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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 you didn't expect that... (kail #1)

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MessageSujet: you didn't expect that... (kail #1) (#)   you didn't expect that... (kail #1) EmptyMer 4 Jan - 18:57

Quelques jours plus tôt

En arrivant au bureau ce matin, je ne m’attendais pas le moins du monde à ce que cette journée change la tournure de mon quotidien à venir. Les dossiers se suivent mais ne se ressemblent pas, il y a toujours des démarches différentes à faire, des rendez-vous qui ne se passent pas comme on l’attendait. Travailler avec d’anciens détenus, ce n’est pas toujours évident, parce que les gens ont beaucoup d’à priori sur eux. Alors je me bats chaque jour pour faire valoir leurs droits. Je suis intimement persuadée que les gens peuvent changer, certains le font mieux que d’autres, j’en ai eu la preuve. Mais j’aime croire à la bonté de l’être humain.
Mes yeux se posent sur le nouveau dossier qui occupera mes prochains mois, puisque je viens de clôturer un dossier d’une main de maître. Je m’installe dans ma chaise de bureau après avoir déposer ma veste sur le dossier de cette dernière, et ouvre le dossier sans tarder, impatiente de découvrir avec qui je vais passer une partie de mes heures de travail, pour qui je vais devoir me battre. J’ai un hoquet de surprise en découvrant le nom et la photo de la personne en question. Gail Hirshell. En une fraction de seconde, mes souvenirs me renvoient plus d’une décennie en arrière, lorsque j’ai croisé pour la première fois le regard de cette jeune femme en détresse. J’aurai pu donner ma vie pour l’aider, et voilà qu’après avoir été privée de ce privilège il y a de longues années, je me retrouve à avoir une chance à nouveau de l’aider. Est-ce que j’en ai envie ? La réponse est assez floue dans mon esprit. Mon ventre se tord en repensant à ces sentiments naissants que j’avais eus pour la belle israélienne à l’époque. Evidemment, personne n’est au courant de ce qui m’a liée à elle il y a si longtemps. Et puis, il y a prescription n’est-ce pas ? Je suis mariée aujourd’hui, et même si mon couple n’est plus aussi scintillant qu’il n’a été, je reste profondément amoureuse de ma femme. Pourquoi douter ?
Je parcours le dossier du regard, apprenant tous les délits que Gail a commis pour en arriver à écrouer de dix ans de prison, et relâchée par ‘bonne conduite’. Espérons que ce soit réellement le cas. Un long soupire s’extirpe de mes lèvres, et mon esprit divague un moment.

28 novembre 2022

Je gare ma voiture de fonction devant la prison de Wellington, il est midi tapantes lorsque je me présente à l’accueil. Ici, ils me connaissent assez bien, et j’ai quelques passe-droits. On me propose un café le temps que ma détenue très bientôt relâchée soit prête à quitter les lieux. Près d’une vingtaine de minutes plus tard, on m’annonce sa sortie, et je me prépare à rester de marbre. Lorsque nos regards se croisent, je comprends très bien qu’elle me reconnais, et je dois faire taire mon coeur qui s’emballe plus que de raison. « Bonjour, Miss Hirshell. Kenzi Roshan, je vais m’occuper de votre dossier. » Je lui tends une main professionnelle pour qu’elle vienne la serrer, faisant l’air de rien. Quelques décharges à signer, et nous pouvons quitter la prison. A l’extérieur, je reste silencieuse et me dirige vers ma voiture. « Je suis garée juste ici. » Je lui montre la voiture d’un signe de menton et la laisse prendre place côté passager. Une fois seules dans la voiture, à l’abri d’oreilles potentiellement mal intentionnées, je plonge à nouveau mon regard dans le sien et déclare. « On a beaucoup de choses à se dire je crois. Je t’emmène déjeuner. » Ça fait aussi partie de mon boulot. Instaurer une relation de confiance, lui expliquer comment les choses vont se passer à partir de maintenant, etc…
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MessageSujet: Re: you didn't expect that... (kail #1) (#)   you didn't expect that... (kail #1) EmptySam 7 Jan - 16:15




You didn't expect that... | ft. Kenzi Roshan Amani
Deux mille neuf cent soixante-seize  jours. Huit ans, un mois et vingt-six jours. Sûrement la plus longue période de sa vie qu'elle avait passé au même endroit depuis qu'elle avait quitté Israël. En même temps, Gail avait difficilement eu d'autres choix, vu qu'elle avait passé ces huit dernières années en prison. Elle avait joué avec le feu une fois de trop et avait finit par se brûler les ailes. Entendez par là que la brune avait eu le déplaisir de tomber sur plus forte qu'elle, qui lui avait passé les menottes aux poignets. Mais elle ne regrettait rien. Gail avait vécu sa vie comme elle l'entendait,  mais surtout sans avoir besoin de l'aide de qui que ce soit pour y arriver ou que qui que ce soit lui dise quoi faire. Même si elle aurait préféré ne pas passer toutes ces années en prison, la jeune femme connaissait les risques quand elle avait décidé d'emprunter cette voie-là.
