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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 can you feel the love tonight (keirel 7)

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Kiana Davis
Kiana Davis
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can you feel the love tonight (keirel 7) Tumblr_pp5iap43p81svh4goo6_400
○ âge : 34 ans
○ statut : mariée à un délinquant, elle vit seule depuis trois mois avec sa fille Leah, âgée de 4 ans.
○ métier : gynécologue obstétricienne à l'hôpital de Wellington
○ orientation sexuelle : puisque peu de personne sont au courant de sa relation avec une jeune femme à l'aube de ses vingt ans, le reste du monde la pense hétéro. elle, elle ne met pas de mot sur sa sexualité.
○ posts : 3977
○ points : 80
○ pseudo : Loudsilence. (Vicky)
○ avatar : Lively
○ crédits : cheekeyfire. (ava)
○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: can you feel the love tonight (keirel 7) (#)   can you feel the love tonight (keirel 7) EmptyJeu 29 Déc - 19:14

Le temps est passé à une allure folle. Voilà plus d’un mois et demi que j’ai quitté la Nouvelle Zélande pour rejoindre mon père et mon frère à Tel Aviv, laissant en plan Laurel et Rachel qui venait de débarquer comme par magie. Tout ce remue ménage, le piano, les souvenirs de ma mère qui remontaient et les fêtes en approche, j’ai pris la poudre d’escampette pour me retrouver seule et mettre à plat tous mes sentiments et ressentiments. Tel Aviv est la ville qui m’a vue naître, et même si ce n’est pas l’endroit que j’affectionne le plus comparé à Jaipur par exemple, elle est quand même la ville dans laquelle j’ai tous mes souvenirs avec ma mère. Il a fallu quelques jours pour qu’on arrête de se gueuler dessus mon père et moi, je crois qu’on en avait besoin. Comme souvent Caleb a cherché à faire tampon entre nous, même si je lui ai demandé - un peu sèchement - de se mêler de ses affaires. Les histoires de famille, ce n’est franchement pas ce que je préfère.
Je suis rentrée à Wellington quelques jours mi décembre pour régler des petits soucis avec la galerie, et manque de chance, Laurel n’était pas sur place durant la période de mon escale. Le temps commence à me paraître long loin d’elle, même si je sais que nous allons avoir besoin d’une discussion suite à mon départ précipité. Je ne l’ai pas laissée dans la totale ignorance, je lui ai quand même dit que je partais, et où. Le reste est resté flou.

La période d’Hanouka passée avec ma famille à Tel Aviv, je prends directement l’avion pour rejoindre Jaipur pour quelques jours. Sur un coup de tête, j’envoie par coursier un billet d’avion à Laurel, qui doit lui remettre en main propre coûte que coûte. Nous n’avons jamais été de grandes adeptes du téléphone ou des sms depuis notre rencontre, et j’aime encore éviter. Sur la carte qui accompagne le billet d’avion, juste quelques mots : « Si le coeur t’en dit, je t’attends à Jaipur pour fêter la nouvelle année. Je t’embrasse, K. » Je n’aurai la certitude qu’elle viendra, que le jour où le chauffeur que j’ai commandé pour l’accompagner à l’aéroport m’aura confirmé sa présence dans l’avion. Et lorsque la confirmation me parvient, je ressens un profond soulagement.

Son heure d’arrivée approche, et je fais le choix d’aller la chercher moi même à l’aéroport. J’aurai pu encore envoyer un chauffeur, mais son retour ici risque d’être fort en émotions, et je compte bien l’aider à mettre de nouvelles énergies et de nouveaux souvenirs dans cette ville que j’aime tout particulièrement. Je me mêle à la foule de tous ces gens qui attendent un proche à la sortie de l’aéroport. De mon regard, je décortique la foule qui sort, cherchant la blonde, le coeur battant. Lorsque je la vois, mon coeur s’emballe et un sourire étire mes lèvres. Je m’approche et n’hésite pas un seul instant à lui ouvrir les bras pour la sentir tout contre moi, respirer son parfum, l’odeur de sa peau, sentir son coeur battre contre le mien. Elle m’a vraiment manqué, je ne pensais pas à ce point. « Tu as fait bon voyage ? Je suis contente de te voir. » Je sens une sorte de tension, j’ignore encore s’il s’agit d’une appréhension d’être de retour sur les terres qui l’ont vue se cacher, ou si c’est un malaise concernant les non dits et mon départ soudain. « On peut aller manger un morceau, ou aller chez moi pour que tu te reposes un peu si tu veux… »
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MessageSujet: Re: can you feel the love tonight (keirel 7) (#)   can you feel the love tonight (keirel 7) EmptyLun 9 Jan - 14:11

◜ℓ.ℎ◞

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Si le coeur t’en dit, je t’attends à Jaipur pour fêter la nouvelle année. Je t’embrasse, K.

