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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 us against the world (junnon 1)

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MessageSujet: us against the world (junnon 1) (#)   us against the world (junnon 1) EmptyMer 21 Déc - 13:54

 Allongée sur mon lit, je tourne dans tous les sens, changeant de position toutes les quinze secondes, mon frère au bout du fil. Enfin, j’ignore pourquoi on utilise toujours cette expression puisqu’il n’y a plus de fil. Et je remercie mais AirPods de pouvoir continuer ma vie sans avoir mon téléphone greffé à mon oreille. J’aime passer du temps au téléphone avec Cam, on a toujours un milliard de choses à se raconter, et même si on est rarement d’accord, au moins, on est au courant d’à peu près tout ce qui concerne la vie de l’autre. « D’ailleurs en parlant de Lenny… » Je me dandine pour aller tapoter sur l’écran de mon téléphone et voir l’heure qu’il est. « Putain de sa mère Noël en string léopard ! » Je bondis et commence à mes déshabiller à vitesse grand V. « On devais se retrouver avant pour aller à une soirée ensemble, et elle m’a appelée trois fois, j’vais me faire défoncer ! » Je suis jamais à l’heure. Jamais. Mais quand il s’agit de Lennon, c’est un peu différent, enfin tout dépend du contexte. A cette soirée, elle est censée rencontrer du beau monde pour sa carrière, et j’avais promis d’être à l’heure pour l’accompagner, sauf que bien sûr, je ne suis pas à l’heure. « Ouais j’te raconterai, Love ya’! » Et je raccroche sans tarder, balançant mais AirPods sur le lit avant de filer à la douche.

Evidemment, même si j’ai envoyé un message à Lenny pour m’excuser et lui dire que j’arrive, je me doute qu’elle doit être furax. Elle va me le faire payer. Bon, c’est de bonne guerre, et je vais devoir trouver une parade pour me racheter. C’est comme ça que ça fonctionne entre nous. Lorsque j’arrive à l’adresse où se trouve la soirée, il y a quelques personnes devant, et je reconnais la brune de loin, ce n’est pas difficile, je la reconnaitrais entre mille. Elle est dos à moi quand je trottine dans sa direction, et je m’approche dans son dos, plaquant mes deux mains sur ses fesses accompagnant mon geste d’un bruit de jouet pour chien caractéristique. Si un jour je me plante et que je confonds Lenny avec une autre fille, je peux m’en prendre une dans la gueule. Et une belle. « Je sais que tu me détestes mais tu m’aimes au moins autant. Et regarde, j’ai mis la chemise que tu m’as offerte ! » Je me place face à elle et écarte les bras pour me célébrer moi-même. « Et toi t’es fuckin’ hot ! Tu vas tous les faire tomber comme des mouches ! » Moi la première peut-être… « Tu me pardonnes ? » Je lui offre une petite moue typique d’un lionceau dans un certain dessin animé, et m’approche pour venir la prendre dans mes bras, en espérant qu’elle ne me foute pas le plus gros vent de l’histoire des vents.
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MessageSujet: Re: us against the world (junnon 1) (#)   us against the world (junnon 1) EmptyMer 21 Déc - 17:43



Normalement, celle qui était en retard, c’était toi. C’était toujours toi ! Attendre ne t’allait pas. Attendre ne faisait pas partie de tes plans et Dieu sait que Jules avait de la chance qu’il s’agisse d’elle, sinon tu aurais déjà laissé tomber et tu serais rentrée faire ta vie sans elle. Mais bon … cette emmerdeuse avait des privilèges. Alors tu es là, à faire le pied de grue devant l’adresse branchée. Tu fais les cents pas un instant avant de te poser lorsque tu reçois le message de ton amie. Elle se fond en excuses et te signale son arrivée imminente. Tu grognes à l’encontre de ton téléphone. Tu le ranges aussitôt dans ta pochette et te sors une clope bien méritée. Ton regard glisse sur les silhouettes qui entrent et sortent de l’event. Tu observes les gens, les styles, et comme à ton habitude, tu juges. Parce que c’est toujours marrant. Marrant mais quand même beaucoup moins en étant seule que si cette foutue Jules était là !