Mais tout ça, c'était fini. Gail avait été libérée pour bonne conduite, l'administration pénitentiaire ayant jugé qu'elle avait fait la majorité de sa peine et qu'elle était apte pour être renvoyée dans la société. Pour bonne conduite. Ce qui la faisait bien rigoler vu qu'elle avait passé la majorité de sa peine à faire dans le trafic de produits de contrebande. Mais elle avait appris de ses erreurs et la chance aidant, la voilà qui disait adieu à ce chapitre de sa vie. Et aussi à celui d'avant par la même occasion. Parce que si le crime lui avait réussit, elle ne désirait pas le moins du monde retourner derrière les barreaux. Gail allait devoir se ranger et trouver une façon réglo de gagner sa croute. Parce que si elle était à nouveau libre de ses mouvements, ça ne voulait pas dire que la justice en avait terminé avec elle. Bien au contraire, vu qu'elle se retrouvait obligée de composer avec un conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation. Qui s'assurerait qu'elle reste dans les clous et qu'elle trouve une place dans la société. Honnêtement, ça la faisait chier au plus haut point de se retrouver avec quelqu'un qui allait la fliquer en permanence en espérant sûrement qu'elle fasse une bourde pour mieux la renvoyer au trou. Gail ignorait totalement qui allait s'occuper de son cas. Tout ce qu'on lui avait dit, c'est qu'elle le rencontrerait au moment de sa libération. Et tout ce qu'elle espérait, c'est qu'il ou elle ne serait pas trop sur son dos. Parce que ça risquait vite de lui faire monter la moutarde au nez.
De toute façon, elle allait avoir la réponse à cette question d'une minute à l'autre. L'israélienne devait encore faire face à quelques tracasseries administratives et après ça, elle serait enfin une femme libre. Une femme libre avec un chaperon, mais bon, elle allait devoir faire quelques concessions avant d'être enfin tranquille. Alors qu'elle parcourait les couloirs de la prison pour ce qu'elle espérait bien être la dernière fois, Gail se demandait ce qu'elle allait bien pouvoir faire en premier. Probablement manger, parce que ces idiots de l'administration pénitentiaire avaient décidé de la libérer au moment du repas de midi et elle n'avait pas très envie de passer tout l'après-midi avec l'estomac vide. Mais alors qu'elle arrivait au niveau de l'entrée des visiteurs, la trentenaire s'arrêta soudain alors que son regard se posait sur un visage qu'elle ne connaissait que trop bien. C'éait une blague. C'était forcément une blague. Ça pouvait pas être autre-chose qu'une énorme plaisanterie de très mauvais goût. Et pourtant si, c'était bien elle. Kenzi Roshan. Celle qui avait tant fait pour elle à un des pires moments de sa vie. Et que pourtant, elle n'avait jamais cherché à revoir après avoir disparu dans la nature. Tout lui revenait en pleine face d'un seul coup. Les engueulades, les moments de complicité et les sentiments naissants. Des sentiments qu'elle avait étouffé dans l’œuf quand elle était partie et qu'elle étouffa une fois de plus, essayant de rester la plus naturelle possible.
Une poignée de main et quelques signatures plus tard, la voilà qui était dehors. Et qui se retrouvait obligée de suivre Kenzi jusqu'à sa voiture, cette dernière ayant visiblement l'intention de lui servir de chauffeur pour le moment. Et si Gail s'était enfermée dans un profond mutisme depuis qu'elle avait posé les yeux sur l'autre femme, se contentant de lancer un bref salut quand l'iranienne l'avait accueillie, maintenant qu'elles étaient loin des oreilles indiscrètes, elle ne se fit pas prier pour répondre « T'as lu mon dossier. Y a rien à dire d'autre. » Oh si, il y avait tellement plus à dire. Comme par exemple sur certaines choses qu'elles avaient laissé en suspens à l'époque « Et t'es pas obligée de donner dans la charité. Je peux très bien me débrouiller seule. » C'était justement parce qu'elle avait voulu se débrouiller seule qu'elle se retrouvait dans cette voiture avec une femme qui avait toujours provoqué des émotions aussi contradictoires qu'intenses chez elle « T'as... l'air en forme. » Commenta Gail en faisant des efforts pour ne pas se murer dans le silence, comme elle avait pu le faire tant de fois à l'époque.
