a promise is a promise (alex & love #2)

Est-ce que je suis réellement en train de me poser la question de ce que je dois mettre pour aller retrouver Alex ce matin ? Je suis ridicule. J’entends encore Scarlett rire en me disant que je suis un vrai coeur d’artichaut. C’est vrai, j’aime tout le monde, certains plus que d’autres, mais j’aime surtout cette sensation de pouvoir partager quelque chose d’unique avec quelqu’un. Vu comme il est mignon, le jeune homme doit certainement avoir quelqu’un dans sa vie, que ce soit un garçon ou une fille, ça m’est bien égal d’ailleurs. Et puis, ce n’est pas parce qu’il me plait qu’il va forcément se passer quelque chose. Je ne suis pas là pour ça. J’enfile un jean un peu plus cintré, un débardeur et un bombers bordeaux. Une paire de converse, comme à mon habitude, et me voilà partie, à pieds, vers la plage où je dois retrouver le propriétaire du food truck, et fondateur de l’association green bay. C’est d’une humeur étrangement joviale que je traverse une partie de la ville, à pieds, pour rejoindre la plage. Comme prévu, il est là, à son food truck, à 10h30 tapantes. « Salut patron ! » Il n’y a vraiment de patron qui tienne, mais ça me fait rire. Je suis de bonne humeur, et je vois qu’il a lui aussi le sourire. Ça me fait plaisir de m’en rendre compte. « Je t’ai apporté les papiers dont tu avais besoin. » Le formulaire d’inscription et mes papiers d’identité. « Je sais pas trop encore combien de temps je vais rester dans le coin. Mais de toute manière, je reviens de temps en temps. Et puis, quand je serai pas là, je jouerai les mécènes ! » Je lui adresse un clin d’oeil amical pour appuyer mes dires.

@Alexander Kaminski

[ MARQUAGE STAFF : comptage des points (ne pas effacer)]

Si la journée de la veille fut belle, elle n’en fut pas moins épuisante. Entre le truck le midi, l’opération “Clean the beach” l’après-midi puis l’after qui a suivi, je me suis littéralement écroulé de fatigue en arrivant. J’ai à peine eu le temps de manger un bout et d’envoyer un message à Maël pour lui raconter ma journée avant de commencer à m’endormir. De toute façon, la journée à venir est plutôt chargée donc il est nécessaire de recharger les batteries.
C’est donc reposé que j’attaque cette nouvelle journée au truck. Aujourd’hui, je m’occupe de la mise en place et mon commis est censé me rejoindre peu avant le service. Et oui, chacun son tour de grasse mat’ !

On arrive en fin de semaine et il est temps de faire un point sur les stocks de nourriture. C’est pas la partie la plus fun mais elle est nécessaire alors je m’y attèle aussitôt. Les légumes, la viande, les boissons, les aromates… bref tout y passe afin que je puisse remplir ma liste de courses pour la semaine à venir.
« Ca c’est bon, ça… les citrons : deux quatre six, c’est okay, on est bon !». Je referme mon petit carnet de suivi du truck lorsqu’une fois familière me fait relever la tête.
« Salut patron ! Je t’ai apporté les papiers dont tu avais besoin. »
« Oh Salut ! J’en déduis que personne ne t’a effrayé hier soir au point de vouloir prendre la poudre d’escampette ! ». Est-ce que je suis content de la voir à nouveau, clairement ! Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un bon feeling avec elle, je suis sûr que nous pourrions très bien nous entendre.
« Je sais pas trop encore combien de temps je vais rester dans le coin. Mais de toute manière, je reviens de temps en temps. Et puis, quand je serai pas là, je jouerai les mécènes ! »
J’arque un sourcil un peu perplexe. Non pas que je sois déçu, mais plutôt parce que je sens un petit mystère autour d’elle, comme s’il me manquait une donnée pour mieux comprendre sa vie. Bon en même temps, je ne la connais que depuis 24h, n’en demandons pas trop !