Lorsque deux mains viennent se plaquer sur ton fessier en un son enfantin ne pouvant appartenir qu’à une seule personne, tu n’as pas vraiment le temps de sursauter. La signature de Jules était grosse comme une maison et ne pouvait pas être moins équivoque. Tu te retournes en un mouvement sec, prête à lui passer un savon mais ton amie est plus rapide. « Je sais que tu me détestes mais tu m’aimes au moins autant. Et regarde, j’ai mis la chemise que tu m’as offerte ! » Ton visage est chiffonné, tes sourcils froncés, et - bien que tu luttes - le petit show que t’offre Jules à tout pour te dérider. Tu laisses tes iris glisser sur elle de haut en bas, feintant l’analyse scrupuleuse de ce qu’elle te présente. “Mouais. La chemise est canon c’est vrai. J’ai vraiment bon goût !” Tu n’allais quand même lui décrocher un compliment aussi rapidement … Question d’égo mal placé. Car en réalité, Jules était craquante et sa bonne humeur avait déjà effacé l’agacement de l’attente. “T’es quand même vraiment chiante Jules !!!! J’attends depuis 1000 heures !” Exagération est maîtresse de toute Drama Queen, c’est bien connu.  « Et toi t’es fuckin’ hot ! Tu vas tous les faire tomber comme des mouches ! » Tu redresses presque aussitôt le menton, passant une main dans tes cheveux parfaitement lissé pour l’occasion “Je sais”. Jules s’approche alors, la dégaine assurée et la moue plus irrésistible que jamais. La garce. « Tu me pardonnes ? » Son avancée se solde par ses bras tendus venus te chercher pour te serrer contre elle. A l’image d’une enfant, tu gardes la mine boudeuse mais te laisses faire, serrant même à ton tour celle à qui tu ne pourrais jamais rien reprocher plus de 4 minutes. Tu finis par mettre fin à votre accolade en la repoussant un peu plus que de nature. “Ok c’est bon mais allez, lâche moi maintenant ! Tu vas mélanger ton parfum au mien et j’ai pas envie de sentir de le pin de forêt toute la soirée !” Tu finis enfin par lui décrocher un sourire sincère mais ton poing vient s’écraser sur son épaule. “Et ça c’est pour m’avoir fait attendre !

Tu détournes le visages un instant, souffles la fumée de ta dernière bouffée de cigarette et écrases cette dernière sous la semelle de tes talons. Laissant le cadavre toxique sur le trottoir, tu attrapes la main de Jules et l’attires à ta suite vers l’entrée. “Bon c’était quoi ce délais ? Je te jure que si c’est encore un coup de ta patronne, cette fois, c’est moi qui lui en touche deux mots ! Elle me fait pas peur, okay ?!” A vrai dire, pour le nombre d’histoires que te racontait Jules à son sujet et pour le nombre de fois où tu estimais son comportement parfaitement déplacé avec Jules, tu n’attendais qu’une excuse supplémentaire pour taper un scandale.
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MessageSujet: Re: us against the world (junnon 1) (#)   us against the world (junnon 1) EmptyJeu 29 Déc - 18:32

