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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes

 

 conversation is food for the soul (marlan 7)

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MessageSujet: conversation is food for the soul (marlan 7) (#)   conversation is food for the soul (marlan 7) EmptyMer 15 Fév - 10:48

C’est plus possible. Trois nuits que je n’arrive pas à dormir, je dois absolument faire quelque chose. J’ai parlé de ce qu’il s’est passé avec Celeste, avec Laurel, il ne manquerait plus que ma soeur, mais je crois que j’ai un peu trop peur de ce qu’elle pourrait penser de tout ça. Pas le fait même de coucher avec une fille, ni même que ce soit ma coloc, mais j’en sais rien. Je crois que je mets Eden sur un piédestal, et son jugement est beaucoup trop important pour que je n’en ai cure. Depuis le soir où Tegan est rentrée du Portugal, et ce début de discussion, ça tourne dans ma tête. Si je devais être honnête avec moi, je dirai que ça tourne dans ma tête depuis bien longtemps, et même avant qu’il se passe ce qui s’est passé. Je me souviens encore de cette boule dans mon ventre lorsqu’elle me parlait de Love, l’admiration dans ses yeux, ou quand je l’ai croisée au petit matin avec une blonde soit disant amie. Amie avec qui elle a dormi, et probablement bien autre chose, mais je n’ai pas demandé d’informations supplémentaires parce que ça m’aurait fait beaucoup trop mal. Une chose est sûre cette espèce de jalousie que je peux ressentir n’est pas saine, je ne devrais pas ressentir ça, et pourtant c’est bel et bien là. Et je m’en veux d’en être arrivée là. Depuis trois jours, on ne fait que se croiser, à peine, et c’est d’une froideur abominable.
Alors ce soir, je décide de prendre mon courage à deux mains. Je sais qu’elle est dans sa chambre, il y a de la lumière qui filtre sous la porte, et un filet de musique. Aucune voix, je n’ai plus qu’à espérer qu’elle est seule. Je frappe quelques coups, alors que je suis tendue comme un militaire qui viendrait annoncer la mort d’un soldat au combat. La voix de la jeune femme m’autorise à entrer, et c’est les mains moites que je passe la porte. « Je peux te déranger cinq minutes ? » J’ignore le temps que ça prendra, et j’imagine que ce sera plus long que cinq minutes, mais je ne vais pas lui dire ’t’as une heure à tuer ? viens on parle.’ J’entre dans sa chambre, le regard légèrement fuyant, et m’assieds sur le bord de son lit, avant de me racler la gorge. « Ecoute Tegan je… » Allez, lance-toi ma vielle. « Depuis que t’es rentrée y’a un malaise, on s’évite depuis trois jours, et je déteste ça. » Ma voix est déjà un peu tremblante, je déteste les situations comme celle là, et cette impression d’entrer dans une arène pleine de lions prêts à me dévorer. « J’ai flippé quand tu as voulu qu’on parle le soir où t’es rentrée, et je crois qu’il fallait que je me pose vraiment sur ce qui se passe.. en moi. » Je secoue mes mains devant mon propre corps comme pour le désigner tout entier. « Mais j’veux pas arriver comme ça comme un cheveu sur la soupe, prête à en discuter, si toi tu n’es pas prête. Je voulais juste te dire que moi je suis prête, si tu veux. » Parce qu’on est deux adultes, bien conscientes qu’il va de toute façon falloir percer l’abcès à un moment donné.
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Luca Flores
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conversation is food for the soul (marlan 7) 822348cfc52eb645094aa7ff47894aa80d65497c
○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
○ orientation sexuelle : elle se dit bisexuelle, avec un fort penchant vers la gent féminine.
○ posts : 1445
○ points : 0
○ pseudo : ivy
○ avatar : eiza gonzález
○ crédits : avatar : vesnaproduction ; gifs : gingeredits (tumblr)
○ inscrit le : 06/01/2022
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MessageSujet: Re: conversation is food for the soul (marlan 7) (#)   conversation is food for the soul (marlan 7) EmptyJeu 16 Fév - 0:58

