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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
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 put time on pause for an evening (sofia)

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MessageSujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#)   put time on pause for an evening (sofia) - Page 2 EmptyMar 17 Mai - 2:31

put time on pause for an evening
Comme je le lui ai expliqué, je suis loin d’être une habituée de la fête foraine. Et cette affirmation est illustrée par ma première requête, qui tombe à l’eau lorsque Charli m’annonce qu’il n’y a rien à gagner au coup de poing de forain. Sur le coup, je me sens bête, mais la jeune femme n’a pas l’air de m’en tenir rigueur. Elle va même jusqu’à m’expliquer que dans cette activité de brutes, la seule récompense est pour l’égo, conforté ou non par les nombres qui s’affichent sur l’écran. Cette explication m’amuse, alors que je me demande à quel point ma petite amie peut être associée à l’une de ces ‘brutes’ dont elle me parle. Dans tous les cas, je ne demande qu’à être impressionnée, comme elle le suggère elle-même. « Ça me va. Je serais la groupie pendue à ton cou. » De brute, je passe à une comparaison avec une rock star, sans être tout à fait sûre de la corrélation entre les deux. Mais je suppose que l’énergie dont elle dispose, chaque jour, n’y est pas complètement étrangère. Avec tout le sport qu’elle pratique, je n’ai pas vraiment de doute sur le fait qu’elle puisse m’impressionner, quelle que soit l’activité physique proposée. Et heureusement, il n’y a pas que des activités physiques dans cette fête. En passant devant la grande roue, je lui fais part de mon idée pour la suite de nos aventures, et sa réponse me fait sourire. Évidemment, elle ne pouvait pas passer à côté de ce romantisme à l’excès dont je fais preuve depuis que nous sommes arrivées, et je décide de continuer dans cette direction. « Il faut croire que tu m’inspires. » Là aussi, on est sur quelque chose de très fleur bleue, mais c’est plus fort que moi ; j’espère qu’elle ne m’en voudra pas. Enfin, pour l’instant, nous mettons de côté le romantisme pour rejoindre l’activité la plus ‘musclée’ de la soirée. Une fois la borne libérée par le groupe qui nous précédait, je me mets sur le côté en observant l’étudiante, qui prend le temps de se positionner avant de frapper. Je ne sais pas exactement ce que représentent les chiffres sur l’écran, mais le bruit que fait le sac suffit à me convaincre qu’elle n’y est pas allée de main morte. D’ailleurs, si je compare avec le groupe d’avant, je dirais qu’elle est à un niveau plus qu’honorable. Et lorsqu’elle me demande mon avis, je ne peux m’empêcher de rigoler nerveusement. « Un peu, oui. Je saurais maintenant qu’il faut que j’évite de te mettre en colère. » Cette remarque n’a pas vraiment de sens. Charli n’a jamais montré le moindre signe violent, et elle sait parfaitement manier ses mots pour faire mal, lorsqu’elle est énervée. Enfin, l’un comme l’autre, il y a un moment que j’ai noté qu’il était préférable d’être de son côté, plutôt que dans la partie adverse, lors d’un échange un peu houleux. Pour ma part, j’ai plutôt tendance à préférer le calme, et la neutralité lorsque c’est possible. C’est peut-être la raison pour laquelle frapper dans ce sac ne m’intéresse pas plus que ça, malgré la proposition de la jeune femme. « Non, merci. Ce sera sûrement médiocre, au mieux. Et puis, je te rappelle que j’ai besoin d’un poignet en bon état. » Pour mon travail, et pour sauver des vies, accessoirement. Enfin, ce n’est pas la seule raison pour laquelle j’en ai besoin ; mais elle est libre de se faire sa propre idée à ce sujet. Avec un petit sourire en coin, je vais replacer le diadème sur sa tête, qui a été un peu chamboulé par son coup de poing. « C’est partie pour la grande roue ? » Je n’ai pas eu de cadeau durant cette activité, mais c’est à moi de lui en faire un durant la prochaine. Enfin, ce n’est pas vraiment un ‘cadeau’ à proprement parler, et ça ne servira peut-être pas. « Tu as ton appareil photo avec toi ? » Pendant que nous attendons notre tour pour embarquer, je fouille rapidement dans mon sac à main, pour en sortir le polaroid que je lui avais offert pour son anniversaire. « Si non, je t’ai ramené ça. » Je sais bien que je prends un risque, en lui montrant cet objet. Ce n’est pas un souvenir agréable, pour aucune de nous deux. Mais c’est le genre de choses que j’aimerais réparer, plutôt que de faire comme si que ça n’était jamais arrivé.
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Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