En arrivant, je sais d’avance qu’elle va me tuer. C’est elle qui est toujours plus en retard que moi, déjà que je suis pas la meilleure pour respecter les horaires, Lennon, elle bat des records. Je lui laisse ce privilège la plupart du temps, et quand je fais la boulette de la battre à plate couture, je dois m’excuser comme jamais. Je sais qu’elle ne m’en veut pas très longtemps en général, après tout c’est juste un retard. Mais elle aime pas avoir le sentiment d’attendre. Elle préfère être attendue. Je comprends. Je suis pareille, sauf avec elle, j’y peux rien, c’est ma Kryptonite. Pour essayer de faire passer la pilule, je lui parle de cette magnifique chemise qu’elle m’a offerte et que j’adore. Un vrai aimant à gonzesses ce truc, le pied ! « Mouais. La chemise est canon c’est vrai. J’ai vraiment bon goût ! » Je ne peux retenir un rire, parce que quand elle fait un compliment en boudant, elle est vraiment à croquer. Je la gratifie d’un compliment à mon tour, bien plus explicite que le sien, mais je me contente juste de la brosser dans le sens du poil pour qu’elle arrête d’être en colère contre moi. Parce que même si ça ne dure jamais, j’aime quand même pas ça. J’abats ma dernière carte en lui offrant mon plus beau regard de chat porté, un sourire à la Simba, et le tour est joué. Avec son air dépité, elle me tend quand même les bras et je fonds dedans. On a huit centimètres d’écart, et cette grande gigue ose mettre des talons. Du coup, moi je me sens ridiculement petite à côté, mais je suis blottie contre ses boobs, et ça j’aime bien. « Ok c’est bon mais allez, lâche moi maintenant ! Tu vas mélanger ton parfum au mien et j’ai pas envie de sentir le pin de forêt toute la soirée ! » J’éclate naturellement de rire face à son air renfrogné. « C’toi le pin de forêt ! » Elle a pas tout à fait tort, le parfum masculin que je porte a des notes boisées que j’adore. « Mais non tu sentiras toujours bon la fleur des îles ! » Je me fous un peu de sa gueule, c’est de bonne guerre, mais je fais attention de pas trop la titiller trop tôt, au risque qu’elle m’envoie bouler. « Et ça c’est pour m’avoir fait attendre ! » dit-elle en m’envoyant son poing dans l’épaule. Shit, j’étais pas prête et je viens poser ma main sur l’épaule qu’elle vient de maltraiter. « AAAOUTCH ! Mais t’es une violente ! Je vais appeler SOS femme battue tu vas voir ! Ils vont s’occuper de ton cas ! » Niveau drama queen, y’en a pas une pour rattraper l’autre, et c’est sûrement une des raisons pour laquelle on est si proches toutes les deux. Je vois bien son petit sourire à la fois amusé et à la fois satisfait au coin de ses lèvres. Garce. Qu’est-ce que je l’aime putain.
Lennon finit sa clope qu’elle écrase de manière ultra sexy avan qu’on entre dans l’établissement. « Bon c’était quoi ce délais ? Je te jure que si c’est encore un coup de ta patronne, cette fois, c’est moi qui lui en touche deux mots ! Elle me fait pas peur, okay ?! » Je pouffe de rire et réponds comme un gosse qui fait le gros dur. « Pff moi non plus elle me fait pas peur hein ! » A voir le regard de ma meilleure amie, je comprends vite qu’elle ne me croit pas une seconde. « Eh, si elle me faisait peur, j’me serai déjà barrée. Y’a que l’envie de la voir à poil qui m’retient. » Je secoue la tête parce que rien que cette idée, j’en ai la tête qui tourne. J’imagine pas une seule seconde être déçue. « Nan j’étais en FaceTime avec Cam. J’ai pas vu le temps passer. » Je sais que ces deux là ne se portent pas dans leur coeur réciproque, et ça me fait bien chier, mais je ne peux pas leur en vouloir. « Bon. On est là pour quoi au juste ? Qui tu dois draguer ou convaincre que t’es la meilleure ? » Je pose mes mains à ma taille et balaye la pièce du regard en voyant tout ce beau monde bien sapé. Heureusement que j’ai pas de complexe d’infériorité.
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MessageSujet: Re: us against the world (junnon 1) (#)   us against the world (junnon 1) EmptyDim 22 Jan - 12:56


