do you need help ? (basilton)

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crédit/ tumblr ✶ w/basilton

Même s’il n’était pas de garde au départ, Roman est appelé en renfort pour aider au maximum les habitants suite au séisme qui a touché la ville. C’est logique et il ne peut pas vraiment dire quelque chose contre cela. Quand il a choisi son métier, c’est aussi pour cela qu’il a signé : être appelé à n’importe quel moment si la ville a besoin de lui. Aujourd’hui c’est pour un séisme, une autre fois ce sera pour autre chose. La différence c’est qu’il s’agit là d’une catastrophe imprévisible. Il est facile de se faire une idée de ce qu’un séisme peut faire, mais c’est bien souvent loin de la réalité. Il y a des dégâts matériels, des personnes effrayées, bloquées, blessées, voire même déjà décédées. La limite pour ce genre d’événement n’existe pas, la nature n’a pas de stop, alors d’un séisme à un autre, tout est différent. Après une intervention en ville pour dégager des personnes prises au piège, Roman et son équipe s’arrête à une pompe à essence pour pouvoir faire le plein du camion. Sans ça, ils pourraient tomber en rade sur un autre appel et ça serait dramatique. C’est l’envers du décor, mais il faut le faire, comme quand c’est l’heure du grand nettoyage. Son téléphone sonne, le pompier vient de recevoir un message. Il s’agit de Basilton, un gérant de boîte de nuit que Roman connaît plutôt bien puisqu’il a déjà eu l’occasion de passer plusieurs soirées chez lui. Celui-ci l’informe sur un incident qui s’est passé, lié au séisme. Il a besoin de lui, il a besoin d’un pompier. Alors une fois de retour à la caserne, le jeune homme demande à son chef s’il peut s’absenter pour aller voir quelqu’un. Sa demande acceptée, il récupère un sac de soin, les clefs de la voiture d’un collègue et prend la direction de la boîte de nuit. Il lui faut un peu plus de temps que d’habitude, beaucoup de routes ont été barrées, pour la sécurité de tous. Arrivé sur place, le pompier se permet d’entrer et de monter à l’étage, là où Basilton lui a indiqué. Devant l’appartement, il cogne à la porte avant de la pousser. « Je suis là. Qu’est-ce que je peux faire ? » Il n’a apporté qu’une trousse de secours, si vraiment il y a besoin de plus de bras, alors il appellera son équipe. Même s’il est parti seul de la caserne, il reste toujours en connexion avec les autres, au cas où il serait appelé ailleurs. Tant qu’il est de garde, il doit pouvoir être joignable.

Basilton ne regardait pas les informations, du moins, il n’en avait pas toujours le temps. Il le regrettait parce que, s’il l’aurait fait, il aurait peut-être pu prévoir ça. Quoique, c’était imprévisible alors il n’aurait pas pu faire grand-chose. Il n’était pas encore à son appartement lorsque c’est arrivé. Il était sur le point de rentrer. Il s’est blessé au bras en voulant rejoindre son appartement mais qu’importe pour lui, ce n’était rien. Il ne le sentait même pas, il n’y pensait pas. Tout ce qu’il avait en tête c’était de retrouver Oswin. Il ne sait pas comment elle va ni même où elle est. Il ne sert à rien d’essayer de l’appeler alors il monte. Il la cherche et puis il finit par la trouver sous la bibliothèque. Elle a dû tomber sous les tremblements. Il essaie de la sortir de là. Il ne sait pas comment mais il y arrive. Il essaie de voir si elle a mal quelque part, si elle est blessée. Il n’en sait rien dans le fond, ce n’est pas son boulot. Il ressent cette douleur au bras mais ça peut attendre. Il se décide d’appeler un ami, quelqu’un qu’il connait. Il sait qu’il est pompier. Il se dit qu’il doit être occupé avec tout ça mais il ne sait pas trop qui contacter d’autre. Il ne veut pas s’engager à sortir dehors. Il ne veut pas tenter de l’emmener parce qu’il ne sait pas comment c’est dehors. Il va perdre plus de temps qu’autre chose. Il laisse Oswin seule un moment pour aller ouvrir la porte. Il passe parmi tout le bordel chez lui. Ils vont devoir nettoyer tout ça, sûrement racheter des choses. Ce n’est pas le plus important maintenant et ce n’était pas comme s’ils pouvaient le faire. « Hey.. merci d’être venu. » Il lui dit avec un léger sourire mais la ride sur son front doit trahir son angoisse. « Il y a ma.. » Il cherche le mot parce qu’il ne sait pas vraiment comment les définir. « Mon amie qui était chez moi pendant que c’est arrivé. La bibliothèque lui est tombée dessus. » Amis. Qu’est ce qu’il pouvait dire d’autre et puis franchement, ce n’était pas le moment d’y penser. « Est-ce que tu pourrais voir si tout va bien. Enfin, qu’elle a pas besoin d’aller à l’hôpital. » Sinon ils verraient comment ils pourraient faire. « Tu n’as rien toi ? » Il ne semble pas mais bon, sait-on jamais.