○ posts : 2239
○ points : 0
○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
○ crédits : lionheart-ress.
○ inscrit le : 27/04/2021
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MessageSujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#)   put time on pause for an evening (sofia) - Page 2 EmptyMer 18 Mai - 16:17

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
put time on pause for an evening
(sofia & charli)

Ce n'est pas l'envie de lui offrir quelque chose qui me manque, mais malheureusement, ce n'est pas le coup de point forain qui va me le permettre. La seule chose que je vais pouvoir lui apporter, c'est la satisfaction de me voir réussir. Et encore là, il va falloir que je me donne à fond. Les sports collectifs, la natation ou la course à pied sont autant de sport où je m'en sors plutôt bien. Malheureusement, la boxe n'en fait pas partie et ça va peut-être vite se ressentir. Par chance, j'arrive à faire une bonne performance – mieux que la dernière fois au moins, et Sofia semble impressionnée. Sa remarque suite à cela me fait quelque peu sourire, mais elle n'a pas de soucis à se faire. Que ce soit contre une machine comme celle-ci ou contre un sac de boxe, je n'ai rien contre la violence qui est utilisée. Mais face à quelqu'un d'autre, non, ce n'est pas moi. En plus, je trouve que parfois, quelques mots peuvent faire bien plus mal qu'un crochet droit. Je propose à la brune d'essayer à son tour, mais elle préfère décliner ma proposition. Contrairement à moi, ses mains lui servent pour son boulot, alors je comprends parfaitement qu'elle veuille se préserver d'une éventuelle blessure. Elle remet correctement le diadème sur ma tête – qui a visiblement mal vécu mon coup de poing, puis elle me propose de passer à la suite. Je ne me fais pas prier et la suis jusqu'à la grande roue. Dans la file d'attente, Sofia me demande si j'ai pris mon appareil photo avec moi. Je ne comprends pas tout de suite, mais rapidement, la remarque sur la lumière parfaite que l'on pourrait avoir en haut me revient à l'esprit. Avant même de pouvoir lui répondre, la résidente plonge sa main dans son sac et en ressort un polaroid. À la vue de cet objet, un sourire se dessine naturellement sur mes lèvres. « Tu l'as gardé ? » Naturellement, cet appareil me dit quelque chose. Pourquoi ? Parce qu'il m'était destiné à la mi-janvier. Mais un peu énervée par ce que Sofia m'avait annoncé, j'avais fait le choix de le laisser sur sa table. Si nous n'étions plus ensemble, je ne me voyais pas accepter ce cadeau. Maintenant, les choses sont différentes et je ne dis pas non à l'idée de l'utiliser, surtout si c'est pour sortir des images de la brune et moi, en haut de cette roue. « Ça tombe plutôt bien, je n'ai que mon téléphone avec moi. » Il ne faut pas oublier qu'à la base, je ne pensais pas du tout venir ici. Il est vrai que parfois, je prends mon appareil photo dans mon sac, mais là, avec la journée de cours que j'ai eue avant, je me suis dit qu'il ne me servirait pas. Ça m'apprendra – même si maintenant, pour dépanner, les téléphones font de plutôt belles photographies. Notre tour arrive et nous montons à bord d'une nacelle. Avec des bancs sur tous les bords, nous pouvons nous mettre n'importe où. Mais nous faisons le choix de nous installer face à face. Nous nous élevons doucement et une fois arrivées en haut, la nacelle se bloque. « J'ai l'impression que le cliché des films romantiques est en train de monter crescendo. » La fête foraine, la grande roue et maintenant, la passerelle qui s’arrête tout en haut, là où nous sommes plus seules que jamais. Ça commence à faire beaucoup. Enfin ça, c’est ce que j’aurais pu dire il y a encore quelques semaines – ou quelques mois. Mais maintenant et surtout ce soir, j’ai envie de passer une bonne soirée avec elle, rien qu’avec elle et si ça doit passer par une soirée romantique, du début à la fin, alors qu’il en soit ainsi. « Mais ce n’est pas pour me déplaire. » Face à elle, mon regard planté dans le sien, mes mains viennent se poser au niveau de ses cuisses et je me penche vers elle pour l’embrasser. Nous sommes seules dans cette nacelle, alors autant en profiter. Si nous nous étions retrouvées avec un parent et son enfant, nous n’aurions peut-être pas pu de faire cela. « Et au moins, on se retrouve bloquées avec une belle vue ! » Je dépose un baiser sur la joue de Sofia, cette fois-ci, et me détourne un peu d’elle pour prendre la vue qui s’offre à nous en photographie. Elle ne mentait pas, c’est vraiment joli. Lorsque je refais face à ma petite amie, je ne mets pas longtemps pour remarquer que l’expression de son visage a changé. « Est-ce que tout va bien ? » Même si je pose cette question, j’ai déjà la réponse. N’importe qui pourrait voir qu’il y a quelque chose qui cloche.