feat.  @Jules Valmont


« C’toi le pin de forêt ! » Il n’y a que Jules pour avoir une répartie aussi pourrie qui te fasse autant rire malgré tout. Tu ne peux t’empêcher de pouffer. Elle et toi ensemble, vous aviez clairement 5 ans d’âge mental. C’en était affligeant « Mais non tu sentiras toujours bon la fleur des îles ! » L’air fier, tu balances une mèche de tes longs cheveux à l’arrière de ton épaule. Evidemment que tu sentais bon. N’étais-tu pas un vrai régal et un délice pour tous ? Cette idée te décroche un sourire presque narquois. Disons que ce n’était pas franchement l’avis de la majorité mais cela t’amusait plus qu’autre chose. En réalité, tu n’avais même pas entièrement conscience de ceux que tu rendais fous. Cela faisait partie des détails qui te passaient largement au dessus de la tête. Tu vivais dans ton petit univers et cela te convenait parfaitement.

Alors que ton poing frêle s’écrase sur l’épaule de ton amie, celle-ci en profite pour jouer les drama queen. « AAAOUTCH ! Mais t’es une violente ! Je vais appeler SOS femme battue tu vas voir ! Ils vont s’occuper de ton cas ! » Tu pouffes à nouveau. Ben tiens. Voilà qu’elle te sort les violons. Faisant rouler tes yeux dans leurs orbites, tu réponds sur le ton de la blague piquante : “Mais bien sûr … Tu veux le numéro de ma frangine peut-être ? Elle ne peut pas s’empêcher de faire dans les cas soc’ ” Pauvre Kenzi. Décidément, tout était bon pour la charrier, et ce, en toute circonstance. Fallait dire que pour le coup, elle se donnerait surement un malin plaisir à convaincre Jules que tu n’étais pas la meilleure des influences. Franchement, elle et Cam’, c’était même combat ! Enfin bref … 

Alors que vous faites enfin votre entrée dans la soirée, ton amie s’explique quant à son retard. Pourtant prête à en découdre avec cette fameuse Gabrielle Sanchez qui commençait sérieusement à t’emmerder sévère, Jules y coupe court. Pour une fois, il n’était pas question de la productrice capricieuse. « Pff moi non plus elle me fait pas peur hein ! » Mouais … bien tenté. Elle n’en était peut-être pas à claquer des dents dès qu’on mentionnait sa patronne, mais il y avait un truc. Cette meuf avait Jules à sa botte, quoi qu’elle en dise. Et égoïstement, ça te faisait même un peu chier. « Eh, si elle me faisait peur, j’me serai déjà barrée. Y’a que l’envie de la voir à poil qui m’retient. » La mine de la blonde en dit long. Pour ce point, tu sais qu’elle ne ment pas. C’en est même devenu une obsession. Tu te marres en passant un bras autour de ses épaules et venant la coller un peu plus contre toi : “Oh honey. L’espoir fait vivre hein … Cette meuf te fera racler ses chiottes avant de te montrer quoi que ce soit d’intéressant. Mon petit doigt me dit qu’elle sait parfaitement ce qu’elle fait.” Et s’il ne s’agissait pas de Jules dont elle profitait de la sorte et avec qui elle jouait, tu trouverais surement ça particulièrement badass de sa part. Heureusement, tu avais tout de même assez confiance en ton amie pour savoir qu’elle en tirait, elle aussi, satisfaction d’une manière ou d’une autre … “Mais tu sais quoi ? Je suis à fond derrière toi ! On lance un plan ‘pécho la patronne’ quand tu veux !” Voilà le genre d’idée qui pouvait carrément t’amuser et le style de plan à la con que tu pouvais vite prendre beaucoup trop au sérieux. Jules le savait. Il suffisait d’un “go” de sa part et tu lançais l’opération !