« Tu as déjà l’intention de nous quitter ? C’est en rapport avec ce fameux boulot qui t’a poussé à revenir içi c’est ça ? ». Je n’en demanderais pas trop, c’est sa vie privée et si elle préfère garder ça pour elle, je le comprendrais. « Je suis quand même ravi d’avoir la directrice de la CIA incognito dans mon association !». Bah oui, pour partir comme ça du jour au lendemain et en même temps pouvoir être mécène, il faut quand même avoir un sacré taff, alors je me plais à l’imaginer en mode espionne. Je récupère au passage son bulletin d’inscription, le parcours rapidement pour vérifier que tout est en ordre et viens le déposer dans un tiroir du truck.
Je rentre quelques infos dans mon téléphone et quelques secondes plus tard, le téléphone de Love sonne. « T’en fais pas, on va pas te spammer, on a juste arrêté de faire des cartes de membres en version papier, tu viens de recevoir la version numérique ! T’es officiellement des nôtres ! »

« Oh Salut ! J’en déduis que personne ne t’a effrayé hier soir au point de vouloir prendre la poudre d’escampette ! » Je ris un peu tout en secouant la tête. C’est fou ce qu’il est gentil… Je ne tarde pas à être honnête avec lui, je ne suis pas sûre de rester une éternité dans le coin. Je vois son air perplexe, en même temps, je reste assez vague, je ne suis pas certaine de vouloir entrer dans les détails. « Tu as déjà l’intention de nous quitter ? C’est en rapport avec ce fameux boulot qui t’a poussé à revenir ici c’est ça ? » Je hoche la tête, contente qu’il se souvienne de notre discussion de la veille. Il aurait pu ne pas retenir tous les détails, il a tellement de gens dans son entourage, je ne lui en aurai pas voulu. « Je suis quand même ravi d’avoir la directrice de la CIA incognito dans mon association !» Un rire naturel franchit la barrière de mes lèvres. « J’aimerai bien ! » Pas que mon métier ne soit pas aussi passionnant, mais j’avoue que c’est quand même super badass de parler de CIA.
Alex s’occupe de mes papiers, et je ne tarde pas à recevoir une notification sur mon téléphone, que je sors de ma poche sans tarder. Le jeune homme me rassure, pas de spam en prévision, et je suis officiellement des leurs. « Génial ! Il faut fêter ça ! » J’ai rien ramené, en même temps, je me voyais mal lui offrir une bouteille de champagne pour fêter mon propre investissement dans son asso. « Tu aurais envie de me raconter l’histoire de ce foodtruck ? » Il m’a raconté l’histoire de son asso, maintenant j’ai envie d’en savoir plus sur le propriétaire de ce camion intinérant. J’adore les histoires, et j’adore l’écouter parler. Alors on peut bien faire d’une pierre deux coups, non ?

Bon vraisemblablement, ce n’est pas aujourd’hui que je vais en savoir plus sur le fameux job de ma nouvelle recrue. Néanmoins, elle me confirme à demi-mots que c’est la raison pour laquelle elle pourrait être amenée à partir du jour au lendemain. C’est marrant, je n’arrive pas à savoir si c’est parce qu’elle a honte de son job qu’elle ne veut pas en parler ou bien si elle a peur d’un quelconque jugement… J’espère qu’elle comprendra rapidement que ce n’est pas du tout dans ma personnalité.
En tout cas, son arrivée officielle chez Green Bay semble marquer une sorte de renouveau puisqu’elle évoque l’idée de fêter ça et je dois avouer être assez fier que Green Bay puisse marquer la vie des gens comme ça.
“Je peux te proposer un verre de thé glacé maison ! Il est au frais depuis ce matin et je suis sûr de l’avoir enfin plutôt réussi !”.

