui la prit au dépourvu, plutôt le texte inattendu. Dans cette chanson, Sunwei explorait le thème de l’amour, sentiment le plus universellement partagé en musique. Il y parlait de relations compliquées, lui qui gardait pourtant ses distances par rapport à ces considérations, marié à sa passion depuis des années. Maxyne n’avait pas encore ouvert la bouche pour exprimer son incompréhension qu’il avait déjà détourné le regard et qu’il se triturait les mains et les pauvres objets sur la table. En dépit de son embarras, il avait tenu à lui faire découvrir la chanson alors pourquoi n’assumait-il pas devant elle ? Que redoutait-il de sa part ? Une critique ? La blonde était susceptible d’en émettre des constructives sur toutes les chansons. Un véto ? Il n’évoquait personne de façon explicite. De la colère ? A vrai dire, Maxyne ne savait pas très bien comment réagir tellement elle était surprise et confuse. Tout ce qui lui venait à l’esprit lorsque les dernières notes moururent se traduisaient par une foule de questions qui se bousculaient à ses lèvres. Perplexe, elle s’emmura d’abord dans un long silence, rassemblant ses pensées. Au final, elle s’arrêta d’abord sur le sens de la chanson, le message que Sunwei essayait de renvoyer. Était-il devenu un homme à femmes qui se vantait d’être un amant inoubliable et se plaisait à les quitter de cent façons différentes ? Résumé ainsi, la signification n’était pas très reluisante. A moins que le texte revête une autre portée ? Elle était directe, Maxyne, sans détour. Hésitant, il rejeta la qualification d’homme à femmes mais reconnut le côté présomptueux. Lèvres pincées, joues rougies par la gêne, regard fuyant, Sunwei butait sur les mots. Il s’était mis à nu devant elle et éprouvait des difficultés à éclaircir les intentions, peut-être parce qu’elle était plus proche de lui que tout autre personne qui écouterait le titre. Les signes de nervosité se multiplièrent chez lui, à tel point que si Maxyne les avait comptés dans une liste, elle pouvait garnir une classe entière d’un nombre d’élèves correspondant. Se levant d’un bond, il s’éloigna de la table et fit les cent pas dans la pièce. Le palpitant de la nageuse s’accéléra crescendo, elle commençait à redouter la réaction du médecin. Pourquoi était-il si troublé par les questions ? Concentré sur sa respiration, Sunwei reprit la parole peu après quand il retrouva un souffle régulier. Il lui confirma qu’il parlait de Jude et d’eux aussi. Le côté présomptueux touchait à sa relation avec la pompière, qui paraissait ne pouvoir se passer de lui. Elle y était visiblement accrochée. Était-ce un sentiment partagé ? Où se situait-il lui ? Maxyne ne le demandait pas spécialement par curiosité malsaine, elle s’en inquiétait aussi en tant qu’amie. Pour quelqu’un qui se targuait d’être détaché, il continuait d’évoquer Jude dans leur conversation et maintenant dans sa chanson. « Tu en es où avec elle ? Je ne suis pas certaine qu’elle apprécierait l’évocation de ces reproches. » Sunwei était libre d’aborder tout ce qu’il voulait mais Maxyne attirait simplement son attention sur le choix de ses mots qui pouvaient peser dans la balance et altérer ses liens, à moins qu’il ne cherchait précisément à présenter les critiques de la pompière comme un problème persistant. En tout cas, pour la monitrice de plongée qui connaissait son meilleur ami, c’était certain que rien ne pouvait fonctionner sur de bonnes bases dans ces conditions : il détestait plus que tout qu’on lui dicte sa conduite. D’un autre côté, Maxyne n’était pas stupide. Sunwei avait sans doute revu Jude pour faire le point, plus d’une fois. L’avait-elle fait fuir à cause de ses reproches ? Que lui reprochait-elle au juste ? De ne pas être assez disponible ? Tout ce qu’il fallait pour que Sun disparaisse de sa vie. C’était