Mes doigts caressent chacune des lettres de cette carte que je tiens entre les mains, tandis que mon regard se perd entre les grains du papier. Même si elle n’avait pas été signée, j’aurais immédiatement reconnu cette écriture manuscrite, aussi élégante et mystérieuse que son auteure. Pourtant, malgré ces mots qui me faisaient indubitablement envie, choisir d’accepter cette invitation n’a pas été si évident que ça. Encore maintenant, alors que je suis installée à ma place et que l’avion s’apprête à décoller, je doute. Je n’aurais probablement pas fini de douter tant que je ne serais pas arrivée. Et même après… Surtout après. Qu’est-ce qui m’a pris d’accepter de retourner là-bas ?
Là-bas, c’est Jaipur. C’est l’Inde. C’est tout cet univers que j’ai mis derrière moi il y a un peu plus d’un an, en laissant les souvenirs s’effacer comme ils savent si bien le faire, pour n’être plus que des mirages dont on pourrait sérieusement douter de l’existence. Il n’y a pas une seule seconde, pendant cette année qui vient de s’écouler, où j’ai imaginé y remettre les pieds, et encore moins volontairement. Alors, lorsque ce coursier est venu frapper à ma porte pour me remettre ce billet d’avion, je me suis laissée envahir par une horde d’émotions toutes plus vives les unes que les autres, avec un choix impossible à faire. Du moins, c’est comme ça que je l’ai vécu. Retourner en enfer, ou laisser passer la chance de revoir cette femme qui a renversé le cours de ma vie. Après plus d’un mois et demi d’absence, pendant lequel le doute avait commencé à m’envahir quant au fait qu’elle me revienne un jour, il fallait bien que j’en ai le cœur net. Alors… Oui, j’ai choisi l’enfer. Avec l’espoir, peut-être, que notre bulle délicate existe toujours quelque part au milieu de celui-ci ? Oui, je sais. L’espoir fait vivre.

J’ai les dents serrées lorsque l’avion atterrit, et mes jambes me portent à peine lorsqu’il est enfin temps de me lever. Chaque geste me paraît difficile, long, même douloureux. J’ai l’impression que le temps a ralenti depuis que j’ai touché le sol indien, et j’ai même un léger bourdonnement désagréable dans les oreilles, qui me donnerait envie de me plonger dans un grand bain d’eau froide, ou m’enfermer dans une pièce sans bruit et sans lumière, au choix. Mes poings sont serrés, mon visage fermé, mais j’avance malgré tout, passant la sécurité, les douanes, pour finalement atteindre la zone d’accueil des passagers. Lunettes de soleil relevées dans les cheveux, je m’arrête un instant, scrute la foule, et je vois une tornade brune fondre sur moi, bras grands ouverts. Maladroitement, j’accueille son étreinte en la serrant tout contre moi, et je sens la chaleur de son corps se mêler finalement à la mienne, me ramenant progressivement à la vie, une seconde à la fois. Visiblement, la bulle est encore bien là. « Tu as fait bon voyage ? Je suis contente de te voir. » Je souris au son de sa voix, m’imprégnant de ce grain particulier, et cet accent formidablement délicieux que je n’ai pas entendu depuis bien trop longtemps. « Ça va, oui. Ça fait du bien de te voir. » Ma voix est légèrement enrouée, n’ayant presque pas été utilisée durant ces vingt dernières heures. Mais je mets ça sur le compte de la fatigue, ignorant la tension qui doit sans doute transparaître à travers chacune des pores de mon visage. Je suis contente de la voir, moi aussi… Mais ça ne suffit pas encore tout à fait à effacer tout le reste.
« On peut aller manger un morceau, ou aller chez moi pour que tu te reposes un peu si tu veux… » Elle est pleine d’énergie, comme toujours, et je ne peux pas nier que son entrain fait plaisir à voir - surtout quand on sait les circonstances dans lesquelles elle est partie, la dernière fois qu’on s’est vues. Mais il faut croire que c’est ma propre énergie qui a du mal à suivre, cette fois-ci. « Je prendrais bien un café, si tu veux bien. » Je lui fais part de la première idée qui me vient en tête, et… j’ai le regard légèrement fuyant, étrangement. Le poing serré sur la poignée de ma valise, je me perds un instant à observer la foule autour de nous, bien trop compacte, et trop bruyante à la fois. « Quoique… Donne moi deux minutes. » Embarquant ma valise à ma suite, je m’élance dans la foule, scrutant, malgré moi, le visage de chaque homme que je croise, et lançant à peine un regard de temps en temps pour m’assurer que la brune est bien derrière moi. Je me dirige vers la sortie, suivant les panneaux écrits à la fois en anglais et en sanskrit, et le bourdonnement qui avait repris de plus belle ne s’arrête que lorsque j’arrive à l’air libre, où je peux me mettre dans un coin et respirer, enfin. Ce n’est qu’à ce moment que je réalise que si Keila m’a parlé durant ces derniers instants, je n’ai strictement rien entendu. « Pardon. J’avais juste besoin de… prendre l’air. » Je m’éclaircis la voix, redresse les épaules, et je remets mes lunettes sur mes yeux - histoire de cacher un peu la misère. « Je te suis. »
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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: can you feel the love tonight (keirel 7) (#)   can you feel the love tonight (keirel 7) EmptyLun 30 Jan - 21:49