Je finis par me ramener avec deux verres sur un plateau alors que la jeune femme s’est installée à une table avec la vue sur l’Océan. Je la rejoins et m’installe sur la chaise à côté. « Tu aurais envie de me raconter l’histoire de ce foodtruck ? ». Décidément, Morgan m’intrigue. J’en sais peu sur elle, mais elle semble être très curieuse. Cela ne me dérange pas mais c’est tout de même assez surprenant. Peut-être n'ai-je pas posé les questions assez directement ?
“Si tu veux oui !”. Je porte le verre à mes lèvres… “Pile ce qu’il faut de sucre, c’est parfait !” dis-je à moi-même. Et oui, la cuisine, c’est un peu comme la chimie, ça se joue parfois au gramme près.
“Pardon… du coup j’ai repris le food truck en Septembre dernier ! En fait le False Truck existe depuis quoi… 15 ans ? Bref, en gros c’est une institution içi qui était tenu par un couple hyper sympa. J’ai connu l’endroit lorsque j’ai commencé à surfer. Comme tu peux le voir c’est mega avantageux, tu peux quitter ton spot, marcher 5 minutes et te payer un casse croûte royal ! Je suis venu ici pendant des années avec mes amis. Entre temps j’ai essayé d’apprendre un milliards de trucs, j’ai bossé dans des cafés, dans un cinéma même chez un primeur et puis un jour je me suis pris de passion pour la cuisine. Mon entourage n’a cessé de m’encourager à poursuivre dans cette voie et un jour, lorsque j’ai appris que le truck allait être mis en vente… j’ai proposé au couple de le reprendre. Pour être honnête, j’avais créé un véritable lien avec eux, ils ont toujours cru en moi du coup, ils m’ont offert l’opportunité de reprendre cette institution locale avec ma petite touche ! J’utilise des produits locaux, de saison et j’essaie d’être le moins énergivore possible… Ouais je sais, c’est un comble pour un camion tu dois te dire… Mais en fait il ne bouge jamais sauf pour de rares exceptions comme des anniversaires ou des mariages. Bref, du coup ça a très bien marché si bien que je me suis laissé dépasser pendant un moment. Du coup, j’ai embauché Maël…” Il faut vraiment que j’arrête de parler de lui comme si tout le monde le connaissait “... et depuis, je crois qu’on a trouvé notre rythme…”. En parlant, je me rends compte tout de même que je suis plutôt fier de cette histoire. “Bon.. et toi alors… c’est quoi ton histoire ?”.

Alex me propose un thé glacé et je réponds par un hochement de tête rapide, preuve de mon enthousiasme. J’adore le thé glacé. Et sans tarder, je lui demande de me parler de l’histoire de son food truck. J’adore les histoires. Je le sens tellement passionné. Quand il me parle de son camion, du surf, du couple qui le tenait avant, la vente, tout, j’ai l’impression de boire ses paroles, c’est dingue. Il est captivant - en plus d’être beau. Je souris un peu bêtement. « J’adore cette histoire ! » Et c’est une réalité. J’ajoute sans tarder « Et j’adore aussi ton thé glacé ! » Il n’aurait pas pu viser plus juste !
Mais sans tarder, le jeune homme me demande « Bon.. et toi alors… c’est quoi ton histoire ? » Wow. Comme ça. Qu’est-ce que je vais raconter moi ? Est-ce que je vais être aussi passionnant que lui. « Ok… T’as trois heures devant toi ? » Je ris un peu. En réalité, je ne suis pas si bavarde, j’aime juste beaucoup ce que je fais. « Je suis née à New York, mes deux pères ont fait appel à une mère porteuse pour que je puisse voir le jour. Je suis arrivée ici tout bébé, j’ai toujours grandit ici en fait. J’adore Island Bay, il y a vraiment une atmosphère que j’apprécie énormément… » Je fais quelques pauses en buvant une gorgée de mon thé et reprends. « Un de mes deux papas a toujours adoré le théâtre, il m’a initiée quand j’étais gamine. Il co-dirigeait une école d’acteurs à Wellington, et j’ai eu la chance de pouvoir prendre mes cours là bas. Et puis… » Je hausse un peu les épaules, je n’ai pas envie de me la péter, mais pas envie de mentir non plus. Je sais jamais comment les gens pourraient le prendre. « Et puis Los Angeles, et maintenant je vis entre L.A. et ici, quand j’arrive à avoir des moments de pauses dans ma carrière. » Je reste évasive, mais s’il ne m’a vue dans aucun film, il devrait quand même comprendre ce que je fais pour me nourrir.