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MessageSujet: Re: you didn't expect that... (kail #1) (#)   you didn't expect that... (kail #1) EmptyDim 8 Jan - 17:54

J’aurai pu payer très cher pour voir ce regard il y a bien longtemps. Il y a comme un goût de revanche qui plane au-dessus de nous. Il y a plus de dix ans quand elle s’est volatilisée sans laisser de traces, je l’ai maudite tellement fort. Ce qu’elle avait fait naître en moi était comme un ouragan. Je l’avais laissée entrer dans ma vie, dans mon coeur. Je lui ai fait de la place, l’ai aidée du mieux que j’ai pu malgré son sale caractère, et j’estime avoir aidé à sa liberté. Mais il y eu un moment où je m’en suis vraiment mordu les doigts. Quelle récompense j’en ai reçu ? Un coeur blessé, rien de plus. Alors me retrouver là, face à elle, tout en sachant qu’elle n’aura pas d’autre choix que de m’obéir si elle ne veut pas retourner derrière les barreaux, il y a un petit côté jouissif je dois bien l’admettre. Elle n’a pas changé malgré ces huit années de prison. J’attendais à la voir plus marquée, mais elle est toujours aussi belle, et c’est peut-être ce qui me fait peur.

Une fois à l’extérieur, je lui indique la direction de ma voiture, sans préciser qu’elle n’a pas d’autre choix. La prison est loin de la ville, et à moins d’avoir envie de marcher vingt kilomètres pour me rejoindre au restaurant, elle a tout intérêt de grimper dans cette voiture. Ce qu’elle fait sans tarder, mais sans pour autant des défaire de son air dépité. Je vois qu’elle est heureuse de me voir… Je lance la discussion, m’attendant tout à fait à me trouver face à un mur. Je connaissais déjà le caractère de la brune à l’époque, force est de constater que ça n’a pas changé en bien avec les années. « T'as lu mon dossier. Y a rien à dire d'autre. » Elle démarre sur les chapeaux de roues je dois dire. Je démarre la voiture et commence le trajet. Sans avoir le temps de dire quoi que ce soit, elle reprend la parole. « Et t'es pas obligée de donner dans la charité. Je peux très bien me débrouiller seule. » Un petit rire cynique franchit la barrière de mes lèvres, et lui lui réponds sans tarder. « Oh ça, je n’en doute pas une seconde. Mais il va bien falloir admettre que tu n’as pas fait que de bons choix jusqu'à présent. Et je suis là pour éviter que tu ne retombes dans tes vieux travers. » A partir de maintenant, je suis sa conscience, et je sais que ça va être très difficile. Mais je ne compte pas me défiler pour autant, je suis coriace, et elle le sait. « T'as... l'air en forme. » finit-elle par lâcher comme si ça lui arrachait quand même un peu la bouche. Je souris et la regarde en coin, plus amusée qu’autre chose, sachant bien que je tiens les rênes aujourd’hui. « Merci. T’es pas mal non plus. » Je laisse un silence s’installer un instant et reprends la parole. « Comment tu te sens ? » C’est une vraie question. Elle sort de prison, et toutes les personnes que j’ai pu accompagner jusque là ont eu des sentiments bien différents au sortir d’un endroit pareil. Mon rôle est de la suivre pour être sûre qu’elle apprenne à faire les bons choix, alors je commence en douceur, en espérant qu’elle arrive à faire quelques efforts d’intégration, cette fois.
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MessageSujet: Re: you didn't expect that... (kail #1) (#)   you didn't expect that... (kail #1) EmptyDim 15 Jan - 10:39




You didn't expect that... | ft. Kenzi Roshan Amani
Autant dire que Gail aurait préféré être n'importe où sauf à l'endroit où elle se trouvait en ce moment. Enfin... n'importe où, sauf en prison. Ok, ces années derrière les barreaux auraient pu être bien pire qu'elles ne l'avaient été, mais s'il y avait bien un endroit ou elle n'avait jamais envie de remettre les pieds de sa vie, c'était bien là-bas. Surtout que si elle y retournait, ça serait pour bien plus longtemps que les dix ans de sa peine. Et cette fois elle n'aurait sûrement pas de libération anticipée. La justice n'était pas vraiment du genre clémente avec les récidivistes, elle avait largement eu l'occasion de le voir pendant les huit ans qu'elle avait passé derrière les barreaux. Gail ne s'était pas fatiguée à faire le compte, mais elle avait vu plus d'une de ses camarades de bloc sortir par la grande porte et y revenir pas bien longtemps après. Et elle n'avait pas envie de faire partie de toutes ces personnes qui revenaient en arrière parce que le système les avait lâché une fois de plus.