« Nan j’étais en FaceTime avec Cam. J’ai pas vu le temps passer. » Voilà le genre de phrase qui te faisait redescendre en deux deux. L’évocation de Cam’ n’avait jamais pour conséquence de te rendre particulièrement souriante. Vous deux étiez aussi compatibles que la glace et le feu. Votre lien n’était forcé que par votre amour inconditionnel de la petite blonde à tes côtés. Ainsi, et pour elle uniquement, il t’arrivait de faire des efforts. Surtout lorsqu’il ne s’agissait que de l’évocation du jeune homme. En face à face … c’était, disons, plus complexe de te retenir. “Hm ok. Il rentre quand en fait ?” Aux dernières nouvelles, il était en vadrouille dans le monde (tant mieux) mais il ne tarderait pas à rentrer (moins fun). Du moins si tu te rappellais bien des infos, et ce n’était pas à parier …
« Bon. On est là pour quoi au juste ? Qui tu dois draguer ou convaincre que t’es la meilleure ? » La pose conquérante, Jules évalue l’assemblée. Il y a pas mal de monde. La petite jeunesse plutôt dorée du coin, quelques bons investisseurs, beaucoup de connard.sse.s qui se font mousser pour rien mais également, deux trois têtes plus influentes. Autour, gravitaient d’autres artistes en tout genre dont quelques uns avec qui tu avais déjà partagé l’affiche d’un set en musique, comme Lady Z, une autre Djette plutôt pas mal et avec qui le courant passait bien. “Bon ! Tu vois le mec à la chemise noire, quarantaine, bouc taillé et accoudé au bar ? C’est l’un des chasseurs de tête du ‘Babylon Festival’ en Australie. Autant te dire, que j’y veux ma place ! Si pas cette année, l’an prochain grand max ! Ce serait une visibilité incroyable.” Le Babylon était un évènement australien rameutant artistes et fans du monde entier. C’était également potentiellement un pas de plus vers Coachella. Car quitte à rêver grand, pourquoi ne pas viser très grand. “Il est là avec sa meuf.” Avec une certaine discrétion, tu indiques du bout du menton, une jeune femme se déhanchant sur la piste de danse un peu plus éloignée. Elle a l’allure d’une hippie chic, une robe blanche et dorée, de longs cheveux ondulés et travaillés pour un effet ‘naturel”, des bagues en or et pierre à chaque doigt, ainsi qu’une collection impressionnantes de bracelets dont le tintement doit être particulièrement agaçant. “Son truc à elle c’est le ‘Rabbits eat lettuce’. Je ne refuse pas non plus évidemment !” Tu happes un serveur passant par là un peu trop rapidement à ton gout. Son plateau rempli de flûtes de champagne, tu en attrapes deux. A son attention, tu souffle discrètement : “N’hésite pas à repasser régulièrement …” tu ponctues d’un clin d’oeil et tends son verre à Jules.
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MessageSujet: Re: us against the world (junnon 1) (#)   us against the world (junnon 1) EmptyVen 27 Jan - 17:49

