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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 make sure you're okay (otimi #5)

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Romi Hallenstein
Romi Hallenstein
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

○ posts : 3985
○ points : 0
○ avatar : melissa barrera.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, riley.
○ crédits : avacrea.
○ inscrit le : 24/10/2016
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MessageSujet: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyVen 18 Nov - 21:59


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« Maman ! Il y a Leah ! » La petite fille qui se trouvait vers l’une des balançoires, au niveau de la plaine de jeux, revient vers moi, un large sourire sur les lèvres. Je suis sa mère et je remarque que cette rencontre l’enchante, mais vu la façon dont elle rayonne, n’importe qui d’autre aurait pu arriver à cette même conclusion. Très vite, derrière elle, je vois le petit garçon arriver, le fils d’Otis. « Leah ? Qu’est-ce que tu fais ici ? Tu es tout seul ? » Au fond de moi, je crois que j’ai déjà la réponse à ces différentes questions. Néanmoins, je préfère en avoir le cœur net. « Non, papa est là-bas. Avec ma grand-mère. » Il accompagne ses mots d’un signe de la main. Dans la direction qu’il indique, je remarque bien mon collègue, assis sur un banc, avec une femme plus âgée que lui. J’ai déjà eu l’occasion de croiser ce visage, Loïs est l’une des amies de ma mère et autant dire que j’ai été surprise d’apprendre qu’Otis était son fils – surtout que c’était après avoir passé la nuit avec lui. « Pendant que nous faisions la cuisine hier, il s’est coupé. J’espère que ça ne l’empêchera pas de venir à la caserne demain ! » Un peu perdue dans mes pensées, le petit garçon me ramène sur la terre ferme. « Il s’est coupé ? » N’étant pas vraiment sûre d’avoir bien compris ce qu’il me disait, je préfère demander. Et puis, c’est un enfant, peut-être qu’il dramatise un peu les choses. « Tu peux venir voir si tu veux. » Ok.. ça, je ne l’ai pas vu venir. Mais maintenant que cette proposition est faite, je ne vois pas trop comment je pourrais refuser. Si je décide d’en rester là, Leah pourrait commencer à se demander si je suis vraiment bonne dans mon boulot, dans celui d’assurer la sécurité de son père. Je récupère les quelques affaires que nous avons et tous les trois, nous nous avançons jusqu’au banc où se trouvent les membres de la famille du petit garçon. « Bonjour. » Dis-je, presque timidement, alors que je viens interrompre leur conversation. Naturellement, j’offre un sourire chaleureux à Loïs, avant de reporter mon attention sur son fils. « Je suis désolée, je ne voulais pas vous interrompre. Mais nous avons croisé Leah et il m’a dit que tu t’étais coupé hier. Je voulais m’assurer que tout allait bien pour toi. » Ces mots prononcés, je les regrette déjà. Qu’est-ce que je fais ici ? Son état de santé ne devrait pas m’importer, pas avant qu’il ne soit à la caserne, sous mes ordres.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyJeu 1 Déc - 17:01

Il n’est pas rare que je vienne au parc emmener Leah, en compagnie de ma mère. Ça me permet de passer un peu de temps avec elle, pouvoir discuter de tout et de rien comme nous en avons l’habitude, sans que Leah ne soit trop proche pour tendre une oreille. Ce gamin est aussi curieux que son père, et je ne peux donc pas le blâmer pour ça. C’est complices que nous arborons donc cet après-midi. Ensemble ou chacun notre tour, nous jetons des regards à cet enfant que nous portons tous les deux dans notre coeur. Et d’un coup, je le vois courir vers le fond du parc. En me penchant légèrement sur le côté, je comprends pourquoi il est allé si vite à l’opposé d’où nous nous trouvons. Romi et sa fille viennent d’apparaître, et je laisse tomber ma tête en arrière d’un air dépité. « Manquait plus que ça. » On dit que les pommes ne tombent jamais loin du pommier, et c’est parce que ma mère est curieuse que je le suis, et que mon fils l’est autant. Elle se penche à con tour et découvre à son tour la raison de l’intérêt soudain de Leah. « Oh. » Je soupire un peu et répète après elle « Oh. » Elle rit un peu, et je la fusille du regard un instant. Elle est en train de se foutre de ma gueule là ? Vraiment ? Après tout, je me suis foutu tout seul dans la merde, et ma mère m’a bien assez fait comprendre que j’avais fait le con, et que je devais tout arranger, par respect pour Sara. C’est ce que je compte faire, mais on va dire que ce n’est pas évident.
Leah revient auprès de nous, mais il n’est pas seul. « Bonjour. » lâche-t-elle presque un peu timidement. Je crois que je ne l’ai jamais vue comme ça. « Hallenstein. » Je lui offre un léger sourire, histoire de rester poli, et elle en offre un aussi à ma mère, chaleureusement. « Je suis désolée, je ne voulais pas vous interrompre. Mais nous avons croisé Leah et il m’a dit que tu t’étais coupé hier. Je voulais m’assurer que tout allait bien pour toi. » Est-ce qu’elle est en train de s’inquiéter pour moi ? J’arque un sourcil, un peu surpris par son approche, et je lui montre ma main bandée. « Euhm ouais. J’me suis pas loupé.. » « Il n’a pas voulu que je l’emmène à l’hôpital se faire recoudre… » Je tourne la tête en direction de ma mère pour la fusiller du regard un instant. « Pas besoin. Ça va. » Je me racle un peu la gorge et repose mon regard sur la jolie brune en face de moi.  « C’est gentil de t’inquiéter, mais je serai opérationnel dès ma prochaine garde. » Je n’ai pas envie d’être mis de côté simplement parce que je me suis ouvert la main. Ce serait con, surtout que je suis encore à l’essai pour beaucoup des membres de mon équipe. Ma mère se lève et je repose mon regard sur elle. « J’avais pas vu l’heure, je suis désolée, je vais devoir vous laisser. » Elle se fout de ma gueule ? Elle fait exprès, elle devait passer l’après-midi avec nous… « Romi, ça a été un plaisir. Bonne fin d’après-midi. » Elle ponctue sa sortie d’un petit signe de main, embrasse Leah et s’éclipse. Je regarde à nouveau Romi en haussant les épaules. « La place est libre, si tu veux. » Elle n’est pas obligée de dire oui, mais je ne me voyais pas proposer, quand même, un peu de galanterie. Ou quelque chose comme ça…
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Romi Hallenstein
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyLun 5 Déc - 8:33


