First christmas together (ft. Zoë)

Il y a bien longtemps que Zoë n'a pas eu à fêter Noël. L'année passée, elle avait été invitée à photographier le repas du réveillon organisé par la mairie. L'année d'avant, elle était allée au restaurant avec un petit groupe d'amis, eux aussi séparés de leur famille. D'une manière générale, Zoë n'a jamais aimé fêter Noël. Sa mère insiste chaque été pour la faire venir à Sydney passer quelques jours, mais la brune décline poliment, prétextant toujours des soirées de prévues et du travail par-dessus la tête. Lorsqu'elle était enfant, peut-être que la magie des fêtes a pu la toucher, mais elle a totalement laissé ça derrière elle en grandissant. Sa famille n'a jamais été du genre à faire les choses en grand.
Sauf que cette année, Zoë a entamé une relation avec Wade, qui, lui, est beaucoup plus tourné vers les traditions. Y compris celle de fêter Noël. Sa petite-amie, en la personne de Zoë, ne s'est pas cachée concernant ses préférences à ce sujet, mais elle n'a pas eu le courage de lui dire non. Faire plaisir, avant tout. Et, bien sûr, elle espère secrètement que Wade la fera changer d'avis à propos des fêtes de Noël...
Il est prévu qu'ils passent la soirée chez lui, et qu'il cuisine. Pour ça, Zoë a hâte ! Toute apprêtée et vêtue d'une robe légère car le mois de Décembre n'est pas clément côté températures, elle arrive chez Wade pile à l'heure et sonne. Elle a bouclé ses cheveux pour l'occasion, chose qu'elle évite de faire en ce moment, par fainéantise totale. Elle avait clairement envie de faire plaisir à son amoureux, qui ne met d'ailleurs pas bien longtemps à venir lui ouvrir. Il lui capture directement les lèvres dans un baiser rempli d'émotion, et libère Zoë de ses affaires. Les cadeaux qu'elle a prévu d'offrir à Wade sont bien à l'abri, rassemblés dans un petit sac de Noël. "Salut..." répond-elle dans un sourire, lorsqu'elle peut enfin récupérer ses lèvres. "Oh, moi qui m'attendait à ce que quelqu'un fasse la chandelle entre nous, dommage !" plaisante Zoë en retirant ses escarpins. Elle aurait pu les garder, mais elle préfère imiter Wade et se mettre un minimum à l'aise. Dès qu'il s'est débarrassé de tout son barda, Wade revient vers Zoë qui accueille ce câlin avec beaucoup de plaisir. "Je vais plutôt bien, et toi, alors ?" demande-t-elle en retour. Elle voit les bougies sur la table basse et ajoute : "Je vois que tu as fait les choses bien..." Puis, avec un regard vers le sapin, Zoë déclare : "J'ai carrément oublié ce que c'était de décorer un arbre de Noël !"

"Elle ne voulait pas rester avec nous pour ce soir ?" demande Zoë à propos de Jenny. Elle ne la connaît pas plus que ça, car elle l'a toujours vue plus en coup de vent lorsqu'elle rendait visite à Wade. Ils vont en général chez Zoë pour être tranquilles, car la photographe vit seule et que son appartement est on ne peut plus confortable pour deux personnes qui veulent avoir un peu d'intimité. De son côté, Jenny a sûrement de la famille où aller passer les fêtes. C'est toujours mieux que de tenir la chandelle entre son colocataire et sa petite-amie.
Zoë fait un rapide tour à la cuisine pour recevoir un énorme câlin de Wade, qui la remercie une fois de plus d'avoir fait l'effort de bien vouloir fêter Noël en sa compagnie. "Je ne pouvais pas manquer ça..." répond-elle, dans un sourire, en se séparant de lui pour le regarder commencer à préparer l'entrée. Avec les chaleurs du moment, Zoë est partante pour manger léger, comme Wade l'a prévu. Elle propose de l'aider mais son offre se fait décliner, Zoë se contente donc de s'asseoir et d'observer avidement son amoureux. Elle-même ne cuisine pas beaucoup, elle ne peut donc que l'admirer. Son regard se fait bientôt happer par le sapin de Noël, un peu plus loin dans le salon. Zoë virevolte donc joyeusement dans sa direction en laissant Wade terminer l'entrée, et lui expliquer qu'il n'a exprès pas mis l'étoile. "Oh oui !" fait Zoë en battant des mains devant le sapin. "Viens me porter !" lui propose-t-elle en se saisissant de l'étoile qu'elle trouve sur un meuble non loin. L'attendant le temps qu'il finisse ce qu'il a à faire dans la cuisine, Zoë tourne et retourne l'étoile brillante entre ses mains, y déposant au passage quelques paillettes. "Tes coloc' n'ont même pas insisté pour voir leur sapin terminé ?" s'étonne-t-elle dans un sourire.