Mais l'israélienne ne risquait pas de connaître ça avec celle qui était chargée de l'encadrer pour la remettre sur le droit chemin. Oh ça non. Kenzi n'était pas le genre de femme à laisser tomber quelqu'un même quand il ou elle rechignait à se faire aider. Ce qui avait déjà été le cas à l'époque ou elles s'étaient rencontrées. Pour le meilleur comme pour le pire d'ailleurs. Combien de fois est-ce que Gail lui avait dit à demi-mot d'aller se faire voir et de laisser quelqu'un d'autre régler ses problèmes? Gail était comme ces lynx du désert qu'on trouvait un peu partout dans son pays natal. Sauvage, solitaire et dangereuse si on avait le malheur de la sous-estimer. Comme eux, elle faisait ce qu'il fallait pour survivre, même si ça voulait dire apprendre à faire des bonds prodigieux pour attraper des oiseaux en plein vol. Ou dans son cas, apprendre à plumer les pigeons qui la prenaient de haut pour tout un tas de raisons débiles. Et pourtant, Kenzi était restée, avait continué à s'accrocher et à la pousser vers le haut, pour qu'elle puisse s'épanouir. Même si elle n'avait probablement pas imaginé que Gail emprunterait ce chemin là. Même si ça lui faisait mal de l'admettre, c'était grâce à l'iranienne qu'elle était ici aujourd'hui, et pas dans l'enfer qu'était sa vie quand elle était encore en Israël.
Pour un peu, Gail aurait pu se croire des années en arrière. Seule différence, l'endroit où elles se trouvaient. Dans cette voiture au lieu du bureau que Kenzi occupait à l'époque. Mais pour le reste, c'était la même chose. Gail qui était constamment dans un comportement passif-agressif bien plus agressif que passif, et Kenzi qui y répondait avec un mélange de cynisme teinté d'amusement. Et pourtant, les choses étaient loin d'être les mêmes. La situation dans laquelle l'israélienne se trouvait cette fois était probablement pire et cette fois, elle aurait du mal à se défiler comme la dernière fois. Parce que si elle tentait de jouer les Houdini, cette fois Kenzi ne serait pas là pour la rattraper au dernier moment. Et la chute serait tout sauf plaisante.
Alors Gail s'efforça de passer outre son envie folle d'être partout sauf là ou elle se trouvait, allant même se son petit commentaire en disant que l'iranienne avait l'air d'aller bien. Mais quand Kenzi lui répondit qu'elle n'ont plus n'avait pas l'air mal, la criminelle fraîchement libéré se renfrogna aussitôt, s'enfonçant dans son siège et détournant le regard. C'était ce genre de remarques qui l'avaient faite lui la première fois. Parce que les choses devenaient trop réelles entre elles.
Et quand Kenzi lui demanda comment elle se sentait, le regard de Gail se perdit dans le vide, regardant le paysage défiler à l'extérieur de l'habitacle sans vraiment le voir. Vaste question qu'elle venait de poser là « Bien. Je crois. » À dire vrai, elle avait encore un peu de mal à réaliser ce qu'il se passait. C'était encore trop frais pour qu'elle l'intègre complètement « Ça fait bizarre de mettre des vrais fringues après tout ce temps. De pas avoir constamment quelqu'un qui te regarde en attendant que tu fasse la moindre connerie. » Elle fit une brève pause, avant d'ajouter avec une bonne dose de sarcasme à peine dissimulé « Enfin ça c'est pas encore gagné hein... » Alors oui, Kenzi était là pour l'aider, mais pour une femme qui avait toujours tenu à son indépendance et à sa capacité à se débrouiller sans l'aide de qui que ce soit, elle voyait surtout ça comme une punition.
Alors que la voiture continuait d'avancer à un bon rythme, Gail finit par tourner la tête en direction de l'autre femme, et son regard finit par s'arrêter au niveau de ses mains qui tenaient le volant, remarquant sans mal l'alliance qui ornait son annulaire. Elle tourna rapidement le regard avant de lancer « Alors tu t'es mariée. » C'était pas une accusation, même si son ton pouvait laisser croire le contraire, elle se contentait simplement d'énoncer un fait. Puis pour elle qui n'aimait pas qu'on lui tire les vers du nez, autant faire causer Kenzi, ça éviterait à cette dernière de trop lui poser de questions.