impossible pour lui de l’être plus alors qu’il était sur le point d’éclore dans la musique. A moins qu’il ne lui ait parlé de son escapade inattendue à la Saint-Valentin par culpabilité ? La nageuse espérait que non, c’était un moment qui leur appartenait, secret juré dans le silence, sous la promesse de garder leur amitié intacte. De son côté, elle n’en avait parlé à personne et n’avait plus jamais évoqué cette histoire en dépit de la confusion qui s’était installée entre eux. C’est pourquoi, elle était encore plus surprise qu’il la mentionne aussi dans cette chanson. Et les explications de Sunwei n’étaient pas de nature à la rassurer car il était incapable de dire pourquoi il avait ressenti le besoin d’écrire à ce sujet. Pire, ses justifications jetaient toujours plus de trouble entre eux. « Novice ? Tu as déjà aimé, pourtant. » Répondit-elle, sur le ton de l’humour, dans l’espoir de le dérider un peu. Pourtant, elle avait l’impression que cette phrase avait produit l’effet inverse. « En gros, t’es en train de m’expliquer que tu avais besoin d’écrire sur ça mais que tu ne sais pas pourquoi, que ça pourrait signifier quelque chose mais que tu ne sais pas ce que c’est. » Résuma-t-elle, brièvement. « Eh ben, je ne voudrai pas être dans ta tête actuellement. » Il avait l’air d’être complètement perdu. Elle aussi était confuse et les rebondissements d’aujourd’hui ne contribuaient pas à la rendre moins paumée mais elle avait essayé de ne plus en reparler et voilà que Sunwei brisait le pacte tacite pris cette nuit-là alors oui elle s’interrogeait. En dépit de son organe battant qui pulsait plus vite dans sa poitrine, Maxyne trouvait que cette histoire commençait à devenir compliquée et prise de tête. Elle aimait quand les choses restaient simples, claires. Pas se retrouver confrontée à toutes ces interrogations. « J’pense qu’on a assez de respect l’un pour l’autre pour ne pas coller d’étiquette à ce qui s’est passé. Même si ça ne change rien à ce qu’on est actuellement, tu sais déjà que pour moi c’était différent parce que je tiens à toi. » Reprit-elle. « Je ne te demande rien, Sun. C’est juste qu’on s’était mis d’accord pour dire que tout ça, c’était du passé et tu l’as ressorti de ton chapeau. J’étais juste surprise. De t’entendre douter. De rouvrir cette porte que tu m’as demandé de fermer. » Sans même réfléchir au pourquoi du comment ils en étaient arrivés à franchir ce cap, attirance inavouée exacerbée par l’alcool et qui pourtant existait déjà entre eux. Car oui, Sunwei était toujours aussi attirant et charmant à ses yeux, encore plus quand il osait s’exposer alors qu’il craignait sa réaction, vulnérabilité émotionnelle qui demandait du courage. Il était aussi entier avec elle qu’elle était honnête avec lui. Au fur et à mesure que Maxyne parlait, elle avait l’impression que la distance entre eux s’agrandissait. Ennuyée de le voir se mettre dans tous ses états de la sorte, son regard inquisiteur se radoucit aussitôt et sa voix se modula doucement. « Hey… Chill. On dirait que tu reviens d’une séance cardio… Je ne vais pas te manger. » Se levant à son tour, la jeune femme se dirigea vers l’évier pour remplir son verre d’eau. « La chanson est très bien. La musique est entrainante et le refrain reste en tête. Pour les paroles, tu fais comme tu le sens. Si tu ressens le besoin d’écrire là-dessus, ce n’est pas un problème pour moi. » La vérité, c’est que même si lui venait de s’exposer, elle s’était renfermée comme si de rien était, pour se protéger. Se protéger des dégâts que l’incertitude de Sun pourrait lui causer si elle laissait cette confusion l’envahir davantage, c’était exactement la raison pour laquelle il l’avait préservée après leur nuit de la Saint-Valentin. Petite étincelle qui brûlait fragilement dans cet écheveau et qui lui soufflait que le mieux était de voir ce qui se passerait, parce qu’il avait beau lui parler à cœur ouvert, exprimer des signes d’anxiété qui contrastaient avec son côté solaire et son habituelle sérénité, elle n’était pas plus avancée que lui ni qu’avant. Fumée floue de sentiments étranges. Trop forts pour être ignorés, trop troublants pour être nommés, décrits, décortiqués, tués par des aveux inavouables. La jeune femme but une gorgée de son verre d’eau puis se tourna à nouveau vers lui, retournant s’asseoir pour ne pas forcer sur son dos.