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MessageSujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#)   put time on pause for an evening (sofia) - Page 2 EmptyVen 20 Mai - 21:58

put time on pause for an evening
Cet objet que je tiens entre les mains ne nous rappelle pas notre meilleur souvenir. Je pourrais même aller jusqu’à dire que c’était le pire. Pour moi, en tout cas, il me rappelle à toutes ces horribles choses que je lui ai dites, sous le coup de l’émotion, la colère, la fatigue, et toutes les autres excuses que j’ai pu me trouver depuis. La réalité, c’était qu’à ce moment-là, j’avais peur de ce que la jeune femme pouvait représenter pour moi. Mais plus maintenant. Alors que nous passons cette soirée toutes les deux, je n’ai plus le moindre doute. Et c’est sûrement la raison pour laquelle je me risque à le remettre sur le tapis, ce polaroid. Elle est étonnée que je l’ai gardé, et il est vrai que sur le coup, j’ai hésité à m’en débarrasser... Mais je n’ai pas pu m’y résoudre. Peut-être parce que déjà, à ce moment-là, je savais que ça ne pouvait pas être vraiment fini ? « Bien sûr que je l’ai gardé. Il est à toi. » Je le lui glisse entre les mains, alors que nous nous apprêtons à embarquer dans notre nacelle. Seules à bord, Charli se place en face de moi, et ainsi début notre petit tour de manège. Je suis installée bien au milieu de mon banc, les yeux rivés sur la jeune femme plutôt que sur ce qu’il se passe à l’extérieur. En réalité, je ne me rends pas vraiment compte que mes mains commence à s’accrocher à mon siège. Et ce n’est que lorsque le manège se bloque que je réalise que mon cœur a manqué un battement. Évidemment, nous sommes tout en haut... La remarque de ma petite amie sur les clichés arrive à me détendre un peu, et je parviens à lui adresser un léger sourire, malgré ma mâchoire serrée. Concentrée sur son visage, et uniquement celui-ci, j’essaie de ne pas trop penser au reste. Et c’est avec plaisir que j’accueille le baiser qu’elle vient me donner. Pourtant, je reste muette, incapable de sortir le moindre son sans risquer de l’inquiéter. C’est ce qui finit par arriver, lorsqu’elle se détourne pour faire des photos, exactement comme je lui avais conseillé. Par réflexe, je regarde dans la même direction qu’elle, vers la ville éclairée par une magnifique lumière. Et c’est sûrement à ce moment que mon visage change de couleur... Avec la nouvelle question de l’étudiante, il n’y a plus vraiment de moyen de me défiler, alors je tente la carte de la légèreté. « Je viens de me souvenir de pourquoi je ne viens pas souvent dans la grande roue... J’ai le vertige. » Le fait de prononcer ces mots provoque une petite vague de panique, et mes mains se serrent un peu plus autour de leurs prises, alors que je sens les battements de mon cœur qui s’accélèrent en remontant jusqu’à mes tempes. Rien d’insurmontable, en théorie, et j’essaie de fermer les yeux en appliquant les quelques techniques que je connais pour ce genre de situation, mais je me sens un peu idiote face à Charli. Après tout, c’est la première fois qu’elle me voit ainsi. « Pardon, j’aurais dû te prévenir... » Ce n’est pas systématique, ce genre de crises. C’est même plutôt rare en réalité, et je n’ai jamais eu l’occasion de lui en parler jusqu’à maintenant. Mais j’aurais sans doute préféré qu’elle l’apprenne dans d’autres circonstances. « Ça va aller, il faut juste que je me calme un peu.... Et ils ne devraient pas tarder à nous faire descendre, n’est-ce pas ? » Cette nouvelle question est rhétorique, je me doute que la jeune femme n’en sait pas plus que moi. Et d’ailleurs, si je n’avais pas laissé ce trouble gâcher la fête, nous aurions pu utiliser ce petit moment, seules, à notre avantage. « Tu ne veux pas me raconter quelque chose ? Une histoire, ou... je ne sais pas. Comment tu as commencé la photo, par exemple ? » Peu importe, en réalité. J’ai juste besoin de me concentrer sur sa voix pour penser à autre chose. N’importe quoi, vraiment.
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○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#)   put time on pause for an evening (sofia) - Page 2 EmptyLun 23 Mai - 21:07