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Même si Lilly peut être du genre à courir partout – notamment quand elle a de l’énergie à revendre, les séances au parc sont généralement calmes, sans embûches. Mais là, de croiser Leah, nous sommes obligées de revoir nos plans. Pour l’instant, il a l’air seul. Néanmoins, rapidement, il m’indique que son père est un peu plus loin, avec sa propre mère. Une banalité. C’était exactement cela au départ, mais lorsque le petit garçon m’explique qu’Otis s’est blessé un peu plus tôt, en se coupant, je ne peux m’empêcher de vouloir prendre de ses nouvelles – dans le cadre de notre boulot, bien sûr. Accompagnée des enfants, je me rapproche des deux adultes assis sur un banc. Je ne peux m’empêcher de penser que je dérange un peu et pour être honnête, c’est sûrement le cas. À bien y réfléchir, j’aurais peut-être mieux fait de rester dans mon coin et d’attendre de voir le jeune homme à la caserne. Mais il est maintenant trop tard pour avoir cette réflexion. Je m’excuse auprès d’eux, de les avoir interrompu, et j’explique que Leah m’a parlé de son petit accident. Otis ne cherche pas à mentir, il m’affirme même qu’il ne s’est pas loupé. Pour rassurer les gens, je crois qu’on a déjà fait mieux.. Malheureusement pour lui, la remarque de sa mère ne va pas trop dans son sens. Mais le pompier insiste, affirmant qu’il sera apte à notre prochaine garde. Je l’espère bien. Avant même que j’ai eu le temps d’ajouter quelque chose, la grand-mère de Leah nous informe que celle-ci doit partir, visiblement attendue ailleurs. « Plaisir partagé. Bon après-midi ! » Dis-je, un sourire sincère sur mes lèvres. Elle salue son fils, puis son petit-fils et nous laisse tous les quatre. Ou plutôt tous les deux, car Lilly et Leah s'éloignent aussi pour retourner à leurs jeux. « C'est si gentiment proposé. » Dis-je, avec une pointe d'ironie. Mais c'est bon enfant entre nous. Je l'écoute et m'installe à ses côtés. Naturellement, mon regard est attiré par le bandage qu'il a à la main. « Tu es sûr que ça ira ? Une coupure, ce n'est pas rien. » Même si ce n'est pas non plus le plus grave. Si vraiment c'était profond, alors il aurait été obligé d'aller aux urgences, malgré son côté têtu. « Je ne remets pas ta parole en cause, je te laisserais même une chance de faire tes preuves. Mais si je vois que tu es ralenti dans certains gestes, alors je n'hésiterais pas à te mettre sur le côté. » Pour le bien de tous, pas juste pour lui montrer qui décide lorsque nous sommes de garde. Notre métier est exigeant, de par ce qu'on voit et de ce que nous faisons vivre à notre corps, alors forcément, nous devons être au top lorsque nous débarquons à la caserne et avec une main blessée, même qu'à moitié, Otis part avec un handicap. « Sinon.. tu peux toujours me montrer et à deux, nous verrons ce qui améliorera ta cicatrisation pour demain. » Je ne pourrais malheureusement pas faire de miracle, mais c'est toujours mieux d'être préparée à l'avance. Et puis, même si je ne suis pas ambulancière, j'ai eu l'occasion de suivre plusieurs formations de premiers secours dans mon cursus : j'aurais peut-être un regard intéressant sur tout cela, différent de celui qu'il a aussi.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyMer 7 Déc - 10:07

Ce moment est un peu étrange je dois dire. Premièrement, que Romi s’inquiète, ça me fait m’interroger. Et qu’elle vienne le faire publiquement alors que ma mère est à côté ? Non vraiment, je n’arrive pas à comprends. D’un côté, ça me fait plaisir qu’elle vienne prendre des nouvelles sachant que je me suis blessé, mais de l’autre… j’essaie de ne pas décortiquer ses paroles et ses actions. Une fois ma mère partie, je propose à la lieutenant de prendre la place à côté qui est désormais libre. J’ai l’impression de marcher sur des oeufs avec elle, ne pas trop savoir ce que je dois dire ou faire, ou ne pas dire, ne pas faire. « Tu es sûr que ça ira ? Une coupure, ce n'est pas rien. » Vraiment, ça commence à devenir suspect. Je la regarde, un peu interdit, avant de baisser les yeux sur ma main enrubannée. « Je ne remets pas ta parole en cause, je te laisserais même une chance de faire tes preuves. Mais si je vois que tu es ralenti dans certains gestes, alors je n'hésiterais pas à te mettre sur le côté. » Me mettre sur le côté, c’est bien ce qui me fait peur. Est-ce qu’elle le ferait pour ma propre sécurité ou parce qu’elle me trouverait inapte à faire correctement mon travail ? « Je me doute bien, oui. » Et puis, je n’ai rien à redire sur ça, après tout, elle est ma supérieure, je pourrai bien essayer de lui faire changer d’avis, je doute que ça soit en ma faveur. « Sinon.. tu peux toujours me montrer et à deux, nous verrons ce qui améliorera ta cicatrisation pour demain. » Je plonge mon regard dans le sien, toujours aussi perdu face à que je j’ai potentiellement le droit de penser ou de ressentir. Aujourd’hui, elle mes mes questionnements internes à rude épreuve. Pourquoi se montre-t-elle aussi prévenante ? Simplement pour le bien de son équipe et de ses missions de demain ? Notre échange de regard dur plus longtemps qu’il ne le faudrait, et je finis par détourner les yeux pour surveiller nos enfants. « Je euhm… ouais. Je vais te montrer. De toute façon j’ai pas tellement le choix. » Cette fin de phrase était plus pour moi même qu’autre chose, même si je l’ai prononcée quand même, bien que sur un filet de voix plus bas. Je débande ma main pour en arriver au pansement qui est encore bien ensanglanté. Je grimace, pas pour la douleur mais parce que j’ai peur qu’elle me foute sur la touche. Fait chier. Au dernier moment, je me ravise. « Tu sais quoi, je vais pas risquer de rajouter des bactéries en plus de ça, et mourir d’une septicémie. » Je dramatise volontairement, juste pour rendre la chose plus légère par l’humour. Je bande alors à nouveau ma main et poursuis. « J’ai pas envie de faire peur aux gamins non plus, avec du sang partout, c’est pas génial. Mais si tu veux me donner ton avis, et potentiellement me recoudre si besoin, tu peux toujours passer à la maison un peu plus tard. Je dois ramener Leah chez sa mère dans… » Je regarde mon téléphone pour vérifier l’heure et termine ma phrase « Un peu plus d’une heure. » Après ça, je serai seul chez moi, et personne à qui faire peur, à part elle si elle décide de venir me donner son avis de secouriste. Après tout, avant d’être des combattants du feu, nous avons tous une formation de secouristes.
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Romi Hallenstein
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○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyJeu 29 Déc - 11:46