Entre Lenny et moi, ça a toujours été l’amour vache, mais c’est la dynamique de notre duo, et ça n’a jamais marché que comme ça. Dans une autre vie, on a sûrement été un couple passionnel, mais aujourd’hui nous sommes surtout les deux meilleures amies du monde. Il ne pourrait rien nous arriver du moment que nous sommes ensemble. Mais impossible de rester calmes sans s’envoyer des vannes à tout va, le duo de drama queens est dans la place. Et lorsque Lennon me frappe, je lui montre à quel point je peux, moi aussi, jouer le drama en feignant d’appeler une association d’aide aux femmes battues. « Mais bien sûr … Tu veux le numéro de ma frangine peut-être ? Elle ne peut pas s’empêcher de faire dans les cas soc’ » Je grimace sans m’en rendre compte. « Pitié, pas ta frangine. Elle est hot à fuck, mais tout aussi boring as fuck ! » Quel gâchis, je vous le dis. Parce que clairement sinon, on aurait fait le casse du siècle, Lenny aurait récupéré Nyssa, et moi Kenzi. Mais je préfère de loin une vie mouvementée avec Lennon, plutôt que de me faire chier avec sa soeur aînée.
Bref, il est temps d’entrer à l’intérieur de l’établissement, et ma meilleure amie en profite pour me demander ce qui m’a mise en retard. Mon frère bien sûr, même si j’aurai bien aimé que ce soit ma boss, pour des raisons évidentes. « Oh honey. L’espoir fait vivre hein … Cette meuf te fera racler ses chiottes avant de te montrer quoi que ce soit d’intéressant. Mon petit doigt me dit qu’elle sait parfaitement ce qu’elle fait. » Je lève les yeux au ciel. D’un côté, je sais qu’elle a raison, mais j’y peux rien, sur un malentendu… Il faut toujours avoir de l’espoir. C’est ce qu’on dit non ? « Et même si j’la vois pas à poil un jour tu m’diras, la voir tout court, ça ravit mes yeux ET mon imaginaire. » Rien que ça, c’est déjà beaucoup. Si Lenny savait le nombre de rêves chaud patate que j’ai fait où ma boss était en scène… bref. « Mais tu sais quoi ? Je suis à fond derrière toi ! On lance un plan ‘pécho la patronne’ quand tu veux ! » Je m’arrête et attends qu’elle ait compris que j’avais pris du retard. elle se retourne sur moi pour comprendre pourquoi j’ai arrêté d’avancer, et je plante mon regard dans le sien. « T’es sérieuse là ? » Je connais Lennon. Je sais combien elle m’aime, et si elle était sûre à 100% que ce plan avait zéro chance de réussite, jamais elle ne me proposerai de le mettre à exécution. Alors quoi ? Elle y croit ? Oh, pas que je veuille finir ma vie avec le dragon, j’ai bien trop d’estime pour moi-même. Mais juste un cinq à sept dans son bureau, ça me suffirait. De quoi lui montrer de quoi je suis capable, en plus de lui faire le meilleur café qu’elle ait jamais bu.
La discussion revient sur mon frère, et Lenny me demande quand est son retour. « Sa péniche est amarrée babe. Va falloir que tu t’y fasses… » Je lui fais une petite moue un peu désolée, parce que moi, je ne le suis pas du tout. Et puis en soi, c’est plutôt moi qui ai vadrouillé avant de revenir ici.
Maintenant que nous sommes les deux pieds dans la soirée, je demande à ma meilleure amie de me planter le décor. J’écoute avec grande attention, analyse, et attends de voir ce qu’elle va me demander de faire. Après tout, je suis là pour être son alliée, et ce ne serait pas la première fois qu’elle me demanderait de faire ’n’importe quoi’ - selon les dires de mon jumeau. Lorsqu’elle me met la femme du chasseur de tête en visuel, je penche un peu la tête sur le côté. Tout à fait à mon goût… « Moi non plus je refuse pas la laitue à ce stade… » Pardon, je m’égare. Je récupère le verre qu’elle me tend et le fait tinter avec le sien avant d’en boire deux bonnes gorgées. « Bon c’est quoi le but, du coup ? Qu’il te remarque ? Ça c’est pas compliqué, t’es canon. Mais ça suffit pas pour être bookée dans un festival, j’imagine. Du coup quoi ? Tu veux que je glisse une clé usb dans une de ses poches ? Ou qu’il s’étouffe et que tu lui sauves la vie ? » Après tout, il y a mille possibilités pour se faire remarquer de quelqu’un. « Je peux aussi emballer sa femme sous ses yeux au milieu du dance floor et toi tu sauve la demoiselle en détresse devant les yeux de son mec, genre princesse sur ton cheval blanc… » Je fais un mouvement de cheveux en imitant la brune en face de moi, pour juste un peu me foutre d’elle. Ok j’en fais des caisses, mais ça m’amuse, et je commence à ne plus tenir en place alors il va falloir agir…
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