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
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Si me retrouver bloquée ici m'enchante, avec une telle vue qui s'offre à nous, ça ne semble pas être le cas de ma petite amie. Lorsque je repose mes yeux sur elle, je comprends rapidement que quelque chose cloche. Je me remets face à la brune et attends qu'elle s'exprime à ce sujet. « Quoi ? » Je ne m'attends pas à ce qu'elle me répète ce qu'elle vient de dire, c'est juste une façon pour moi d'assimiler au mieux l'information : la brune a le vertige. Dans une conversation classique, ce ne serait qu'un point parmi tant d'autres. Mais là, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du sol, ce détail a une saveur particulière. De nous deux, c'est bien elle qui est la mieux placée pour gérer une telle crise d'angoisse. Néanmoins, à ce moment précis, elle n'a malheureusement pas tous ses moyens pour faire face. Souvent, j'ai été celle qui se trouvait dans une situation délicate, alors face à elle, je me retrouve un peu impuissante. « Je pense oui. C'est juste le temps que quelqu'un monte. » Nous aussi, quand nous sommes montées dans la nacelle, quelqu'un a dû se retrouver en haut. Il n'y a pas de raison que ce soit autre chose. Ou peut-être un problème mécanique.. mais si c'est bien ça, alors nous n'avons pas de chance. Pour une première fois dans une grande roue, avec la réaction de Sofia, ça commencerait à faire beaucoup. Pour se détendre un peu vis-à-vis de cette histoire, la brune me demande de lui raconter quelque chose. Plus précisément, de lui parler de comment j'ai commencé la photographie. Je ne sais pas vraiment pourquoi elle me questionne là-dessus, sûrement que l'appareil que j'ai entre les mains aide. Quoi qu'il en soit, pour lui faire penser à autre chose, je me dois de lui obéir. Et puis, ce n'est pas comme si c'est un sujet qui me déplaît. « C'est ma grand-mère qui m'a offert mon premier appareil. » Elle, encore et toujours. Il faut dire qu'elle a été présente pour moi les dix-sept premières années de ma vie. « C’était celui de mon grand-père. Lui aussi était fan de photographie. » C’est toujours lui qui prenait les photos lors des réunions de famille. « Je ne l’ai pas vraiment connu et elle s’est dit que pour m’occuper un après-midi, ce pouvait être une bonne idée de me laisser son appareil photo et de voir ce que je pouvais en faire. » Elle ne l’a pas vraiment dit, mais j’ai fini par savoir qu’elle avait fait cela dans l’optique que je puisse le connaître un peu – malgré son décès alors que j’étais encore enfant. « Selon moi, elle pensait que j’allais le laisser rapidement de côté pour faire autre chose. » Elle m’avait élevé, elle me connaissait. Mon envie de bouger encore et encore n’est pas apparue lorsque je suis arrivée : en Suède, c’était déjà le cas. « Elle s’attendait à ce que je reste dans la maison et que j’essaye l’appareil sur des objets du quotidien. Mais à la place de ça,  je l’ai pendu à mon cou et j’ai commencé à faire le tour de Stockholm pour prendre tout ce qui me passait sous les yeux en photo. » J’avais trouvé là une nouvelle distraction et la possibilité de me défouler un petit peu. « À partir de ce jour-là, je me suis intéressée un peu plus à la photographie et aux différents appareils possibles. » J’ai aussi commencé à prendre plus de risques, pour réussir à faire des clichés qui se démarquait un peu plus des autres. Et puis, je suis arrivée ici et c’est un tout nouveau terrain de jeu qui s’est offert à moi. Subitement, la nacelle bouge un peu. « J’ai l’impression que ça repart ! » Un large sourire se dessine sur mes lèvres, comme pour essayer de la rassurer un peu. Cependant, face à la crise qu’elle affronte, je suis consciente que ce ne sera pas suffisant. « Est-ce que ça va ? » J’ai besoin de savoir comment les choses vont, comment elle se sent face à tout ça. Est-ce qu’elle pourra tenir jusqu’à ce qu’on repose nos pieds sur le sol ? Est-ce qu’elle aura encore la tête à la fête après ça ?