(⁰ ◕〜◕ ⁰)

existential crisis mode⊱ marlan ⊰
On ne dirait pas comme ça, mais parfois, j’aime rester tranquillement chez moi à ne rien faire. Enfin, presque rien. Je suis à moitié allongée sur mon lit, ma console préférée entre les mains, tout en balançant distraitement les pieds au rythme de la musique. Une bonne soirée de self-love qui s’annonce, parce que ça ne m’arrive plus assez souvent à mon goût. Enfin, ça, c’est avant qu’on ne frappe à ma porte, et que ma colocataire apparaisse derrière celle-ci. On s’est à peine vues ces derniers jours, et c’est presque comme si que j’avais oublié son visage. « Je peux te déranger cinq minutes ? » Je ne réponds rien, mais je me redresse sur mon lit, tout en repliant les jambes en tailleur pour lui laisser la place de s’installer. Une invitation qui ne nécessite pas vraiment de description vocale, pendant que je l’observe avec perplexité. Je l’ai dit, on s’est à peine vues ces derniers jours, et je ne sais pas trop comment, ni pourquoi, on en est arrivées là. Au total, on a dû échanger une vingtaine de mots depuis qu’elle a fui notre dernière conversation, et pour être honnête, il m’a fallu quelques heures pour m’en remettre. D’ailleurs, pour ce que ça vaut, il ne s’est rien passé quand je suis allée chez Love, ce soir-là. Pas que ça change quoi que ce soit, mais on a juste passé la soirée sur Mario Kart, et puis on a… dormi. Rien de plus. Je sais, ça vous en bouche un coin, mais je suis aussi capable d’apprécier les soirées comme ça.
« Ecoute Tegan je… » Ma mâchoire se tend déjà. Je ne sais pas ce qu’elle va dire, mais le ton de sa voix me laisse entendre ça va prendre plus de cinq minutes. Pas que ce soit gênant, mais bon. « Depuis que t’es rentrée y’a un malaise, on s’évite depuis trois jours, et je déteste ça. » Oui, bon, certes. Jusque là, rien de nouveau sous le soleil. Par contre, je confirme : ça ne va pas durer cinq minutes. D’ailleurs, j’éteins ma console et je la dépose sur la table de chevet. Je ne vais pas la revoir de sitôt, de toute façon. « J’ai flippé quand tu as voulu qu’on parle le soir où t’es rentrée, et je crois qu’il fallait que je me pose vraiment sur ce qui se passe.. en moi. » Cette fois, je fronce les sourcils devant ce ‘geste’ qu’elle fait. Qu’est-ce qui se passe exactement, ‘en elle’ ? Je dois m’inquiéter ? « Mais j’veux pas arriver comme ça comme un cheveu sur la soupe, prête à en discuter, si toi tu n’es pas prête. Je voulais juste te dire que moi je suis prête, si tu veux. » Elle a l’air de fuir mon regard, alors je me permets d’avoir un doute sur le fait qu’elle soit vraiment ‘prête’. Mais bon, si elle le dit… Je n’ai rien à préparer, de mon côté. Même si, avec le recul, c’est une bonne chose qu’on n’ait pas eu cette conversation la dernière fois - maintenant que je me suis reposée, je me sens beaucoup plus stable pour aborder ce genre de sujet. « D’accord. » C’est le premier mot que je prononce depuis plusieurs heures ; ça me fait bizarre d’être aussi silencieuse. A elle aussi, ça lui fait bizarre ? « T’es sûre ? Je veux pas que tu crois qu’on est obligées d’en parler. On peut juste faire comme si que rien ne s’était passé si tu veux. » Rien depuis quand ? J’en sais rien. Je ne sais même pas pourquoi je lui ai proposé ça, alors qu’on sait toutes les deux que ça ne fonctionnerait pas. Il y a quelque chose qui s’est cassé, pour de vrai, entre nous. Et on ne pourra pas l’ignorer tant qu’on ne l’aura pas réparé. « Qu’est-ce que tu veux me dire ? Enfin… Qu’est-ce qui se passe… ‘en toi’ ? » J’insiste sur ces mots, reprenant les mêmes que ceux qu’elle a utilisés, tout en laissant mon regard se perdre au niveau de son abdomen. Je ne l’aide pas vraiment, mais pour ma défense, je ne sais pas comment avoir ce genre de conversations. C’est une grande première pour moi ; c’est un miracle qu’il y ait une conversation tout court, d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: conversation is food for the soul (marlan 7) (#)   conversation is food for the soul (marlan 7) EmptyVen 17 Fév - 21:12