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Ce n’est pas dans leurs habitudes de partir seuls sur une intervention, surtout si celle-ci nécessite plus de personnes. Mais lorsqu’il quitte la caserne, Roman ignore encore ce qu’il va trouver là-bas. Si besoin, il fera en sorte de faire venir certains de ses collègues. À son arrivée, il est accueilli par le propriétaire des lieux, qui ne tarde pas à lui expliquer la raison de son appel à l’aide. « Il y a ma.. Mon amie qui était chez moi pendant que c’est arrivé. La bibliothèque lui est tombée dessus. » Appeler directement la ligne de secours aurait sûrement été plus efficace, mais avec tout ce qui se passe à l’extérieur, le pompier comprend l’état d’esprit dans lequel était son ami. « Est-ce que tu pourrais voir si tout va bien. Enfin, qu’elle a pas besoin d’aller à l’hôpital. » Il hoche machinalement la tête, tout en soulevant le sac qu’il a amené. Avec ça, il devrait pouvoir réaliser de premiers examens. « Tu n’as rien toi ? » « Non. Tout va bien pour moi. » Elle n’est pas invincible, mais pour ce coup-ci, la caserne a plutôt bien tenu le coup. « Je vois que tu ne peux pas en dire autant. » Dit-il en indiquant son bras d’un signe de la tête. « Je vais regarder ce qu’elle a. Je m’occuperais de toi après. » L’idéal serait de pouvoir tout gérer ici, pour éviter de devoir encombrer les routes, qui sont bien malheureusement déjà bouchées par la circulation ou par les dégâts causés par le séisme. Le gérant de boîte de nuit prend les devants et accompagne Roman jusqu’à son amie. Il s’accroupit face à elle et ouvre sa trousse de secours. « Est-ce que tu sais si tu as perdu connaissance ? Si tu t’es endormie, même juste pour quelques secondes. » Quand ce genre de choses arrive, c’est rarement bon signe pour la suite. Cela voudrait dire que la tête a été touchée lors de l’accident et là, le pompier ne pourrait pas faire grand-chose : la seule option serait de l’emmener à l’hôpital. D’ailleurs, l’histoire de la tête, c’est sa prochaine question. La bibliothèque est peut-être tombée sur son corps, ou alors elle a touché sa tête en première intention. Que ce soit l’un ou l’autre, ce n’est pas la seule chose dont il faut s’inquiéter. En chutant, la jeune femme a très bien pu se blesser autre part. Le jeune homme récupère une lampe dans son sac et commence à vérifier ses réflexes. « C’est un peu le bazar ici. C’est le séisme qui a fait tout cela ? » Loin de lui l’idée de critiquer la décoration intérieure du logement de Basilton, mais là, ça ressemble plus à une scène de chaos qu’à une habitation. Si les secousses ont fait tomber une bibliothèque, il n’y aurait rien d’étonnant à la présence d’autres dégâts.

Spoiler:

Basilton n’aimait pas tellement demander de l’aide aux autres. Lorsqu’il le pouvait, il essayait toujours de se débrouiller par lui-même. Seulement pour cette fois, il n’avait pas vraiment le choix. Il n’était pas médecin et il ne s’y connaissait pas vraiment dans ce domaine. Il fait appel à quelqu’un qui saura mieux l’aider que lui. Roman est pompier donc il saurait quoi faire. Il ne peut pas trop bouger enfin il a peur de faire quelque chose qu’il ne faudrait pas. Il ne voulait pas l’emmener et empirer les choses puis s’il ne pouvait pas sortir avec sa voiture ça servait à rien. Lui aussi a mal mais ce n’était pas urgent. Il ne s’attardait pas sur cette douleur. Il hoche la tête quand Roman lui dit qu’il n’a rien. Tant mieux alors. « Je crois que j’ai dû me prendre un truc en voulant atteindre mon appart. C’est rien t’inquiètes. » Il n’en sait rien mais tout ce qui compte à l’heure actuelle c’était qu’Oswin aille bien et puis voilà. Il n’avait pas l’air d’avoir quelque chose de cassé de son côté sinon il ne pourrait plus bouger son bras. Il laisse Roman s’approcher de la jeune femme afin qu’il puisse voir. La blonde lui réponds qu’elle ne se souvient pas, qu’elle a juste sentie le sol trembler et la bibliothèque tomber. « Quand je suis revenue elle était en dessous, elle ne disait rien mais je suppose qu’avec le poids elle ne pouvait pas vraiment. » Il lui dit pour lui donner quelques indications. Il ne sait pas si ça peut aider mais bon, mieux vaut qu’il en sache le maximum. « Elle me répondait en me pressant les doigts. » Elle a su lui parler alors qu’il avait retiré la bibliothèque. Elle n’avait pas l’air sonnée ou bien avoir eu une perte de mémoire. C’était sûrement bon signe. « Ouais désolée je t’accueille pas dans les meilleures conditions. » Non pas qu’il était le pro de la déco mais au moins son appartement était propre d’habitude. « C’est le séisme oui enfin je n’ai pas vu le reste mais je crois que je vais devoir jeter pleins de choses. » Il lance en soupirant rien qu’à cette pensée.

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« Je crois que j’ai dû me prendre un truc en voulant atteindre mon appart. C’est rien t’inquiètes. » Rien ou pas, Roman ne repartira pas d’ici sans avoir ausculté son ami. Mais il comprend que pour l’instant, la priorité va à la jeune femme qui s’est retrouvée bloquée sous une bibliothèque suite à la chute du meuble. Le pompier s’approche d’elle et l’examine un peu. Il accompagne ses vérifications de quelques questions pour avoir une vue globale de la situation. Il n’est pas médecin et ce qu’il fait là ne sera jamais mieux que les examens réalisés à l’hôpital, mais pour un premier avis, c’est mieux que rien. La blonde n’a pas souvenir d’avoir perdu connaissance. Inutile de s’inquiéter pour rien, parfois les choses se passent tellement vite qu’on en oublie certaines. La suite des tests de Roman devrait l’aider à prendre une décision sur ce qui est le mieux à faire pour elle. « Quand je suis revenue elle était en dessous, elle ne disait rien mais je suppose qu’avec le poids elle ne pouvait pas vraiment. Elle me répondait en me pressant les doigts. » C’est toujours mieux que rien. Au moins, avec cette information, Roman sait que la mobilité de la jeune femme n’a pas été impactée avec le choc. Alors qu’il l’examine, il ne peut s’empêcher de remarquer tout le désordre autour d’eux. « Ouais désolée je t’accueille pas dans les meilleures conditions. » Il n’a pas à s’excuser, le pompier se doute bien qu’il n’est pas responsable de tout ça. « C’est le séisme oui enfin je n’ai pas vu le reste mais je crois que je vais devoir jeter pleins de choses. » « Si c’est pareil au rez-de-chaussé, je suis sûr que des clients seront ravis de t’aider à remettre le lieu en état. » Parfois, c’est dans le pire des événements qu’on découvre l’humanité des gens. Pour remettre la ville comme avant, il faudra plusieurs semaines et une bonne entraide entre voisins. Basilton a une boîte de nuit plutôt bien réputée, le secouriste n’a aucun doute sur le fait qu’il trouvera des volontaires pour l’aider. D’ailleurs, il pourrait même se porter volontaire lui-même. « Est-ce que tu as mal à la tête ? Ou même ailleurs ? » Il ne parle plus vraiment du choc, mais de l’après. Avec tout cela, il est possible que la jeune femme soit un peu secouée et Roman peut lui donner quelque chose qui lui permettra d’atténuer un peu. « Je ne pense pas qu’il y ait d’urgences pour l’instant. Mais il serait quand même préférable de faire un check-up chez ton médecin une fois que les routes seront de nouveau praticables. » Pour l’instant, il est inutile d’appeler une ambulance pour venir la chercher et d’encombrer les urgences. Cependant, comme il n’est que pompier, le jeune homme ne veut pas trop s’avancer sur ce que le choc a provoqué chez elle.