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MessageSujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#)   put time on pause for an evening (sofia) - Page 2 EmptyDim 29 Mai - 21:15

put time on pause for an evening
Franchement, je me sens complètement idiote. Comment ai-je pu oublier quelque chose d’aussi important - et surtout, handicapant - en grimpant dans cette nacelle ? La logique aurait voulu que je n’en ressente même pas l’envie, mais il faut croire que je me suis laissée avoir par mon désir de romantisme... Et pour le coup, le romantisme est tombé à l’eau, maintenant que ma petite amie n’a plus qu’à s’inquiéter pour mon bien-être. Pour une fois, les rôles sont inversés - généralement, je suis plutôt celle qui sais quoi faire dans les situations de crise -, et autant dire que cette nouvelle position m’est assez inconfortable. Pour me détendre, cependant, je demande à Charli de me raconter une histoire. Son histoire avec la photographie, par exemple, puisqu’elle tient un appareil entre les mains. Rapidement, elle comprend le but de la démarche, et s’exécute en me parlant de sa grand-mère, et - pour la première fois - son grand-père. Concentrée sur ma respiration, et sur sa voix, j’ai le regard fixé sur elle, et rien d’autre. Et il faut croire que ça fonctionne, parce que je sens mon rythme cardiaque se calmer, en même temps que j’imagine la jeune femme, adolescente, avec son appareil autour du cou. Avec un sourire, mes yeux se posent sur le polaroid qu’elle tient entre les mains. « C’est dommage que tu n’exprimes pas plus souvent ton côté artistique. Tu fais de belles photos. » Je ne dis pas ça pour lui faire plaisir, mais bien parce que je le pense sincèrement. Par contre, la suite de cette conversation attendra que l’on retrouve la terre ferme, parce que la nacelle se remet à bouger. Par réflexe, je lui attrape la main, alors qu’elle s’inquiète encore pour moi. « Oui oui, ça va aller... La prochaine fois que je veux aller dans le romantisme à l’excès, il faudra m’en empêcher. » Nerveusement, je laisse échapper un petit rire, alors que la nacelle poursuit sa descente, petit à petit, jusqu’à atteindre le sol. Ce que je n’avais prévu, c’était d’avoir les jambes cotonneuses en sortant de là ; heureusement, il y a un banc qui se libère à quelques mètres de nous et je choisis d’aller m’y installer le temps de quelques minutes. Enfin assise, je prends de longues respirations, le temps de retrouver un peu plus de sérénité. Et toujours à mes côtés, sans grande surprise, ma petite amie est aux petits soins pour moi, mais je ne peux pas m’empêcher de me sentir coupable à son égard. « Je suis vraiment désolée, je ne voulais pas gâcher la soirée... » Évidemment, ce n’était pas volontaire ; elle doit bien s’en douter. Mais je me sens d’autant plus ridicule que c’est moi qui ai suggéré la grande roue, ou même la fête foraine. Pourtant, je suis presque sûre qu’avec une solution plus calme comme ce bar à musique qu’elle proposait, nous n’aurions pas eu ce genre de problèmes. « Laisse-moi quelques minutes pour reprendre des couleurs, et on pourra continuer par ce que tu veux. » Ici, ou ailleurs. Je lui laisse carte blanche pour la suite de la soirée.
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○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#)   put time on pause for an evening (sofia) - Page 2 EmptyMer 1 Juin - 19:42