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptyLun 19 Juil - 19:31

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei

Obligé de te lever d’un bond quand dans les extrémités se joue la cantilène bourdonnante de l’anxiété, position debout qui paraît plus confortable surtout quand tu peux tourner le dos à la blonde et t’éviter de supporter son regard. Parce que ses paroles résonnent dans ta psyché en mille échos dévastateurs, bien que sa volonté n’était pas de te blesser, il y a une part de vérité presque agaçante dans ses propos. Et si tu te prenais vraiment pour un homme à femmes, aussi présomptueux qu’imbécile ? Peut-être que c’est la raison pour laquelle tu fais souffrir les deux blondes dans ta vie. D’abord Jude et vos chamailleries tantôt futiles, tantôt viles ; et puis Maxyne et ces espoirs stupides que tu fais naître dans sa caboche. Ça ne devait être rien, et te voilà à écrire dessus. Il n’y a pas plus beau sujet que l’amour, alors pourquoi ça sonne creux dans ton cœur ? Les lippes serrées, tu souffles un coup pour te reprendre avant de lui offrir les réponses qu’elle mérite. Si tu voulais continuer à nier en totalité les événements, tu ne lui aurais pas fait écouter la musique, peu importe la nécessité de récolter son avis sur chacun de tes projets. Hélas, ça aurait pu être pire si elle ne l’avait découverte qu’au moment de la sortie de l’album. Profonde inspiration pour renouveler l’air ambiant et redonner vie à tes neurones fuckés par l’écoute et les palabres lâchées, et enfin tu parles. Tu causes d’une traite, te tournant vers elle que lorsque l’attention la concerne tout particulièrement. Tu débites des doutes, des échos lointains d’un myocarde anéanti il y a longtemps et qui depuis n’a jamais su panser ses plaies, des raisons qui sonneront peut-être en accord avec les ressentis du palpitant de ton amie. Toujours fébrile, tu gardes cette distance en restant debout tandis que tu la laisses te questionner. Lèvres pincées encore une fois, quand elle évoque la pompière… Complications sur complications qui te filent une migraine pas possible. « C’est compliqué. Elle m’accule toujours de reproches comme si je lui devais quelque chose sauf qu’on a jamais rien convenu. Je crois que… c’est un gouffre émotionnel qui me menace alors dans la frustration, j’ai moi-même formulé mes propres reproches. » Épaules haussées et ton las, tu donnes l’impression de t’en foutre alors que c’est bien tout l’inverse. Tu détestes faire du mal, et pourtant, tu en fais bien trop avec cette musique. Tu devrais l’abandonner Sun, tu as des tas de projets qui viendront la remplacer. Parce que si la formulation des semonces a pu être clamée à l’oral, c’est bien différent avec Maxyne où les doutes sont pointées du doigt pour la première fois, là où vous aviez convenu d’agir comme si de rien n’était. Bon sang Park, que tu es idiot. Une faiblarde risette s’esquisse sur tes badigoinces. « Une seule fois, et je m’y suis perdu avec trop de force. Je n’ai tout de même jamais été un homme avec de nombreuses conquêtes, tu le sais. Et pourtant je suis très accessible. » Et attirant, que tu pourrais rajouter, parce que tu sais que ton rayonnement solaire est attractif. Rire nerveux qui te traverse à la suite de ses remarques, l’anxiété se tempère tandis