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Si je peux être un peu dure avec mes hommes, je suis aussi protectrice. Ce métier, nous le faisons tous ensemble et je sais à quel point une blessure peut être compliquée, que ce soit pour la personne qui en est victime ou pour toute l’équipe. Notre métier est dangereux et pourtant, nous ne l’échangerions pour rien au monde. Alors forcément, il est difficile de se retrouver sur la touche et de voir les autres partir faire ce que l’on aime tant. C’est ce qui m’inquiète un peu avec Otis. Nous avons beau avoir partagé un moment intime, je ne le connais pas vraiment et j’ignore s’il serait capable de me cacher une blessure gênante juste pour ne pas être mis de côté. Sa mère partie, je lui propose de regarder sa main avec lui, histoire de voir de quoi il en est et de la décision que nous pourrions prendre pour la prochaine garde. Même si ceci n’est pas un ordre, Otis semble le prendre comme tel. Est-ce que je vais m’en plaindre ? Certainement pas, surtout qu’il commence à retirer son bandage. Seulement, une fois arrivé au niveau de son pansement, le jeune homme se rétracte et prétexte la présence des enfants pour ne pas aller plus loin. J’ai comme l’impression que sa mère avait raison et que je ne vais pas aimer sa coupure. « Est-ce que tu m’invites à venir chez toi ? » Dis-je, quelque peu surprise par sa proposition. La dernière fois où je suis allée dans son appartement, nous ne nous connaissions pas encore et je doute que ce soit une très bonne idée de recommencer. Pourtant, si je veux voir ce qu’il a vraiment, je crois que je n’ai pas trop le choix. « Bien. Je passerais. Un peu plus tard. » Histoire qu’il soit bien chez lui et que Toni soit disponible pour veiller sur la petite fille qui s’amuse au loin. Avec un peu de chance, en fonction de l’heure à laquelle je pars, elle sera même couchée – étant le dernier soir avant ma garde, je m’en voudrais de le rater. « Tu viens Lilly, nous rentrons. » La brune soupire, visiblement peu enthousiaste par ce que je viens de dire. « Leah et Otis doivent partir aussi. » Tout de suite, cela allège un peu les choses. Elle salue les deux garçons, j'en fais autant et nous quittons l'endroit en direction de notre maison.
Le soleil est couché depuis plusieurs minutes maintenant. Ce n'est peut-être pas l'heure à laquelle Otis m'attendait, mais je ne pouvais pas laisser Lilly avant. Je prends une route bien différente de la dernière fois où je me suis rendue chez lui – pour cause de déménagement – indiquée par ses soins un peu plus tôt. Je m'avance dans l'allée, jusqu'à sa porte et cogne. « Je n'ai rien amené, je me suis dit que tu avais tout le nécessaire ici. » Dis-je, alors qu'il m'ouvre. Je parle de produits de soin pour sa main. Pourtant j'ai pensé à autre chose en venant, à une bouteille de vin ou quelque chose comme ça par exemple, mais je me suis vite ravisée en me disant que ce ne serait pas très professionnel de ma part. « Tu vis seul ici ? Quand Leah n'est pas là. » Ma curiosité, encore et toujours. Cependant, je me souviens rapidement de son appartement et de sa chambre à coucher et autant dire qu'il n'y avait pas ou très peu de pointe de décoration féminine. C'est ce qui m'a poussé à croire qu'il était célibataire cette nuit-là et pourtant.. est-ce qu'ils font lit à part ? Ou peut-être que c'est cette maison qui est le signe de leur relation à deux.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyVen 30 Déc - 12:16

Dévoiler ma plaie au milieu d’un parc pour enfants, c’est pas franchement l’idéal. Je prétexte les bactéries, mais en réalité, je voudrais simplement gagner du temps en espérant que ce sera moins impressionnant un peu plus tard dans la journée. L’espoir fait vivre. « Est-ce que tu m’invites à venir chez toi ? » demande-t-elle en faisant un raccourci pour le moins.. étonnant. J’arque un sourcil, c’est vrai que la dernière fois que je l’ai invitée à venir chez moi, on sait comment ça s’est fini. « Euhm ouais. Mais j’ai déménagé. » Je ne sais pas à quoi sert cette information, mais elle est sortie. Que j’ai déménagé ou pas, ça ne changera rien au fait que je l’invite quand même chez moi. Mais seulement pour venir voir ma main ouverte, c’est tout. Les souvenirs de cette nuit passée ensemble il y a quelques mois me revient et je fais l’effort de chasser ces images avant que ça ne me porte préjudice. « Bien. Je passerais. Un peu plus tard. » Je hoche simplement la tête face à notre deal, et assez vite il est temps de quitter le par pour rejoindre nos occupations, chacun de notre côté. Les enfants s’échangent un signe de main, et je ramène Leah chez sa mère comme promis.

En rentrant chez moi, je range un minimum même si franchement, elle a vu mon ancien appart en plein déménagement. Même si ‘vu’ est un peu exagéré, pour le temps passé à décortiquer la déco inexistante… Je ne l’attends pas, elle viendra quand elle pourra, si elle vient. Je ne lui en voudrais pas si elle n’a pas réussi à se libérer. Mais quand j’entends les coups frappés contre le battant de la porte d’entrée, j’avoue être quand même content qu’elle soit venu, sans chercher à analyser ce sentiment. Je vais ouvrir et lui adresse un sourire. « Je n'ai rien amené, je me suis dit que tu avais tout le nécessaire ici. » Je hoche la tête et me décale pour la laisser entrer. « Oui, j’ai un bon stock de trousses de secours, Leah est en train de devenir aussi casse-cou que moi à son âge ! » Je prends les devants et la laisse me suivre jusque dans la pièce principale. « Tu veux un truc à boire ? » Je sais qu’elle n’est pas là pour ça, mais rien ne nous empêche de rendre sa visite un minimum agréable. « Tu vis seul ici ? Quand Leah n'est pas là. » Est-ce que c’est une question détournée pour me demander si je vis ici avec ma petite amie ? Je me racle un peu la gorge et lui réponds sans détour. « A moitié, on va dire. Ma copine a son appartement à Wellington, et je suis en train d’arranger la maison pour qu’elle puisse circuler. » Je n’ai jamais parlé de Sara avec Romi, parce que c’est un peu compliqué. Et puis, je ne sais pas moi-même si je vois un avenir avec ma petite amie. Je nous sers à boire à tous les deux et ramène la boîte de premiers secours dans le séjour, pour la poser sur la table de la salle à manger. « Bon, t’es prête ? »
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○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyLun 2 Jan - 22:27