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Je ne vais pas mentir, je ne m'attendais pas à ce que ce tour de grande roue se finisse de la sorte. Mais nous sommes un couple et nous partageons les bons, comme les mauvais moments. Et puis, quand on y pense, cette crise de panique – si elle ne s'aggrave pas – n'est pas grand-chose à côté de ce que nous avons pu vivre en début d'année. Pour ça, je serais à ces côtés. Pour le reste aussi, soyons clairs. Avec elle, j'apprends à être une petite amie, une meilleure petite amie. Les disputes, les remises en question et les moments comme celui que nous en sommes en train de vivre sont tout aussi importants que ceux un peu plus tendres. Sans eux, on vivrait dans le monde des Bisounours et ce serait bien trop loin de la réalité. À plusieurs dizaines de mètres du sol, pour pouvoir se calmer un peu, la brune a besoin que je lui parle. Alors je m'exécute et commence à lui parler de comment ma passion pour la photographie est venue. Je n'ai souvent considéré que ma grand-mère comme membre de ma famille, mais elle n'a pourtant pas été seule, c'est juste que c'est avec elle que j'ai le plus de souvenirs. Cet attrait pour cette activité me vient de mon grand-père, un homme que je n'ai pas vraiment connu. C'est sûrement pour cela que je n'en parle pas souvent, mais de savoir que j'ai cette partie de lui en moi, que j'ai bien hérité de quelque chose grâce à mes parents, me fait plaisir. « Je l'exprime souvent pour moi, pour me faire des souvenirs. » Et généralement, certaines de ces photographies arrivent sur les réseaux sociaux – sur Instagram par exemple. La nacelle reprend doucement sa route, nous rapprochant ainsi de la sortie. Sofia vient attraper ma main et je la regarde, cherchant à m'assurer que tout va bien. C’est plus fort que moi et maintenant, je crois que j’ai tout autant envie d’être sur le sol qu’elle. Arrivées en bas, nous sortons de la nacelle et la brune va s’installer sur un banc. Sur le moment, je regrette de ne pas avoir pris une bouteille d’eau tout à l’heure, j’aurais pu lui donner pour se rafraîchir un peu. « Gâcher la soirée ? Rassure-toi, ce n’est pas le cas. » Un fin sourire se dessine sur mes lèvres, pour la rassurer un peu. Ce n’était pas vraiment ce que je m’imaginais, mais comme je suis avec elle, ça n’a que très peu d’importance. La résidente a encore besoin d’un peu de temps avant de repartir. Est-ce qu’elle veut vraiment repartir ? C’est une bonne question à laquelle elle me laisse la réponse. « On va rentrer. » C’est sûrement la meilleure des choses à faire après ce trop plein d’émotions. « Et non, ce n’est pas à cause de toi. » Je commence à bien la connaître maintenant, si je n’avais rien ajouté, je sais déjà qu’elle se serait levée pour partir vers une autre attraction – même si c’était à contre coeur. « Je ne pensais pas venir ici ce soir, alors c’est déjà très bien. Surtout que je repars avec ce magnifique diadème. » J’entoure l’objet de mes mains pour illustrer mes propos, un sourire malicieux sur les lèvres. « D’ailleurs, je sais qu’on peut voir le coucher du soleil de chez toi. » Ce n’est peut-être pas comme en haut de la grande roue, mais c’est suffisant pour faire de très belles images. « C’est bon ? » À m’écouter, la jeune femme a repris un peu de couleurs. Je lui tends la main, l’invitant à se relever pour me suivre. « Tu pourrais prendre un bain pour te remettre de tout cela et je pourrais t’y rejoindre. » Pour prononcer ces quelques mots, je me suis rapprochée d’elle, histoire qu’elle soit la seule à pouvoir les entendre.