Basilton il ne voit pas trop le danger ni même le problème. Pour lui, il n’y en a pas vraiment. Il n’a pas mal ou du moins, il essaie peut-être d’oublier la douleur. Il a juste envie qu’Oswin aille bien et c’est tout ce qui l’intéresse et le préoccupe actuellement. Pour l’instant, il attend que son ami s’occupe de la blonde. Ensuite, il pourrait peut-être envisager que l’on s’occupe de lui. Il laisse la jeune femme expliqué ce qui s’est passé et il apporte quelques détails également. Il n’était pas là quand les choses se sont passées, il est arrivé après alors il ne sait pas s’il peut vraiment aider. Il essaie du moins parce qu’il a sûrement besoin d’en savoir un maximum. Il sait que ce n’est pas évident parce que tout est en bazar ici mais bon il n’a pas trop eu le temps de ranger. Il a préféré appeler Roman afin que celui-ci vienne s’il le pouvait ou bien qu’il envoie quelqu’un. Ce n’était pas comme si cela pouvait se ranger en quelques minutes non plus. Il y en avait au moins pour des heures et puis trier ce qu’ils gardaient ou non. Le piano était dans un sale état mais pour cela, il s’e occuperait. « Je crois que c’est partout oui.. On verra ça quand ce sera un peu calmé. » Franchement, cela ne servait à rien qu’il commence à ranger si c’était pour avoir une nouvelle secousse ou autre. Les habitants de l’immeuble avaient probablement autre chose à faire pour l’instant en plus de cela.

Le musicien croise les bras sur sa poitrine et regarde son amie. Elle lui dit avoir un peu mal à la tête mais bon c’est probablement dû au choc. Il suppose qu’avec du repos et un cachet cela irait mieux d’ici quelques heures, voir le lendemain. « Je me chargerai de l’emmener alors ne t’en fais pas pour ça. » Il n’y avait pas vraiment de mots qui tiennent. Oswin devrait y aller, ce s’il devait la traîner de lui-même. « Tu as pas trop eu de mal à venir ? » Qu’il lui demande. Il se doute que ça ne doit pas être évident de circuler avec toutes ces ambulances, la police aussi. « Tu peux jeter un œil si tu veux mais c’est trois fois rien. » Il ne s’inquiète pas trop de son bras.

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À première vue, l'état de la jeune femme n'est pas préoccupant. Bien sûr, Roman n'est pas médecin et il ne peut pas vraiment être sûr, mais parmi toutes les personnes touchées par le séisme, la jeune femme ne fait pas partie des personnes les plus touchées. Un mal pour un bien, car avec toutes les difficultés causées par l'incident, ce n'est pas une bonne idée de vouloir bouger. Heureusement, Roman et les autres pompiers ont le matériel nécessaire pour venir en aide aux différents habitants. « J'ai utilisé une voiture du département. C'est toujours utile dans une telle situation. » Peu importe où le jeune homme aurait voulu aller, l'accès ne lui aurait pas été refusé. D'ailleurs, il pourrait en profiter pour faire un détour vers chez lui pour voir comment vont les enfants ou Jody. Même si ça serait peut-être du temps perdu, la jeune femme lui a dit que ce n'était pas nécessaire, qu'ils allaient bien et qu'il devait garder son temps pour aider ceux qui en avaient vraiment besoin. C'est cela aussi son métier, devoir mettre ses inquiétudes pour ses proches de côté pour s'occuper de parfaits étrangers. « Je suis ici maintenant, alors autant en profiter. » Dit-il lorsque son ami évoque le fait de regarder sa blessure. Ils s’assoient dans un endroit un peu moins touché par les secousses du séisme et Roman regarde le bras de l’homme. C’est une plaie qui semble superficielle, mais pour s’en assurer, le pompier doit désinfecter la plaie et nettoyer le sang qui a pu s’accumuler. « Attention, ça va piquer. » Homme ou pas, courageux ou non, ça ne change pas grand-chose et dans ces moments-là, il est toujours mieux d’avoir été prévenu à l’avance. « Tu n’as aucune idée de comment tu t’es fait ça ? » Roman utilise la conversation pour distraire son patient. Il n’a sûrement pas besoin de ça, mais au moins là, le pompier est le seul à avoir à se préoccuper de son bras. « Tu as bien réussi à te couper, mais cela ne devrait pas nécessiter de points. » Malgré tout, il est possible qu’il garde une belle cicatrice de cet incident. La plaie désinfectée, le jeune homme sort de son sac de petits adhésifs. « Je vais te mettre des strips. Il faudra surveiller ta plaie et éventuellement les changer si cela est nécessaire. » Et si après plusieurs jours, cela ne s’arrange pas, alors il faudra aller consulter. Mais le secouriste n’est pas vraiment inquiet, il sait que les deux autres personnes dans cette pièce prendront mutuellement soin d’eux.