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Aller droit au but, c’est peut-être le mieux à faire ce soir. Ne pas m’éterniser et rentrer chez moi, c’est un bon plan. L’idéal serait même que cette plaie ne nécessite pas de points de suture, mais vu ce que j’ai pu apercevoir au parc, j’ai un doute là-dessus. « Est-ce que tu as du jus de fruits ? » Dis-je, alors qu’il me demande si je veux boire quelque chose. Il m’a connu plus téméraire que ça. Mais si je décide de rester soft ce soir, ce n’est pas pour rien. Ce serait mentir de dire que le jeune homme ne me fait aucun effet – même ma mère l’a vu –, alors autant limité les dégâts quand nous le pouvons. Presque naturellement, un peu trop peut-être, je l’interroge sur les occupants de cette maison, quand Leah n’est pas là. Je n’ai sûrement pas le droit d’être indiscrète comme cela, mais avec ce qui s’est passé entre nous, c’est quelque chose qui arrive un peu trop facilement avec lui. Disons que tout ce qui tourne autour de notre relation est contradictoire et ça me fait bizarre : je connais plus la vie de mes autres collègues et pourtant, je n’ai jamais été aussi intime avec eux que je ne l’ai été avec lui. « Circuler ? » La curiosité, encore et toujours. Mais il faut avouer que le terme utilisé pousserait n’importe qui à l’être. En tout cas, s’il fait en sorte qu’une future cohabitation se fasse ici, c’est que les choses doivent bien aller entre eux. Est-ce qu’elle sait pour nous ? Peut-être. Si c’est le cas, elle semble avoir plutôt bien pris les choses. Otis s’absente quelques secondes, le temps de ramener deux verres et une trousse de premiers secours. « C’est plutôt à toi d’être prêt. » De nous deux, c’est quand même lui qui va être ausculté. « Tu aurais peut-être dû apporter une bouteille d’alcool, pour désinfecter et pour boire – histoire d’oublier un peu la douleur. » Dis-je, alors qu’il commence à retirer son bandage. Je parle comme si nous allions devoir lui couper une main. Pourtant, je n’ai même pas encore regardé de quoi il en est, de la gravité de sa plaie. La bande retirée, c’est maintenant au tour du pansement et je ne peux m’empêcher de grimacer quand sa peau est à l’air libre. « Tu sais.. parfois, c’est bien d’écouter sa mère. » Même si avec les années, on aimerait qu’elles aient un peu moins raison qu’avant. Je viens attraper sa main dans la mienne et je laisse mes doigts s’aventurer autour de sa blessure – pas directement dessus, je ne voudrais pas non plus lui faire mal. « Tu es bon pour quelques points de suture. Ils t’auraient dit la même chose aux urgences. » Et pour le coup, il aurait gagné quelques heures de cicatrisation et de repos en plus. Il est maintenant trop tard pour remettre ses choix en question. Le mieux que je puisse faire, c’est de le recoudre au mieux et d’espérer que ça passera pour demain. « D’ailleurs, peut-être qu’ils auraient été plus cléments avec toi. Nous ne sommes pas à l’abri que l’aiguille pique à côté avec moi. » Je hausse légèrement les épaules, laissant planer le doute sur mon honnêteté ou non. Bien sûr, je rigole : je ne vais pas volontairement chercher à lui faire du mal. Mais vu comment je peux être dure parfois, je peux bien émettre l’hypothèse inverse.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyDim 8 Jan - 17:16

Je lui demande si elle veut boire quelque chose, parce que quand même, je suis un homme civilisé et bien élevé, et dans un coin de ma tête j’entends ma mère qui m’aurait engueulé si je n’avais rien proposé à boire à la jeune femme. Elle me demande si j’ai du jus de fruits, et je hoche la tête. Va pour un jus de fruit. Je me dirige jusque dans l’espace cuisine, séparé du séjour par un bar. En même temps que je nous sers à boire, je réponds à l’interrogation de Romi concernant le terme que j’ai employé. ‘Circuler’. Oui. « Sara a eu un accident il y a un peu moins d’un an, et depuis elle se déplace en fauteuil roulant. C’est définitif. » Je dis ça avec un peu trop de discernement je pense, mais depuis le temps, j’ai réussi à me faire une raison. Elle moins mais c’est tout à fait légitime. Et puis, peut-être que Romi comprendra mieux mon écart avec elle, maintenant qu’elle connaît la condition de ma petite amie.
Une fois nos verres servis, je m’apprête à lui montrer ma blessure, avec une légère appréhension qu’elle m’envoie direct à l’hosto, parce que je sais que je ne me suis pas loupé. « Tu aurais peut-être dû apporter une bouteille d’alcool, pour désinfecter et pour boire – histoire d’oublier un peu la douleur. » Je ris un peu et lui réponds sans tarder. « La douleur, c’est pas c’qui m’fait peur. » En réalité, c’est plutôt elle qui me fait peur. « Mais si tu veux un peu de vodka dans ton jus de pomme, t’as juste à demander. » Je lui adresse un petit sourire complice tout en terminant de retirer mon bandage et mon pansement. Elle grimace. Merde. « Tu sais.. parfois, c’est bien d’écouter sa mère. » Je ne peux réprimer un rire amusé. « Oui je sais elle me le dit souvent. » Mais du coup, ça veut dire qu’elle est d’accord. « Tu es bon pour quelques points de suture. Ils t’auraient dit la même chose aux urgences. » A mon tour de grimacer, et en même temps, si elle peut me les faire ça m’arrange plutôt que d’aller aux urgences pour ça. Je suis convaincu que c’est rien du tout, mais peut-être qu’avec des points, ça guérira plus vite. « D’ailleurs, peut-être qu’ils auraient été plus cléments avec toi. Nous ne sommes pas à l’abri que l’aiguille pique à côté avec moi. » Je ris à nouveau, sans grande peur de ce côté là. Si elle le fait c’est qu’elle s’en pense capable et puis… « Je te fais confiance. » Lorsqu’elle relève les yeux vers moi, je lui offre un sourire sincère. Je ne la pense pas capable de me faire mal volontairement. Elle peut-être dure, mais ce n’est pas une psychopathe. Je sors de son emballage le kit de sutures stérile, et la laisse faire pour le reste. Je m’assieds sur une chaise et reste silencieux pour ne pas la déconcentrer. La douleur n’est pas énorme, mais c’est quand même désagréable. « On dirait que t’as fait ça toute ta vie ! » J’exagère un peu, mais j’avais juste envie de la taquiner un peu. Je prends des risques en sachant elle peut encore me charcuter si elle veut. « Bon et alors, doc… avec ça, j’peux aller bosser demain ou pas ? » Une fois la plaie refermée, y’a pas trop de risques, si ?
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Romi Hallenstein
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyMar 10 Jan - 21:13