que tu t’accoudes à un de ses plans de travail. « Crois-moi… J’en ai marre d’être à l’intérieur aussi, c’est pour ça que j’écris, pour essayer de dénouer tous les nœuds qui se forment sans cesse. » Peut-être que tu as sous-estimé ta capacité à te soigner l’esprit par toi-même. Tu grimaces légèrement avant de la laisser s’exprimer à nouveau sur le sujet. Évidemment que c’était différent, qu’il y a eu une étincelle que les mires tentent d’occulter. C’est évident, et tu ne le sais que trop bien au fond de toi, mais tu l’évites, encore et encore. Tes phalanges viennent s’écraser sur l’arête de ton nez, soupir délicat qui s’extirpe de tes lippes. « J’peux pas t’obliger à fermer cette porte, j’veux dire… Je n’oserai même pas te le demander. Je pensais juste que ce serait mieux pour nous deux d’éviter de trop regarder ce qu’il y a derrière. » Elle te rassure encore une fois avec ses iris céruléennes accortes qui te bercent l’âme avec trop de douceur pour ne pas te faire vaciller. Tu te détends autant que tu le peux même si la respiration sporadique fait encore trembler ta cage thoracique. « Merci pour ton avis, il est toujours précieux. Mais tu as raison, je n’aurais pas dû faire cette chanson, ou en tout cas ne pas te la présenter, ne la présenter à personne… Ou alors changer les paroles. Je ne sais pas. » Moue contrite, les indécisions vont rester tu le sais, tu divagues vers le sol. « Tu veux qu’on la referme clairement cette porte, cette fois ? » que tu lui demandes parce qu’elle prime avant tout le reste. Prunelles qui plongent dans les siennes, si tu dois exorciser les maux qui te rongent, tu le feras dans l’ombre si elle te le demande.


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○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
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○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptyVen 23 Juil - 8:15


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
Sos can't sleep at night


La mélodie qui s’éteignit dans les oreilles de Maxyne avait donné naissance à une cacophonie irrégulière, celle des pulsations de son organe battant qui résonnait contre ses tempes à l’écoute des mots de Sunwei, anxiété provoquée par des vérités dévoilées dans son texte. L’ancienne nageuse tenta de trouver son regard mais il lui tournait toujours le dos, déambulant nerveusement d’un coin à l’autre du salon, une attitude qui confirmait tous les doutes qui étaient en train de traverser la tête de la blonde. Mise à nu synonyme de prise de tête et de crainte pour lui, le compositeur ne paraissait pas assumer ce qu’il avait écrit – devant elle. Encore moins quand Maxyne tenta de comprendre ses intentions. Pourtant, s’il n’avait pas accepté de soulever des interrogations chez elle, il ne lui aurait tout simplement pas présenté la chanson. Au pied du mur, Sunwei expira l’air de ses poumons avant de reprendre la parole. Il résuma sa relation en dents de scie avec la pompière, une dynamique saupoudrée de tellement de reproches, qu’il s’était senti acculé, au bord d’un précipice émotionnel ingérable qui l’avait amené à riposter. En silence, elle se contenta d’hocher la tête, ce n’était plus sa place de commenter cette relation, après ce qui s’était passé entre eux. A priori, ce n’était pas un long fleuve tranquille. Le second aspect de la chanson était plus compliqué à définir, car il touchait à des doutes autrement plus profonds, de ceux qui rappelaient des moments difficiles de son passé et qui influençaient inévitablement son présent. « Oui, je le sais, c’est pour ça que j’ai été surprise par les tournures choisies. » Celles qui le présentaient comme un homme à femmes. Cependant, dans une chanson, il existait plusieurs interprétations possibles. Celle de Maxyne n’était pas forcément celle d’une autre personne. Voyant