Est ce que je comprends vraiment ce qu’elle est en train de me dire ? Je suis peut être allé trop loin en évoquant la CIA mais je dois admettre ne pas avoir vu venir le fait que la jeune femme puisse être une artiste. Peut-être même qu’elle est connue et si c’est le cas… Je vais passer pour imbécile de ne pas l’avoir reconnue. J'avoue que je me mets un petit coup de stress.
En tout cas une chose est sûre, à mes yeux son histoire est bien plus trépidante que la mienne.
« C’est donc ça le fameux job prenant ? Les plateaux de télévision ? Alors là… je m’y attendais pas du tout ! ».
En même temps, comme si ça se lisait sur la figure des gens ! D’autant qu’avec du recul, je me dis que si elle cherchait à être reconnue, elle ne se promenerait pas en mode incognito avec une casquette et des lunettes de soleil. Mais bon, si c’est le cas, ça ne change absolument rien à ma première impression sur elle, ni à mon envie de la voir rejoindre Green Bay.
« Je vais peut-être passer pour un con mais… tu joues dans quoi ? J’avoue que la télévision et moi, ça fait mille ! Avec le boulot et l’asso, je manque de temps et quand j’en trouve, je privilégie le cinéma et c’est déjà assez rare ! » Trop bizarre, j’ai vraiment l’impression de m’excuser de ne pas la connaître alors que si ça se trouve elle s’en fiche complètement.
Je porte le verre de thé glacé à mes lèvres avant de reprendre.
« Je suis peut être trop curieux et si c’est le cas dis le moi mais j’ai une question qui me brûle les lèvres… du coup tu t’appelles vraiment Morgan ? »
J’ai cru comprendre qu’à Hollywood, c’est normal d’avoir un alias alors c’est plutôt logique que je me demande si le nom qu’elle m’a donné la première fois est faux ou non.

« C’est donc ça le fameux job prenant ? Les plateaux de télévision ? Alors là… je m’y attendais pas du tout ! » Je ris un peu, plutôt même heureuse qu’il ne m’ait pas reconnue, ou même qu’il ne me connaisse pas. Comme ma rencontre avec Romi. J’aime que les gens puissent me voir comme je suis, et non avec le prisme de la célébrité. « Les plateaux de tournage plus que ceux de télé, mais y’a de ça aussi… » Je sens bien qu’il cherche à savoir s’il m’a déjà vue quelque part, et il ne tarde pas à me poser la question, tout en m’offrant des excuses sur le temps qui lui manque pour parfaire sa culture cinématographique et télévisuelle. « T’inquiète pas, j’avoue que ça me plait bien aussi, de rencontrer des gens qui ne me sautent pas dessus pour me dire qu’ils m’ont vu jouer dans tel film et telle série… » Pas que je n’aime pas cette célébrité, mais parfois, ça me fait plaisir aussi de pouvoir être incognito. « Je suis peut être trop curieux et si c’est le cas dis le moi mais j’ai une question qui me brûle les lèvres… du coup tu t’appelles vraiment Morgan ? » Je lui souris, la question est gentiment amenée, parce que ça a l’air d’être un gars bien de toute façon. « Oui, c’est vraiment mon prénom. Mais c’est pas celui que j’utilise pour ma carrière. Dans le métier, on m’appelle Love. Love Stewart. C’est mon second prénom, mes pères avaient déjà misé beaucoup sur moi quand ils ont initié ma venue au monde ! » Je me mets à rire un peu, prenant ce deuxième prénom à la dérision. « Mais en tout cas, y’a pas de soucis si tu m’as jamais vue nulle part avant la plage hier, ça me va très bien aussi. J’ai pas non plus la carrière de Scarlett Johansson ! »