Basilton devait un peu trop s’inquiéter mais bon, c’était dans son tempérament. Il s’inquiétait pour les personnes à qui il tenait, quand bien même il n’était pas du genre à montrer ses sentiments. Il n’aimait pas le faire, il avait toujours été pudique de ce côté. Personne ne lui avait jamais réellement dévoilé les siens. Il y avait eu Oswin mais il ne pouvait pas lui retourner les mots. Il lui avait déjà dit qu’elle méritait quelqu’un de mieux que lui. C’était le cas après tout, il ne voyait pas comment il pourrait être quelqu’un de bien pour lui. Il hoche la tête aux mots de Roman. « Oui je comprends, j’espère que ça va aller pour vous quand même. » Il n’osait pas imaginer leur boulot. Il se doutait bien que ce n’était pas facile tous les jours, qu’ils devaient être déborder par moment. Il se demandait comment ils ne craquaient pas parfois enfin, il ne savait pas si cela avait déjà été le cas pour le jeune homme. Il ne l’espérait pas. Basilton n’avait pas très envie que l’on regarde sa blessure enfin, à ses yeux ce n’était rien. Il n’avait pas trop mal mais bon. Il savait que la blonde ne l’aurait pas lâché non plus. « Ouais mais franchement ça va, enfin je suis sûr qu’il y a d’autres personnes qui ont d’autres choses pire que moi. » Il s’installe tout de même et le laisse faire. Il grimace rapidement quand il sent le désinfectant sur lui mais c’est rapide. Il ne ressent plus rien en quelques secondes. « Non enfin je montais les escaliers puis il y a eu pleins de déchets et autre qui sont tombés. C’était pendant la secousse, il y a eu du bois qui est tombé aussi donc je suppose que c’est ça. » Il avait fermé les yeux pour ne rien voir ou plutôt ne rien recevoir dans les yeux. « Bien sûr, je t’avais dit que c’était rien. Merci. » Il le remercie quand même d’avoir regardé sa plaie et d’avoir fait ce qu’il avait pu. « Ca devrait aller, merci. » Il ne doute pas qu’on lui rappellerait. « Qu’est-ce que je peux faire ou combien je peux te donner pour te remercier ? »

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Forcément, la période n'est pas très joyeuse, mais en devenant pompier, Roman a signé pour cela aussi : pour les journées à rallonge, pour les appels à répétitions et pour les scènes qui sortent de l'ordinaire. Déjà plein de surprise, son métier l'est d'autant plus lorsqu'il y a des catastrophes naturelles. Mais à chaque fois, le jeune homme est utile aux autres et il n'échangerait cela pour rien au monde. Aujourd'hui, il aide comme il peut Basilton et son amie. La jeune femme auscultée et l'hypothèse d'un traumatisme crânien éloigné, Roman propose au propriétaire de la boîte de nuit de s'occuper de lui. Même s'il n'est pas beaucoup touché, moins que certaines personnes comme il le dit, il l'est quand même et il n'y a pas de raison pour que Roman le laisse sans soin avant de repartir. Autant que sa venue ici soit bien rentabilisée. Il désinfecte la plaie, puis y dépose un pansement. En fonction de comment sa blessure évolue, il faudra les changer, mais là, ça ne sera plus le boulot du pompier. « Me donnez de l'argent ? Mais ça ne va pas. » Dit-il, un peu amusé de la situation. « C'est mon boulot, c'est tout à fait normal. » À la rigueur, si Basilton propose au jeune homme de lui offrir un verre la prochaine fois qu'il vient dans sa boîte de nuit, Roman ne refusera sûrement pas. Mais là, tout de suite, il n'a besoin de rien et ne s'attend à rien de sa part. Une alerte résonne dans la radio qu'il porte à l'épaule : un accident a eu lieu non loin d'ici et les pompiers sont appelés à venir au plus vite. « D'ailleurs.. je crois bien que l'on m'attend. » Il ne connaît pas encore les détails de ce qu'il trouvera là-bas, il espère simplement que ce n'est pas des personnes qui sont sorties pour le plaisir, malgré les demandes de la ville et des secours de ne pas le faire. Il remballe ses affaires et accompagné de l'hôte, il se dirige vers la sortie. « Prenez-soin de vous ! » Il n'oubliera pas de prendre de leurs nouvelles la prochaine fois qu'il aura l'occasion de les voir, au moins Basilton, car il ne connaît pas la jeune femme. Il leur fait un signe de la main et quitte l'endroit pour retourner à son véhicule, avant de gagner l'endroit où il est attendu.