la nervosité qui continuait de marquer ses traits, la jeune femme essaya de le dérider, une technique qui sembla fonctionner. « Je te renvoie à ce que j’ai dit tout à l’heure comme pour la chanson avec ton père. En musique, je trouve que c’est surtout le cœur qui doit parler, pas ta tête… Sinon, ça n’ira pas. » Bien sûr, il ne fallait pas non plus écrire tout et n’importe quoi mais il réfléchissait beaucoup et se prenait trop la tête. Peut-être qu’au final, cette chanson-ci en révélait plus sur lui parce que Sunwei n’avait pas mis de filtre alors Maxyne ne l’empêcherait pas de la garder et ne lui demanderait pas de changer. Lorsqu’il expliqua qu’il valait mieux ne pas regarder derrière la porte qu’ils avaient érigée entre leur amitié et la nuit où tout avait basculé, il utilisa l’imparfait, ce qui intrigua la blonde. « Tu ne le penses plus ? » Les iris azurées capturèrent ses prunelles foncées et ne les lâchèrent plus. « Tu changes d’avis, alors ? Pour la chanson. » Maxyne lui avait confirmé que ce n’était pas un problème pour elle mais c’était son droit de se rétracter. Il baissa les yeux vers le sol et lui retourna alors soudainement la question à dix mille francs. Et elle alors, voulait-elle fermer cette porte pour de bon ? De sa réponse dépendrait sans doute la publication du morceau. Le problème, c’était que l’ancienne nageuse était aussi paumée que lui. Cette prise de conscience l’avait effleurée, pourtant l’audace de son interrogation n’avait d’égal que l’autodestruction de leur amitié qui pendait au-dessus de leur tête, telle une épée de Damoclès si elle autorisait son cœur affranchi et abîmé à songer sérieusement à un attachement différent envers Sunwei. « Je n’ai pas droit à un joker… ? » Plaisanta-t-elle, essayant de s’en sortir par une pirouette. Finalement, Maxyne décida d’être honnête comme lui, aussi loin qu’elle en était capable. « Je ne pourrai même pas te répondre. Je sais juste que j’ai égaré les clefs qui ferment cette porte. » Ce n’était donc pas un oui catégorique, ni un non clairement défini. Parce que c’était impossible de passer encore au-dessus comme si de rien était alors qu’il avait carrément transposé ses doutes en chanson. Où en était-elle de son côté ? Pas plus avancée. Pourtant, elle pouvait facilement se raccrocher aux évidences. Sunwei l’avait guérie de tellement de choses déjà. Quand Maxyne croyait qu’elle ne retrouverait pas toute sa mobilité d’antan, encore moins qu’elle remettrait les pieds dans l’eau, et que les longues séances de rééducation avaient prouvé le contraire, il avait déjà fait l’impossible pour elle. Quand Sunwei croyait que la musique n’était qu’un rêve intouchable, elle l’avait encouragé et il le touchait aujourd’hui du bout des doigts. Pourquoi au contact l’un de l’autre, tout ce qu’ils croyaient infranchissable devenait possible ? Leurs doutes n’étaient-pas comme une autre montagne à gravir ? Peut-être que pour atteindre le sommet, il fallait retourner le problème dans l’autre sens, à la source. « Ton père ne peut pas t’empêcher de faire de la musique. Il ne peut plus t’empêcher toutes les autres choses non plus. Parce que c’est bien de ça qu’il s’agit ? Tout ce à quoi tu as renoncé pour lui. » Être la meilleure amie comportait des avantages et des inconvénients. Elle était une des personnes qui le connaissaient le mieux, une position qui lui offrait plusieurs niveaux de lecture dans l’anxiété de Sunwei. Il redoutait de faire souffrir Maxyne à cause de la chanson, à travers ses indécisions et il redoutait de s’ouvrir à nouveau lui aussi. Il avait déjà trop perdu. Les silences des deux amis ne suffisaient plus pour cacher ce qu’ils niaient. En transposant ses doutes en musique, Sunwei était prêt à les livrer à un tas d’inconnus alors qu’il se cachait nerveusement devant la principale