« Oui, c’est vraiment mon prénom. Mais c’est pas celui que j’utilise pour ma carrière. Dans le métier, on m’appelle Love. Love Stewart. C’est mon second prénom, mes pères avaient déjà misé beaucoup sur moi quand ils ont initié ma venue au monde ! »
“Et bien Love Stewart, enchantée de faire votre connaissance !” dis-je en lui tendant une main amicale comme si nous nous rencontrions pour la première fois. D’une certaine manière, je trouve ça plutôt pas mal que nos présentations aient été faites comme ça, qu’elle m’ait donné son vrai prénom en premier. J’en déduis que son objectif était de se présenter sous sa vraie personne et pas forcément sa personnalité médiatique. Loin de moi l’idée qu’elle ne soit pas vraiment elle-même lorsqu’elle est Love Stewart mais c’est souvent un truc qui revient dans les interviews.
“Et donc t’es venue là pour te ressourcer c’est ça ? Je me doute que la vie à Los Angeles doit être bien différente d’ici !”. Je ne sais pas pourquoi mais j’imagine que son retour à Island Bay n’est pas dû à une simple envie de retrouver ses papas. Enfin… j’en sais rien en fait mais je me dis que si elle a quitté les plateaux et la lumière de la baie des anges pour une période assez longue, c’est sûrement pour une bonne raison.
« Mais en tout cas, y’a pas de soucis si tu ne m'as jamais vue nulle part avant la plage hier, ça me va très bien aussi. J’ai pas non plus la carrière de Scarlett Johansson ! »
L’exemple me fait franchement sourire. La plupart des films que j’arrive à voir au cinéma, ce sont les Marvel donc clairement, elle a touché une corde sensible.
"Peut-être pas encore… mais qui sait ! Par contre si tu la connais, tu peux l’inviter au food truck quand tu veux hein !
Et du coup… j’ai le droit d’avoir le nom d’un de tes films ? Parce que du coup tu as éveillé ma curiosité ! Ah d’ailleurs, si jamais tu avais un doute, compte sur moi pour garder ton secret. Je serais une tombe.”

« Et bien Love Stewart, enchantée de faire votre connaissance ! » dit-il avec un peu de hauteur comme dans l’aristocratie, et ça me fait plaisir. « Et donc t’es venue là pour te ressourcer c’est ça ? Je me doute que la vie à Los Angeles doit être bien différente d’ici ! » Je hoche la tête, esquissant un sourire un peu triste. « Oui, disons que j’ai vécu un épisode dramatique il y a quelques mois, j’ai eu besoin de m’éloigner un peu de la pression médiatique. J’ai perdu ma meilleure amie, donc revenir ici pour me ressourcer était nécessaire. » J’ignore pourquoi je me livre à lui de cette manière, mais j’ai la sensation que je peux le faire, sans qu’il ne me juge, ou sans avoir peur des représailles.
Je lui explique que ça ne me dérange pas qu’il ne me connaisse pas, enfin qu’il ne connaisse pas mon travail, je ne suis pas du genre à me vexer. A son sourire en parlant de Scarlett, je comprends qu’il l’aime bien, et on a ça aussi en commun, du coup. Mon intuition se confirme quand il me propose de la ramener au food truck, si je la connais. « Malheureusement non, je n’ai pas encore eu la chance de tourner avec elle, mais je ne désespère pas ! » Je ris un peu, et continue sur ma lancée quand il me demande le nom d’un de mes films « Je pense que les deux meilleurs sont Six hundred miles, c’est un diptyque. Si tu aimes les films d’action, ça devrait te plaire. Sinon il y a ma série d’amour qui est sur Netflix : Under my skin… » Je lui souris quand il me rassure sur le fait qu’il ne dira rien à personne, et j’apprécie son geste.
La discussion se poursuit naturellement, et j’aime pouvoir avoir cet échange avec quelqu’un de mon âge qui ne connaît que ce que je peux lui offrir à savoir. C’est à dire : moi. J’espère que je pourrai garder contact avec lui…