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MessageSujet: Re: you didn't expect that... (kail #1) (#)   you didn't expect that... (kail #1) EmptyDim 22 Jan - 18:24

Le ton est rapidement donné, dès notre premier échange de regard. Elle ne s’attendait pas à me voir, et encore moins à comprendre que j’allais être sur son dos les quelques prochains mois. Parce que oui, une réinsertion peut prendre jusqu’à un an pour être véritablement efficace. Plus de 50% des individus réinsérés trop rapidement récidivent dans les cinq ans après leur libération. Et je ne veux ça pour aucun de mes petits protégés, Gail en faisant désormais partie. Plus encore qu’une réputation à tenir ou des résultats pour mon propre dossier, je pense avant tout aux personnes que j’aide, je pense à leur futur lorsqu’eux sont encore embrumés par leur vision plus qu’approximative de la société. Et si Gail n’est pas la seule personne que je dois accompagner en ce moment, il faut bien admettre que je compte mettre un point d’honneur à réussir cette mission. A l’époque où nous nous sommes rencontrées, elle n’a jamais vraiment voulu accepter mon aide même si c’est exactement ce dont elle avait besoin, et je revois encore son regard fier, me répéter qu’elle n’avait besoin de personne. En attendant, si elle n’avait pas eu l’aider de notre association de femmes, elle n’aurait jamais pu rester sur le territoire. Peut-être qu’elle aurait d’autres enfants non désirés, qu’elle se ferait violenter encore par son mari… Je n’ose même pas imaginer. Mais elle a fait quoi de cette aide au final ? N’importe quoi, jusqu’à finir derrière les barreaux. Si j’y réfléchis, je me dis que c’est peut-être cette histoire, notre histoire, qui m’a donné envie de poursuivre sur la voie dans laquelle je me trouve aujourd’hui. Aider quelqu’un une fois, mais l’accompagner c’est mieux, et à l’époque, Gail ne m’avait pas laissé cette chance. Les choses auraient été bien différentes, j’en suis sûre. Mais aujourd’hui, elle n’a plus le choix, et je compte bien me servir de ce ‘devoir’ qu’elle a envers l’administration.
Je laisse passer un instant de silence avant de lui demander comment elle se sent. Je ne suis pas psychologue, mais j’ai toujours été à l’écoute des besoins d’autrui. « Bien. Je crois. » Je m’attendais à ce qu’elle me remballe ou qu’elle use encore de son sarcasme comme d’une arme, comme elle a toujours su si bien le faire. Je suis presque étonnée de l’entendre me répondre sincèrement. « Ça fait bizarre de mettre des vrais fringues après tout ce temps. De pas avoir constamment quelqu'un qui te regarde en attendant que tu fasse la moindre connerie. » Je hoche la tête en l’écoutant, les yeux pour le moment rivés sur la route, avant que je ne sente son regard sur moi, me poussant à la regarder un instant. « Enfin ça c'est pas encore gagné hein... » Je ne peux retenir un léger rire amusé. « Ne t’inquiète pas, je ne suis ni un garde de prison, ni ta mère. Je suis là pour éviter que tu fasses des conneries, pas pour attendre que tu en fasses et te punir ensuite. » Et la nuance est importante, il va falloir qu’elle l’intègre. Je la laisse d’ailleurs encaisser mes mots et un nouveau silence apparaît, jusqu’à ce qu’elle ne vienne le rompre. « Alors tu t'es mariée. » Ce n’est pas une question, juste une déclaration. J’aurai pu simplement porter une bague à mon annulaire gauche par envie ou plaisir, mais elle a raison, cet anneau a une réelle signification. D’ailleurs, en parlant de lui, je fais glisser mon pouce à l’intérieur de ma paume de main pour effleurer le métal et faire tourner la bague autour de mon annulaire. « Oui. » Je ne sais pas vraiment quoi lui dire de plus. Pas que je n’ai pas le droit de parler de moi dans le cadre de mon travail, mais avouons que cette fois, les choses sont un peu différentes. « Ça fait bientôt dix ans. » Cette information n’a d’autre but que de me rassurer sur ma vie bien rangée, mon couple qui fonctionne malgré les remous de la vie. Je ne veux pas lui exposer mon ‘bonheur’ à la figure, simplement me protéger, même si c’est maladroit. Je me retiens de lui demander si de son côté elle a fait des rencontres intéressantes à l’intérieur de la prison, puisque de toute évidence, ce serait une erreur de se lier à une autre criminelle. « Est-ce qu’il y a quelque chose que tu aurais envie de manger ? » Autant lui faire plaisir puisque désormais, elle a le choix, et puis, je préfère changer immédiatement de sujet.
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MessageSujet: Re: you didn't expect that... (kail #1) (#)   you didn't expect that... (kail #1) EmptyVen 3 Fév - 18:48




You didn't expect that... | ft. Kenzi Roshan Amani
Pour un peu, la scène qui se déroulait dans cette voiture aurait tout eu de la mère en train de gentiment passer un savon à sa fille rebelle après une visite chez le directeur. Et Gail détestait ça au plus haut point. Même si bon, quand elle était ado, c'était son père qui s'était occupé de ça. Et pas avec finesse. Pas besoin d'aller chercher bien loin l'origine de pourquoi elle ne pouvait pas blairer les figures d'autorité. Y avait qu'à l'armée qu'ils avaient réussi à lui dicter sa conduite sans qu'elle les envoie chier en retour. Mais bon, l'israélienne avait toujours eu un faible pour les femmes en uniformes, alors elle y avait trouvé son compte malgré tout. Puis ils lui offraient une échappatoire plus que bienvenue à l'enfer qui l'attendait à la maison, alors elle n'allait pas tout foutre en l'air comme elle savait si bien le faire.