"Ohlala le mauvais colocataire..." raille tendrement Zoë pour taquiner son amoureux. Elle non plus, n'a pas demandé à
ses collègues ce qu'elles comptaient faire pour les fêtes. Elle était juste pressée d'en finir avec les séances famille de ces derniers jours, qui l'ont épuisée. Plus le temps passe, et plus Zoë déteste photographier des enfants, alors qu'au départ c'était l'une de ses tâches préférées au studio. Maintenant, elle trouve les bambins en général turbulents et indisciplinés. Sûrement que les parents sont les plus à blâmer, dans l'histoire... Si elle avait pu créer comme elle le voulait et non sous la contrainte de son travail, Zoë aurait certainement été plus encline à discuter des fêtes à venir avec ses collègues ; des personnes qu'elle aussi, comme Wade avec Jenny, voit tous les jours de la semaine ou presque.
L'honneur revient à Zoë de mettre l'étoile au sommet du sapin. Elle a beau ne pas apprécier les fêtes de fin d'année, elle ne peut pas résister à un objet aussi joli et brillant. Et les arbres de Noël sont tout de même sacrés, même si on
ne se réunit pas forcément en famille autour... Le corps entier de Zoë est secoué d'un petit rire quand Wade lui répond qu'il a négocié l'étoile du sapin contre des corvées de lessive. Entre ses grandes mains, la brune se sent toujours en sécurité, même soulevée à une cinquantaine de centimètres du sol. Elle place assez vite l'étoile et contemple son oeuvre quelques secondes, juste avant que Wade ne la fasse redescendre pour la prendre directement dans ses bras. Son dos contre le torse du pompier, Zoë se laisse entraîner, yeux fermés, dans une petite danse lascive. "Je suis partante pour immortaliser ce moment, même si ce sont avec des "selfies"... répond-elle en insistant sur ce dernier mot avec une légère grimace, sans se défaire de son sourire. Zoë étant photographe, elle a un mal fou à s'apprécier en photo lorsqu'elle ne pose pas devant un vrai appareil. Elle trouve que son téléphone ne rend pas justice à son visage. Avec Wade, cependant, les photos sont différentes car c'est en général lui qui tient le smartphone et qui peut gérer le cadrage. Il fait presque deux têtes de plus que Zoë, c'est suffisant pour que leurs deux bustes apparaissent correctement. Quittant quelques secondes l'étreinte de Wade, la brunette attrape son téléphone dans son sac à main et revient vers lui. "Je suppose qu'on va tenter d'avoir le sapin en arrière-plan ?" le nargue-t-elle en lui tendant son smartphone ouvert sur l'application des photos.
Quelques selfies plus tard, Zoë se charge comme promis de la musique. "Que dirais-tu d'une playlist spéciale Noël ?" propose-t-elle, en riant quelque peu devant le téléphone branché à l'enceinte du salon. "Quittes à être des clichés vivants, autant l'être jusqu'au bout !" s'amuse Zoë.