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S'il y a quelque chose que je n'avais pas vu venir, c'est bien cette information : sa petite amie est en fauteuil roulant depuis presque un an maintenant. Il ne faut pas avoir fait dix ans d'études pour comprendre que quand nous avons fauté, elle était déjà dans cette situation. Est-ce pour cela qu'il l'a fait ? Peut-être. Mais je doute que ce soit suffisant pour excuser son geste. Et pour être honnête, je ne me sens pas hyper bien d'avoir fait cela à une personne qui n'était pas en position de force pour lutter. Ça n'a plus vraiment d'importance maintenant, puisque le mal est fait. Mais il ne faut pas que l'idée de recommencer me traverse l'esprit, car là, ce serait vraiment cruel. N'étant pas certaine que ce soit un sujet qu'il désire abordé en long, en large et en travers, je n'insiste pas plus. Lorsqu'il revient de la cuisine, avec deux verres et la boisson que j'ai demandée, je suis déjà prête à regarder sa main. Après tout, je suis ici pour cela, non ? Ses mains vides, il commence à retirer son bandage. Je plaisante un peu au sujet de l'alcool qu'il a laissé dans l'autre pièce : pour l'anesthésier, cela aurait pu être utile. Pour lui, ça ne servira pas vraiment, sauf si je décide de corser un peu ma boisson. « Est-ce que tu cherches à me saouler ? » Dis-je, alors que mon regard se pose dans le sien. Seule avec lui, je sais qu'une telle consommation n'est pas sérieuse. Il le sait aussi et je commence à me demander s'il n'en joue pas un peu. Sa main dévoilée, je la saisie pour voir ce qu'il en est de sa blessure. Malheureusement, ce n'est pas beau à voir et il aurait dû suivre les conseils de sa mère. Par chance, faire des points de suture fait partie de mes compétences – ce ne sera sûrement pas aussi beau qu'un chirurgien, mais c'est la meilleure option que j'ai à lui proposer s'il ne veut pas aller aux urgences ce soir. Il sort le kit qui va me servir et nous nous installons, le plus confortablement possible pour que ce soit simple pour moi et non désagréable pour lui. « Ma mère est chirurgienne. Peut-être que ça coule inconsciemment dans mes veines. » Dis-je, alors qu'il semble satisfait de mon travail. Entre Jill et les pompiers, j'ai appris à bonne école. « Il est difficile d'en juger ce soir. Laissons la nuit passer et nous verrons ce qu'il en est demain. » En quelques heures déjà, la cicatrisation aura commencé et les points seront moins fragiles. Mais ça, nous en aurons la certitude que demain. « Rien ne t'empêche de venir à la caserne, même blessé. Je te trouverais toujours quelque chose à faire. Avec autant de monde, il y a toujours de la cuisine ou de la vaisselle à faire. » Ce n'est certainement pas ce qu'il imaginait quand il a signé à la caserne, mais il faut bien de tout pour faire un monde – et puis, je suis sûre que ses collègues le remercieront s'il s'occupe de ces tâches que certains évitent à tout prix. Il faut savoir aussi qu'il existe une possibilité où la première journée de garde sera calme : il serait dommage qu'il s'absente pour rien. « Il ne faudrait pas que les points de suture sautent, on serait obligé de recommencer. » Un sourire se dessinent sur mes lèvres, alors que je le regarde. Si vraiment cela arrive, alors que je l'ai mis en garde, je vais finir par croire qu'il tient à ce que je le recouds plusieurs fois. « Voilà, je crois que j'ai terminé. »

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyDim 22 Jan - 18:02

« Est-ce que tu cherches à me saouler ? » demande-t-elle en venant chercher mon regard. J’ai un peu de mal à la sonder, est-ce une blague ou elle pense vraiment que je comptais la saouler. Je reste interdit peut-être une seconde ou deux, avant de répondre « Non, on a pas besoin de ça. » Enfin, je ne crois pas. Je sais très bien que s’il n’y avait pas eu l’alcool cette nuit là, ça n’aurait absolument rien changé pour moi. Et au fond, je pense que c’est pareil pour elle, mais c’est encore difficile à avouer, alors autant ne rien dire. Le léger trouble dissimulé, je finis de retirer mon pansement pour lui montrer l’ampleur des dégâts. Evidemment, j’aurai pu me douter qu’elle me dise que ce n’était pas grand chose. Je suis secouriste aussi, ne l’oublions pas. Mais se faire des points soi-même, ce n’est pas le plus évident, même si ce n’est pas impossible pour autant. Heureusement, c’est ma main gauche qui est blessée, et la droit a encore de quoi faire correctement. « Ma mère est chirurgienne. Peut-être que ça coule inconsciemment dans mes veines. » Je relève les yeux de ma blessure pour poser mon regard sur elle, un léger sourire au coin des lèvres. « Ça a peut-être aidé effectivement ! » Parce que j’ai été recousu quelques fois, et il faut bien admettre qu’elle s’en est bien sortie. Maintenant, j’ai besoin de savoir si elle acceptera de me laisser bosser demain. « Il est difficile d'en juger ce soir. Laissons la nuit passer et nous verrons ce qu'il en est demain. » Je n’ai pas grand chose à redire, c’est elle le chef après tout. Un peu penaud, je me contente d’un hochement de tête. Je déteste être mis sur la touche, mais en même temps, qui aime ça ? « Rien ne t'empêche de venir à la caserne, même blessé. Je te trouverais toujours quelque chose à faire. Avec autant de monde, il y a toujours de la cuisine ou de la vaisselle à faire. » Je lève cette fois les yeux au ciel d’un air dépité. Elle va continuer de me martyriser longtemps comme ça ? « La vaisselle c’est proscrit pour ce que j’ai. » Je lui montre ma main en la levant un peu et l’agitant devant moi pour lui rappeler que je suis handicapé de la vaisselle. « Mais je peux peut-être cuisiner si besoin. Il paraît que je m’en tire pas trop mal. » Je hausse les épaules et la laisse finir de refaire mon pansement, alternant mon regard entre ses gestes et son visage concentré sur lequel je peux m’attarder sans qu’elle ne s’en aperçoive. « Il ne faudrait pas que les points de suture sautent, on serait obligé de recommencer. » Mon regard toujours rivé sur elle, elle relève le sien et me sourit, je crois que je viens de perdre quelques neurones. « Ne me tente pas. » Parce que me recoudre l’inciterait à revenir ici à nouveau, passer un moment avec moi, juste avec moi et… Non stop Otis !! « Voilà, je crois que j'ai terminé. » Je me racle un peu la gorge pour reprendre mes esprits et articule doucement mes doigts pour voir ce que je peux faire ou ne pas faire. La douleur est là, mais je gère assez bien cette partie. « Mes doigts sont toujours fonctionnels… » Evidemment, je joue sur le double sens, et ajoute même un léger sourire charmeur en direction de la jeune femme avant de prendre en main le rangement de tout le matériel. « J’avais ouvert une bonne bouteille de vin blanc pour ma mère hier, elle est au frais, ça te tente ? Juste un verre, pour te remercier. » Je plante à nouveau mon regard dans le sien et ajoute sans tarder. « Peut-être que maintenant que je suis recousu, je veux bien te saouler un peu. » Et je me mets à rire, parce qu’elle se doute bien que je ne vais pas ‘vraiment’ la saouler, elle est bien assez grande pour me dire non, ou s’arrêter quand elle voudra.
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Romi Hallenstein
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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyLun 23 Jan - 22:42