Le sourire qu’elle m’adresse est assez mince, et pour le moment, je crois que je dois tirer un trait sur les réponses à mes interrogations. Elle est peut-être simplement fatiguée par le voyage, mais je doute qu’il n’y ait que ça. « Ça va, oui. Ça fait du bien de te voir. » Je lui adresse à mon tour un sourire équivoque, parce que pour ma part, je suis réellement heureuse d’être ici avec elle, tout en sachant très bien que de son côté, les choses sont probablement un peu plus complexes. Je lui propose deux options, déjeuner tranquillement ou aller chez moi pour qu’elle se repose. Chez moi, cet endroit qu’elle n’avait jamais vu lorsqu’elle vivait ici, et que je lui propose sans aucun détour. Les choses son bien différentes aujourd’hui dans nos vies respectives, et entre nous également. Je suis moins réticente à lui laisser un début de place dans ma vie - même si au fond, qu’on se le dise, elle a toujours eu sa place. « Je prendrais bien un café, si tu veux bien. » Je hoche la tête tout en lui répondant « Oui bien sûr, on va te trouver ça. » Pour le café, je passe mon tour, j’ai déjà ma dose, et j’ai peur que si j’y aille un peu trop fort, je sois intenable - on est déjà pas loin. Je sens que quelque chose cloche, j’ai assez observé la jeune femme de loin pour connaître beaucoup de ses faits et gestes, de ses réactions, et je vois bien que ça ne va pas. « Quoique… Donne moi deux minutes. » Je ne m’attendais pas à ça. Laurel s’échappe d’un pas décidé, et je suis tellement hébétée par son attitude que j’ai du mal à prendre la décision de la suivre. Il n’est pourtant pas question que je la perde du regard un instant, surtout en connaissant son histoire avec cette ville. De temps en temps elle se retourne pour vérifier que je suis toujours là, et j’ignore si elle essaie de me semer ou si elle attend que je lui cours après comme je suis en train de le faire. Je slalome entre les gens et une fois à l’extérieur, Laurel arrête enfin sa course, dans un recoin du petit jardin qu’on trouve à la sortie de l’aéroport. « Hey mais qu’est-ce qui se passe ? » Elle semble être sur une autre planète, et je décide finalement de lui laisser le temps de reprendre ses esprits, mon enthousiasme s’étant légèrement dissipé, étrangement. « Pardon. J’avais juste besoin de… prendre l’air. » Elle n’est pas elle-même, et je dois me mettre une gifle intérieure pour m’empêcher de penser qu’elle aurait mieux fait de rester en nouvelle Zélande si c’est pour agir de cette façon. « Je te suis. » J’ai perdu mon sourire, et je dois réfléchir vite pour éviter de dire des choses que je pourrais regretter. « On y va. » Je me saisis de la poignée de sa valise sans lui demander la permission, et prends les devants, la laissant me suivre comme elle vient de le dire. Sans un mot, je parcours le jardin toujours un peu moins dense de foule que le parvis de l’aéroport, et retrouve ma voiture sur le parking. Je place sa valise dans le coffre et prends place au volant. Cette voiture nous a guidées dans de jolis endroits elle et moi, mais c’était il y a longtemps et les choses ont bien changé depuis. « J’avais pensé que tu pourrais rester chez moi ces quelques jours, mais j’ai prévu une option hôtel si tu préfère. » Et en me rendant compte de ma phrase, je précise « Enfin une chambre d’hôtel pour toi je veux dire. C’est comme tu veux. » Mon ton est un peu plus sec que je ne le voudrais, pas dénué de sentiments pour autant, mais j’ai été un peu refroidie par la course poursuite, et il va falloir que je redescende un moment.
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MessageSujet: Re: can you feel the love tonight (keirel 7) (#)   can you feel the love tonight (keirel 7) EmptyDim 26 Fév - 16:06