Cinq minutes. Si elle accepte de discuter, on se doute bien que ça ne va pas durer cinq minutes. Mais je lui laisse quand même la possibilité de refuser la discussion. Quand elle a lancé un pavé dans la marre à son retour, c’est moi qui n’était pas prête. Mais au lieu de le dire franchement, j’ai préféré inventer un vieux bobard de merde, et fuir pour ma propre santé mentale. J’ignore si j’aurai eu la force ce soir là de tenir une discussion importante. Parce que j’ai peur, j’ai peur que les choses changent, qu’on perde ce qu’on a. Mais de toute évidence, depuis quelques jours, tout semble perdu, changé, et j’ai envie de tout sauf de ça. Alors il est temps de me montrer un peu plus forte, et vulnérable à la fois. « D’accord. » lâche-t-elle simplement après ma tirade. D’accord quoi ? D’accord elle a compris que j’avais envie d’en discuter ou d’accord elle est prête à en faire de même ? Je la regarde comme pour essayer de comprendre, sonder ses intentions, ses sentiments. Mais j’ai la sensation de ne plus savoir lire en elle, et ça me frustre autant que ça me déchire. Est-ce elle qui a posé des limites, une barrière entre nous, ou est-ce moi qui ai choisi involontairement de ne plus chercher à la lire, par peur d’être blessée de mes propres interprétations ? Je me perds toute seule. « T’es sûre ? Je veux pas que tu crois qu’on est obligées d’en parler. On peut juste faire comme si que rien ne s’était passé si tu veux. » Je la regarde, toujours aussi perplexe, peut-être même plus encore. Faire comme si quoi ne s’était pas passé ? Notre nuit ensemble ? Ou son retour bizarre ? Ou ma jalousie envers Love… Je me mélange les pinceaux, c’est un enfer. « Qu’est-ce que tu veux me dire ? Enfin… Qu’est-ce qui se passe… ‘en toi’ ? » Ok, donc déjà, elle semble d’accord pour avoir une discussion, ou en tout cas, c’est ce que je comprends. Je me racle un peu la gorge, ne sachant pas garder mon regard dans le sien trop longtemps. « Je… c’est compliqué. Cette nuit là, ça m’a fait me poser beaucoup de questions… » Je fais une petite moue, les yeux finalement accrochés aux motifs de sa housse de couette. « Mais ça remonte même à plus longtemps que ça et… tout ça c’est déroutant pour moi. J’avais jamais eu aucune envie de quoi que ce soit de ce genre avec aucune fille avant toi, et j’me retrouve en train de me poser un milliard de questions et… » Cette fois je grimace, plus pour moi qu’autre chose. Je n’arrive pas à trouver les mots justes. « Je sais que pour toi c’est facile, parce que c’est comme ça que tu fonctionnes. Tu es libre, dans ta tête, dans ton corps, tu vas où le vent te porte, et je t’envie pour ça. » Elle connaît une partie de mon histoire, elle sait qu’une part de moi est enchaînée quelque part, et la liberté n’est que conditionnelle me concernant. « Et cette nuit là, je regrette rien, mais le réveil a été dur, parce que j’ai beaucoup trop pensé, et que cette… cette sensation de me sentir ‘une parmi tant d’autres’ me donne la nausée… » Ma voix est plus rauque, j’ai du mal à poser mes mots comme je le voudrais. « Je te demande rien Tegan, je te demande surtout pas de changer, c’est juste moi, je dois essayer de comprendre, et accepter et c’est tout. » Je hausse finalement les épaules et redresse pour la première fois le regard vers elle, légèrement embrouillé. « J’veux pas que tu te reproches quoi que ce soit, tout ça c’est juste entre moi et moi, t’as rien fait de mal, ok ? »
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○ âge : trente-quatre ans, née un quinze novembre.
○ statut : pas tout à fait habituée au mariage, et pourtant déjà veuve. Et peut-être maman ?
○ métier : entre deux jobs, pas encore sûre de la suite.
○ quartier : center bay. une chambre dans une colocation. elle se dit que c'est temporaire, mais pour combien de temps ?
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MessageSujet: Re: conversation is food for the soul (marlan 7) (#)   conversation is food for the soul (marlan 7) EmptySam 18 Fév - 2:55

(⁰ ◕〜◕ ⁰)