”Allez, c’est parti !” décrète Zoë, doigt pressé sur le bouton lecture du téléphone. Une playlist au hasard est donc lancée par la brunette, après qu’elle a tapé Noël dans la barre de recherche. Une chose qui ne lui ressemble absolument pas, étant donné qu’elle n’a jamais vraiment fêté Noël. Cette année, c’est un peu différent car elle n’est plus toute seule. Elle doit aussi penser à son amoureux, pour qui cette fête est bien plus importante. Elle sait pertinemment qu’elle va provoquer Wade, en lançant un classique ”All I Want For Christmas Is You” mais Zoë prend ce risque avec beaucoup de tendresse, puis se laisse tout naturellement entraîner sur le canapé pour une étreinte qu’elle accueille en souriant. ”Ca me plaît beaucoup, oui.” Elle se retourne vers Wade pour ajouter : ”Comment ça, hormis les clichés ?” raille-t-elle, sur un ton de protestation. ”Ce ne sont certainement pas quelques selfies qui vont me faire détester cette soirée, crois-moi !” s’amuse Zoë. Un petit rire s’échappe de sa gorge ; rire qui se fane bien vite quand Wade se met à lui masser les épaules. Retenant un soupir de contentement, elle répond : ”Je meurs de faim, mais je veux bien attendre un peu si tu continues de me masser comme ça…” Profitant quelques instants des gestes fermes et précis du pompier, Zoë se laisse aller. Jusqu’à ce qu’elle murmure : ”Et si on trinquait à ce premier Noël ensemble ?” avant de rouvrir les yeux et de se retourner pour embrasser son petit-ami. ”Je peux même nous servir, si tu veux !’ 

"J'aime bien le cliché Wade Rhodes..." élude Zoë, plus concentrée sur le massage que son amoureux est en train de lui prodiguer que sur autre chose. "Et pour les autres clichés, sache que je peux m'y faire. Après tout, c'est qu'une fois par an..." concède-t-elle. Même si elle n'a pas été habituée à fêter Noël avec sa famille un peu spéciale, elle peut très bien se mêler aux traditions de Wade. Elle n'aura de toute façon pas le choix si elle veut effectivement construire quelque chose avec le pompier. Les traditions font partie des compromis à faire. Peut-être que Wade aura sûrement à en faire en retour !
Le massage dure quelques minutes, minutes durant lesquelles Zoë oublie tout ce qui les entoure. Jusqu'aux chansons hivernales qui défilent... Se rappelant qu'ils n'ont pas encore pris l'apéritif, elle propose à Wade de le servir, ce qu'il décline en grand serviteur qu'il est. "D'accord, tu marques un point !" Zoë est vaincue, elle reste donc confortablement installée sur le canapé, tournée vers la cuisine à suivre son petit-ami des yeux jusqu'à ce qu'il lui demande ce qu'elle souhaite boire. "La même chose que toi, histoire qu'on n'ouvre pas cinquante bouteilles... De toute façon, tout ce que tu as proposé me plaît, je te laisse choisir !" Zoë allait se mouvoir pour se replacer correctement, mais n'aimant pas particulièrement se laisser servir en restant passive, elle choisit de se relever et d'accompagner le pompier dans la cuisine. "En quoi puis-je vous aider, monsieur ?" demande-t-elle sensuellement en s'adossant au comptoir, non loin de Wade.

