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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 you kept her like a secret but she kept you like an oath ⋘ jill.

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MessageSujet: you kept her like a secret but she kept you like an oath ⋘ jill. (#)   you kept her like a secret but she kept you like an oath ⋘ jill. EmptyVen 3 Fév - 13:58

maybe this thing was a masterpiece 'til you tore it all up⋙  jill & zelda
« Bonjour, je suis Marilyn Landon, j’ai rendez-vous avec le docteur Hallenstein. » De mon plus beau sourire, je me présente à l’accueil de l’hôpital, service gynécologique. Evidemment, je n’ai pas le moindre problème gynéco, ni aucune urgence d’aucune sorte qui pourrait justifier de ma présence dans un hôpital. Par contre j'ai un faux ventre soigneusement ajusté sous mon haut, et des faux papiers pour attester de mon identité, que je présente au jeune secrétaire qui s’empresse de tapoter sur son clavier. A vue de nez, il a moins de vingt-deux ans, et un joli minois qui paraît facilement impressionnable. Ils les recrutent à la sortie du lycée maintenant ? « C’est bon, je vous ai trouvée. Vous venez pour quoi ? » « J’ai une lettre du docteur Quinn pour elle. » Il y a forcément une docteur Quinn quelque part dans le monde, alors ce n’est presque pas un mensonge. Et ça a l’air de lui suffire comme explication, puisqu’il me tend un formulaire d’informations, dont la seule case remplie est un numéro de patient probablement interne à l’hôpital. « Tenez, vous pouvez l’attendre dans son bureau, à gauche au fond du couloir. Et remplir ça, ça lui gagnera du temps. » J’ai une tête à vouloir lui gagner du temps ? « Parfait, merci beaucoup ! » De nouveau, ce large sourire que je lui adresse, avant de me retourner et suivre ses instructions jusqu’au dit bureau.
Une fois à l’intérieur, je dépose mes affaires sur une chaise, clip et formulaire compris, puisque je n’ai aucune intention de remplir quoi que ce soit de toute façon. Je profite d’être seule dans son antre pour observer ses diplômes affichés au mur, et sa déco. Dommage pour moi, il n’y a pas de photo d’elle en HD - tout ce que j’ai pour la reconnaître, c’est une petite photo d’identité qui date d’au moins vingt ans, épinglé dans le journal de ma mère. Mais je prends mes aises jusqu’à l’autre côté du bureau, d’où je repère une photo de ce qui a l’air d’être ses six (S.I.X ?) enfants. Et dans un autre cadre, une gamine. Je connaissais le concept des tatoueurs qui n’ont plus le moindre centimètre de peau de libre, mais alors la gynéco qui fait option incubateur de bébés, c’est la première fois que je le vois. Enfin bref, j’entends des pas se rapprocher, alors je m’empresse de regagner ma place avant que la duchesse ne pointe le bout de son nez.
Lorsqu’elle apparaît dans la pièce, je suis d’abord frappée par la jeunesse de ses traits, et surtout, la finesse de sa taille visible à travers sa blouse. Elle n’a pratiquement pas changé, par rapport à la photo de ma mère. Et pour sa taille, comment dire… Je refuse de croire qu’elle a eu six enfants, une carrière, et encore assez de temps pour se sculpter un corps aussi longiligne. Elle a forcément quelques secrets quelque part dans une grotte… Et en parlant de secrets, je suis sur le point de lui en rappeler un. « Bonjour docteur, vous allez bien ? » Est-ce qu’elle m’a reconnue ? J’en sais rien. Peut-être pas encore. Ou peut-être qu’elle n’a pas encore pris le temps de vraiment regarder mon visage, occupée à lire mon dossier - pourtant presque vide. Ou alors, Naima ne lui a jamais montré de photos de moi… Ça serait bien son genre, à Naima. « Je suis contente de vous voir enfin, ça fait un moment que j’attendais ça. » Je garde volontairement le ton mystérieux, bien décidée à attiser sa curiosité jusqu’à ce qu’elle finisse par connecter ses neurones et raccrocher elle-même les wagons manquants.
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MessageSujet: Re: you kept her like a secret but she kept you like an oath ⋘ jill. (#)   you kept her like a secret but she kept you like an oath ⋘ jill. EmptyDim 19 Fév - 19:27

Une urgence de suivi dans une des chambres de mes patients me fait quitter mon bureau plus tôt que prévu. Mes talons claquent dans les couloirs alors que je réajuste ma blouse, fermant quelques boutons au passage, pour rejoindre la chambre en question. Les parents du petit garçon de cinq ans que j’ai opéré la veille semblent inquiets. Ils ne semblent pas, ils sont. Et c’est tout à fait normal, même si tout s’est bien passé et que l’opération en question était bien moins lourdes que certaines que j’ai pu pratiquer depuis le début de ma carrière. « […] Je comprends, mais je vous assure, Luka est suivi par les infirmières du service, et je passe voir mes patients tous les jours. »  J’écoute les arguments et les angoisses de la maman, et c’est d’une voix rassurante que j’arrive à la calmer, sûrement grâce à mon coeur de mère. Les mots justes semblent apaiser ses tourments, et je procède quand même à un examen de routine sur le petit garçon pour vérifier que tout est en ordre. De jeunes patients viennent de tout le pays dans notre hôpital pour que je sois celle qui les opère, pour autant, j’ai toujours gardé une humilité certaine, et un professionnalisme que mes confrères et consoeurs m’envient.
Une fois l’urgence terminée, je retourne dans mon bureau, et me retrouve surprise de la présence d’une patiente que je n’attendais pas. « Bonjour docteur, vous allez bien ? »  me demande-t-elle avec une forme de familiarité qui m’étonne. « Bonjour… »[/color]  Je récupère les feuilles qu’elle a posée sur mon bureau pour découvrir son nom, mais rien n’est rempli, je sens que je vais avoir du fil à retordre. Au vue de la rondeur de son ventre, elle doit être à sept mois de grossesse et je vais devoir creuser pour en savoir plus, de toute évidence. « Je suis contente de vous voir enfin, ça fait un moment que j’attendais ça. »  Je relève le nez du dossier quasiment vide pour la regarder, soudainement interloqués par ses propos. Elle attendait de me voir ? J’ai comme l’impression que ça n’a rien de professionnel, mon intuition cherche à me passer des messages, mais je reste pour le moment droite dans mes bottes. « Oh vraiment ? Je suis désolée que ce rendez-vous ait pris si longtemps. Vous pouvez me rappeler le nom du praticien qui vous envoie ? »  Je m’assieds dans mon fauteuil de l’autre côté du bureau et tapote sur mon clavier, rentrant le nom de la jeune femme dans la base de donnée. Mais rien ne s’affiche, et je repose mon regard légèrement suspicieux sur elle. Ses traits me rappellent beaucoup trop quelqu’un, et je refuse de penser qu’il pourrait s’agir de Zelda. Les dernières photos d’elle que j’ai pu voir remontent à son enfance, et je serai incapable d’être certaine de ce doute qui s’invite en moi. « Racontez-moi ce qui vous amène… »  Je reste vague à mon tour, cherchant des indices me permettant de recoller les pièces du puzzle.
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