existential crisis mode⊱ marlan ⊰
J’ai conscience de paraître un peu froide, vu de l’extérieur. Mais promis, ce n’est pas du tout mon intention. J’ai juste du mal à savoir où et comment me situer par rapport à elle, ou comment me comporter sans provoquer de nouveau malaise entre nous. Parce que s’il y a une chose dont on ne peut pas douter, c’est le malaise insupportable qui s’est glissé entre nous depuis mon retour du Portugal, et je suis incapable de m’en débarrasser. Mais bon, le fait qu’elle vienne me parler, ce soir, est bien la preuve qu’elle non plus n’en peut plus de cette situation, et qu’elle est aussi déterminée que moi à s’en débarrasser… Enfin, c’est soit ça, ou alors elle est venue me demander de débarrasser le plancher au plus vite pour ne plus jamais avoir à me croiser ; ce qui serait un peu violent, on en conviendra. Supposons que ma première hypothèse est la bonne, pour ma propre santé mentale.
« Je… c’est compliqué. Cette nuit là, ça m’a fait me poser beaucoup de questions… » Cette nuit-là ? De quelle nuit elle parle ? Celle dans la piscine, ou…? « Mais ça remonte même à plus longtemps que ça et… » Attends, quoi ? Je la regarde fixement, même si elle s’applique toujours à soigneusement fuir le contact visuel. De quoi on parle exactement ? J’ai l’impression d’avoir trois trains de retard par rapport à son flot de pensées. Mais je l’écoute, avec une attention toute particulière, quitte à lire entre les lignes quand elle me parle de ses interrogations, de son attirance pour les filles, et toutes les questions existentielles qui peuvent se poser dans ce genre de situations. Parce que, qu’on se le dise : Marley Carvalho est aussi hétéro que moi. J’avais juste pas compris que ça la travaillait à ce point.
« Je sais que pour toi c’est facile, parce que c’est comme ça que tu fonctionnes. Tu es libre, dans ta tête, dans ton corps, tu vas où le vent te porte, et je t’envie pour ça. » Elle me parle d’envie, mais c’est tout autre chose que je perçois venant d’elle. Comme s’il y avait quelque chose qui la dérangeait, sans pour autant aller jusqu’à parler de reproches. Je pourrais me mettre sur la défensive, mais je choisis, au contraire, de rester ouverte, à l’écoute de tout ce qu’elle me raconte. Quelque part, je me sens coupable d’apprendre qu’elle est passée par toutes ces phases de doutes, et que je n’ai jamais rien remarqué - ou que je ne voulais pas le voir, au choix. Mais maintenant qu’elle se décide enfin à m’en parler, j’essaie de rester impassible pour la laisser aller au bout de son discours. Ou presque. « […] cette sensation de me sentir ‘une parmi tant d’autres’ me donne la nausée… » Là-dessus, je tique, et fronce les sourcils avec incompréhension. C’est exactement comme quand elle me reprochait de faire comme si ‘rien ne s’était passé’, il y a quelques jours ; c’est vraiment injuste de sa part.
« Je te demande rien Tegan, je te demande surtout pas de changer, c’est juste moi, je dois essayer de comprendre, et accepter et c’est tout. » Elle me demande rien, mais je sens vraiment les reproches dans sa voix, maintenant. Enfin, je crois. Je sais plus trop ce qu’elle essaie de me dire… « J’veux pas que tu te reproches quoi que ce soit, tout ça c’est juste entre moi et moi, t’as rien fait de mal, ok ? » Okay, peut-être pas de reproches alors… « Okay. » Je l’observe avec gravité. Bien sûr que j’ai rien fait de mal, ça, je le sais déjà… Mais manifestement, même si j’ai rien fait de mal, mes actions ne lui font pas que du bien, et si je peux éviter ça, alors je le ferais. « Je sais pas ce que t’attends de moi… T’es pas ‘une parmi tant d’autres’, Marley. Et ce qui s’est passé… c’était pas ‘rien’, comme tu dis. C’était… » Je prends une longue inspiration, tout en réfléchissant soigneusement à mes mots. Mais c’était quoi exactement, hein ? Vas-y, Tee ; éblouis-nous par ta poésie. « Tout ce que je t’ai dit ce soir-là, je le pensais. Je le pense toujours. T’es une femme exceptionnelle, tu seras jamais ‘une parmi tant d’autres’. Pas pour moi, en tout cas… » Je ne comprends toujours pas comment elle a pu se mettre de telles idées en tête, mais je sais aussi que la vie n’a pas toujours été tendre avec elle. Les hommes, surtout… Mais bon, elle a Nino dans sa vie, normalement. Et Nino n’est pas censé faire partie de ce genre de mecs, en théorie. Enfin bref, c’est un sujet pour plus tard. Pour l’instant, je me décroche de mon oreiller pour me rapprocher d’elle, et passer mes jambes de part et d’autre de sa taille. Sans attendre qu’elle le fasse d’elle-même, je glisse un index sous son menton pour l’inviter à venir - enfin - croiser mon regard. « J’avais pas compris que ça t’avait chamboulée à ce point… T’aurais dû m’en parler. » Oserais-je faire de l’humour, là, maintenant ? « Je sais écouter aussi, tu sais ? J’suis pas qu’une femme objet. » Oui, j’ai osé. Et si ça lui décroche au moins un sourire, j’aurais réussi mon pari. 
« Qu’est-ce que je peux faire pour t’aider ? » Je dois être honnête, je n’ai pas la moindre idée de quoi lui proposer, personnellement. Déjà, il faudrait que je sache ce qu’elle attend de moi, si tant est qu’elle-même le sache. Mais même sans le savoir, il doit sûrement exister un moyen pour moi de lui rendre la vie moins pénible, non ? Ça ne peut pas rester comme ça, surtout si c’est si terrible pour elle.
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