Tout en s'avançant vers la cuisine en glissant presque sur le sol, Zoë hoche la tête. Le champagne lui convient très bien. Elle en boit trop rarement pour en avoir l'habitude et est curieuse de savoir quel goût peut bien avoir un champagne français. Elle remarque, en arrivant et en s'adossant au comptoir, une petite bouteille de sirop de violette. Ses sourcils se froncent. La curiosité est bien plus grande à présent ! Lorsqu'elle repose ses yeux sur Wade, leurs regards se croisent, ce qui provoque un frisson à la brune. Ses ardeurs sont cependant bien vite interrompues par le bouchon du champagne qui saute tout à coup, dans un "Pop" des plus surprenants. Un léger cri s'échappe des lèvres de Zoë, qui sent en même temps un liquide frais et gazeux venir entrer en contact avec son décolleté. A moitié hilare et apeurée, elle répond : "C'est rien, mais wouaw quelle ouverture de bouteille !" Jetant un regard autour d'elle pour constater les possibles dégâts du saut du bouchon en liège, elle se fait vite rappeler à l'ordre par Wade qui commence à essuyer le champagne atterri sur son cou. Leurs regards se croisent à nouveau et, comme d'habitude, Zoë meurt d'envie qu'il la déshabille là, tout de suite, sans ménagement. Encore plus lorsqu'il se met à l'embrasser. "Oui, très innocent..." souffle-t-elle une fois qu'elle a récupéré ses lèvres. Peinant à reprendre ses esprits, elle attrape tout de même la serviette laissée sur le comptoir et essuie son décolleté pendant que Wade leur sert l'apéritif. "Je m'en occupe..." fait Zoë, tête baissée sur sa poitrine encore perlée de quelques gouttes de champagne. Une fois qu'elle s'est assurée avoir tout retiré, elle repose la serviette. "Oh, ne t'en fais pas. De toute façon, même si tu as ruiné ma tenue, je ne la garderai pas toute la soirée..." susurre-t-elle en se pressant contre Wade pour attraper les coupes de champagne. Elle aurait très bien pu le contourner, mais l'affoler est bien plus drôle à ses yeux. "Je t'attends au salon pour trinquer !" lance la photographe une fois qu'elle est sortie de la cuisine, non sans avoir usé de sa démarche la plus sensuelle, même en ayant les deux coupes à la main. Aussitôt dit aussitôt fait, Zoë retourne sur le canapé et dépose les flûtes sur la table basse. De voir les bulles pétiller dans les verres lui donne fort envie de les goûter, surtout avec la jolie couleur donnée par le sirop de violette. "D'où t'es venue l'idée du sirop dans le champagne ?" demande-t-elle à son amoureux lorsqu'il la rejoint avec des amuse-bouche.

Si Zoë s'était écoutée, elle aurait tout bonnement pris les mains de Wade pour les poser sur elle et l'inciter à la déshabiller dans l'instant, quitte à manger un peu plus tard. Mais trouvant l'attente particulièrement torride, peut-être même plus que le fait de passer à des choses plus sérieuses, elle a préféré se contenter d'essuyer le champagne arrivé sur son décolleté et aider à ramener les flûtes au salon. Invitée oui, mais pas avec les pieds sous la table. Du moins... Pas de la sorte.
Lorsque Wade la rejoint au salon, elle lui demande comment lui est venue l'idée du sirop dans le champagne. La réponse lui cause un léger pincement au coeur, qu'elle balaie en acceptant ensuite de trinquer et de goûter à son apéritif, non sans un clin d'oeil malicieux pour le rappel à sa robe qu'elle compte bien faire tomber avant la fin de la soirée.
Trempant ses lèvres dans le liquide pastel, il n'en faut pas plus à Zoë pour être conquise. "C'est délicieux !" s'exclame-t-elle, la joie de boire un apéritif aussi gourmand brillant dans ses yeux. Le blini que lui fait manger Wade l'instant d'après ne fait d'ailleurs que décupler ce plaisir. "J'en pense que tu as vraiment sorti le grand jeu..." susurre-t-elle en se penchant sur son amoureux dès que sa bouche est vide, pour lui voler un baiser. "Ca m'a carrément ouvert l'appétit par contre, je vais tout dévorer je te préviens !" ajoute la brunette en se saisissant d'un second blini au houmous. "Au fait, tant qu'on est dans les traditions, vous aviez l'habitude de vous offrir vos cadeaux à l'apéritif ? Au dessert ? Ou carrément le lendemain ?" s'enquiert Zoë.