intéressée, gêné et honteux de s’interroger, barrière franchie, frontière qui marquait le non-retour dans leur amitié. Parce qu’aujourd’hui, l’excuse de la quantité d’alcool ingurgité à la Saint-Valentin n’était pas valable pour s’en tirer. Et la dénomination d’une aventure sans lendemain, bien qu’elle ne s’appliquait pas strictement dans cette situation à cause de leur amitié, s’était complètement éloignée à la minute où Sunwei avait écrit dessus. Personne ne reparlait de ce qui n’avait pas compté, encore moins par le biais d’une chanson. Maxyne n’était pas idiote. Pourtant, l’ancienne sportive et l’artiste avaient été forcés par le cours de la vie à mettre leur cœur en berne, pour des raisons différentes. Elle pour se remettre de sa relation toxique, lui pour réussir à avancer après une douloureuse séparation. La finalité de leur renonciation à l’attachement sentimental était la même. Ne plus revivre cette souffrance aigue. Subsister dans un monde sans donner à quiconque la possibilité de les détruire à nouveau. Amicalement indestructibles, sentimentalement aphones. « Le temps nous a vu grandir et rien n’a changé, et pourtant tout est différent aujourd’hui. » Doucement, Maxyne s’était relevée et placée à côté du plan de travail, elle se mordillait la lèvre inférieure, plongée dans ses pensées. Au cœur de la cuisine, la jeune femme choisissait de juste se laisser porter par l’instant présent. C’était beaucoup plus simple que de se prendre la tête. Parce qu’après tout, ils avaient tous un jour une raison de changer d’avis ; quelle importance si elle refusait d’avouer que la sienne était potentiellement juste en face d’elle ?  

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) - Page 2 EmptyLun 26 Juil - 12:58

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei

Quelque part au fond de ton myocarde se cachent les regrets perfides, ceux qui te susurrent de leur souffle méphitique des vérités effrayantes. Tu n’aurais jamais dû écrire ses paroles dans un premier temps, tu t’es laissé dépasser par les événements, embarqué par la frustration et la colère sourde qui grondait contre Jude ; parce qu’à force de te faire des reproches, le gentil soleil explose en tempêtes violentes, rayons qui brûlent, arrachent le derme. Il y a peut-être une petite vengeance qui se mure derrière ces mots, en plus de l’envie de faire comme les plus grands qui usent de leurs peines de cœur pour pondre des hits. Tu le sens, que ce morceau pourrait exploser, il a le potentiel pour sortir de l’album. Mais est-ce vraiment ce que tu veux ? Parce que tu regrettes deux fois plus quand tu distingues la peine dans les mirettes céruléennes de ta meilleure amie, celle que tu t’es promis de ne jamais blesser, celle à qui tu rouvres une plaie pas cicatrisée, trou béant et sanguinolent au milieu du palpitant qui résonne en écho avec le tien. Alors tu évoques la possibilité de retirer la chanson, pensée qui se concrétise quand Maxyne te dit avoir été surprise par les palabres écrites par l’endocarde perturbé. Elle ne te reconnaîtrait presque pas, mais te conseille tout de même d’écouter ton cœur, parce que c’est de là que doit venir ta musique. Tu le crois aussi, c’est parce que tu as laissé tomber les masques de bienséance qu’il a parlé le bougre, qu’il a écoulé la privation et s’est épanché de ses maux en foutant la blonde adulée au milieu de l’ouragan. Pointe douce dans les vices, tendresse frappante et amour qui le serait tout autant si tu ne niais pas la réalité. En attendant, tu essayes de te dépatouiller en causant de cette ferme que tu aurais dû garder bien fermer, ça aurait évité tout ce remue-ménage. Tu parles au passé, sans t’en rendre compte, parce qu’il est trop logique d’évoquer le passé vu l’incident musicale. Et Maxyne te prend de court, toujours prompt à remarquer les