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MessageSujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#)   put time on pause for an evening (sofia) - Page 2 EmptyMar 7 Juin - 0:56

put time on pause for an evening
La fête foraine, c’était mon idée. La grande roue également. Inutile de dire que je suis déçue de ne pas avoir pu profiter pleinement de ces choses, pourtant simples, avec ma petite amie. Nous avons peu d’occasions de sortir comme ce soir, alors je me sens d’autant plus coupable d’avoir gâché la fête. Mais naturellement, elle me rassure, et je lui adresse un petit sourire, tout en roulant légèrement des yeux. Est-ce que je suis vraiment rassurée ? Pas tout à fait; Ce n’est pas parce qu’elle le dit en souriant que je la crois. D’ailleurs, ce n’est pas parce qu’elle l’affirme qu’elle a raison. Ma petite crise de panique a gâché le moment que nous aurions pu avoir toutes les deux, seules tout en haut de cette grande roue. C’est indéniable. Mais pour mon propre bien-être, j’essaie de faire bonne figure ; je ne vais pas commencer à m’apitoyer sur mon sort, en plus de ça ! Je l’encourage même à choisir une nouvelle activité pour nous faire oublier ce mauvais passage, et un éclair de déception me passe dans le regard lorsqu’elle annonce vouloir rentrer. Il faut croire qu’elle commence à me connaître, parce qu’avant même que je puisse me lancer dans un élan de protestation, elle précise que ce n’est pas de ma faute. « Un peu, quand même... » Je pourrais enchaîner, m’interroger sur ses réelles motivations - ou peut-être le fait qu’elle n’avait pas envie d’être ici, pour commencer -, mais je décide finalement de laisser tomber et lui faire confiance. Et puis, ce diadème lui va comme un gant, alors nous ne sommes pas venues pour rien. Son dernier argument sur le coucher de soleil me laisse plus perplexe ; il n’y a aucun monde où celui qu’on voit de chez moi pourrait rivaliser avec celui de la grande roue... Mais là encore, il est inutile de rétorquer quoi que ce soit : Si je ne peux pas l’accompagner dans la grande roue sans paniquer, je ne vais certainement pas dénigrer la solution de secours qu’elle évoque. « D’accord, on rentre. » Avais-je vraiment le choix après tous ces arguments ? Charli a le don d’en aligner un nombre incalculable avant même que je puisse répondre au premier, et c’est comme ça que souvent, elle finit par avoir raison. Mais ça ne me dérange pas vraiment, et c’est même avec enthousiasme que je saisis la main qu’elle me tend, tout en me relevant. « Il n’y a plus qu’à espérer que je sois en état de conduire, maintenant. » Évidemment, c’est avant tout une plaisanterie. Il y a quelques minutes, je n’aurais pas donné cher de ma capacité à être derrière un volant, mais je vais beaucoup mieux après cette petite pause. Et avec ces derniers mots glissés à mon oreille, ma petite amie sait parfaitement comment me motiver à partir plus vite. « Décidément, tu sais trouver les mots justes pour m’encourager. » Conquise, je lui adresse un sourire complice, alors que nous avançons main dans la main vers la sortie. Le trajet ne devrait pas être très long jusqu’à chez moi. Et je ne suis pas sûre qu’il y ait encore un coucher de soleil à observer lorsque nous arriverons, mais mon intuition me dit que nous serons occupées autrement, de toute façon.
charli & sofia
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