les informations en vrac
1. Football Elisa est née à Wellington il y a 35 ans. Fille d’un couple de médecins, tout la pousse à également embrasser cette voie. Très douée à l’école, c’est au collège lors d’un cours de sport qu’Eli, comme beaucoup la surnomment, découvre le ballon rond. On ne va pas se mentir, la Nouvelle Zélande est bien plus connue pour ses joueurs de rugby. Oui mais voilà, son truc à elle, c’est le football.
2. Queer Fait amusant, c’est aussi au collège qu’Eli découvre son homosexualité. Toutes ses copines ne pensent qu’aux garçons et elle ne pense qu’à une de ses amies. Si elle n’aura aucun mal à accepter cette part de son identité, ses parents et en particulier son père auront bien plus de mal, à tel point qu’ils ne se parlent plus aujourd’hui.
3. Hyperactive Le sport c’est son dada. Avant l’accident, quand elle tapait pas dans un ballon, il n’était pas rare de l’apercevoir en train de courir le long de la plage ou de nager. Une vraie hyperactive. Le sport est la clé qu’elle a trouvé pour canaliser son énergie. Depuis qu’elle a eu sa blessure au genou, la station debout la fait déjà souffrir alors courir n’en parlons pas. Ne pas pouvoir se dépenser est très difficile surtout pour elle qui a l’habitude de remuer en permanence.
4. Carrière pro et notoriété Elle a évolué comme joueuse de football internationale et parmi les meilleures joueuses du monde. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’on la reconnaisse dans la rue, même si les stars du football féminin ne font pas autant se retourner les têtes que celles du football masculin. C’est aussi pour cela que lorsqu’on la reconnaît, elle se prêtera volontiers au jeu des selfies et des autographes. Étant une enfant du pays, elle a acquis une certaine notoriété en Nouvelle Zélande.
5. Pigeon voyageur Sa passion la fit beaucoup voyager. Loin de la famille qu’elle s’était construite, c’est-à-dire sa compagne de vie, qu’elle a épousé il y a 3 ans. Elle a notamment joué dans des clubs en Europe: en Espagne, en France et en Angleterre. Bien entendu, elle demeura une attaquante brillante en équipe nationale jusqu’à l’accident qui a bouleversé sa vie.
6. L’accident Il y a 2 mois de cela, la vie toute tracée et toute rose d’Eli s’est brutalement arrêtée. Alors que sa femme et elle rentraient d’une soirée d’inauguration bien arrosée, un conducteur en état d’ébriété a fait un écart et a percuté leur voiture. Le choc a été d’une rare violence. Elisa s’en tire « bien », avec un syndrome du tableau de bord. La rupture des ligaments croisés à genou droit l’obligera à mettre un terme à sa carrière internationale malgré son jeune âge sportif. Elle doit aujourd’hui marcher avec une béquille de soutien et ceci probablement durant au moins 2 mois encore. Sa compagne aura moins de chance et ayant subi un important traumatisme crânien, elle est dans un coma depuis ce cauchemar.
7. Culpabilité. Elisa culpabilise énormément depuis l’accident qui a plongé sa femme dans le coma. Pourquoi me direz-vous? C’était elle qui était au volant… et même si ce n’était pas franchement de sa faute car c’est le conducteur ivre qui les a percutées après un écart qui est le fautif …. Elle ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle aurait pu éviter ça. Passer par un autre chemin. Rouler moins vite. A trois secondes près, l’amour de sa vie serait toujours là, en train de se tenir à ses côtés.
8. De footballeuse à coach Non seulement elle doit se remettre de sa blessure, mais Elisa a surtout décidé de ne pas repartir à l’étranger pour veiller sur sa femme. Si Wellington, où elle est née et a grandi, et Island Bay, où elle vivait avant le drame (avec des résidences secondaires dans bien des hôtels par delà l’Europe) ont bercé sa vie d’avant, elle a besoin de s’y ancrer pour se réparer. Se rassurer. Tout ici semble si familier. C’est la maison. On lui a proposé la direction de l’équipe du FC Wellington Phœnix, ce qu’elle accepté pour garder la tête hors de l’eau et penser à autre chose.
9. Addiction Les anxiolytiques qu’on lui a prescrit pour contrebalancer les séquelles psychologiques de l’accident lui ont fait beaucoup de bien. Un peu trop même. Petit à petit une dépendance s’est formée. Il lui en faut pour s’endormir sans quoi la fatigue vient l’harasser sans la porter dans les bras de Morphée. Il lui en faut quand elle repense à ce soir là. Au sang. A la douleur. Au bruit. Aux hurlements. Au cauchemar. Pour se calmer tout simplement. Parfois l’angoisse la submerge.
10. L’hôpital Si elle ne supporte pas l’idée de tuer des pauvres être vivants pour en faire des bouquets, sa femme, elle, adore les fleurs. Alors chaque jour, après avoir coaché les filles du club, Elisa va lui rendre visite à l’hôpital avec un joli bouquet de fleurs bien fraîches. C’est difficile pour Eli de savoir que celle qu’elle aime ne se réveillera peut être pas… plus son coma dure, plus les chances qu’elle se réveille sont minces… et cela brise Elisa chaque jour un peu plus.
liens recherchés
That girl ○ Cette fille qui a fait battre son cœur (pré requis scolarité à Wellington et âge 35 -/+ 4 ou 5 ans)
Trainee ○ Un coach assistant / stagiaire
Fans ○ (on peut rêver hein?)
BFF ○ Meilleur(e) ami(e) pourquoi pas depuis l’enfance
Call 911 ○ Un médecin qui s’est occupé d’elle et/où sa femme lors de l’accident
Bones magician ○ Un kiné qui s’occupe de sa rééducation
We went through hell ○ Un autre patient avec qui elle se serait lié d’amitié durant sa convalescence
You ruined my life ○ Celui/celle qui a bouleversé sa vie en causant l’accident de voiture qui a plongé sa compagne dans le coma et causé la fin de la carrière d‘Elisa suite à sa blessure (prérequis: ivresse, potentiellement délit de fuite selon ce que vous voulez, il y a un an)
You were there ○ témoin(s) de l'accident et qui l'a aidée à appeler les secours
Love from the past ○ des ex, coups d’un soir (prérequis: genre féminin)