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« On y va. » Je reste sur le carreau pendant une demi-seconde après qu’elle ait empoigné ma valise et commencé à s’éloigner vers le parking. Il n’y a pas besoin d’être devin pour comprendre que mon petit cirque ne lui a pas spécialement plu. Et parlons-en, de ce cirque. La sensation d’être une proie facile avec une cible sur le dos est revenue bien trop vite à mon goût, et bien trop naturellement, comme si qu’elle n’était jamais vraiment partie. Se pourrait-il que j’ai laissé une partie de mon âme ici ? Se pourrait-il qu’elle profite de mon retour pour prendre sa revanche, me punir de l’avoir laissée derrière moi, apeurée et meurtrie ? Je crois que je perds complètement la boule… Et je secoue la tête pour ne plus y penser, tout en arrivant à la voiture. Keila n’a toujours pas dit un mot, et je me demande si son silent treatment va durer encore longtemps. Jusqu’à ce qu’on prenne place dans la voiture, apparemment. « J’avais pensé que tu pourrais rester chez moi ces quelques jours, mais j’ai prévu une option hôtel si tu préfère. » Sa proposition m’étonne, et je la regarde sans chercher à cacher ma confusion. « Enfin une chambre d’hôtel pour toi je veux dire. C’est comme tu veux. » Elle va vraiment faire la gueule toute la journée ? Ce séjour commence bien… Si je comptais sur elle pour me convaincre que venir était une bonne idée, c’est raté. Pour l’instant. « Je n’ai pas fait tout ce trajet pour aller à l’hôtel… » Je l’observe toujours, le regard entendu. Mais je me rends compte un peu tard de la tonalité un peu sèche dans ma voix. « Enfin, je veux dire, je voulais être avec toi… C’est pour ça que je suis là. » Peut-être qu’elle avait une autre idée en tête. Après tout, ça fait une éternité qu’on ne s’est pas vues ; et la dernière fois qu’on a échangé plus de trois mots, elle a fui à l’autre bout de la planète. On ne peut vraiment pas dire que la communication soit l’un de nos points forts.
D’ailleurs, en parlant de ça… Je soupire un grand coup, regardant droit devant moi cette fois. Il n’est pas encore question de la confronter, pas pour le moment. Mais je pense que je lui dois au moins une explication à mon comportement depuis que j’ai atterri. On ne peut pas dire que tout soit vraiment clair, même pour moi ; mais je suis encore la mieux placée pour lui en parler, quoi qu’il en soit. « Désolée… Je savais que venir ici serait compliqué, mais je n’imaginais pas que ça serait à ce point. » C’est une façon simple de le présenter, c’est exactement ce dont j’avais besoin. « Disons que j’ai des… ‘images’ encore solidement ancrées dans ma mémoire. Ça me rend un peu nerveuse… » Je grimace un peu, avant d’enchaîner sur un ton plus léger. « … mais rassure toi, je compte bien garder mes cheveux, cette fois. » Pourquoi je lui parle de la rassurer avec mes cheveux ? Parce que je suis, conventionnellement, plus ‘jolie’ avec ma longue tignasse blonde ? Ou parce que j’ai une petite voix, ressemblant à celle de Lee, qui commence à doucement vouloir s’insinuer entre mes deux oreilles, maintenant que je repense à ce carré brun que j’ai arboré pendant trois ans… ? J’aurais pas dû venir ici.
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Kiana Davis
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MessageSujet: Re: can you feel the love tonight (keirel 7) (#)   can you feel the love tonight (keirel 7) EmptyLun 3 Avr - 19:37