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Je ne sais pas exactement pourquoi, mais si je suis ici ce soir, c’est bien parce que je me sens concernée par cette histoire, par cette blessure. Pourtant, je n’en suis pas responsable. Alors peut-être que j’aurais dû choisir la facilité et simplement envoyer Otis aux urgences. À bien y réfléchir, cela aurait certainement été la solution idéale, puisque plus le temps passe et plus je me rends compte qu’être seule avec lui n’est pas une très bonne idée. Nous ne sommes pas des animaux et nous savons nous retenir, mais je ne sais pas, il y a quelque chose qui m’attire irrévocablement vers lui. Pour contrer cela, j’ai tendance à utiliser ma position au sein de la caserne pour faire la femme détachée et froide – que je ne suis pas au quotidien, pas quand tout se passe bien. Cependant, je dois me rendre à l’évidence, ça ne pourra pas durer encore des mois comme ça. Alors que je m’occupe de faire son pansement, j’évoque les activités qu’il pourrait faire à la caserne, même si sa blessure ne lui permet pas d’aller sur le terrain. Je trouvais mes propositions intéressantes, mais le jeune homme n’est visiblement pas d’accord avec moi. « Si tu dis cela par rapport à l’eau, sache qu’il existe des gants. Une invention révolutionnaire ! » Il est vrai que mettre quelque chose d’humide sur une plaie n’aide en rien pour la cicatrisation. Par chance, il existe des solutions miracles maintenant. Même s’il n’a pas à s’inquiéter, je n’irai pas jusqu’à lui mettre un couteau sous la gorge pour qu’il fasse la vaisselle – d’autant plus qu’il a l’air de bien s’entendre avec la plupart des pompiers, je suis donc presque sûre qu’ils seraient capables de se dévouer pour lui éviter cette corvée s’il est blessé. Mon intervention terminée, je laisse à Otis le plaisir de récupérer sa main et de regarder ce que j’ai fait, même si le pansement recouvre maintenant les points de suture. Visiblement, cela le satisfait et ses doigts semblent opérationnels. Une phrase innocente au premier abord, mais qui ne l’est plus vraiment lorsque je remarque le sourire qui s’est dessiné sur ses lèvres. Il commence à ranger le désordre que nous avons mis et me propose un verre de vin. La bouteille est déjà ouverte, il serait dommage qu’elle ne s’abîme – ce n’est pas ce qu’il dit, mais c’est comme cela que je le comprends. « C’est pour ça que tu n’as pas été chercher l’alcool plus tôt.. tu avais peur que je me rate et que tu ne sois plus en capacité de bouger tes doigts. Je vois que la confiance règne. » Faussement, je joue la personne vexée. Mais rapidement, mon attention se reporte sur lui, lorsqu’il évoque le fait de me saouler. « Est-ce que j’ai le droit de connaître les intentions que tu as ? » Depuis des semaines, nous faisons en sorte de ne pas évoquer cette nuit-là et tout ce que cela a pu faire naître chez nous. « Nous sommes deux adultes, nous pouvons être honnêtes l’un envers l’autre, non ? » Je hausse légèrement les épaules. Nous ne sommes que tous les deux, alors autant en profiter. Même si j’ai conscience que c’est un jeu dangereux qui se profile à l’horizon. Alors qu’il termine de ranger, je sors mon téléphone de ma poche et regarde l’écran. Rien, pas de message de ma sœur. Cela veut dire que Lilly est certainement en train de dormir paisiblement ou alors, elles se regardent un dessin animé, mais je préfère rester dans l’ignorance si c’est ça. « Visiblement, nous n’avons pas besoin de moi ailleurs, alors pourquoi pas, partons sur un verre de vin. » Si c’est pour remercier en plus, comment dire non ? Je serais cruelle de le faire.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyVen 3 Fév - 21:17