Mais Kenzi... cette femme avait le don de la faire se mettre sur la défensive. Et elle avait horreur de ça. En plus de ça, maintenant elle représentait la figure d'autorité par excellence. Celle qui avait son avenir entre les mains et qui pouvait la renvoyer à la case départ d'un claquement de doigts. Alors ouais, la conductrice de la voiture pouvait bien lui dire avec bienveillance qu'elle n'était pas là pour la renvoyer en tôle autant de fois qu'elle le voudrait, ça changeait rien. Même si elle lui était redevable d'absolument tout ce que Kenzi avait pu faire pour elle à l'époque, ça ne changeait rien au fait qu'elle ne pouvait pas la supporter. Enfin surtout, elle ne pouvait pas supporter tout ce que cette femme provoquait chez elle. C'était pour ça que Gail était partie la dernière fois. Parce que l'iranienne lui faisait ressentir des choses qu'elle n'était pas prête à éprouver. Pas à l'époque en tout cas. Et pas maintenant non plus d'ailleurs.
C'est pour ça que Gail ne put s'empêcher de laisser apparaître un rictus en voyant que Kenzi n'avait pas l'air d'être super à l'aise à l'idée de parler de son mariage avec elle. C'était ça ou elle ne voulait simplement pas parler chiffons avec quelqu'un dont elle s'occupait, mais elle préférait miser sur la première option. Parce que sinon, elle aurait été moins avare en détails à propos de sa moitié. La plupart des gens ne pouvaient pas s'empêcher de balancer à la tronche des autres leurs réussites, quelles qu'elles soient. Promotion, nouvelle maison, enfants, mariage, ce genre de trucs... même ceux qui aimaient se dire modestes, ils aimaient se la péter pour se faire bien voir par les autres. C'était un truc que Gail avait rapidement compris quand elle montait ses arnaques. Rien de mieux que de balancer une réussite à la tronche de quelqu'un et lui promettre un moyen d'y accéder à son tour. Mais si Kenzi était aussi évasive sur son mariage, c'est que tout ne devait pas être tout rose à la maison. Bien. Ça lui ferait toujours un sujet sur lequel asticoter Kenzi histoire de les lui briser un peu en retour. Y avait pas de raison qu'elle soit la seule à souffrir de cette relation forcée après tout.
Visiblement désireuse de vite changer de sujet, Kenzi lui demanda s'il y avait quelque-chose qu'elle désirait manger en particulier. Oh ça... c'était un des nombreux sujets de discussions possible en prison. Le premier truc qu'on rêverait de manger une fois sortie de derrière les barreaux. Avec les autres détenues de son bloc, elles avaient largement eu l'occasion de retourner la question sous tous les angles. Surtout que bon, la bouffe qu'on servait en prison était loin d'être sortie de Top Chef. Nan, on était plus sur de la cantine scolaire de troisième zone. Et l'administration pénitentiaire s'étonnait de voir que la contrebande de nourriture faisait fureur dans les prisons « Je m'en fous, du moment que c'est pas la bouffe qu'on nous sert en prison. Ou de l'iranien. » Et une petite pique gratuite au passage. Les vieilles habitudes avaient la vie dure après tout. Combien de fois est-ce que les deux femmes avaient pu avoir des discussions enflammées sur leur héritage culturel respectif? Et si Kenzi avait sans conteste été à chaque fois la plus diplomate des deux, Gail avait toujours adoré lui balancer des piques à chaque fois qu'elle en avait l'occasion. En même temps, l'israélienne avait été élevée dans l'optique selon laquelle l'Iran était le grand ennemi qui attendait la plus petite occasion pour les rayer de la carte. Forcément, ça laissait des traces « Quoi? Tu pense quand même pas que j'ai changé d'avis sur ce sujet là. » Franchement, c'était bien mal la connaître. Quand elle le voulait, elle était plus têtue qu'une mule. Et ça aurait fait trop plaisir à Kenzi qu'elle change d'avis, surtout là-dessus « J'en sais rien moi, t'as qu'à aller à McDo, ça ira très bien. De toute façon, c'est pas comme si on allait s'éterniser pour taper la discute à propos du bon vieux temps... » Un Big Mac c'était pas vraiment sur sa liste, mais elle préférait ça plutôt que de s'ouvrir à Kenzi. Si elle voulait avoir des informations de sa part, elle allait devoir lui tirer les vers du nez.