Je me sens désarçonnée face à son comportement. Je me doute bien que revenir sur les trace de son traumatisme et de tout ce temps passé à se cacher peut être difficile, mais elle avait le droit de refuser mon offre si elle ne se sentait pas les épaules solides. Laurel est une femme qui détient une force qu’elle ignore elle-même. Je lui parle de la chambre d’hôtel que j’ai prévue pour elle, si elle ne veut pas rester chez moi. Je lui donne les options, à elle de choisir celle qui lui conviendra le mieux. « Je n’ai pas fait tout ce trajet pour aller à l’hôtel… »  Bien. D’un côté, ça me rassure de l’entendre me dire ça, et d’un autre côté, la froideur de son ton pourrait presque me glacer le sang. « Enfin, je veux dire, je voulais être avec toi… C’est pour ça que je suis là. »  Mes épaules se relâchent instantanément après ces mots, et je viens poser une main sur sa jambe, sans la quitter des yeux. « Je suis rassurée de l’entendre, j’avais pas vraiment envie de te laisser dormir à l’hôtel. »  Mais je voulais tout de même lui proposer pour être sûre qu’elle ne se force en rien. Après tout, il y a beaucoup de non dits depuis le début de notre histoire, et même si on essaie de faire au mieux, il y a parfois des moments où c’est plus difficile que d’autres.
Je prends le chemin en direction de mon appartement, connaissant les rues de cette ville sur le bout des doigts. Et au croisement entre deux rues, Laurel reprend la parole après quelques minutes de silence. « Désolée… Je savais que venir ici serait compliqué, mais je n’imaginais pas que ça serait à ce point. »  Mon coeur se serre en entendant ses mots, et le son de sa voix. Je crois que je n’avais pas vraiment pris la mesure de son traumatisme. « Disons que j’ai des… ‘images’ encore solidement ancrées dans ma mémoire. Ça me rend un peu nerveuse… mais rassure toi, je compte bien garder mes cheveux, cette fois. »  Je m’arrête au feu tout en l’écoutant avec grande attention, et profite d’un moment de répit pour poser mon regard sur son visage magnifique. Un sourire un peu triste étire le coin de mes lèvres alors que je tends la main pour caresser tendrement sa joue. « Je t’aimais tout autant avec tes cheveux courts… »  Autant la rassurer au moins sur le point. Elle pourrait se raser la tête que je la trouverai toujours aussi magnifique. C’est un fait. « Tu n’as pas à t’inquiéter tu sais. Plus personne ne te veut de mal, j’aurai jamais pris le risque de te faire venir ici à nouveau si c’était le cas. »  Je sous-entends malgré moi que je garde toujours un oeil sécuritaire sur elle. Je n’accepterai pas que quiconque sur cette Terre lui veuille du mal. J’ai trop donné pour sa sécurité, pour voir tout mon château de cartes s’effondrer au premier coup de vent. Elle est la première qui me donne envie de tout braver pour elle, et je sais que ce n’est pas anodin. Le dire est encore une autre paire de manches.
La suite du trajet jusqu'à chez moi se fait dans le silence, et une fois la voiture garée dans le parking sous-terrain, nous pouvons quitter l’habitacle. Je récupère sa valise et la laisse me suivre. Une fois à l’étage le plus élevé, je déverrouille la porte d’entrée et la laisse pénétrer dans cet appartement que j’ai acheté il y a maintenant huit ans, et dans lequel elle n’avait encore jamais mis les pieds. « Fais comme chez toi. »  Je retire mes chaussures et la laisse prendre le temps de s’acclimater au lieu. Une décoration épurée et stylisée comme à mon habitude, avec une atmosphère chaude et enveloppante, je suis prête à parier qu’elle se sentira bien ici, du moins je l’espère. Je nous prépare deux chai et la rejoins dans le salon en lui tendant la tasse chaude. « Comment tu te sens ? » 
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MessageSujet: Re: can you feel the love tonight (keirel 7) (#)   can you feel the love tonight (keirel 7) Empty

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