« Si tu dis cela par rapport à l’eau, sache qu’il existe des gants. Une invention révolutionnaire ! » Elle se fout de ma gueule ou je rêve ? J’arque un sourcil en la regardant, voyant bien qu’elle reste stoïque face à sa petite pique. « Oh. Oui. Des gants. Merveilleux. » dis-je d’une voix exagérément peu emballée. Non, je n’ai pas envie de faire la vaisselle étant donné que je suis blessé, et ce n’est pas comme si je ne la faisais jamais à la caserne. Heureusement, le lave vaisselle prend en charge beaucoup de choses, ce qui évite de faire trop de vaisselle. On est nombreux, ça fait rapidement beaucoup.
Ma plaie est désormais refermée, et je suis sûr qu’elle va très vite cicatriser, je ne suis pas à ma première!re blessure, et ça ne sera pas la dernière. Pourtant, celle là est particulièrement bête, et je n’en suis pas très fier. Pour remercier la jeune femme, je lui propose un verre de vin, lui laissant comprendre que je ne compte pas ouvrir une bouteille pour elle, elle est déjà entamée. « C’est pour ça que tu n’as pas été chercher l’alcool plus tôt.. tu avais peur que je me rate et que tu ne sois plus en capacité de bouger tes doigts. Je vois que la confiance règne. » Je ne peux retenir un large sourire. « Tu comprends vite… » Et mes doigts sont importants, pour bien des situations. Mais je ne vais pas m’enfoncer non plus, je pense que le sous-entendu était bien assez efficace, et quand on y pense, elle sait très bien de quoi je suis capable avec mes doigts. Bref. « Est-ce que j’ai le droit de connaître les intentions que tu as ? » Cette fois, j’arque un sourcil. Elle est sérieuse ? Genre je dois vraiment lui donner mes intentions de la faire boire, là ? « Nous sommes deux adultes, nous pouvons être honnêtes l’un envers l’autre, non ? » Oh wow. Ok, là j’avoue que je suis totalement déstabilisé, et je referme même le frigo, sans avoir sorti la bouteille de vin, ni rien d’autre d’ailleurs. Est-ce que c’est maintenant que nous allons avoir LA discussion ? « Euh… oui. On peut. » Ça ne répond pas à la question sur mes intentions. Est-ce que j’avais seulement une intention particulière ? Mis à part prolonger ce moment avec elle et qu’elle ne parte pas trop vite, je veux dire… « Visiblement, nous n’avons pas besoin de moi ailleurs, alors pourquoi pas, partons sur un verre de vin. » Je hoche la tête, silencieux, alors que je suis en train d’analyser mon propre cerveau pour essayer de me répondre à moi-même, sur la question qu’elle a posée un peu plus tôt. Je récupère deux verres de vin et verse le liquide à l’intérieur, avant de revenir vers la salle à manger. « On passe au salon ? » ça sonnait pas du tout comme ça dans ma tête, là clairement ça fait vieux film X, au secours. Reprend toi mon vieux ! Je m’installe sur le canapé et dépose nos verres sur la table basse. On va pas rajouter la musique hein, pitié. Du coup, je dois répondre à la question d’un peu plus tôt ou pas ? « Rassure-toi, le but c’est clairement pas de te saouler… c’est pas du tout mon genre. Ça me fait juste plaisir que tu restes un peu. » Voilà, c’est dit.
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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyDim 5 Fév - 22:44


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À mesure que le temps passe, je me demande si je n’aurais pas mieux fait de rester chez moi ce soir. Ce n’est pas contre Otis, loin de là. Mais disons que j’aurais peut-être mieux fait de m’occuper de mes affaires et d’attendre demain, à la caserne, pour voir où en était sa blessure. Malheureusement, quelque chose m’a poussé jusqu’ici et à le recoudre. Ça me tuerait de dire que c’est l’attirance que j’ai pour lui, mais je crois que je vais devoir finir par me rendre à l’évidence un jour. Surtout que là, avec une atmosphère un peu plus légère qu’à notre boulot, je me laisse aller à quelques folies : je plaisante plus légèrement avec lui et je vais même jusqu’à lui poser des questions qui pourraient facilement être lourdes de sens. Elles le sont visiblement, puisque le jeune homme n’y répond pas, pas complètement. Par chance, je le sauve d’une situation gênante en répondant à la proposition qu’il me fait. Il attrape deux verres de vin, les remplit et m’invite à passer dans le salon pour les vider. Je ne bronche pas et me contente de le suivre, jusqu’au canapé où je m’installe. Visiblement dans une meilleure posture que tout à l’heure, Otis reprend l’une de mes questions. Il ne cherche pas à me nuire, juste à me voir rester un peu plus longtemps. « Finalement, tu m’aimes bien. » Dis-je, avec un sourire taquin sur les lèvres. « Malgré le fait que je sois un peu dure avec toi. » Comme quoi, je ne suis finalement pas si méchante. Je récupère l’un des deux verres, l’entrechoque avec le sien et le vide d’une gorgée. S’il pensait échapper à mes questions, il se trompe : il faut bien que ces verres soient mérités. « Est-ce que tu regrettes ce qui s’est passé entre nous ? » Même si cette question peut faire référence aux conflits d’intérêts qui peuvent exister à notre boulot – même s’ils sont plus dans ma tête que dans celles des autres –, je suis en réalité bien plus curieuse au sujet de l’impact que cette nuit a pu avoir sur sa relation avec sa petite amie. Il n’en parle pas vraiment, que ce soit au boulot ou lors des rares moments où nous nous sommes retrouvés seuls, en dehors de la caserne, alors je ne peux m’empêcher de me poser des questions et de me torturer l’esprit à l’idée que cette femme pourrait souffrir de tout cela. C’est sûrement un peu bête, car j’ai déjà la réponse à mes questions : bien sûr qu’elle va être affectée par tout cela, le jour où elle l’apprendra, qui ne le serait pas ? Quelqu’un dans une relation libre, c’est vrai, mais je doute que ce soit le cas pour eux – même si encore une fois, je suppose plus que je n’affirme. « Tu as une petite amie et sûrement tout ce qu’il faut pour être heureux à deux, alors pourquoi me rajouter dans l’équation ? » Si nous pouvons vraiment appeler ça comme ça. Pour être honnête, je ne suis pas grand-chose à leur niveau. Je ne suis qu’une erreur d’une nuit, devenue collègue désormais et il n’y a pas de raison que ça recommence. N’est-ce pas ? Malgré les regards qu’on peut s’échanger, les insinuations et cette connexion ce soir-là, ce n’était qu’une fois. « Même si ça n’a été que le temps d’une nuit. » Je me sens comme obligée de rajouter ce détail, car après tout, c’est la vérité, non ? Et je ressens le besoin de confirmer cela avec lui.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyDim 12 Fév - 21:09