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MessageSujet: Re: you didn't expect that... (kail #1) (#)   you didn't expect that... (kail #1) EmptyDim 12 Fév - 10:39

Nous sommes toutes les deux sur la défensive, même si j’essaie de ne pas l’être trop non plus. J’avais réussi à me détendre, mais il a fallu qu’elle parle de mariage pour qu’une partie de moi se renferme comme une huitre. Je sais qu’elle ne va pas me faire de cadeaux, et elle imagine sûrement que je ne vais pas lui en faire non plus, et pour cette simple raison, je sais qu’on part sur de mauvaises bases. Au fond de moi, j’entends cette petite voix qui me dit que j’aurai dû laisser le dossier à quelqu’un d’autre, pour arriver à faire un travail correct. Mais j’aurai alors dû m’avouer vaincue avant même d’essayer, et ça, ce n’est pas possible pour ma propre fierté. Alors me voilà dans cette voiture, avec une femme que j’ai aimée il y a longtemps et qui m’a sûrement laissé le goût amer de la frustration le plus longtemps de toute mon existence. Est-ce que je le ressens encore ? Ça se pourrait bien. Je réponds à sa question sans lui donner de détails, je ne dois pas lui mentir, ni même éluder ses questions, il faut que je montre le bon exemple. Tu parles… avec elle, aucun exemple n’est bon à prendre, et j’ai peur de me rendre compte qu’elle n’a pas changé pendant toutes ces années. A quoi je m’attendais ? Evidemment, elle a été en prison, est-ce qu’on peut se comporter mieux après huit ans de prison ? Je ne suis pas sûre que pour un caractère comme le sien la prison soit une bonne idée, mais on n’est pas là pour refaire le système.
Je demande à la jeune femme si elle a une préférence pour le premier repas que nous allons partager ensemble. « Je m'en fous, du moment que c'est pas la bouffe qu'on nous sert en prison. Ou de l'iranien. »  Elle me cherche ! Je tourne la tête dans sa direction, un peu trop longtemps si bien que la voiture défie légèrement de sa trajectoire. Mon coeur s’est emballé beaucoup trop vite, et pas d’une façon la plus agréable. Calme-toi Kenzi, elle cherche à envenimer les choses, je ne dois surtout pas entrer dans son jeu. « Quoi? Tu pense quand même pas que j'ai changé d'avis sur ce sujet là. »  « Je n’avais aucun espoir à ce sujet. »  Evidemment, je sous-entends que j’ai des espoirs sur d’autres choses, mais je préfère garder secrètes mes pensées à ce propos. « J'en sais rien moi, t'as qu'à aller à McDo, ça ira très bien. De toute façon, c'est pas comme si on allait s'éterniser pour taper la discute à propos du bon vieux temps... »  Je savais qu’elle me donnerait du fil à retordre. La probabilité pour qu’elle soit douce comme un agneau à sa sortie de prison avoisinait les 0,0001% et je n’avais pas visualisé que les choses de passent avec facilité. Je pouffe quand même de rire pour le McDo. « Jamais j’irai dans ce genre d’endroit de mon plein gré. »  Je déteste les fast food, il faut vraiment que je n’ai pas d’autre choix, et encore je préfère ne rien manger, à choisir. Je tourne dans une rue commerçante de la ville où se trouvent tous les meilleurs restaurants, et gare la voiture sur un parking aérien donnant directement sur la rue. « J’ai bien compris ton petit manège… »  dis-je à l’attention de l’israélienne, avant de descendre de l’habitacle, plantant mon regard dans le sien. « … mais ne crois pas que ça marchera cette fois. Je ne m’attendais pas à mieux de ta part, et je suis bien assez préparée à supporter ton foutu caractère. »  Que les choses soient claires. Je lui adresse un petit sourire, un de ceux qu’il est impossible de percer à jour, impossible de savoir s’il est sincère ou s’il est forcé, juste assez pour semer le trouble. « Maintenant, à table ! »  Je quitte la voiture et la laisse en faire de même, avant de verrouiller cette dernière. Je marche en silence vers un restaurant tibétain que j’adore, et demande une place pour deux. Une fois assises l’une en face de l’autre, je retire ma veste et la regarde avec un peu plus d’insistance, puisque j’ai tout le loisir de le faire. « Tu as une idée de ce que tu aimerais faire pour gagner ta vie ? Légalement je précise. »  Chacune son tour de jouer les piquantes.