moindres petits changements, l’imparfait marque du passé qui a dû la faire tiquer. « Je ne sais pas Maxy, je ne sais plus… » que tu souffles, presque dépité par ce manque de courage, cette vérité qui ne veut pas se dévoiler, celle qui pourrait tout résoudre, ou tout empirer. Tu t’en veux terriblement de la mettre dans cette position. Cependant, la belle nymphe est toute aussi perdue que toi, clés égarées en métaphore qui déclame l’honnêteté. Tu n’oses pas répondre, lui avouer que toi, tu as probablement jeté les clés volontairement. Car ce serait lui fournir des espoirs auxquels tu n’es pas certain de satisfaire, alors tu évites, coules simplement un regard compatissant et désolé à la fois, moue contrite des lippes en berne. Puis elle évoque le paternel, énième prise de court, herbe qu’on te coupe sous le pied, sol qui se dérobe sous tes stipes vacillants. Regard fuyant, déglutition pénible, appuyé contre les meubles de la cuisine, tu serres discrètement les poings. Évidemment qu’il y est pour quelque chose ton père, il est caché derrière tous les traumatismes qui peuvent te pourrir la vie. Celui-là aussi. Tu as aimé, comme tout le monde, trop aimé peut-être. Il n’a pas aimé, fiançailles brisées et fiancée avec, tu as fermé ton cœur depuis, crains depuis toujours de retomber dans l’amour. Tu t’en fiches pourtant de son avis dorénavant, tu pourrais décider ce qui te plaît. Mais sais-tu seulement ce qui te plaît s’il n’est pas derrière pour approuver ? Réflexions trop poussées qui te font mal au bide, tu hoches difficilement de la tête, grimaçant en observant l’amie. « Oui, il a sûrement une part de responsabilité derrière aussi. Il ne peut rien m’empêcher, il n’est plus dans ma vie, et pourtant c’est tout comme. » que tu soupires, désespéré, sensation de rester sous son joug quoi qu’il advienne. Tu ignores si ça s’arrangera un jour, si tu auras la force d’aller le confronter, de partir sur de nouvelles bases. Tu ignores tout, avenir flou et incertain qui t’étreint la gorge. Haussement nonchalant des épaules pour marquer la discussion close, car tu estimes que ce n’est pas le jour pour parler de lui, tension chagrinée déjà bien présente dans vos caboches éreintées par les turbulences. L’amitié ne pourra pas réparer tous les malheurs qui vont s’abattre sur vous si vous continuez sur cette voie instable, alors tu lui demandes sincèrement si ce ne serait pas mieux de la fermer pour de bon, de tout oublier. La Saint-Valentin, la chanson, cette discussion. Tout. Tu n’en as pas envie, curieusement, mais si elle le veut, tu la suivras. Est-ce que tu la suivras aussi si elle te dit qu’elle veut la garder bien ouverte ? Incapacité des carcasses de s’offrir une décision stricte, Maxyne philosophe et parle du temps étiolé, celui qui vous a changé. Tu approuves d’un hochement de tête léger tandis qu’elle s’approche de toi. Il y a tant de réflexions que tu pourrais mener, mais tu t’abstiens, pour votre bien. Peut-être qu’à l’époque, si vous aviez su tout ça, tout aurait été différent. Ou pas. Peut-être que vous ne vous connaitriez même plus… Soupir fatigué qui tremble dans la cage thoracique, tu lui souris tendrement. « Le temps est un allié comme un vilain ennemi. Il aime nous laisser dans l’incertitude. » Peut-être qu’il nous aidera, t’as envie d’y croire. Vous laissez encore le futur décidé pour vous des événements, et advienne que pourra. « Ça va ton dos ? Je peux rester encore un peu, et même aller récupérer mon ordi pour travailler ici, si tu n’as pas envie de rester seule, au cas où ça bloque encore. » Ami présent, amant d’une nuit au placard, son bien-être avant tout. Vous filez vers le salon, profiter du temps ensemble en tentant d’oublier au mieux les dernières minutes, l’album et le reste.


(c) plùm
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