« Finalement, tu m’aimes bien. Malgré le fait que je sois un peu dure avec toi. »  affirme-t-elle avec un petit sourire narquois au coin des lèvres. Je souris à mon tour et hausse les épaules avant de lui répondre. « Je dois avoir un petit côté maso sur les bords. Je vois que ça. »  Disons plutôt que la connexion que j’ai ressentie avec elle, je ne l’avais jamais ressentie. Pas de cette manière en tout cas. Toutes mes histoires d’amour - elles ne sont pas si nombreuses - on été très fortes, mais ce que j’ai vécu avec Romi c’est encore autre chose. Et je sais qu’il n’y a pas que cette attirance physique, il y avait encore autre chose. Si ça n’avait été que physique, j’aurai pu me contrôler, ne pas fauter. Et on sait très bien ce qui est arrivé ce soir là, j’ai tout oublié, jusqu'à mes propres valeurs. « Est-ce que tu regrettes ce qui s’est passé entre nous ? »  demande-t-elle. Je vois que le ton de la soirée est donnée, et qu’elle ne repartira pas sans avoir des réponses. Je ne m’attendais pas à ce qu’on parle à bâtons rompus de cette nuit là, ni de notre lien d’une façon plus globale, mais puisque nous y sommes, allons-y. « Une partie de moi regrette, parce que te rencontrer m’a fait passer outre mes valeurs, mon éducation, et pour ça je m’en veux… »  Je suis sincère avec elle, je crois qu’elle mérite de savoir exactement ce qui se passe à l’intérieur de mon cerveau la concernant. « Et je m’en veux en réalité de ne pas réussir à vraiment regretter. Ce serait plus facile, crois-moi… »  Une part de moi aurait juste voulu qu’il n’y ait pas toutes ces complications, qu’on se soit rencontrés dans d’autres circonstances. « Tu as une petite amie et sûrement tout ce qu’il faut pour être heureux à deux, alors pourquoi me rajouter dans l’équation ? Même si ça n’a été que le temps d’une nuit. »  Elle est en droit de poser les questions, et je pourrais choisir de ne pas lui répondre. Je suis en mauvaise posture, je me sens presque comme un gamin qu’on réprimande après avoir fait une connerie, et pourtant, je l’assume. Je lâche un léger rire acerbe après sa question, alors que ses mots tournent dans ma tête. « Tout ce qu’il faut pour être heureux à deux… »  Une boule se forme dans ma gorge et mon regard se perd dans le liquide ambré qui tournoie dans mon verre. « Non justement. »  Je soupire longuement avant de redresser mon regard dans le sien. « Depuis l’accident de Sara, depuis qu’elle est coincée dans ce fauteuil, rien n’est plus pareil. Elle est plus pareille. J’ai essayé de parler avec elle, de renouer le dialogue, mais elle se ferme, elle veut rien entendre. C’est plus la même personne, on partage plus rien, j’ai peur de lui parler, peur même de la regarder parce que je veux pas qu’elle voit une quelconque pitié dans mon regard… »  J’ai envie de chialer putain. Pas maintenant. Reprend-toi gamin ! « Si tu veux tout savoir, je lui ai dit. »  Je vois bien l’incompréhension dans son regard, et je poursuis. « Je lui ai dit que j’avais passé la nuit avec une femme, et elle a même pas réagi. Enfin si… elle a dit ‘Je comprends.’ »  Je ris à nouveau, même si j’ai envie de tout envoyer balader. « Je sais pas quoi te dire. Cette nuit là je me suis senti vraiment bien, comme je l’avais pas été depuis longtemps. J’avais besoin de ça, de ressentir ça. Et bien sûr que je culpabilise de l’avoir trompée, mais je… enfin… j’suis heureux que ça ait été avec toi. »  Voilà, les choses sont dites.
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Romi Hallenstein
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○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.

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MessageSujet: Re: make sure you're okay (otimi #5) (#)   make sure you're okay (otimi #5) EmptyMar 14 Fév - 21:52


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crédit/ tumblr ✶ w/otis
Ce soir là, dans ce bar, il n’y avait aucune importance à ce que nous connaissions nos vies respectives. En réalité, nous ne pensions pas nous revoir — de mon côté au moins, alors ça n’avait que très peu d’importance. Mais à mesure que les semaines se sont écoulées, la vérité a commencé à faire surface et j’ai appris que je m’étais immiscée au milieu d’un couple. Cette idée ne me plaisait pas, mais il était maintenant trop tard pour faire marche arrière. Alors immédiatement, je me suis braquée face à lui, jouant un peu plus sur mon autorité et sur notre relation supérieure-employé. Maintenant que nous sommes assis avec deux verres de vin, je me risque à des questions un peu plus privées, celles qui ne sont pas forcément abordées dans la caserne. « C’est arrivé quand ? » Dis-je, alors qu’Otis a évoqué l’accident de sa petite amie et l’impact qu’il a pu avoir sur leur relation — sans même que l’infidélité d’Otis soit rentrée en compte. « Moi qui pensais qu’on me détesterait et qu’on me ferait la peau. » Dis-je quelque peu amusée. Je n’ai peut-être pas complètement faux sur le premier point : même si elle ne me connaît pas, il est sûrement facile pour elle de me haïr et de me maudire. Pour le reste, elle n’en a peut-être pas trouvé la force, ou la justification. Si elle se sent responsable de tout cela, pourquoi s’en prendre à quelqu’un d’autre ? « Pour affronter cette épreuve à deux, vous devez certainement vous aimer sincèrement. » L’accident, notre nuit. Je ne sais plus exactement à quoi je fais référence, peut-être les deux. Quoiqu’il en soit, malgré tout cela, ils sont toujours ensemble aujourd’hui et ils semblent prêts à faire des efforts quand on voit la maison du pompier. « Je dois bien avouer que cette nuit là était agréable. » Un sourire se dessine sur mes lèvres, alors que mon regard vient accrocher le sien. « On peut dire que nous sommes tous les deux tomber sur la bonne personne pour une parenthèse enchantée. » Une parenthèse, voilà ce qui semble le mieux définir cet écart. « Même si j’aurais sûrement préféré quelqu’un qui ne travaille pas à la caserne, sous mes ordres. » Il faut croire que le destin a pris plaisir à nous torturer un peu lorsqu’il a fait entrer Otis dans la caserne. « Ce n’est pas contre toi, hein. Mais disons que malgré les années, en tant que femme, je dois me battre deux fois plus dur que mes homologues masculins pour avoir ma place et le fait que j’ai pu être "faible" avec la nouvelle recrue, ça ne colle pas vraiment à l’image que j’essaye de renvoyer. » Avec Alice, ce n’était pas pareil. Du moins, c’est la sensation que j’en ai. Nous étions deux femmes, alors forcément, il n’y avait pas cette idée où l’une de nous avait peut-être plus sa place ici que l’autre. Je porte le verre de vin à mes lèvres et en bois une nouvelle gorgée, le vidant presque. « Je devrais peut-être y aller. On ne sait jamais ce que nos journées de boulot nous réservent. Et tu as visiblement encore un peu de rangement à faire. » J’étais venue pour le soigner et c’est chose faite, je n’ai pas d’autres raisons qui me pousse à rester ici plus longtemps. « Merci pour le verre de vin. » Et pour cette discussion à cœur ouvert. Même si beaucoup de choses semblent encore destinées à rester sous silence.

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