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MessageSujet: Re: you didn't expect that... (kail #1) (#)   you didn't expect that... (kail #1) EmptySam 4 Mar - 17:24




You didn't expect that... | ft. Kenzi Roshan Amani
Honnêtement, son petit manège avec Kenzi l'amusait tout autant qu'elle l'énervait. Elle aurait bien voulu se passer de ça, mais elle ne pouvait pas faire autrement. C'était presque devenu un réflexe chez elle. C'était plus facile d'être odieuse et acerbe, parce que ça empêchait les gens de s'approcher trop près d'elle. Ce qui lui avait bien servi pendant toute sa vie. Et avec l'iranienne, ça revenait encore plus facilement qu'un boomerang. Ça avait toujours été comme ça entre elles. Kenzi s'approchait et Hail essayait de la repousser le plus loin possible à coup de piques bien senties. Et quand les choses avaient commencé à changer et à devenir trop concrètes, elle s'était enfuie sans demander son reste. Mais là, elle ne pouvait pas prendre la tangeante comme la dernière fois. Et c'était pour ça qu'elle était encore plus dans l'affrontement. Peut-être que la brune à côté d'elle finirait pas en avoir marre et la refiler à quelqu'un d'autre pour avoir la paix...
Mais c'était bien mal connaître Kenzi, qui lui fit clairement comprendre qu'elle était rôdée à son petit numéro et que ça ne marcherait pas sur elle « Mon foutu caractère? » Fit semblant de s'offusquer l'israélienne « Tu l'adore mon caractère. » Et la Terre était plate. Gail avait toujours eu un caractère assez difficile, même quand elle était gosse. En tant que petite dernière d'une grande fratrie, il avait bien fallu qu'elle trouve un moyen de se faire entendre parmi tous ses frangins. La vie lui en avait tellement foutu plein la poire qu'elle s'était forgée une carapace qu'elle protégeait farouchement et qu'elle se refusait à enlever. Kenzi finit par sortir de sa voiture après avoir coupé le contact et Gail fut bien obligé de faire de même lançant non sans une once de moquerie « Chef oui chef! » Les deux femmes marchèrent pendant quelques minutes dans une rue, avant que l'iranienne ne finisse pas tourner pour entrer dans ce qui semblait être un restaurant tibétain. Gail ne savait même pas qu'il y avait un restaurant tibétain dans le coin. Même si bon, pour sa défense, la dernière fois qu'elle était venue dans ce quartier commençait à dater. Il allait sérieusement falloir qu'elle se mette à la page maintenant qu'elle était dehors. Pas mal de trucs avaient changé en quasiment dix ans, et c'était pas simple de se tenir à la page depuis une prison. Même si bon, tous les trucs people, elle s'en passait bien volontiers. Ce genre de trucs c'était bon à appâter les nigauds qui espéraient pouvoir rire du malheur de mieux loti que soi.
Alors que les deux femmes s'asseyaient à une table, Kenzi finir par lui demander ce qu'elle comptait faire maintenant qu'elle était libre. Non sans ponctuer sa question d'une petite pique bien sentie « J'en sais rien. » Répondit du tac au tac Gail, avant d'ajouter avec un peu plus de douceur « Sérieusement, j'en sais rien. À part tricher, mentir et manipuler, j'ai jamais été très douée pour grand-chose. » C'était sûrement se sous-estimer, mais si elle avait eu un réel talent autre que celui qui l'avait emmenée en prison, elle se serait sûrement tourné vers ça à l'époque. Il allait falloir qu'elle fasse un gros travail sur elle-même si elle voulait réussir à trouver quelque-chose dont elle puisse tirer parti pour se remettre en selle. Et de préférence dans le droit chemin « Je suppose que dans l'immédiat je vais me contenter de choper le premier boulot où on voudra bien de moi malgré mon casier. Et après... on verra. » Il fallait qu'elle dresse des priorités. L'essentiel, c'était qu'elle retombe sur ses pattes le plus rapidement possible. Une fois qu'elle aurait un toit sur la tête et un boulot pour payer les factures, elle pourrait voir à trouver une façon d'améliorer les choses. Une chose était sûre, elle ne rentrerait pas en Israël. Ça aurait voulu dire faire du rétropédalage et revenir à son point de départ. Elle aimait sa patrie de naissance, mais de loin. Alors que le silence commençait à s'installer, un serveur finit par leur apporter la carte du restaurant, et Gail jeta un rapide coup d’œil à cette dernière, avant de la reposer devant elle « Tu sais quoi? T'as qu'à choisir. J'ai pas la moindre idée de ce qui peut être bon ou pas alors je vais me fier à toi. » Kenzi n'était pas du genre à faire les choses à la légère, alors elle n'avait sûrement pas choisi ce restaurant par hasard. Et il fallait bien qu'elle apprenne à faire un peu plus confiance aux autres, non?
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